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Ne pas baisser la garde sur la vaccination. Tel est le mot d’ordre du côté de la société civile, alors que Madagascar entre dans une période de transition politique incertaine. Les organisations citoyennes tirent la sonnette d’alarme, rappelant que la santé des enfants ne doit en aucun cas devenir une victime collatérale des bouleversements politiques et budgétaires.

Phénomènes critiques

Publié le lundi, 27 octobre 2025

Des feux de brousse ravageurs, des incendies destructeurs et des feux déclarés réduisant tout en cendres se déclarent en l’espace de quelques jours.

Actes criminels ! Sinistres par accident ! Dans tous les cas de figure, un ensemble de phénomènes critiques voire troublants surtout dans un contexte confus prévalant au pays appelle à la conscience nationale avant que tout ne s’embrase. Quand on joue au feu, on s’aventure dans un exercice acrobatique périlleux voire mortel !

Le programme de master en « Sustainable Business Management », lancé en collaboration entre l'Université des Mascareignes (UDM) et l'Institut Supérieur de la Communication, des Affaires et du Management (ISCAM) de Madagascar, a sorti la semaine dernière sa deuxième promotion nommée « Zina ». Cette sortie de promotion marque une avancée significative pour la formation de professionnels capables de gérer les entreprises de manière durable.

Après le succès éclatant du spectacle « Le Roi Lion », Okalou Event prépare une nouvelle aventure scénique destinée à émerveiller le public et fans du monde de Disney à Antananarivo. Le prochain spectacle féerique est intitulé « Aladdin ». Cette comédie musicale, inspirée des célèbres contes des Mille et Une Nuits ainsi que de l'animé emblématique de Disney, promet de plonger les spectateurs dans un univers enchanteur mêlant danse, musique et péripéties, pour un spectacle mémorable. Le rendez-vous aura lieu le 2 novembre prochain au Centre de conférence international (CCI), sis à Ivato.

Les services publics essentiels vacillent : enseignants en arrêt de travail, internes hospitaliers au « service zéro », agents pénitentiaires refusant les nouveaux entrants, et le personnel de la JIRAMA exigeant le départ du directeur-général — autant de fronts qui posent au pouvoir de transition l’impératif de résultats rapides et visibles.

Le personnel de la JIRAMA a durci son mouvement en réclamant ouvertement le départ du directeur général Ron Weiss, organisant sit-in et actions de protestation qui perturbent les opérations et alimentent l’inquiétude des usagers confrontés à des coupures récurrentes.

 

A deux semaines de l'élection du président de l'Assemblée nationale, les députés semblent avoir oublié un élément fondamental : la complétion du Bureau permanent. Ce corps censé diriger les travaux de la Chambre basse s'avère être une pomme de discorde, repoussant sine die son installation officielle. Initialement prévue la semaine dernière, l'élection des membres du Bureau permanent a été reportée en raison de prétendues "mesures d'organisation interne". La réalité, cependant, serait bien plus complexe.

Impôt - Le SIM plaide pour l’équité fiscale

Publié le dimanche, 26 octobre 2025

Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) tire la sonnette d’alarme sur la nécessité d’une fiscalité plus juste et mieux adaptée à la réalité des producteurs locaux. Selon son vice-président, Rivo Andriamanalina, les industriels malagasy ne redoutent pas la concurrence étrangère, mais réclament des « règles équitables » pour pouvoir évoluer sur un terrain de jeu équilibré. Il souligne que lorsque les importations bénéficient des avantages fiscaux ou douaniers, « c’est toute la chaîne de valeur nationale qui s’affaiblit ». Produire à Madagascar, explique-t-il, constitue déjà un acte de patriotisme économique, mais cet engagement ne doit pas devenir un handicap pour les entreprises locales. Le secteur industriel, qui représente environ 6 % du PIB, reste freiné par des contraintes structurelles comme les infrastructures énergétiques insuffisantes, coûts logistiques élevés, accès difficile au financement et fiscalité jugée trop lourde. Ces facteurs, selon le SIM, affaiblissent la compétitivité des entreprises nationales face aux produits importés, souvent moins taxés. Plusieurs acteurs économiques partagent cet avis, estimant qu’une réforme s’impose pour rendre le système plus incitatif et mieux orienté vers la création d’emplois.

Transformation locale

Pour les membres du SIM, la mise en place d’une fiscalité adaptée serait un levier essentiel pour stimuler la production locale et renforcer la transformation sur place. L’organisation plaide pour une politique économique plus cohérente, qui valorise les ressources du pays et encourage la création de valeur ajoutée à Madagascar. « Quand les importations sont favorisées, c’est l’emploi local qui trinque », avertit un industriel du secteur agroalimentaire. Le syndicat propose ainsi de revoir les taxes appliquées aux produits importés lorsque des alternatives locales existent, et d’alléger les charges sociales et fiscales des entreprises qui produisent sur le territoire. De plus, le SIM appelle à une meilleure application des règles d’origine dans le cadre des accords commerciaux régionaux, comme la ZLECAF ou la SADC. Selon Rivo Andriamanalina, ces ajustements contribueraient à redynamiser l’industrie et à renforcer la souveraineté économique nationale. Il estime qu’« une industrie forte est un gage de stabilité sociale et de croissance durable ». Pour les industriels, la balle est désormais dans le camp des autorités, appelées à agir vite pour éviter un affaiblissement durable du tissu productif national.

 

La une du 27 octobre 2025

Publié le dimanche, 26 octobre 2025

La "Grande muette" entend  conjuguer rigueur intérieure et implication constructive dans la vie de la nation. Le chef d'Etat-major des armées, le Général Pikulas Démosthène, a adressé jeudi un message sans équivoque, marquant un tournant dans la discipline au sein des Forces armées. L'ère de l'indulgence est officiellement révolue, a martelé le haut gradé, annonçant des mesures immédiates et fermes à l'encontre de tout militaire coupable de "dérives". "Il n'y aura plus aucune tolérance pour ceux qui font preuve d'indiscipline", a déclaré le Général Démosthène avec une solennité palpable. "Toute faute fera désormais l'objet de sanctions immédiates." Cette nouvelle ligne de conduite vise à endiguer tout comportement susceptible de porter atteinte à l'image, à la cohésion ou à la mission des Forces armées. Au cœur de cette reprise en main disciplinaire, une règle fondamentale a été érigée en principe inaliénable : aucun militaire ne pourra désormais s'exprimer publiquement, sous quelque forme que ce soit, sans avoir obtenu l'autorisation préalable de sa hiérarchie. Cette consigne vise à centraliser la communication institutionnelle. Le Général Démosthène a rappelé que les directives relatives aux Forces armées émanaient exclusivement de l'Etat-major basé à Andohalo, réaffirmant ainsi la chaîne de commandement et l'autorité centrale.

Perquisitions controversées 

Parallèlement à ce renforcement de la discipline interne, la question des perquisitions menées en dehors du cadre légal au domicile des citoyens par des militaires inquiètent également. En effet, de nombreux citoyens ont rapporté des fouilles et des saisies de biens par les Forces de l'ordre, incluant le vol présumé d'objets de valeur tels que téléphones portables, ordinateurs, et même des jouets d'enfants. Dans d'autres cas, le mandat ne remplit pas les conditions requises pour la perquisition dans les locaux de hautes personnalités. Ces agissements devraient faire l'objet d'un suivi attentif de la part de la hiérarchie militaire.

D'ailleurs, une communication émanant de la Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a soulevé des interrogations quant à la légalité d'une perquisition menée récemment. Selon la haute juridiction, l'opération, qui a conduit à la saisie d'un fusil AK 47 utilisé par des militaires protégeant un haut conseiller, aurait été effectuée "sans mandat de perquisition délivré par une autorité judiciaire compétente". La  HCC  a confirmé qu'une descente, impliquant des éléments des Forces armées accompagnés d'un huissier  avait bien eu lieu. Cependant, le manque de document légal de perquisition soulève des questions juridiques sérieuses quant à la validité des actions entreprises et à leur conformité avec les procédures en vigueur. L'affaire met en lumière la nécessité d'une stricte observance des règles entourant les investigations judiciaires afin de garantir le respect des droits fondamentaux.

Nikki Razaf

Sitôt installé… !

Publié le dimanche, 26 octobre 2025

Sitôt installé, sitôt au travail ! Il n’y a pas de temps à perdre, les nouveaux membres du Gouvernement retroussent immédiatement les manches et se mettent en chantiers. Ils n’ont pas de marge de manœuvre pour apprendre. Censés être opérationnels dans l’immédiat, on les attend sans palabre à pied d’œuvre.

Au-delà des débats souvent houleux tournant autour de la nomination du Premier ministre, le chef du Gouvernement Herintsalama Rajaonarivelo, les uns jubilent, d’autres doutent. Auparavant, lors de la mise en place du numéro un de l’Etat, le colonel Randrianirina Mickael, le Président de la Refondation de la République, les avis créent des vagues. Le même phénomène se produisait. Certains espèrent un lendemain meilleur, d’autres rejettent. La Haute Cour constitutionnelle a tranché dans le vif. Le temps presse, il faut agir vite et on verra !

Maintenant, place aux actes ! Les observateurs espèrent bien que les nouveaux membres de l’Exécutif au sein du Gouvernement aient l’esprit du discernement et sachent faire la différence entre les « vrais problèmes urgents » et les questions subsidiaires qui peuvent être traitées selon le calendrier établi. En effet, les actions liées à la chasse aux sorcières, aux règlements de compte et à des actes de vengeance, de quelque nature que ce soit, ne devraient pas entrer dans le domaine des urgences. Dans un contexte particulier qui est le nôtre où le risque de tension sociale éclaterait à la moindre contrariété, le montage d’une équipe gouvernementale s’avère des plus difficiles.

Les vrais problèmes urgents qui attendent le nouveau Gouvernement se résument à toutes les questions se rapportant à l’amélioration des conditions de vie de la population, des travailleurs et des opérateurs économiques. Les solutions qui aboutiront au dénouement vers la livraison  régulière et continue de l’électricité, de telle sorte que les unités de production allant des ateliers aux grandes chaînes industrielles puissent fonctionner normalement, et que l’approvisionnement en eau dans chaque foyer abonné, des bornes-fontaines de quartier et également dans les unités de travail devant utiliser régulièrement de l’eau n’en souffre pas. La régularisation du fonctionnement de l’électricité et de l’eau dans tout Madagasikara est un défi et un enjeu délicats de taille colossale. Il s’agit là d’un test de grandeur nature auquel le Gouvernement n’a pas le droit d’échouer.

Le redémarrage de l’année scolaire, notamment pour les écoles, les collèges et les lycées publics après ces quelques semaines de débrayage sinon de … récréation s’impose comme l’une des urgences nationales. Le nouveau titulaire du département de l’Education nationale aura du pain sur la planche. Il va falloir engager un dialogue constructif avec les professionnels de l’éducation publique. La problématique de l’éducation à Madagasikara résulte d’un profond malaise qui ne date pas d’aujourd’hui ni d’hier. Il va falloir aller par étape sans se précipiter. La première mesure qu’il faille adopter urgemment est le retour des élèves en classe.

Le redémarrage du fonctionnement des hôpitaux ne peut pas attendre aussi longtemps. Ici également, le dialogue franc et sans détour avec les internes qualifiants doit être pris au sérieux. Vient ensuite le cas des agents pénitenciers. Rien que par la concertation autour d’une table qui vaille la peine d’être considérée. Nombreux sont les problèmes urgents qui méritent l’attention du Gouvernement.

Sitôt installé, sitôt au travail.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Flou concomitant
    Une zone d’ombre, des fois opaque, entre Air Mad et Madagascar Airlines ! Le passage de la compagnie nationale Air Madagascar, Air Mad, à Madagascar Airlines entretient un flou persistant ou concomitant. Si le relais entre les deux compagnies nationales de transport aérien devait être transparent selon la règle de l’art et respectant la procédure normale, il n’en est rien du moins suite à la récente mise au point du syndicat du personnel de l’Air Mad. Créée en 1961, en plein décollage de la première République, symbole vivant du retour de la souveraineté nationale le 26 juin 1960, la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar voit le jour. Elle fut le résultat de la fusion entre Air Madagascar et le réseau local d’Air France. A ses tout débuts, la compagnie portait d’abord l’identité commerciale MADAIR, ce n’est qu’un an après, en 1962, qu’elle a été officiellement rebaptisée en portant…

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