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Culte de la discorde 

Publié le mardi, 20 septembre 2022

Le FFKM brouille les cartes. Les quatre prélats sèment la discorde et frisent le ridicule. Quand ils fringuent les habits de redresseurs de tort … politiques, ils foulent les pieds dans la plate-bande des autres et s’apprêtent à foncer dans une aventure incertaine. Le samedi 17 septembre, les quatre chefs d’église ont organisé un culte dans la chapelle du collège Saint-Michel d’Amparibe. Un culte qui vise, selon les explications fournies, à préparer les esprits pour les futures assises nationales relatives aux affaires (politiques) du pays qu’ils dirigeront. 

 

Ouf de soulagement. Les opérateurs du secteur extractif attendaient cette délivrance, depuis des lustres. La possibilité d'exporter des gemmes et pierres précieuses de Madagascar reviendra à la normale à partir d'aujourd'hui après une longue période d'interruption, comme l'a annoncé le ministre des Mines et Ressources stratégiques Rakotomalala Herindrainy Olivier lors de la conférence de presse au sein du ministère de tutelle en présence des représentants de ce secteur, hier à Ampandrianomby.

Le village d’Ambohimanga Rova est en effervescence. Le coup d’envoi de la 17ème édition du Festival « Angaredona » vient de débuter à la villa Zo & Aina, lundi dernier. Un événement pour dévoiler au grand public la diversité culturelle ainsi que les différents types de chants et de rythmes musicaux qui font la richesse de la Grande île. Cette ouverture de cérémonie a été marquée par la participation de plusieurs artistes venus de la Capitale et des autres Régions. Dès le lancement des festivités, tous les ingrédients étaient déjà réunis pour que les 7 jours d’« Angaredona » représentent une grande fête. Comme il a été prévu, des musiciens, chanteurs ou encore des danseurs professionnels n’ont pas manqué au rendez-vous, devant un public enthousiaste et venu en très grand nombre. 

 

Le monde de la recherche scientifique sera en deuil. Madagascar est sur le point de voir disparaître un des éléments phares de sa diversité biologique. L’espèce de lémurien connue sous son nom scientifique de Microcebus berthae est au bord de la disparition. Il s’agit de la plus petite espècedeprimateau monde. Elle vit uniquement à Madagascar comme toutes les autres espèces de lémuriens.

 

Une délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina prend part à la 77ème Assemblée générale des Nations unies, à New York (Etats-Unis) qui a débuté officiellement hier. D’après le programme publié hier par la Présidence, le Chef de l’Etat prononcera son discours à la tribune des Nations unies ce jour dans la matinée. Selon l’organisation déjà préétablie au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Brésil est toujours le premier à prendre la parole lors de l’AG.

Naufrage de l’apprentissage

Publié le lundi, 19 septembre 2022

A la dérive, l’éducation en général et l’apprentissage en particulier vont mal, très mal. En situation alarmante, l’éducation nécessite une transformation. L’apprentissage va de mal en pis. Les pays vulnérables bloqués dans la précarité notamment économique et durement affectés par la crise sanitaire subissent le pire.
Avant la pandémie de Covid-19 (2020), plus de la moitié des enfants de 10 ans, à travers le monde, savaient lire et étaient capables de comprendre un texte simple. A l’heure où nous sommes, le tiers d’entre eux seulement réussissent l’exercice !
L’UNICEF, l’organisme des Nations unies en charge de l’éducation, tire la sonnette d’alarme ! Il monte au créneau et dénonce certaines anomalies. Cet organisme va droit au but et pointe du doigt la responsabilité défaillante des dirigeants dans ce qu’il appelle la « crise d’apprentissage ».
A Madagasikara, le cas frise l’impensable. La situation critique de l’apprentissage alerte l’Organisme onusien. Seuls 15 % des enfants du pays fréquentent les classes préscolaires. Soixante-seize pour cent vont dans les écoles primaires et cinquante-six seulement parviennent à obtenir leur diplôme (CEPE) et passent au niveau secondaire (Source UNICEF). Et de là, les chiffres continuent de dégringoler. En fait, 27% des élèves fréquentent le premier cycle de l’enseignement secondaire et 13 % d’entre eux accèderont à l’enseignement secondaire second cycle qui, d’ailleurs, sont appelés à se rétrécir au fur et à mesure qu’on s’avance vers l’enseignement supérieur. Situation préoccupante devant laquelle aucun observateur et simple citoyen ne peuvent rester indifférents.
Le constat de Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF est sans appel « L’orientation donnée à nos systèmes éducatifs détermine, par définition, celle de notre avenir. Si nous n’inversons pas les tendances actuelles, nous devons subir les conséquences de l’échec de l’éducation de toute une génération. Les faibles niveaux d’apprentissage que nous connaissons aujourd’hui réduisent nos possibilités futures ». Par ailleurs, elle s’adresse directement aux tenants du pouvoir d’agir et de faire en sorte qu’il y ait une continuité de programme et revoir le niveau de ceux ou celles qui se chargent du transfert du savoir aux élèves. En effet, le niveau des enseignants préoccupe tant l’organisme des Nations unies en charge de l’éducation. La directrice générale de l’UNICEF exhorte les dirigeants d’Etat notamment ceux des pays en développement à s’engager à fond dans cet effort de l’humanité sans précédent pour « transformer » l’éducation.
A cet effet, un « Sommet mondial pour la transformation de l’éducation » s’est tenu à New-York du 16 au 19 septembre. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina, assisté des trois ministres en charge de l’Education, a participé à ce Sommet. Notons que Alfa Nambinintsoa Narcisse, le lauréat du baccalauréat (général) 2022 participa aussi à l’assise. Il représentait les enfants du pays à ce Sommet mondial. Il a porté un message fort adressé aux aînés qui dirigent les Nations ainsi qu’aux acteurs politiques et économiques. En gros, la jeunesse aspire à ce que le secteur de l’éducation soit dépolitisé. Un souci juste et légitime dans la mesure où l’infiltration de la politique pollue jusqu’à détruire les fondamentaux de l’éducation. A Madagasikara, la politisation de ce secteur sensible a contribué à la déviation sinon à l’errance du département de l’Education nationale. Les résultats qui en découlent en témoignent.


IMRA - Un remède contre le cancer

Publié le lundi, 19 septembre 2022


L’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) va se lancer dans la production de médicaments destinés au traitement du cancer. Les recherches y afférentes ont déjà démarré. Cette nouvelle production fait partie de ses perspectives pour les années à venir.
Une bonne nouvelle. Les personnes atteintes du cancer pourront espérer un traitement phytothérapeutique dans les prochaines années. L’IMRA est en cours de conception d’un produit y afférent, selon les informations recueillies. « Des étapes de recherches sont déjà franchies. Nous savons où nous allons. Plusieurs hypothèses sont déjà déterminées », lance le Dr Charles Andrianjara, directeur général (DG) dudit institut. « Nous savons depuis des années que la pervenche de Madagascar, "Vonenina" en malagasy, dispose de 4 molécules anticancéreuses. Des recherches approfondies se feront à partir de l’année prochaine. L’objectif étant de proposer des remèdes à prix abordables pour traiter le cancer », expose le premier responsable. Ce DG d’ajouter : « Nous n’allons pas rentrer dans les nouvelles technologies comme la biothérapie, les antigènes, etc., puisque nous n’avons pas les moyens. Par contre, nous allons partir de ce que nous avons en main actuellement pour proposer des solutions », a-t-il ajouté sans pour autant livrer des détails.
La pervenche est une plante endémique de Madagascar, originaire de Fort-Dauphin. Il s’agit de la première plante utilisée en 1965 pour soigner le cancer, notamment celui de l’intestin et celui du poumon. Depuis, des malagasy l’ont exploité sans pour autant maîtriser sa dose. Outre le « Vonenina », d’autres plantes possédant des propriétés anticancéreuses sont également en cours d’études au sein de l’IMRA.
Une soixantaine de produits en 65 ans
Fondé en 1957 par le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga. En 65 ans d’existence, l’IMRA a pu concevoir et mettre sur le marché environ 60 produits, couvrant divers domaines thérapeutiques ou indispensables dans le domaine dermo-cosmétique. Le Madecassol, l’un des remèdes le plus connu à base de « Talapetraka », en fait partie. D’ailleurs, c’est la première plante médicinale exploitée par le Pr Ratsimamanga à ses débuts. Elle a été utilisée pour le traitement de la lèpre dans les années 1947 ainsi que pour guérir les blessures jusqu’à maintenant. De nombreuses molécules sont exploitables dans une plante médicinale, si d’autres sont toxiques. « La fabrication d’un médicament ou remède tient compte des besoins de la population. Si les produits sont utilisés à bon escient, ils contribueront à la guérison des maladies, et non le contraire. De plus, ils présentent peu, voire pas d’effets secondaires », précise le Pr Herintsoa Rafatro, président du Comité scientifique de l’IMRA. Le jardin botanique de cet institut recense plus de 300 espèces de plantes médicinales dont la plupart d’entre elles sont exploitées pour la conception de produits.
Outre la conception de produits destinés pour le traitement du cancer et d’autres maladies, l’IMRA envisage d’orienter ses recherches dans le domaine de l’agronomie. Ceci d’autant plus que la plupart des plantes exportées à l’étranger sont issues de la collecte sauvage. Cette pratique pourrait avoir des impacts sur la biodiversité. Pour information, Madagascar enregistre plus de 12.000 plantes, dont 80 % endémiques. Pourtant, seules 5 % d’entre elles font l’objet de recherches et d’exploitation…
Patricia Ramavonirina





Le soutien fort de la Russie en faveur de Madagascar dans sa revendication pour la restitution des îles Eparses reste inchangé. Dans un message adressé aux participants de l’assemblée générale de l’association « Les Amis de la Russie à Madagascar », consacré au 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, l’ambassadeur Andrey Andreev, réaffirme le soutien de son pays à «  la République de Madagascar dans sa volonté légitime de restituer les îles Eparses sous sa souveraineté ».  Administrées par la France, elles sont revendiquées par la Grande île. Le diplomate russe rappelle que son pays « a toujours fourni une assistance diversifiée au peuple malgache et l’a soutenu dans la lutte contre l’oppression coloniale, dans le développement d’une économie nationale, dans la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale ». Il salue par la suite les autorités malgaches qui « malgré la pression sans précédent des Occidentaux restent indépendantes dans le choix de leur ligne de politique étrangère et ont adopté une position neutre et équilibrée face aux événements ukrainiens ».
 Avant de parler des îles Eparses, le diplomate parle des relations russo-malagasy qui se développent progressivement tous azimuts. « Nos pays collaborent de manière constructive sur la scène internationale, en même temps de nombreux projets dans les domaines économique, culturel et éducatif sont en discussion. Nous apportons une aide humanitaire systématique à Madagascar. Nous fournissons également une assistance dans la formation des cadres nationaux, notamment par l’attribution annuelle de 26 bourses d’État, et dans le règlement des problèmes sociaux et économiques », souligne la déclaration. Aucun point sur la forme du soutien à la revendication de Madagascar n’a été soulevé.
Coïncidence ou non, cette déclaration intervient quelques jours avant la tenue annoncée du deuxième round des négociations au sein de la commission mixte franco-malgache pour les îles Eparses. Une rencontre devrait se dérouler le mois d’octobre prochain.  Aucune date précise n’a toutefois été révélée par le numéro un de la diplomatie malgache pour la tenue de cette deuxième rencontre qui se déroulera dans la Capitale française. Pour rappel, la première réunion s’est déroulée en novembre 2019 au palais d’Andafiavaratra, donc dans la Capitale malgache.


Recueillis par L.A.

La une du 20 septembre 2022

Publié le lundi, 19 septembre 2022


La fumée qui était apparue sur les falaises du lac Tritriva depuis jeudi a disparu autant que le  mystère. En effet, les autorités locales ont affirmé que l’existence de gaz toxique qui pourrait nuire à la santé des habitants et des animaux n’est plus à craindre. La thèse de cueilleurs de miel sauvage est donc privilégiée actuellement. Ces derniers ont sans doute laissé brûler leur feu après avoir récupéré le miel. L’imminence d’un réveil du volcan dans cette Région est par conséquent écartée. Aucun phénomène précurseur n’a été aussi observé comme les macroséismes ou la déformation de la surface du sol des environs. L’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo (IOGA) n’a pas émis d’avis et qu’une descente sur les lieux serait impossible actuellement, faute de budget. Si le volcan malagasy n’est pas prêt de se réveiller, dans notre île sœur, La Réunion, ce n’est pas le cas. En effet, le Piton de La Fournaise s’est réveillé ce lundi 19 septembre. La source de l’éruption est localisée sur le flanc sud-sud-ouest, aux alentours de 2.200 m d’altitude. La Préfecture a déjà interdit l’accès au site, sauf pour les scientifiques bien que la RN 04 reste ouverte.
En rappel, un phénomène étrange s’est produit depuis jeudi sur le mont Tritriva. Une fumée blanche est sortie d’un endroit inaccessible. Les riverains ont craint un volcan actif. Après la découverte de cette situation, la Gendarmerie de la brigade de Betafo et une délégation de la Direction régionale de l’environnement et du développement durable sont descendues sur place. Un périmètre de sécurité a été installé.
Nikki Razafy

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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