L’insécurité règne dans la Capitale. Outre les marchés, les arrêts-bus, les couloirs, les pickpockets agissent actuellement dans les taxis-be et les véhicules particuliers. Dans la matinée du dimanche, un couple a été dépouillé dans un bus au moment de prendre le bus pour aller à l’église. Le sac à main de la femme contenant la Bible et l'argent avait disparu. Un ressortissant étranger et son époux ont également été cambriolés dans leur voiture, samedi soir dernier. Ces deux incidents ont eu lieu à Ampasampito.
La période sèche n'est qu'à son début. Cependant, les feux commencent à prendre de l'ampleur dans le pays. En ce qui concerne la Capitale, un incendie par jour est enregistré, et ce depuis lundi. Dans tous les cas, aucun bien n'a été sauvé. Lundi, quelques cases d'habitation sont parties en fumée à Antohomadinika. Tandis qu'hier, des locaux servant à la fabrication et la vente de meubles en bois, ainsi que des fleurs ont été incendiés à Ankadiefajoro, Ambohimangakely, tandis qu'une autre maison a brûlé à Andohatapenaka.
La période des retournements des morts ou « Famadihana » touche à sa fin. Avec les nombreux retours des familles chez eux et le départ des retardataires, les gares routières sont submergées. Ainsi, en plus des lignes normales, l'obtention des permis spéciaux pour transporter des familles a été assouplie par l'Agence des transports terrestres (ATT).
Dorénavant, du 21 au 23 septembre, la distribution dudit document peut être effectuée au niveau de la gare routière du Fasan'ny Karana, si cela devait se faire à l'ATT.
Quand le tourisme va, la relance va ! Veuillez nous excuser d’avoir rompu au chantier battu comme quoi « quand le bâtiment va, le pays va ! » Dans un pays comme le nôtre, l’industrie touristique est appelée à tenir un rôle plus qu’important. Et quand elle se relève, on a toutes les chances de parvenir, enfin, aux portes de la relance. Il en va de même quand l’exploitation des richesses du sous-sol va, le pays entier va ! Quand la production de notre trésor sous-marin va, l’économie souffle. Et ainsi de suite pour nos vastes espaces terriens qui n’attendent que des mains sinon des machines pour les mettre en valeur. Etc.
Madagascar se trouve actuellement à un tournant crucial en matière de sûreté de l'aviation civile, avec la visite d'experts de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC). Ces experts collaborent étroitement avec l'Aviation civile de Madagascar (ACM) pour préparer l'audit de sûreté qui aura lieu au premier trimestre de l'année prochaine. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération entre experts en matière de sûreté et de facilitation pour l'Afrique et l'océan Indien (AFI-CES), vise à renforcer la sécurité et l'efficacité des opérations aériennes à Madagascar. L'audit de sûreté aérienne est un processus essentiel pour prévenir les actes de malveillance visant les aéronefs, leurs passagers et les membres de l'équipage. Pour Madagascar, en tant que membre de la CAFAC, la réussite de cet audit revêt une importance capitale pour garantir la sûreté de l'aviation dans la région.
La Grande île regorge de nombreux jeunes talents et de stars en éclosion. Aujourd’hui, la Rédaction vous dresse le portrait d’un jeune chanteur qui est tombé dans la musique depuis son enfance. Johasina a voulu sortir de sa bulle depuis ses 13 ans. En effet, il s’est très vite passionné par la musique, et plus particulièrement le chant. Quoi de plus normal pour un homme qui a grandi dans une famille de musiciens.
L'Union européenne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l'Allemagne, la France, la Suisse, le Japon et l'Organisation internationale de la Francophonie sortent de leur silence pour s’exprimer sur le processus électoral en cours dans la Grande île. Dans un communiqué publié hier mardi dans la matinée, ils réitèrent « l'importance du respect de la Constitution et du calendrier électoral ». Une affirmation qui sonne comme un camouflet pour certains opposants qui multiplient les manœuvres dilatoires pour tenter de reporter l’élection présidentielle.
Enième éclaircissement ! Une fois de plus, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) s’est exprimée face à la tension politique qui prévaut dans le pays dans une déclaration publiée sur son site officiel, hier. Ainsi, les hauts magistrats d’Ambohidahy reviennent sur le transfert de fonctions de Chef de l’Etat par intérim à un Gouvernement collégial, indiqué dans la décision n°12-HCC/D3 du 9 septembre 2023.
De l’eau contenue dans un bidon coûte 1.000 à 1.500 ariary dans certains quartiers de la Capitale. C’est surtout le cas dans les parties ouest et nord-ouest de la ville, comme Ambohidrapeto, Ankadindravola (Commune d’Ivato). En temps normal, cela coûte 200 à 300 ariary.
Ce sont les responsables des bornes-fontaines qui augmentent le prix à leur guise, en voyant le nombre accru de chercheurs d’eau. Ainsi, ils taxent le bidon à 500 ariary et le transporteur de bidons, lui, aussi augmente son tarif. En tout, il faut débourser au moins 1.000 ariary pour avoir un bidon rempli d’eau potable actuellement.
Cette arnaque se fait au vu de tous, mais la majorité s’y plie vu que l’eau est une denrée vitale dont on ne peut pas se passer. « C’est la loi de l’offre et de la demande. Plus c’est rare, plus c’est cher. Après tant d’efforts dans la file d’attente, il vaut mieux rentrer les bidons pleins que rien du tout », selon Max, habitant du quartier.
Si les cas extrêmes sont évoqués plus haut, dans certains quartiers comme Tsimbazaza ou Anosibe, le prix d’un bidon d’eau est encore maintenu à 100 ariary, contrairement dans d’autres lieux où une variation des prix a été constatée, mais pas de la même ampleur. Ainsi, du côté d’Ambanidia, Ambatoroka, le bidon a connu une hausse de 100 ariary, soit au prix de 200 ariary actuellement.
Météo et coupure d’électricité
Ce manque d’eau résulte de deux causes. D’une part, la compagnie d’électricité n’arrive plus à fournir assez d’électricité pour les stations de pompage et l’eau n’arrive plus dans les bornes-fontaines et chez les abonnés. Et d’autre part, la météo globale dans la Grande île entre dans la période sèche. Cela durera probablement jusqu’au mois de novembre.
La JIRAMA a déjà annoncé que les coupures d’électricité vont entrainer ce genre de situation. Ainsi, quand le courant est coupé, l’eau n’arrive plus dans les robinets. Et dans certaines parties de la Capitale, le réseau de communication est aussi hors service pour les pylônes qui ne sont pas autonomes ou ne possèdent pas de groupe de secours.
Construction de puits
Certains habitants dans les quartiers les plus touchés par la pénurie d’eau ont opté pour la création de puits commun. Cependant, afin de trouver de l’eau, il faut creuser profondément, notamment jusqu’à 15 mètres. Le coût du travail et le repérage de la nappe pèsent dans le budget. En plus, étant donné que le puits est situé en plein centre urbain, sa santé n’est pas garantie. En effet, les w.-c. et autres eaux usées côtoient le puits, rendant ainsi l’eau impropre à la consommation.
« Le puits qu’on a créé récemment se tarit rapidement et devient boueux. En plus, les eaux usées des w.-c. aux alentours s’infiltrent jusqu’au puits, ce qui rend l’eau impropre à la consommation. Ainsi, celle-ci n’est plus utilisée que pour la lessive et la culture », a indiqué Joceline.
Ce climat sec avancé et rallongé est parmi l’un des impacts du changement climatique global et la disparition de la végétation qui retient l’humidité au niveau local. Le phénomène de pénurie d’eau va encore s’amplifier jusqu’à l’arrivée des premières gouttes de pluie ou d’un cyclone dans la Grande île.
Nikki Razaf