La ville de Mananjary est encore sous le choc après l’incendie dévastateur qui a frappé la Commune avant-hier. Dans un geste censé témoigner de solidarité, l’Opposition a annoncé remettre une somme pour venir en aide aux victimes. Une dotation faite au nom de « l’Opposition », et non d’un seul de ses membres.
Mais la question qui se pose immédiatement est 30 millions Fmg seulement ? Même pas en ariary ! Pour beaucoup, cette aide apparaît plus comme un symbole qu’un véritable soutien financier aux familles sinistrées. Comment ne pas y voir un geste pour la forme, alors que l’urgence est de permettre aux habitants de se reconstruire ?
Installer une culture du respect de l’environnement et de la responsabilité citoyenne chez les futures générations. C’est dans cet optique que vendredi dernier, le Collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana a été le théâtre d’un lancement symbolique et porteur d’avenir d’un projet innovant, visant à sensibiliser et à engager la jeunesse malagasy sur la protection de l’environnement.
En effet, grâce au partenariat avec l’association « Green for a Healthy Madagascar » (GHM), le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a officiellement inauguré le modèle « Green Action School (GAS) ». L’objectif est d’ancrer durablement la conscience écologique au sein du système éducatif malagasy, et cela à travers la création d’un environnement scolaire plus vert et exemplaire. La première réalisation concrète du programme, une « murette verte pédagogique », illustre magistralement comment le recyclage, la créativité et la sensibilisation peuvent transformer les espaces éducatifs et former les citoyens responsables de demain.
Ce mur « vert », fruit de l’engagement actif des élèves, témoigne du pouvoir que détiennent la collaboration et l’innovation dans la lutte contre les défis environnementaux majeurs que rencontre Madagascar. Comme l’a souligné le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, c’est bien plus qu’un simple mur végétal car c’est « le début d’un modèle éducatif novateur ». Face aux enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la gestion inadéquate des déchets et la perte de biodiversité, l’éducation environnementale apparaît comme une réponse stratégique essentielle.
Geste simple, conséquence importante
Le modèle GAS se veut un outil privilégié pour former une jeunesse consciente, responsable et prête à agir concrètement pour la préservation de la planète. L’exemple de la murette à Nanisana met en lumière l’impact positif que peut avoir l’implication des jeunes dans des actions concrètes. Avec créativité, des bouteilles en plastique, destinées initialement à devenir des déchets polluants, ont été transformées en jolis pots de fleurs. Ce geste simple transmet une leçon puissante sur la valorisation des ressources et la nécessité de réduire notre empreinte écologique. De plus, cette installation, centrée sur le thème de la protection de la couche d'ozone, rappelle que chaque action, même modeste, comme le tri des déchets ou l’utilisation responsable des produits ménagers, peut contribuer à la préservation de notre planète. Le MEDD s’engage à déployer cette approche dans tout le pays.
Nikki Razaf
L’enquête sur le spectaculaire « silencieux » braquage du Malaisie Hôtel, situé à Ankazomanga, a franchi une nouvelle étape. Six jours après les faits survenus le 10 septembre dernier, la Brigade criminelle (BC) et le Service anti-gang (SAG) ont procédé hier à une vaste opération coup de filet à Tsarahonenana. Bilan : six nouvelles arrestations, portant à dix le nombre total de suspects interpellés dans cette affaire hors du commun. Le groupe fraîchement arrêté se compose de quatre hommes et de deux femmes. Fait notable : l’une des deux femmes n’est autre que l’épouse de l’un des premiers suspects appréhendés, ce qui tend à confirmer l’existence d’un réseau criminel bien structuré. Lors de la perquisition, les enquêteurs ont mis la main sur un butin considérable : 3,9 millions d’ariary en liquide, plusieurs téléphones portables ainsi que sept bijoux sertis de pierres précieuses, chacun estimé à environ 20 millions d’ariary.
Pour rappel, dans la matinée du 10 septembre, le Malaisie Hôtel a été la cible d’un coup de main d’une précision redoutable. Les braqueurs, se faisant passer pour des clients et même pour des employés, ont dérobé en quelques minutes près de 144 millions d’ariary, dont plus de 12.000 dollars américains, sans tirer un seul coup de feu ni user de violences. Cette opération minutieusement préparée laisse fortement soupçonner une complicité interne, les malfaiteurs ayant visiblement eu connaissance de l’emplacement du coffre.
Alerté rapidement, le SAG est intervenu sur place et a réussi à interpeller un premier suspect. Trois autres comparses furent arrêtés peu après, avec en leur possession une large partie du magot. Avec cette nouvelle vague d'interpellations, qui inclut l'épouse de l'un des premiers suspects, les enquêteurs estiment avoir démantelé un réseau bien organisé. L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les éventuelles complicités au sein de l'établissement. Les dix suspects sont actuellement entre les mains de la BC d’Anosy et devraient être prochainement déférés devant le Parquet. Ce braquage, mené sans effusion de sang mais avec une organisation digne d’un scénario de film, restera gravé comme l’un des coups les plus audacieux de l’année dans la capitale.
Nikki Razaf
Mananjary est sous le choc. Un grave incendie a ravagé une partie de la ville de Mananjary, lundi dernier vers 16h 30. Plusieurs maisons ont été réduites en cendres, provoquant le décès de deux personnes ainsi que d’énormes dégâts matériels.
Selon un premier bilan recueilli sur place, près de 400 toits sont ravagés par le feu, laissant près de 2 500 personnes sans abri. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales se sont immédiatement mobilisées pour venir en aide aux sinistrés. Elles ont distribué du riz, de l’huile et des légumineuses pour les victimes. Par ailleurs, 30 tonnes de riz, offerts par le Président de la République Andry Rajoelina, ont déjà quitté le District d’Ifanadiana.
De son côté, la première dame Mialy Rajoelina apportera son aide aux enfants à travers la distribution de kits scolaires, destinés aux élèves touchés par cette tragédie. Le Président de la République a donné des instructions strictes afin que l’assistance parvienne le plus rapidement possible aux sinistrés, leur permettant ainsi de retrouver progressivement une vie normale.
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), pour sa part, a déjà envoyé aussi une équipe sur place afin de répondre aux besoins urgents des habitants et de les aider à reconstruire leurs habitations. Une centaine de tentes, équipées de moustiquaires imprégnées d'insecticides, des ustensiles de cuisine ainsi que des médicaments ont été mises à disposition des familles sinistrées depuis hier, selon le directeur du BNGRC, le Général Elack Olivier Andrianjaka.
En rappel, trois Fokontany, situés au bord de la mer, ont été ravagés par les flammes, à savoir Anosinakoho, Masindrano et Ankadirano. Deux personnes ont péri dans l'incendie. La plupart des maisons sont construites en « falafa », une sorte de tiges et feuilles séchées de divers palmiers, utilisées comme matériau de construction. Une situation qui a aggravé la propagation des feux, ce qui a également compliqué l’intervention des sapeurs-pompiers.
Anatra R.
En cette période de l’année, les appareils issus de la nouvelle technologie ne cessent d’évoluer pour attirer les clients partout dans le monde. A Madagascar, c’est auprès des magasins Baolai sis à Soarano, Analakely et Bazar-be de Toamasina que l’on peut trouver ces innovations. « En ce moment, nous effectuons une "Promotion rentrée" avec nos smart TV 4K de marque Hisense. Pour l’achat d’un réfrigérateur, un Smartphone est offert. On peut également mentionner les appareils électroménagers neufs de premier choix, notamment les Canvas TV 4K Q Med - mini Led - U Led TV - écrans Oled et Smart TV- disponibles à partir de 17 jusqu’à 120 pouces (avec une garantie d’un an ), réfrigérateurs 137 litres (blanc gris) disponibles à partir de 799.000 ariary seulement, mini-radio baffle Bluetooth », d’après un responsable.
On y trouve aussi des réfrigérateurs, climatiseurs muraux et portatifs, kits solaires complets composés d’un convertisseur, de panneaux mono et polycristallins, de batterie, ou encore les téléviseurs Led de 12 volts fonctionnels sans courant, tables de mixage, machines à laver smart wi-fi, stabilisateurs, congélateurs (fonctionnels 135 heures après un délestage), cuisinières à gaz et électriques, synthétiseurs, sound bar, mini-chaînes, fers à lisser (cheveux), aspirateurs, subwoofers, air-fryers, fours à micro-ondes, mixeurs, lave-vaisselles, microphones, machines à café à capsule, etc. Les détails sont à découvrir sur le site web et la page Facebook de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (heures de bureau). Une rentrée inédite est ainsi au rendez-vous avec les magasins Baolai.
L’ancien parti au pouvoir Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) boycotte les sénatoriales prévu pour le 11 décembre 2025.
Suite à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), après la validation de la Haute Cour institutionnelle (HCC) et suite à la confirmation du Gouvernement, la date du 11 décembre des sénatoriales est désormais retenue et officielle. En fait, le coup d’envoi est lancé !
On garde toujours fraîche dans les mémoires la toute puissance de la formation politique, HVM, soutenant le régime politique dirigé par Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina de 2013 à 2018. Le rouleau compresseur du parti ne laissait aucune chance à toute forme ou force politique voulant barrer la route ou du moins le rivaliser ou encore semer le trouble sur la marche royale du régime Bleu. Mais, dès le départ, le régime de Rajaonarimampianina et la clique qui l’entoure furent plombés par un handicap sévère de gouvernance démocratique à savoir l’absence d’une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ce qui le conduit à des pratiques délétères politiquement entendu. Débauchages et prostitutions des élus des autres partis notamment les « indépendants » s’enchainèrent. Au vu et au su de tous, le régime ne se gêne pas de recourir à des méthodes honteuses sinon à des magouilles par l’usage des tablettes et des mallettes bourrées. Au bout du compte, le pouvoir en place parvenait à obtenir une … majorité à Tsimbazaza et à Anosikely. Et par cette cavalerie et sans scrupule pratique que le régime Bleu réussit tant bien mal à gouverner le pays. De mémoire d’homme, je ne me rappelle pas avoir vu ni constaté le parti HVM gagner des élections législatives ou parlementaires. Finalement, le HVM, même du temps fort au pouvoir, ne disposait guère d’une base à travers le pays.
Et arrive cette échéance sénatoriale. Pour voiler la faiblesse ou l’inexistence d’une base réelle, les ténors du parti HVM de l’ancien Président Rajaonarimampianina s’empressaient d’annoncer le boycott. Des observateurs et analystes avertis de la situation politique nationale de s’interroger « Y a-t-il une autre issue pour Rivo Rakotovao et consorts ? ».
Evidemment, les fidèles parmi les fidèles du HVM dont entre autres Rivo Rakotovao et Désiré Rasambany, secrétaire général du parti, dénoncent le caractère malsain et opaque de ce scrutin du 11 décembre. La décision du parti de se mettre à l’écart de ce processus traduit la défiance profonde des lieutenants de Rajao sur le mécanisme en amont et en aval des élections en vue.
Boycott ou non, le HVM n’aura aucune chance de placer démocratiquement à même un pion au Palais de verre à Anosikely. Etant entendu qu’il s’agit d’un scrutin indirect, seuls les grands électeurs participeront, le HVM n’ayant pas assez, en nombre suffisant, de maires et conseillers pouvant toiser l’armada proche du pouvoir, il vaut mieux … s’abstenir ! Autrement, ce sera une défaite cuisante. La nième qu’ils ont essuyé auparavant.
Gageons que la piètre voie empruntée par le parti de l’ancien Président Rajaonarimampianina Hery sera suivie par d’autres à quelques nuances près. Aucune formation politique autre que l’IRMAR et consorts n’osera affronter ce scrutin. La hantise de la déroute affecte les esprits. Fondée ou non !
C’est dommage car c’est le jeu de la démocratie qui en pâtit !
Ndrianaivo
La Caravane médicale « Sarobidy ny Aiko » a repris officiellement la route hier depuis le Palais d’Etat d’Iavoloha. Sous le haut patronage de la Première dame Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia, cette 33ᵉ édition, la deuxième de l’année, met le cap sur la Région Menabe avec plusieurs étapes prévues à Antsirabe, Ankazomiriotra, Mandoto, Miandrivazo, Mahabo et Morondava.
L’initiative est organisée en partenariat avec le ministère de la Santé publique et l’Organisation mondiale de la Santé. Elle vise à rapprocher les soins de santé de la population, en particulier celle vivant en zone rurale. Comme lors des précédentes éditions, l’accès à tous les services reste entièrement gratuit.
Le programme comprend le dépistage et la prise en charge des cancers du sein et du col de l’utérus, la vaccination, le suivi nutritionnel, la planification familiale ainsi que le dépistage des IST, du VIH, de la tuberculose et du paludisme. Des consultations spécialisées sont également assurées en cardiologie, dermatologie, gynécologie, pédiatrie, ORL, ophtalmologie et médecine interne. Les soins dentaires et bucco-dentaires, très sollicités par la population, sont reconduits. Les chirurgies réparatrices de fente labiale et de hernies figurent aussi parmi les services proposés.
Parmi les nouveautés de cette édition figurent les opérations de la cataracte et de nouvelles consultations spécialisées. Au total, douze cliniques mobiles participent désormais à l’opération contre une seule lors du lancement de la première édition en mars 2020.
Un succès confirmé
Depuis son lancement il y a cinq ans, la caravane a déjà pris en charge plus de deux cent soixante-quinze mille personnes et sensibilisé plus de huit cent vingt-six mille autres, selon les chiffres arrêtés en mars 2025. « Ce qui, au départ, semblait n’être qu’un rêve est aujourd’hui une réalité bien vivante », a déclaré Mialy Rajoelina dans son discours. Elle a souligné que la santé demeure un droit fondamental et la première des richesses.
Au-delà des soins, la caravane mène également des campagnes de sensibilisation portant sur la nutrition, la santé maternelle et infantile, la lutte contre les violences basées sur le genre et contre la consommation de drogue.
La Première dame a salué l’engagement des médecins, infirmiers, bénévoles et partenaires techniques et financiers qui contribuent à la réussite de cette initiative. Elle a rappelé que cette action avait permis de sauver des vies, de redonner le sourire et de raviver l’espérance.
Durant les prochains jours, c’est donc toute la Région Menabe qui s’apprête à accueillir cette caravane médicale, symbole d’une action collective et solidaire en faveur de la santé publique.
Recueillis par Lalaina A.
Adoption des standards internationaux dans la conduite des processus électoraux. L'Ecole nationale d'Administration de Madagascar (ENAM) a vu le lancement d'une formation pilote cruciale en administration électorale. Fruit d'un partenariat stratégique avec le Réseau électoral de l'océan Indien (REOI) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Madagascar, cette initiative marque une étape décisive pour le renforcement de la gouvernance démocratique dans la région océan Indien. Son objectif est de consolider les capacités institutionnelles pour l'organisation d'élections libres et transparentes, tout en cultivant une culture de paix, de dialogue et de respect citoyen essentiels à la stabilité et au développement démocratique. La cérémonie a réuni des personnalités de marque dont la directrice générale de l'ENAM, le président de la CENI, le secrétaire général de la Commission de l'océan Indien et l'ambassadeur de France. Financé par la France via l'Agence française de développement (AFD) dans le cadre du projet Gouvernance, Paix et Stabilité, ce programme est appelé à être déployé dans plusieurs Etats de l'océan Indien, illustrant l'engagement de Madagascar à promouvoir des processus électoraux crédibles et inclusifs. La formation abordera des thématiques essentielles telles que les modes de scrutin, les standards internationaux, le rôle des médias et des observateurs, la transparence des opérations et la gestion des contentieux.
Le MDAT engage le secteur privé pour des réformes foncières transparentes et attractives. Sécuriser les droits fonciers, moderniser la gestion foncière à l'échelle nationale et, par ricochet, renforcer significativement l'attractivité de Madagascar pour les investisseurs. Le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT) a organisé récemment une rencontre cruciale avec les acteurs du secteur privé pour faire le point sur les réformes foncières en cours et évaluer leurs impacts sur l'investissement à Madagascar. Il s’agit de consolider un environnement propice aux affaires, tant pour les investisseurs nationaux qu'internationaux. Au cœur des discussions figurait la modernisation du Sommier national des Baux (SNB), une initiative phare destinée à servir de fondation pour la future mise en place d'un catalogue foncier national. Cet outil stratégique promet d'apporter une transparence et une visibilité accrues au secteur foncier, des éléments jugés essentiels par les investisseurs pour sécuriser leurs projets. La rencontre a été marquée par une participation active des entités étatiques clés, notamment le Fonds national foncier (FNF), la Direction générale des services fonciers (DGSF) et l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM). Cette configuration a permis un échange direct et constructif durant lequel les représentants du secteur privé ont pu exprimer leurs questions et partager leurs préoccupations directement avec les décisionnaires.
Madagascar, hôte des 3èmes Assises de la coopération décentralisée franco-malgache. Les 18 et 19 septembre 2025, Antananarivo deviendra le cœur de la coopération décentralisée franco-malgache en accueillant la troisième édition des Assises dédiées. Organisé conjointement par les ministères malagasy et français des Affaires étrangères et de la Décentralisation, avec le soutien de Cités Unies France, cet événement stratégique se tiendra au Novotel et réunira pendant deux jours des élus locaux, des institutions et des partenaires bilatéraux autour d'un objectif commun : renforcer les liens d'amitié et de développement entre les territoires. Ces Assises offriront un cadre privilégié pour dresser un bilan dynamique d'une relation historique et fructueuse. Avec plus d'une trentaine de partenariats actifs représentant près de 25 milliards d'ariary d'échanges, la coopération entre les collectivités territoriales des deux pays est plus vivante que jamais. Les travaux seront l'occasion d'évaluer les actions passées, de célébrer les réussites et, surtout, de définir de nouveaux axes d'engagement communs pour l'avenir. Le thème central, « La gouvernance locale, vecteur de résilience au changement climatique », place résolument les enjeux environnementaux au centre des futures collaborations, reconnaissant le rôle essentiel des territoires dans l'adaptation et l'atténuation des effets du dérèglement climatique. Cette rencontre s'inscrit dans une tradition de jumelage initiée dès 1961 entre Manakara et Parthenay.
Johnny Rakotoarisoa représente Madagascar au « Legislators Forum for Friendly Exchange 2025 ». Le député d’Ambohidratrimo, Johnny Rakotoarisoa, porte la voix du Parlement malagasy sur la scène internationale en participant au « Legislators Forum for Friendly Exchange 2025 », qui se tient actuellement dans la région du Xinjiang, en Chine. Cet événement d’envergure réunit plus de 70 parlementaires issus de 58 pays à travers les cinq continents, venus échanger sur des thématiques essentielles à la gouvernance mondiale. Au programme des discussions figurent notamment le rôle des parlementaires dans la conduite des affaires nationales, la protection des droits humains, la mise en œuvre de l’initiative de la « Route de la soie », mais aussi des enjeux globaux tels que l’environnement, la sécurité, l’économie, la santé publique ou encore la défense des droits des minorités. Contrairement aux sommets gouvernementaux traditionnels, ce forum se veut une plateforme de dialogue plus ouverte, favorisant la diplomatie parlementaire, le partage d’expériences et la création de liens de confiance entre élus du monde entier. La participation de Madagascar illustre ainsi sa volonté de s’inscrire activement dans le débat international et de contribuer aux solutions collectives face aux grands défis contemporains.
Stupeur et consternation, hier à la mi-journée, dans le quartier des 67Ha Sud. L’hôtel-restaurant Le Venus, établissement bien connu des riverains, s’est transformé en scène macabre. A l’intérieur, les deux gérants, un couple d’origine chinoise, ont été retrouvés sans vie, allongés côte à côte sur un lit.
Les victimes, identifiées comme C. H. S. Antoine (63 ans) et C. (64 ans), tous deux natifs de Toamasina, formaient un duo inséparable à la tête de cet établissement réputé. Mais hier, c’est dans un silence pesant et une atmosphère de putréfaction que les autorités ont pénétré dans le local fermé depuis plusieurs jours.
C’est une amie du couple, R. I., domiciliée à Ambohimanarina, qui a donné l’alerte. Inquiète de leur silence et troublée par la fermeture soudaine du restaurant, affichant depuis le 11 septembre la mention « Congé annuel », elle s’est résolue à se rendre au commissariat du 7ᵉ Arrondissement. Ses soupçons se sont confirmés lorsqu’une odeur nauséabonde a commencé à s’échapper du bâtiment, alerte rapidement partagée par les voisins.
La Police, accompagnée du président de Fokontany, s’est alors rendue sur place. A l’ouverture des lieux, la découverte a glacé les enquêteurs : les deux corps, déjà en état de décomposition avancée, reposaient sur un lit, en position ventrale. Une mort dont les circonstances demeurent pour l’instant un mystère.
Hier soir, les dépouilles ont été transportées à la morgue de l’HJRA par le BMH. Quant à l’enquête, elle ne fait que commencer. Meurtre, suicide, ou décès accidentel ? Les hypothèses restent ouvertes. « Il est encore trop tôt pour se prononcer », confient les enquêteurs. Difficile, en effet, de déterminer les causes exactes tant la dégradation des corps brouille les premiers indices.
En attendant des analyses plus approfondies, une chape de mystère et de rumeur s’est déjà abattue sur le quartier. Les riverains, choqués, peinent à croire à la disparition soudaine de ce couple qui avait marqué la vie de leur communauté.
Jusqu’à hier soir, aucun proche ne s’était encore présenté à la morgue. Le dossier est désormais entre les mains de la brigade criminelle qui s’efforcera de lever le voile sur ce drame qui secoue le Venus et tout le quartier des 67Ha Sud.
Franck R.