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Près d’un an après le déclenchement de l’incendie des locaux de l’Office national de l’environnement (ONE) sis à Antaninarenina, l’enquête suit encore son cours. La Brigade criminelle n’a pas pu définir l’origine exacte de l’incendie. Elle a donc fait appel à des experts d’incendie. L’expertise a ainsi été lancée jeudi dernier. «La Gendarmerie a déjà finalisé son enquête, sans pouvoir définir ce qui a causé la réduction en cendres de ces bureaux. Nous faisons alors des recoupements pour aboutir à une conclusion définitive. Nous sommes équipés pour ce faire. Deux hypothèses sont actuellement à analyser notamment l’incendie volontaire et celui causé par un court-circuit. Suivant les procédures, la première partie de l’expertise partira sur les faits observables. Ensuite, nous analyserons chacun d’eux pour au final arriver à la conclusion : l’origine exacte de l’incendie. Il est difficile alors de dire dès le départ vers quelle conclusion nous penchons le plus. Toutefois, nous devrions sortir un rapport d’ici deux semaines tout au plus» explique un expert, lors de la descente sur terrain.
Chaque point dans les quatre recoins de la maison sera pris en compte par les experts, parce que, d’après les explications, chaque détail a son importance. Il est ainsi important d’avoir les capacités nécessaires pour ne pas se tromper dans les conclusions. «Il faut savoir que nous ne pouvons pas confirmer une hypothèse sans avoir de preuves scientifiques tangibles, sachant que ce dossier est particulièrement délicat. De plus, les preuves apportées par une expertise sont mieux considérées par le Tribunal et recevables dans ce genre de cas», rajoute l’expert. «Le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que la Primature ont déjà déposé une plainte contre X. Nous voulons avoir le fin mot de toute cette histoire» renchérit Vahianala Raharinirina Boamiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Les conclusions de cette enquête sont alors plus qu’attendues.
Rova Randria


Le face- à- face entre les députés et les membres du Gouvernement a permis de savoir un peu plus sur les sujets brûlants du pays ou d’une localité. C’est le cas, par exemple, du litige foncier à Antanandrano qui a refait surface ces derniers jours et opposant une société malagasy en l’occurrence TELMA et des soi-disant propriétaires du terrain. Le député Raholdina a interpellé le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, pour donner ses versions de fait dans cette affaire toujours pendante au Tribunal. Dans sa réponse, le ministre a confirmé les dires du parlementaire sur l’existence de ce dossier auprès du Tribunal et a préconisé à tous d’attendre le verdict.
Toutefois, face à la polémique naissante à Antanandrano, le ministre Johnny Richard Andriamahefarivo a tenu à rappeler à tous l’historique de ce terrain d’une dizaine d’hectares dont certaines personnes affirment être les propriétaires ou plutôt leurs descendants. « Ce terrain a été exproprié aux propriétaires en 1953 pour cause d’utilité publique et remis à une société qu’est la STIMAD. Un décret dans ce sens a été pris et publié dans le journal officiel de l’époque. Jusqu’à ce jour, aucun décret ne l’a abrogé, ce qui veut dire que l’expropriation, pour cause d’utilité publique, reste en vigueur, en se référant à l’explication du ministre de la Justice. Celui-ci a retracé un peu l’histoire en précisant que la STIMAD a été absorbée par Telecom Malagasy devenue à l’issue de la privatisation TELMA. De cette explication, ce terrain devrait ainsi appartenir à cette dernière bien que des héritiers des propriétaires expropriés en 2004 reviennent en charge pour récupérer le terrain. A toutes les étapes, le représentant de ces héritiers a perdu devant TELMA. Mais entretemps, le représentant, par on ne sait quelle magie, a obtenu des titres auprès du service des domaines. Il s’agit ni plus ni moins que des faux et des têtes ont été placées sous mandat de dépôt pour usage de faux, précise le Garde des sceaux. Lui qui exhorte chacun à accepter la décision de la Justice et d’user à bon escient les recours en cas d’insatisfaction. A l’instar des autres ministres malmenés par des parlementaires lors du face- à- face, Johnny Richard Andriamahefarivo a lui aussi adressé une pique à l’endroit de ses vis-à-vis en martelant que si la loi leur parait désuète, c’est leur rôle de la changer. Mais tant qu’elle est en vigueur, les magistrats ne font que l’appliquer.
La rédaction


La sècheresse et le Kere dans le Sud de la Grande île demeurent une préoccupation pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Lors d’une rencontre avec la presse vendredi dernier, Michel Saint-Lot, représentant de l'UNICEF à Madagascar a loué la tenue du colloque régional sur l’émergence du grand Sud, le mois de juin dernier à Taolagnaro. « Je salue la tenue de ce colloque. Je suis ici à Madagascar depuis 3 ans mais c’est la première fois que les Exécutifs se sont réunis avec les autorités locales pour discuter et surtout évoquer des problèmes de fonds. Les mots les plus importants de ce colloque sont la résilience, le développement à long terme et soutenable pour le grand Sud (…) Le moyen important va être de trouver les fonds pour une mise à exécution afin que les points évoqués soient réalisés», a-t-il souligné. 
Et d’ajouter que tout domaine est prioritaire, mais tout est question de choix politique. « Il faut identifier quel est le domaine où le retour d’investissement est plus grand pour la société malagasy. (…) Quel est le coût de l’inaction, ne pas agir dans l’eau est plus coûteux (…). L’UNICEF a dépensé 7 millions de dollars pour le pipeline à Ampotaka qui amène de l’eau à Tsihombe. Mais le défi auquel nous sommes confrontés a été la capacité de gérer et de maintenir la réalisation. Souvent, l’Etat n’attribue pas le budget nécessaire pour maintenir un projet réalisé.  Ledit pipeline, mis en place avec les Japonais, a été par exemple construit depuis les années 2000. Malheureusement, nous nous sommes retrouvés 15 ans après à le reconstruire et à l’améliorer par manque d’entretien (…) Nous sommes des victimes mais il ne faut toujours pas se plaindre d’être victimes, il faut trouver des solutions », a avancé Michel Saint-Lot.
Une vision à long terme
Ces propos donnent ainsi raison à l’initiative du Président Andry Rajoelina qui consiste à apporter des solutions concrètes et pérennes pour améliorer les conditions de vie de la population du Sud.  Une partie trop longtemps laissée à l’abandon voire transformée en véritable cimetière à projets par des organisations opportunistes. Le colloque s’était penché sur les différents projets de développement qui seront mis en œuvre dans cette partie de la Grande île confrontée à différents problèmes majeurs dont la famine. Afin de rattraper le retard de développement du grand Sud incluant la possibilité d’accès à l’eau pour tous, le Chef de l'Etat a annoncé l'implantation d'un pipeline géant reliant Efaho à Ambovombe -Androy, en passant par le District d'Amboasary. Cette infrastructure d'envergure va non seulement assurer l'approvisionnement en eau potable, mais aussi à irriguer les surfaces agricoles au niveau des Régions d’Anôsy et d’Androy.
Le projet Mionjo, financé par la Banque mondiale, s'ajoutera aussi à ce projet pour la réhabilitation du pipeline Mandrare-Sampona, ainsi que le pipeline de 90km d’Ampotaka à Tsihombe. Le Président Andry Rajoelina a aussi indiqué, lors de ce colloque, la mise en place, au nom de la Fondation Rajoelina, de l’usine d’ensachage d’eau, destinée à assurer l'approvisionnement en eau potable de 60 000 personnes quotidiennement dans plusieurs Districts.
Recueillis par K.R.


Les baby Makis, en lice à la coupe d’Afrique des Nations pour les moins de 20 baptisé « Trophée Barthez U20 », n’ont pas rougi devant les Eléphanteaux du Sénégal ce samedi 3 juillet 2021 au Nyayo Stadium Nairobi, Kenya. Les Makis U20 ont écrasé leurs premiers adversaires par un score fleuve de 34-3 au terme de la rencontre.  La formation de Mboazafy Noé alias Razily a donné une vraie leçon de rugby aux jeunes sénégalais. Ces derniers ont tenté d’imposer un jeu avec des paquets - d’avant mais les Makis ont su prendre le dessus avec un jeu rapide en trois- quarts. Les baby Makis ont déjà mené le match (15-3) à la pause avant d’entamer une seconde mi-temps à sens unique.
Le prochaine adversaire de Madagascar sera le Kenya, vainqueur du Sénégal (50-3) lors de la première journée. Un défi à relever pour les Malagasy car une victoire contre le Kenya serait déjà synonyme de victoire pour le titre qualificatif pour la Coupe du monde U20. Rappelons que si Madagascar remporte le titre U20, la Grande île sera le pays hôte du championnat du monde de la catégorie. Une grande première pour les disciplines collectives dans le pays. Les Makis U20 écriront donc leur histoire le mardi 6 juillet prochain contre le Kenya.
Toujours à Nairobi, l’équipe senior Dames a dominé l’hôte de la coupe d’Afrique des Nations, ce samedi toujours au Nyayo Stadium Nairobi. Les protégées de Berthin ont pris le dessus face aux Kenyanes (24-15) au score final.
Dans un autre horizon, les hommes de « Mamikely », de son vrai nom Haja Mamy Andriamaro, coach des seniors à XV masculin, entreront en lice le mercredi 7 juillet prochain. Les Makis auront dans leur menu les Zèbres de Namibie pour leur premier match. Une équipe que les Malagasy ne devraient pas craindre contrairement aux Eléphants de la Côte d’Ivoire, deuxième adversaire le 11 juillet. Les Ivoiriens, rappelons-le, ont surpris les Namibiens (13-24) lors de leur premier match ce samedi 3 juillet. Dans l’autre poule, le Sénégal a aussi surpris le Kenya sur le petit score de 19-20 en fin du match. L’objectif de Madagascar est de terminer premier du groupe, au pire, meilleur deuxième, pour espérer une place en quarts de finale de la compétition.
Elias Fanomezantsoa





15 000 ménages ciblés. Pour la démocratisation de l’usage du gaz domestique comme principale source d’énergie à la maison, la baisse de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 20% à 5% n’est que le début. L’année dernière, le Comité malgache du butane (CMDB) a sollicité la collaboration du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et celui de l’Economie et des Finances (MEF) afin d’obtenir ce résultat. Toutefois, cette réduction de la TVA va induire plusieurs actions de la part des opérateurs dont la distribution gratuite de kits complets pour la première année de l’application de la nouvelle taxe. Ce kit complet se compose notamment de la consignation de la bouteille de gaz, du brûleur mais aussi du «fatapera». L’achat de ces derniers constitue en effet, le principal frein à l’utilisation du gaz domestique par les ménages malagasy. C’est pourquoi, en plus de cette distribution gratuite, il y    aura une promotion de près de 80% sur le kit de première acquisition.
En prenant par exemple, le prix d’une bouteille à gaz de 9kg de Vitogaz, l’on peut observer que le coût total d’accès à du gaz domestique est de 164 000 ariary actuellement, dont 112 200 ariary pour le kit de première acquisition comprenant la consignation de la bouteille de gaz vide, le brûleur et le «fatapera». En appliquant la baisse de 80%, la valeur de ce kit descend alors à seulement 22 440 ariary. Toutefois, cette promotion ne s’appliquera qu’à 9 000 kits seulement. «Ces mesures visent surtout à faciliter l’accès au gaz et à le rendre plus attractif, surtout face à notre concurrent direct : le charbon de bois. Elles seront accompagnées d’une campagne à forte portée pédagogique en lien avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable. Le gaz butane est plus propre, plus sécurisé, plus pratique mais surtout moins dangereux pour la santé des usagers» soutient Olivier Gasbarian, président du Comité malgache de butane, vendredi dernier, au Carlton Anosy.
 En effet, moins de 3% de la population seulement utilise le gaz de butane dans la Grande île. La majorité des consommateurs, soit 92%, utilisent le charbon de bois. «Avec une consommation annuelle de 450 000 tonnes, nous comprenons désormais la principale origine de la déforestation à Madagascar, sachant que pour une tonne de charbon, il faut au moins une tonne de bois. De plus, la valeur ajoutée transformée en charbon est des plus basses. C’est pourquoi, il est important d’entamer la transition énergétique. Et nous commençons aujourd’hui avec le gaz butane. Pour arriver à une transition énergétique effective, nous devons encore fournir beaucoup d’efforts» explique Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. La baisse de la TVA à 5% a coûté près de 5 milliards d’ariary de revenus pour les finances publiques. Mais si cela permet de réduire drastiquement la déforestation, le pays en sort plus que gagnant.
Ces mesures font suite à la convention signée vendredi dernier par le MEDD, le MEF et le CMDB pour la démocratisation du gaz butane. Cette convention est le résultat de six mois de travail entre les trois parties. En tout cas, des actions comme la baisse de 9% du prix du gaz ou encore la proposition de format plus petit de 4kg ont déjà été prises par les opérateurs depuis la baisse de la TVA.
Rova Randria



En avance. La rentrée scolaire officielle pour cette année est prévue pour le 1er septembre prochain. Le calendrier scolaire 2021-2022, sorti récemment par le ministère de l’Education nationale (MEN), le précise. Ce calendrier avance également la tenue des grandes vacances à partir du 25 juin 2022, à la veille de la Fête nationale. Bon nombre de parents sont surpris par cette décision ministérielle tandis que certains se sentent soulagés. « Les élèves n’auront qu’un mois de grandes vacances cette année puisque la clôture officielle du calendrier scolaire 2020-2021 ne se fera que le 30 juillet prochain, soit dans encore 3 semaines. Cette avancée de la rentrée scolaire s’explique probablement par les deux mois de suspension des cours à cause de la pandémie de Covid 19, en avril et mai dernier », constate Espérance R., mère au foyer avec trois enfants inscrits dans le niveau primaire et le collège. « Je suis ravi que le calendrier scolaire soit comme celui d’avant, c’est-à-dire que les élèves partiront en vacances avant la fête de l’indépendance. C’est une meilleure décision pour les élèves, lesquels n’auront plus à supporter le froid du juillet », s’exprime Laurent A., fonctionnaire. Par contre, certains parents s’angoissent de cette rentrée avancée, notamment en pensant au temps limité pour effectuer les (re)inscriptions et les divers achats de fournitures, engendrant des dépenses conséquentes.
Cinq bimestres
Contrairement à celle en cours de clôture, l’année scolaire 2021-2022 se subdivise en 5 bimestres, et non en 3 trimestres. La première période se déroulera du 1er septembre au 29 octobre, suivie par une semaine de pause Toussaint entre le 30 octobre et le 7 novembre. Le 2ème bimestre se tiendra entre le 8 novembre et le 17 décembre. Les vacances de Noël, du 18 décembre au 4 janvier 2022, s’en suivent. La rentrée du 3ème bimestre est prévue pour le 5 janvier. Cette période sera clôturée par les journées des écoles, du 23 au 25 février, suivie par une semaine de pause jusqu’au 6 mars. Les vacances de Pâques, du 9 au 24 avril, seront précédées par le 4ème bimestre entre le 7 mars et le 8 avril. Le dernier bimestre aura lieu du 25 avril au 24 juin, avant les grandes vacances à partir du 25 juin. « Au total, il y aura 37 semaines de cours composées d’environ 1 000 heures de classe, contre 900 heures selon les normes », informe Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, directeur général en charge de la Pédagogie auprès du MEN. Les 100 heures supplémentaires incluront les éventuels aléas pouvant entraîner la suspension des cours, entre autres les cyclones et la pandémie. D’ailleurs, le premier mois de la prochaine année scolaire sera consacré aux rattrapages suite aux semaines de suspension de cours à cause de la Covid-19, selon les informations recueillies. Notons que la répartition annuelle du programme scolaire, déjà évoquée dans l’arrêté ministériel n°15468/2021/MEN, sortira prochainement…
Patricia Ramavonirina


La une du 3 juillet 2021

Publié le vendredi, 02 juillet 2021


En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Actuellement, étant une discipline non seulement de compétition mais aussi une forme de combat le taekwondo a été importé chez les Forces armées malagasy.
Les militaires pratiquants ont marqué la célébration du 61e anniversaire du retour de l’indépendance le 26 juin dernier au Stade Barea Mahamasina. Ils ont effectué une démonstration de poomsae durant l’ouverture de la cérémonie. 95 pratiquants dont une femme au sein du club Omnisport des Forces Armées et des militaires issus de groupements. Ces derniers, sous le commandement du capitaine Rivo Nantenaina Rasolofoson, moniteur de sport militaire au sein des Régiments d’artilleries spéciales, ont effectué des démonstrations de poomsae, de casse de briques et de planches. Et ils ont capté l’attention du public de Mahamasina durant leur passage.
A savoir que ces pratiquants de Taekwondo au sein des Forces Armées étaient entraînés par Narinja Ramananatsoa, ceinture noire 4e Dan et aidé par l’expert Coréen Lee Jeong Moo, ceinture noire 6ème Dan du Taekwowndo WT.
Le choix d’intégrer la discipline au sein de l’Armée malagasy est logique pour le Cosfa puisque le Taekwondo a vu le jour au sein des Hwarang, Forces spéciales coréennes.
Notons que le Cosfa est sous la direction du Général Rolando Jaositera, directeur de l'office des sports et de la culture auprès du ministère de la Défense nationale. Le club est composé de 16 disciplines actuellement dont les athlètes et/ou pratiquants sont des militaires, des gendarmes ainsi que des civils.
La démonstration militaire de taekwondo a eu un franc succès  grâce à l’appui de Donatella Rakotonavahy, pratiquante et du Général Maminirina Rakotoniaina.
Elias Fanomezantsoa


J-3. Le premier examen officiel de cette année se tiendra mardi prochain sur tout le territoire national. Le nombre de candidats en lice pour cette année a connu une légère hausse par rapport à celui de 2020, si l’on se réfère aux statistiques émanant du ministère de tutelle. 546 365 candidats se sont inscrits pour la session, soit une hausse de 3%.
Selon les informations recueillies auprès de la Circonscription scolaire (CISCO) de la ville d’Antananarivo, les convocations des candidats sont déjà dispatchées auprès des établissements. Ainsi, les parents des candidats devraient les récupérer au plus tôt. Toutefois, certains directeurs d’école font « chanter » les parents, notamment ceux qui n’ont pas pu régler les frais de scolarité durant les quelques mois de suspension des cours à cause de la pandémie. « J’ai dû signer une lettre d’engagement pour payer les 2 mois d’arriérés d’écolages, sinon la directrice n’a pas livré la convocation de ma fille », nous confie A.R., mère d’une candidate inscrite à Bemasoandro Itaosy. Comme cette mère de famille, bon nombre de parents ont opté pour des arrangements avec les responsables d’établissements pour éviter la rétention des convocations et autres problèmes pouvant nuire aux candidats.
Pour sa part, une responsable auprès de la CISCO Tanà-ville sollicite les directeurs d’école à distribuer les convocations des candidats malgré le non-paiement d’écolages ou autres désaccords avec les parents. Cette source d’ajouter par ailleurs que les sujets d’examen sont déjà déposés et sous haute surveillance auprès des Arrondissements d’Antananarivo. Ils ne peuvent être récupérés que le jour de la session, le 6 juillet prochain.
Patricia Ramavonirina



Salons de coiffure, gargotes, cybercafés, ateliers de soudure, de vulcanisation, de menuiserie et autres entreprises de même envergure sont invités à s’inscrire sur le tarif FMBT ou « Force Motrice Basse Tension » dans le système Optima initié par la JIRAMA. En effet, les dépenses en énergie constituent un enjeu de compétitivité pour les entreprises, qu’importe leur envergure. Selon le type d’abonnement d’électricité auquel elle souscrit, une entreprise peut réaliser jusqu’à 10 % d’économie sur sa facture d’énergie. De plus, le coût de l’électricité pèse lourd dans le budget des ménages, notamment ceux les plus défavorisés. A cela s’ajoutent l’impact de la pandémie de Covid-19 dans l’économie et les disparités régionales des tarifs, ce qui a conduit la compagnie d’eau et d’électricité à procéder à l’optimisation tarifaire.

Cependant, au vu de la multiplicité des offres proposées, il n’est pas toujours simple de faire le bon choix. Pourtant, le fait de faire des économies sur le contrat d’énergie pour les professionnels n’est pas un privilège réservé aux seuls gros sites consommateurs car les petits professionnels peuvent largement, eux aussi, y trouver leur compte. D’où la proposition de la JIRAMA qui s’adressent aux PME à intégrer le tarif FMBT. « Vous entrerez probablement dans la tranche de surconsommation et votre facture sera élevée si vous ne vous souscrivez pas au tarif dédié aux PME et aux micro-entreprises », annonce la JIRAMA sur sa page facebook officielle. Un message à l’endroit des petits entrepreneurs afin que ces derniers puissent régulariser leur situation par rapport à l’adéquation de leur consommation avec leur système tarifaire, et cela de manière à leur éviter une facturation à la hausse pour les périodes futures.

D’après la JIRAMA, les tarifs Optima présentent des avantages et sont adoptés pour l’intérêt général des consommateurs, quelle que soit l’envergure de leurs besoins en électricité. De ce fait, 80 % des abonnés bénéficient d’une baisse de leur facture à consommation égale. Une baisse généralisée pouvant aller jusqu’à 15 % pour tous les clients du tarif social, et de 6 à 26 % pour ceux consommant moins de 130 kWh par mois. Pour pouvoir bénéficier de ces baisses sur la facturation, les gérants des petites et moyennes entreprises doivent ainsi se renseigner auprès de l’agence JIRAMA la plus proche afin de voir les modalités requises pour bénéficier de l’avantage de la tarification FMBT. Il leur suffira alors de se munir des dossiers de constitution de leur société, à l’instar de la carte statistique ou encore du numéro d’identification fiscale. La JIRAMA leur accorde ainsi un délai d’un trimestre à partir de maintenant pour procéder à cette régularisation. Cependant, si l’entreprise n’est pas encore formelle, il est conseillé de régulariser son activité auprès de l’Organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), des centres fiscaux ainsi qu’à l’Institut National des Statistiques (INSTAT).

Hary Rakoto

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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