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Une nuit de terreur a vécu la Commune de Nosy Be, dans la préfecture de la même île, lorsque deux individus armés ont attaqué avec violence une villa située à Ambaro, Fokontany Orengea. Les victimes, un résident français âgé de 70 ans et son gardien de 36 ans, sont actuellement hospitalisées au CHRD Nosy Be dans un état critique. Selon les informations recueillies, l'attaque a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 décembre derniers. La propriétaire de la villa a alerté les autorités en appelant la brigade de la Gendarmerie de Dzamandzar qui a dépêché sur place une équipe d'intervention.

L’un des plus grands établissements hospitaliers de l’Afrique de l’Est et également le centre de référence de l’océan Indien. Le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), également connu sous l’appelation «HJRA» célèbre son cinquantenaire. Ce jubilé marque son engagement continu au service des patients et du développement du système de santé à Madagascar. A vocation essentiellement chirurgicale et paraclinique, l’HJRA joue un rôle central dans la prise en charge des cas complexes au niveau national. En tant que CHU, l’établissement est aussi un lieu stratégique de formation. D’ailleurs, une grande majorité des agents de santé, infirmiers, médecins et techniciens y ont effectué une partie essentielle de leur apprentissage.

50 000 enfants et familles bénéficient chaque année de l’accompagnement de SOS Villages d’Enfants Madagascar. L’Association intervient dans les domaines de la protection de remplacement, du renforcement familial, de l’éducation, de la santé et de l’insertion socio-professionnelle. Pour renforcer son action, elle lance ses Consultations nationales afin d’élaborer son plan stratégique 2026–2030. L’événement s’est tenu hier à l’Hôtel Radisson Blu d’Antananarivo. Ces consultations réunissent partenaires techniques et financiers, autorités gouvernementales, organisations de la société civile, jeunes, enfants et familles bénéficiaires. « Elles permettent de co-construire un plan stratégique participatif et inclusif.

Clefs de réussite !

Publié le jeudi, 11 décembre 2025

Doublé inédit ! Palmarès historique ! Réussite spectaculaire ! Les mots manquent pour évoquer et apprécier, dans sa juste valeur, la victoire en double des Ankoay dames et hommes. Ils trônent sur le toit de l’Afrique.

L’Africa Cup 3 X 3 s’est terminée en beauté pour le Basket malagasy. Les jeunes filles et garçons ont raflé la mise. Chez les hommes, la victoire de dimanche offre à la Grande île une troisième couronne continentale. Selon les chroniqueurs bien informés, il s’agit d’un unique palmarès sur le continent noir ! Chez les dames, un doublé consécutif enrichit le tableau. Certainement, la « récolte » est bonne ! De quoi galvaniser l’esprit et raviver le cœur des amateurs passionnés du ballon orange durement éprouvés par la galère interminable envenimant les conditions d’existence du pays.

 

La situation au sein du Groupe Sodiat, suite au gel des comptes bancaires de son PDG, Mamy Ravatomanga, par une décision de la Cour suprême en date du 12 novembre 2025, a basculé d'une affaire judiciaire à un drame social d'une ampleur critique. Ce sont près de 4500 employés qui se trouvent subitement placés en chômage technique et sans salaire, devenant les premières victimes collatérales de mesures qui ciblent pourtant leur dirigeant.

Consécration. Immense honneur pour la culture malagasy notamment le rythme envoûtant du Tsapiky, symbole vibrant de la culture du Sud-Ouest de l’île, a été officiellement inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Hier, lors de la 20e session du Comité intergouvernemental à New Delhi, cette distinction vient couronner des décennies de transmission orale, de danses endiablées et de traditions communautaires profondément ancrées dans la vie quotidienne des malagasy. Le Tsapiky, né dans les plaines ensoleillées de Toliara et ses environs, ne se limite pas à une simple expression musicale.

L’initiative d’ouvrir une concertation nationale à Madagascar suscite à la fois l’espoir et la vigilance. Si les Organisations de la société civile (OSC) et le collectif du Mouvement Gen Z Madagasikara saluent cette démarche, elles avertissent que son succès dépendra d’un encadrement précis et transparent de la période de transition. Dans un communiqué conjoint, ces acteurs appellent les autorités compétentes — notamment la Présidence de la Refondation, le Gouvernement, le ministère chargé de la Refondation et le FFKM — à définir sans délai le cadre juridique et institutionnel de cette phase sensible. Selon eux, l’absence de règles claires pourrait fragiliser la légitimité du processus et accentuer la méfiance des citoyens.

La lutte contre la corruption dans le secteur public franchit un nouveau cap à Fianarantsoa. La Direction territoriale du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a révélé l’existence d’un réseau de malversations internes impliquant plusieurs agents issus de diverses institutions financières et administratives. Les faits, survenus entre 2022 et 2023, concernaient le détournement des présalaires d’un montant total de 8 134 630 Ariary, initialement destinés à trois anciens étudiants de l’Institut de Formation Interrégionale des Paramédicaux (IFIRP) de Fianarantsoa.

La une du 10 décembre 2025

Publié le mardi, 09 décembre 2025

Concertation nationale

Publié le mardi, 09 décembre 2025

Sauf contretemps de dernier moment, la concertation nationale démarre ce jour, mercredi 10 décembre. Le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, l’a annoncé publiquement la semaine passée. Elle devait s’étaler sur les 24 mois à venir.

Apparemment, les cinq colonels à la magistrature suprême de l’Etat envoient un message clair à la Nation et à la Communauté internationale qu’ils entendent respecter le délai imparti de deux ans annoncé sur la Place du 13 Mai et confirmé dans les déclarations officielles ou solennelles. Le Président de la Refondation de la République avec à ses côtés les quatre colonels, Hauts conseillers de la République, s’engage à organiser une concertation nationale qui devait durer deux ans au cours de laquelle sera question de l’échafaudage de l’ossature de la Refondation nationale dont les travaux se trouveront sous la houlette des quatre chefs d’église du FFKM. Un défi pharaonique et un pari de titan ! En effet, reconstruire ou même refonder un immeuble âgé d’au moins soixante- sept ans n’est pas à la portée de tous. La tâche n’a rien d’un exercice pour aventuriers ou amateurs.

Le rôle des quatre chefs d’église du FFKM se concentre dans l’organisation de la concertation nationale. Ils seront assistés matériellement et techniquement par le ministère d’Etat en charge de la Refondation dirigé par Me Hanitra Razafimanantsoa. En réalité, personne n’est au courant de ce qui va se passer. Tellement, l’information sur la tenue de la concertation nationale prend de court tout le monde qu’on ne sait pas exactement sur les tenants et aboutissants de la rencontre. On parle de deux ou trois mois de préparation ! On verra.

L’idée de « concertation nationale » ne date pas d’aujourd’hui. A chaque crise politique majeure, on évoque la nécessité de dialoguer autour d’une table. Jusqu’à ce jour, les résultats se font attendre.

En 1972 – 73, le comité de grève auquel s’ajoutèrent certains activistes de la société civile organisa le forum national. Tous les thèmes touchant la vie nationale ont été débattus. Entre autres, la malgachisation de l’enseignement, la nationalisation des grandes entreprises appartenant aux grands capitaux privés internationaux, toute empreinte du néocolonialisme, etc.

En 1990-91, la seconde crise qui a secoué le pays. Un dialogue national dirigé par les prélats du FFKM a eu lieu. Mais, il a fallu un dialogue plus serré diligenté par Guy Willy Razanamasy et le Général Ramakavelo Désiré au Panorama pour qu’on aboutisse à la Convention de Panorama et de Mahambo que le dénouement soit enfin établi.

En 2002 et en 2009, deux crises politiques complexes, la SADC prit en main la situation. Les crises ont tendance à se répéter. L’Organisation sous régionale a décidé de prendre directement en main les résolutions des crises en réunissant les protagonistes. L’ancien président mozambicain Joachim Chissano dirigea le dialogue national à Maputo en 2002 ou en 2009. Des navettes éternelles ont eu lieu. Une feuille de route permettant la  sortie de la crise fut actée en 2017. 

Et revoilà en 2025, on revient à la case départ. Le 25 septembre, les jeunes descendent dans la rue pour finir sur la Place du 13 Mai. Et on évoque de nouveau la nécessité de la concertation nationale pour la Refondation du pays. On y est.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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