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La proclamation officielle des résultats des municipales de décembre dernier a donné le fauteuil de maire à Alain Lova Andriafanomezantsoa, candidat de la plateforme IRMAR, adoubé par le régime. Une victoire nette, validée par le Tribunal administratif, mais contestée par Roland Ratsiraka, candidat vaincu. L’ancien édile, actuel député et aspirant maire, crie à la fraude et refuse de reconnaître sa défaite. Un classique du genre.

Roland Ratsiraka espérait sans doute que les habitants de Toamasina seraient frappés d’amnésie collective et lui offriraient une énième chance à la Mairie. Mais la mémoire des électeurs, semble-t-il, est bien meilleure que son discours. La ville n’a pas oublié les casseroles que traîne l’ancien maire. Accusé de détournement de fonds publics et de trafic d’influence, l’homme avait même goûté, il y a quelques années, au confort spartiate d’une cellule, pour un séjour de six mois. Sa libération prématurée avait alimenté les rumeurs d’un « deal » politique. Cette histoire avait, à l’époque, coûté sa place à l’Hôtel de ville de la ville du Grand port à ce politicien.

Aujourd’hui, pour justifier sa défaite, le député déchu dégaine l’argument infaillible de tout candidat désavoué : les « fraudes massives ». Une expression qui sonne bien, mais qui manque cruellement de preuves. Car s’il y avait eu irrégularités, pourquoi l’homme n’a-t-il pas brandi les procès-verbaux des bureaux de vote ? Mystère et boule de gomme. Soit il ne les a pas, soit ils ne disent pas ce qu’il aimerait. Dans les deux cas, l’argument s’effondre.

Au lieu d’apporter des faits concrets, Ratsiraka préfère se draper dans le costume de la victime, accusant la Commission électorale et le Tribunal administratif de partialité. Une posture classique. Pas découragé pour autant, Roland Ratsiraka a tenté de jouer sa dernière carte : la mobilisation populaire. Il prévoyait d’organiser une manifestation pour contester les résultats. Faute d’autorisation et de soutien massif, son initiative a vite tourné court. L’administration locale, pas vraiment réputée pour sa délicatesse, a immédiatement dégainé l’artillerie lourde pour réprimer toute velléité de contestation.

Au fond, Roland Ratsiraka incarne parfaitement le syndrome du mauvais perdant. Rejeté par la population locale, et plutôt que d’accepter la défaite et de tirer les leçons de son échec, il préfère jouer les victimes et les trouble-fêtes. Une stratégie risquée, surtout quand on traîne autant de casseroles.

La Rédaction

 

Actu- brèves

Publié le dimanche, 26 janvier 2025

Reboisement à Ambatombolamena par la Primature. Le reboisement est devenu une priorité essentielle dans la lutte contre les effets du changement climatique. Dans ce cadre, une opération de plantation de 10 000 jeunes plants sur une superficie de 9 hectares a été supervisée par le Premier ministre, Ntsay Christian. Cette initiative s'est déroulée à Ambatombolamena, dans le quartier d'Ambony Andrefana, au cœur de la Commune d’Ambalavao, dans le District d’Antananarivo- Atsimondrano. La grande de la Primature a répondu à l'appel de la nature en s'engageant activement dans cette action symbolique. Ce geste est considéré comme crucial pour la préservation de l’environnement et la lutte contre la vulnérabilité environnementale. Lors de cette journée marquante, le Premier ministre a souligné l'importance capitale de la reforestation. Chaque arbre planté est perçu comme un pas vers la résilience face aux aléas climatiques. L'importance d’adopter des comportements durables a été mise en avant, rappelant que la dégradation de l'écosystème peut être atténuée par des actions individuelles et collectives. Cette initiative ne se limite pas à la simple plantation d’arbres. Elle s’inscrit dans une démarche intégrée de sensibilisation et d’éducation environnementale. Le Gouvernement espère instaurer une dynamique participative où chaque Malgache peut jouer un rôle actif. L'accent est mis sur la nécessité de restaurer et de maintenir les ressources naturelles. Chaque geste est important dans la préservation du patrimoine pour les générations futures.

 

Rencontres stratégiques pour le tourisme au FITUR 2025. Le salon FITUR 2025, reconnu comme l’un des plus grands événements mondiaux dédiés au tourisme, a été le théâtre de discussions cruciales pour le développement touristique de Madagascar. Cet événement attire des acteurs majeurs de l'industrie du tourisme, permettant aux pays participants de promouvoir leurs atouts et d'établir des contacts internationaux. En marge de ce salon, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, a eu l’opportunité de s'entretenir avec des autorités espagnoles. Les discussions ont eu lieu avec le ministre espagnol de l’Industrie et du Tourisme, Jordi Hereu, ainsi qu'avec le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et mondiales, Diego Martínez Belío. Ces échanges ont été perçus comme une étape significative pour renforcer les liens entre Madagascar et l’Espagne.

Les rencontres ont eu pour but de promouvoir Madagascar comme une destination touristique de choix, de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, de développer des partenariats stratégiques dans les secteurs clés du tourisme et de l’artisanat. Sans oublier de stimuler la croissance et la diversification des industries touristiques.

Hasnaine Yavarhoussen, Consul honoraire d’Espagne à Madagascar, a accompagné la délégation malgache lors de cet événement. Il a souligné l'importance de FITUR comme une plateforme pour mettre en avant les potentialités de Madagascar. Selon ses propos, cette occasion représente une immense fierté pour le secteur privé malgache et permet de promouvoir l'île comme une terre d’investissement d’avenir.

 

Remise des certificats de fin de formation pour les participants au programme « Sécurité routière sur la RN°2 ». Au profit de 24 coopératives et 575 chauffeurs travaillant sur la Route nationale n°2 (RN2), cette initiative vise à améliorer les compétences des chauffeurs en matière de sécurité routière et de prévention des accidents. La cérémonie de remise des certificats s’est tenue au Yandy By Pass, marquant la fin d’une formation axée sur les techniques de conduite durable. L’objectif principal de cette formation est de sensibiliser les chauffeurs aux comportements à risque, tels que l’imprudence, la consommation d’alcool et l’excès de vitesse, qui représentent les principales causes d’accident sur les routes. Le projet s’inscrit dans le défi des Nations unies de réduire de 50 % les accidents de la route d’ici 2030. Le succès de cette formation a été attribué à la coopération entre le ministère des Transports, l’ATT et Jovena Madagascar. Selon le directeur général de cette compagnie, « cette synergie a permis de créer un environnement favorable à l’apprentissage et à l’adoption de bonnes pratiques de conduite ». Les chauffeurs ayant participé à cette formation sont encouragés à partager leurs connaissances et leurs compétences avec d’autres, devenant ainsi des ambassadeurs de la sécurité routière. Leur engagement est essentiel pour renforcer la sécurité sur les routes nationales et contribuer à l’atteinte de l’objectif « Zéro accident ».

 

Pour un espace sans armes. Une déclaration commune a été signée entre Madagascar et la Fédération de Russie, marquant un pas important vers la prévention d'une course aux armements dans l'espace. Cette initiative est perçue comme un engagement essentiel pour le maintien de la paix et de la sécurité dans un domaine stratégique. La déclaration s'inscrit dans le cadre de la Résolution A/RES/78/21 de l'Assemblée générale de l'ONU, adoptée le 6 décembre 2023. Cette résolution aborde spécifiquement le thème du "Non-déploiement d'armes dans l'espace en premier". L'importance de cette démarche réside dans la volonté de garantir un espace extra-atmosphérique pacifique et accessible à tous les pays. Madagascar, fidèle à sa tradition pacifique, a toujours soutenu l'idée d'une coopération internationale renforcée. En signant cette déclaration, le pays renforce son engagement envers la préservation de l'espace comme un patrimoine commun de l'humanité. Cette position vise à garantir une stabilité et une paix durables pour les générations futures. La coopération entre Madagascar et la Fédération de Russie illustre une tendance croissante parmi les nations à collaborer sur des enjeux globaux. La préservation de l'espace en tant que bien commun est perçue comme une priorité pour éviter les conflits potentiels et promouvoir un développement pacifique dans l'exploration spatiale.

 

La restitution des crânes Sakalava, dont l'un est vraisemblablement celui du roi Toera, approche à grands pas. Prévu pour le mois d’avril, cet évènement marquera un moment fort dans l'histoire culturelle de Madagascar. Le rapport final des recherches et échanges effectués par le comité scientifique mixte malagasy et français a été remis au ministère malagasy de la Communication et de la Culture. Ce document, qui établit les bases de la restitution, sera soumis en février au Conseil d'Etat français, chargé de rendre la décision finale sur cette question délicate. 

 

La restitution de ces trois crânes revêt une importance particulière. Elle sera accompagnée d’une cérémonie officielle de réception à Antananarivo, où les autorités malagasy et les représentants de la France se réuniront pour célébrer cet évènement tant attendu. Mais l'événement ne s'arrêtera pas là car une seconde cérémonie, d'ordre cultuel et rituel, se déroulera dans la Région du Menabe. Cet acte symbolique permettra de rendre hommage au roi Toera, dont le « kabeso » sera déposé dans le zomba, marquant ainsi une ouverture exceptionnelle. Ce geste revêt une signification profonde, puisque ce sera la première fois depuis 1897, année de sa mort, que ses reliques royales seront rassemblées. Les funérailles des deux guerriers sakalava, dont les crânes sont également concernés par cette restitution, se tiendront dans le cadre de cette même cérémonie. 

 

Ces rites traditionnels sont essentiels pour la communauté sakalava qui voit dans cette restitution une reconnaissance de son histoire et de son patrimoine culturel. Ce retour des crânes n’est pas seulement une question de réappropriation des restes humains, mais également un acte de réparation symbolique, un pas vers la réconciliation entre Madagascar et la France, cette dernière qui a longtemps été critiquée pour son passé colonial. Les enjeux sont donc à la fois culturels et politiques, et cette restitution promet d'être un moment fort, célébrée par les Malagasy comme un retour à la dignité et à l'honneur de leurs ancêtres. En attendant la décision du Conseil d'Etat, l'excitation grandit parmi les communautés concernées, qui voient dans cette restitution un acte de justice historique. Les préparatifs pour les cérémonies s'intensifient, et l'ensemble de la Nation se mobilise pour célébrer le retour de ces artefacts culturels au pays.

 

Si.R

Réunion stratégique. Le Gouvernement et le Groupement des pétroliers de Madagascar(GPM) se sont concertés

la semaine dernière, à Mahazoarivo. Une réunion où l’Etat représenté par le Premier ministre, Ntsay Christian, s’est retrouvé face au GPM. Cet échange a réuni de nombreux responsables clés du secteur énergétique du pays, notamment la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, ainsi que des représentants de l’Office malagasy des hydrocarbures (OMH), des Douanes, du Trésor public et de la JIRAMA. Cette rencontre avait pour objectif principal de discuter des défis et opportunités liés à l'approvisionnement en carburant à Madagascar, un secteur essentiel pour l’économie et le quotidien des habitants. Parmi les sujets abordés figurait la stratégie de déploiement de nouvelles stations-service dans les 38 Districts du pays qui n'en possèdent pas encore. Ce projet vise à améliorer l'accès aux carburants dans ces zones d'ici la fin de l’année 2025, en renforçant les infrastructures existantes et en développant de nouvelles stations compactes. L’approvisionnement en carburant pour les besoins des centrales électriques, en particulier à Mahajanga et Toliara, a également été au centre des discussions. Le transport maritime du fioul lourd, essentiel pour le fonctionnement des centrales, doit être optimisé afin de garantir une fourniture stable et continue d’électricité dans ces Régions. Ce point est d’autant plus crucial que la dépendance de Madagascar aux hydrocarbures pour produire de l’énergie reste élevée, et toute interruption dans l’approvisionnement peut avoir des conséquences néfastes sur l’économie locale. 

 

JIRAMA

 

Les accords existants entre la JIRAMA et le GPM concernant la fourniture de carburant aux centrales électriques ont été examinés afin d'identifier les pistes d’amélioration. Le Premier ministre a souligné l’importance de renforcer ces collaborations pour éviter toute pénurie et améliorer la performance énergétique du pays. Il a également insisté sur le fait que la gestion du pétrole est une question stratégique d'intérêt national, étant donné son rôle vital dans la croissance économique et le bien-être des citoyens. Ce dialogue ouvert entre le Gouvernement et les acteurs du secteur pétrolier marque une étape importante dans la recherche de solutions durables. L’objectif est de garantir un accès régulier aux carburants tout en poursuivant les efforts de modernisation des infrastructures énergétiques à Madagascar. Les échanges se poursuivront dans les semaines à venir, avec pour ambition de concrétiser les projets discutés et de trouver des solutions adaptées aux besoins du pays. Cette réunion s’inscrit ainsi dans un contexte où Madagascar cherche à stabiliser son secteur énergétique tout en répondant aux besoins croissants de la population et des industries. Une meilleure gestion des ressources pétrolières et une collaboration renforcée entre les acteurs publics et privés seront indispensables pour atteindre ces objectifs et offrir un cadre de vie amélioré à la population.

 

 

 

 

 

 

Limiter les impacts de la montée des eaux. L'Armée, la Gendarmerie nationale ainsi que l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA) collaborent pour assurer la réhabilitation temporaire de la digue de Malaza, située dans la Commune d’Ampitatafika, sous la coordination du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).

 

En plus des 500 bois ronds et 500 sacs fournis par l’APIPA pour une utilisation immédiate, le BNGRC a également remis 750 bois ronds et 1.000 sacs qui serviront à renforcer le mur de sacs de sable en cours de construction pour fermer la brèche dans ce remblai. 150 militaires, 20 gendarmes et 20 représentants communautaires se sont donné la main depuis samedi dernier. Le ministère des Travaux publics a également mené une enquête sur terrain à travers la Direction des urgences et la Direction régionale des travaux publics d'Analamanga afin de renforcer la durabilité de l’infrastructure. Sa reconstruction temporaire permettra à la population de reprendre leurs activités quotidiennes.

 

Les alertes cycloniques levées

 

Par ailleurs, la zone de perturbation située dans le canal de Mozambique perdra progressivement en intensité au cours des trois prochains jours. Néanmoins, les activités pluvio-orageuses qui lui sont associées devraient toujours générer de fortes pluies sur les parties ouest, sud-ouest et sud du pays. Par conséquent, Météo Madagascar maintient encore l’alerte rouge (fortes pluies) pour le centre-ouest et le sud-ouest de la Grande île. Le système se déplace vers le Sud-est à une vitesse de 10 km/h. On estime qu'il prendra la direction du Sud-est dans les deux prochains jours. Il apportera encore beaucoup de pluie sur l'ouest, le sud-ouest et le sud de l'île durant cette période. Toutefois, aucun risque de cyclogenèse ne devra affecter directement l’île durant cette semaine. Le temps sera influencé par le flux de mousson. Des averses isolées sont attendues sur les parties nord-ouest, ouest et sud de l’île. Ailleurs, le temps sera globalement sec. Les températures maximales augmenteront progressivement sur les parties centre Est et Nord-est de l’île. Les minimales varieront de 16 à 27° C, tandis que les maximales avoisineront 27 à 37° C.

 

Anatra R.

La Police parle d'un démantèlement d'un réseau à la suite de son récent vaste coup de filet, dans le domaine de la lutte contre le réseau de trafiquants de tortues endémiques du pays. En effet, les efforts des forces conjointes de la Police, de la Gendarmerie, et enfin du ministère de l'Environnement et du Développement durable, ont débouché sur l’arrestation  de 19 suspects dans cette affaire. Ils ont tenté de vendre clandestinement 2.700 sauriens. Après leur déferrement, 7 personnes incriminées, des femmes, ont été placées sous mandat de dépôt à Antanimora, tandis que les 12 autres - des hommes - sont détenus à Tsiafahy.

Selon la Police, l'enquête a permis de remonter la filière, étape par étape. Et il s'avérait bien que le réseau a ses ramifications dans de nombreuses localités du pays. D'ailleurs, les arrestations se sont déroulées dans des villes du Nord, du Sud-ouest et du Sud profond.  Tout a démarré à Mahajanga où un Tanzanien fut arrêté par la Police en fin décembre dernier. De là, la Police tenait des pistes allant dans la Région de Menabe jusqu’à Androy. Le réseau y emploie les braconniers mais aussi les démarcheurs. A l'autre bout du maillon de la chaîne se trouvent les passeurs dont la mission consiste à transiter les tortues à l'étranger.

Ceci dit, l'enquête n'est pas pour autant terminée. A la lumière de cette affaire, on peut dire que les trafiquants tentent l'impossible pour exporter illégalement les faunes protégées. Mais la vigilance des Forces de l'ordre est telle que plusieurs tentatives ont échoué. Les coups de filets se multiplient et le Gouvernement déploie des dispositifs de contrôle et de surveillance partout, aussi bien à l'aéroport d'Ivato, sur les routes nationales, ainsi que dans les ports du pays.

Franck R.

Les Barea A’ ont conclu leur dernier regroupement par un match nul (0-0) face à une sélection des joueurs de la Pureplay Football League (PFL), samedi après-midi. Ce cinquième match sans défaite marque une étape importante dans la préparation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), prévu en août 2025, et la réouverture du stade Barea, désormais doté d’un nouveau gazon.    

Sous la direction des entraîneurs Titi Rasoanaivo et Mamisoa Razafindrakoto, les joueurs de la sélection PFL ont démontré un jeu offensif, dominant la rencontre en termes d’occasions. Cependant, le gardien des Barea A’, Zakanirina “Nina” Rakotoasimbola, a été impérial en réalisant plusieurs arrêts décisifs, notamment face à Mamisoa Rakotoson, Ando Rakotondrazaka, et Féli.  

Malgré les assauts répétés des adversaires, les protégés de Romuald Rakotondrabe (Rôrô) ont résisté, mettant en lumière une défense solide et un collectif en progression.  

A l’issue du match, coach Rôrô a confié ne pas avoir exercé de pression particulière sur ses joueurs : « Je leur ai dit de s’amuser et de se relâcher. Ce sont encore de jeunes joueurs, sans grande expérience internationale. Des erreurs se répètent. L’avantage de cette équipe est que les joueurs assimilent bien les consignes. Mais avec le retour du championnat national, ils progresseront avec leur club ».  

 

Toutefois, le report du CHAN en août 2025 pousse le sélectionneur à solliciter un effort supplémentaire de la fédération : « Après le debut du championnat en février nous aurons quatre matchs pour convoquer des nouvelles présélections et cinq mois pour se préparer au mieux. 

Nous aurons besoin d’un regroupement par mois jusqu’au tournoi pour affiner notre effectif. Ce sera crucial pour être compétitifs. Tout cela dépendra  de la direction  technique  de la FMF et des moyens financiers ».  

Avec le début imminent de la Pureplay Football League, coach Rôrô reste attentif à l’émergence de nouveaux talents : « La sélection est ouverte à tous les joueurs locaux. Je vais suivre les performances des joueurs en championnat pour composer l’équipe idéale pour le CHAN ».  

En attendant, les Barea A’ continuent de se préparer dans un esprit collectif et ambitieux.

Elias Fanomezantsoa 

 

La une du 25 janvier 2025

Publié le vendredi, 24 janvier 2025

Croisade

Publié le vendredi, 24 janvier 2025

Guerre sainte ! Guerre juste ! En 1088, tout juste nommé, le pape Urbain II ordonne aux chrétiens en ordre de marche pour la guerre afin de libérer la Terre sainte, Jérusalem, et cela, pour pouvoir effectuer les pèlerinages auprès du Saint-sépulcre, le tombeau de Jésus. Selon le pape, c’est une guerre juste ou … justifiée, une guerre sainte, une croisade. La toute première croisade. Et tous ceux qui participent auront le paradis. Au total, il ya eu huit croisades.

La Grande île, en ce début du deuxième millénaire, part en croisade. Une guerre sainte ou une guerre juste contre de multiples « ennemis » qui, au final,  enrênent voire freinent l’élan pour redresser le pays. Une croisade compliquée et harassante mais on n’a pas le choix sinon le pays s’écroulera à … jamais.

L’insécurité. L’ennemi numéro un qu’il faille neutraliser. Rien ne se fait dans le pays sans avoir un minimum de paix et de stabilité. Une bataille difficile. Protégés par un réseau local puissant, les « dahalo » sévissent en toute impunité ! Lourdement armés, ils défient les Forces de l’ordre et créent la psychose en milieu rural et urbain. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ne restent point les bras croisés. Mais, il reste beaucoup à faire. Pour leur part, certains acteurs politiques éprouvent un malin plaisir de fomenter des troubles.

La misère. Le pays est confronté à une pauvreté chronique. Il faut par tous les moyens briser la chaîne du cercle vicieux de la pauvreté. La mobilisation nationale est incontournable. Assez de palabres ! Travaillons, prenons de la peine ! Jusque-là, il s’agit d’une guerre classique mais qu’il faut à tout prix remporter.

La corruption et l’impunité. La croisade que le pays mène en ce moment touche aussi et surtout à la lutte âpre contre cet ennemi très malin et très puissant, la corruption. Subtile et imprenable, la corruption sape à la base toute tentative de se relever. Les dirigeants en place, conscients du péril, conduisent la bataille, la croisade, sans peur ni reproche. L’impunité qui « joue » en tandem avec la corruption n’a pas non plus droit de cité. On ne peut pas réussir la croisade contre la corruption sans mener une bataille féroce contre l’impunité. Tous ceux ou toutes celles qui ont commis des délits de malversations liées à la corruption et l’impunité doivent obligatoirement répondre de leurs actes devant la loi.

La transformation agricole. Une nécessité absolue pour le pays qui entend lutter contre les insuffisances d’ordre alimentaire. L’agriculture étant l’activité de base des 75 %, au moins, de la population doit subir les arcanes de la transformation pour un meilleur rendement et jouir le privilège d’un atout principal pour le développement du pays. Il est grand temps que le Malagasy lambda mange à sa faim !

La transition énergétique. Un passage obligé pour atteindre les grands objectifs de la PGE. Madagasikara n’a pas le choix. Il doit développer toutes les options énergétiques capables de booster le plus tôt l’économie nationale.

Le dernier qui n’est pas des moindres, last but not least, la bonne gouvernance. Bien réussie, la bonne gouvernance garantit une gestion pérenne et productive de l’Etat.

En marche, la croisade aux multiples fronts nous reste l’unique issue. 

Ndrianaivo

CUA - La nouvelle Maire prend ses fonctions

Publié le vendredi, 24 janvier 2025

C’est avec émotion et détermination qu’Harilala Ramanantsoa a officiellement pris ses fonctions de maire d’Antananarivo. Lors de sa cérémonie d’installation qui s’est tenue, hier matin, sur le parvis de ses bureaux à l’Hôtel de ville Analakely, elle a appelé à l’union de toutes les forces vives pour transformer la Capitale en une ville modèle, paisible, verte et prospère.

« Le profond amour que je porte à Antananarivo est la raison de mon engagement. Je veux voir cette ville progresser, se pacifier et devenir un modèle pour Madagascar », a-t-elle affirmé dès l’entame de son discours.

Harilala Ramanantsoa s’est présentée comme une femme d’écoute et de terrain, déterminée à travailler main dans la main avec toutes les composantes de la société. Elle a également tenu à rassurer : « Je suis une personne simple, quelqu’un d’ouvert au dialogue et d’attentif aux autres. Je n’ai pas d’ennemis politiques. Notre seul ennemi commun, ce sont le désordre, l’insécurité et la pauvreté. »

Raison pour laquelle elle invite,  tous ceux qui jouent « un rôle dans cette ville et ce pays, à l’aider dans cette mission. ». C’est ensemble, dit-elle, que « nous pourrons faire progresser notre ville, instaurer la paix et construire un avenir digne pour nos enfants et nos jeunes ».

Dans un appel vibrant à la solidarité, l’édile de la Capitale a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer ensemble pour « bâtir une ville modèle pour nos enfants et pour nos jeunes », « pour que  Antananarivo soit érigée en modèle national de gouvernance, de développement social et de gestion urbaine, comme le souhaite le Chef de l’Etat ». 

Dépasser les clivages politiques

Aux représentants d’associations ayant répondu à son invitation à son installation, l’ancienne PDS les invite à effectuer leur responsabilité commune d’éducation et de sensibilisation. «  Chaque citoyen doit assumer son rôle pour qu’ensemble, nous puissions espérer une véritable transformation. », soutient-elle. 

La première magistrate de la Ville des mille a particulièrement insisté sur l’importance de travailler avec les Fokontany, qu’elle a qualifiés d’interlocuteurs privilégiés. Sur les 192 Fokontany de la Capitale, 125 présidents étaient présents lors de la cérémonie, témoignant de leur engagement à collaborer avec la nouvelle maire. 

Harilala Ramanantsoa a également salué la présence de nombreux acteurs du secteur privé qu’elle a décrits comme des partenaires essentiels pour soutenir les efforts de développement. S’adressant aux 4200 employés de la Commune urbaine d’Antananarivo, elle a souligné l’importance du travail collectif. « C’est un défi collectif. Ensemble, nous devons vaincre la pauvreté, le chaos et la haine. »

Un mandat ambitieux s’ouvre pour Harilala Ramanantsoa, placée sous le signe de l’unité, du progrès et de la mobilisation collective. Faisant référence à son appartenance au groupe IRMAR, la maire a toutefois tenu à souligner que son mandat dépasse les clivages partisans. « Je suis avant tout au service d’Antananarivo. La politique ne doit plus être un obstacle au développement de notre ville », a-t-elle affirmé.

Elle a conclu son discours en remerciant les membres du Gouvernement. Leur collaboration sera cruciale pour mener à bien les projets que la CUA ne peut réaliser seule, souligne-t-elle. 

L.A. 

 

 

 

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  • Sommet mondial des gouvernements - Le Président Andry Rajoelina à Dubaï
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Editorial

  • 7 février 2009
    Seize ans après, la flamme demeure vive ! La flamme de la mémoire et surtout de la douleur reste allumée ! Plusieurs personnes sont décédées. Le sang a coulé. Drame, on n’est pas jusqu’à présent en mesure d’identifier ni de dresser exactement le nombre des victimes ! Seize ans après, les proches et les amis des victimes attendent toujours des nouvelles de leurs siens. En effet, le bilan reste malheureusement et curieusement du domaine du mystère. Quand est-ce qu’on l’aura élucidé cette triste et douloureuse affaire ?

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