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Capital inusable et inoxydable !

Publié le mercredi, 09 novembre 2022

La République malagasy célèbre « la Semaine de la terre et de l'aménagement du territoire » durant la semaine du lundi 7 novembre. Le Département de l'Aménagement du territoire et des Services fonciers organise des séances de sensibilisation autour des terres et leurs aménagements. Le Département saisit en même temps l'occasion pour  distribuer des « Karatany », genre Titre foncier au niveau des Fokontany, et des Bokin-tany (Titre foncier) aux paysans. Lesdits paysans deviennent définitivement des propriétaires des terres qu'ils ont aménagées depuis des générations. Un défi que le régime Orange de Rajoelina se donne la tâche de relever conformément au prescrit du Velirano. La sécurisation foncière s'inscrit dans l'ordre des priorités et des urgences que le Président de la République entend mener jusqu'au bout.

 

Surpêche, pollution et dégradation du climat. Ces problèmes changent l'océan d'une manière encore jamais vue auparavant. Ils vident nos océans de vie et menacent les stocks de poissons qui fournissent de la nourriture à des milliards de personnes et des moyens de subsistance à des centaines de millions de personnes. Face à ce contexte, un groupe de scientifiques d’ordre international se sont ainsi penchés sur une planification stratégique sur la restauration des océans. Ces derniers, membres de l’organisme Océan Pasture Madagascar (OPR-MG), filiale de l’Océan Pasture International, annoncent une solution africaine innovante pour atténuer le changement climatique via la restauration des océans.

En marge de sa participation à la COP27 en Egypte, le Président Andry Rajoelina a rencontré le directeur exécutif du PAM (Programme alimentaire mondial), David Beasly. Les deux parties se sont convenues sur l'élaboration d'un programme conjoint destiné à soutenir la population victime de kere dans le Sud de Madagascar. Au cours des discussions, le Chef de l'Etat a souligné qu'il est important de ne pas se limiter aux aides ponctuelles mais qu'il faudrait soutenir les ménages afin d'avoir des activités de subsistance. L'objectif étant de les rendre autonomes malgré les problèmes d'eau.

 

Les trafiquants de drogue misent sur des femmes malagasy pour faire passer de la drogue. Certaines se disent victimes de pièges. Certaines autres le font consciemment.  Souvent, en tout cas, les « mules » sont dans le besoin, et constituent des proies idéales pour les trafiquants de drogue. Le cas de jeunes femmes, arrêtées ces derniers temps en possession de drogues, sur l’île sœur de Maurice et qui risquent jusqu’à dix, vingt voire trente ans de prison, illustre cette situation. Plus d’une dizaine de femmes originaires de Madagascar ont été arrêtées à l’entrée à Maurice, alors qu’elles tentaient d’y faire rentrer de la drogue. La nécessité économique est la première raison de cette situation. Cette précarité fait que beaucoup de femmes sans-emplois deviennent facilement la proie de cartels de la drogue, dans l’espoir de gagner de l’argent. En une dizaine d’années, les cas sont nombreux. 

 


Le taux de mortalité infantile est encore élevé à Madagascar car 45 enfants sur mille décèdent avant leur 12e mois. Comparé au taux de mortalité infantile au monde qui est de 37 pour 1000.  En ce qui concerne le taux de morbidité des enfants de moins de 5 ans, le chiffre atteint les 75 pour 1000.
Face à cela, Développement média international (DMI) a lancé le projet « Zaza salama ». Il consiste à améliorer la santé des enfants, de 0 à 5 ans, par une sensibilisation via les ondes.
« La radio serait le meilleur outil, car la majorité des gens peuvent y avoir accès. Les parents sont les cibles principales de cette campagne afin qu’ils emmènent leurs enfants dès les premiers symptômes d’une maladie. Les premiers gestes à faire en cas de maladie seront aussi prodigués via l’émission radio », a indiqué le responsable au niveau de DMI.
Pour l’instant, ce sont les Régions de Vakinankaratra et d’Atsimo - Andrefana qui bénéficient de ce projet avec l’appui du ministère de la Santé publique. Il a été constaté que les habitants de ces deux Régions emmènent leurs enfants dans les centres de santé quand cela leur est possible. Ils ne se contentent plus des médicaments traditionnels.
Les résultats de l’enquête RGPH 3 ont montré que « c’est la Région de Vatovavy- Fitovinany qui se caractérise par les niveaux de mortalité les plus élevés. Dans cette Région, le risque de décéder entre la naissance et le cinquième anniversaire est estimé à 119 ‰ contre un minimum de 35 ‰ dans celle de DIANA. En outre, à cause de la difficulté à l’accès aux soins, c’est dans le milieu rural qui connait un taux élevé de mortalité infantile en comparaison des villes ».
Parmi les maladies qui tuent les enfants en bas âge, les maladies pulmonaires tiennent le premier rang. 15% des enfants succombent à ce type de maladie. Cela s’explique aussi par l’accès aux services de santé qui est encore insuffisant. En effet, 43 % seulement des enfants arrivent dans un centre de santé pour se faire soigner.
Après les maladies pulmonaires vient ensuite la diarrhée avec 11 % des décès. Cette dernière est surtout favorisée par l’insalubrité, la difficulté d’accès à l’eau potable. Le paludisme termine le trio de tête avec 5 %.
Nikki Razaf

La une du 9 novembre 2022

Publié le mardi, 08 novembre 2022


Et… Action. Tovomanana Anthonio est sorti de l’ombre en 2002 lorsqu’il a créé sa société dénommée Maki Prod. Depuis, il s’est fait un nom grâce à ses films, notamment « Galy fantsy », « Baiboly rovitra », « Dokotera an-dranomaso ».  La maison de production Maki Prod fait figure de pionnière en termes de renouveau audiovisuel dans la Grande île. Malgré la discrétion dont Tovomanana se pare naturellement, cet homme au sourire modeste compte aujourd’hui parmi les personnalités influentes du cinéma malagasy.
Fils d’un sapeur-pompier et d’une vendeuse, Tovomanana a baigné dans le monde du cinéma depuis son enfance. Il a commencé à visionner des films dans les petites salles. Au fur et à mesure que le temps passait, cet acteur et réalisateur envisageait d’ailleurs de construire sa vie dans le monde du septième art. En 2002, c’est une société de production dénommée « Lalao aty jerena » qui l’a poussé à réaliser un film. Au début, réaliser un long métrage lui paraissait comme un challenge intéressant. Ce n’est que quelque mois après que l’idée de monter sa propre maison de production lui est venue. « C’est par la force des choses et grâce à la volonté que j’ai monté ma maison de production. En réalité, j’avais une réelle envie, non point d’indépendance en soi car la question ne se pose pas ainsi, mais d’une plus grande autonomie. En fait, si je n’avais pas rencontré mon ami Iris, un professionnel de l’audiovisuel, je n’aurai jamais envisagé de créer ma propre maison de production car cela me paraissait administrativement compliqué. Mais son aide m’a permis d’avoir le courage, et m’a permis progressivement de pouvoir produire le cinéma que je voulais. En tout cas, j’avais envie d’explorer le monde du 7ème art », estime Tovomanana.
Il faut souligner que Maki Prod a fêté ses 20 ans de réalisation cette année. Actuellement, la maison continue de tourner des sagas comme « Ankoso-bolamena » afin de répondre à la demande des cinéphiles malagasy. Tovomanana a déjà réalisé plus d’une cinquantaine  de films. Sa filmographie ne se limite pas à ces projets puisque le quadragénaire s’est d’abord illustré en tant qu’acteur. A ce titre, il s’est dirigé lui-même dans plusieurs films qu’il a produits.
Nouvelles têtes
Les personnes qui ont de l'expérience et surtout populaires sont souvent les plus sollicitées et embauchées par les maisons de production pour participer au tournage. Mais Tovomanana a une autre méthode et une politique bien à lui. « Il est parfois compliqué d’engager et de parler à des acteurs qui ont déjà joué dans plusieurs fictions. Le souci, c’est que de temps en temps, ces personnes ne montrent pas d’autres atouts quand on les fait jouer dans d’autres films. Il est donc difficile de les orienter vers d’autres rôles. Ce qui pourrait détruire l’originalité du film à produire. Je m’intéresse surtout aux acteurs novices. Le mieux c’est d’embaucher ceux qui n’ont jamais joué dans un film. Ces gens savent écouter et surtout ils sont capables d'exprimer ce qu'on attend d'eux », explique Eric Tovomanana Anthonio. Cependant, le réalisateur ajoute que l'utilisation de célébrités, notamment les chanteurs dans ses films est très important pour le lancement d’un produit. « En ce qui nous concerne, il est très importants d’inclure des vedettes dans nos films. Cette méthode pourrait attirer davantage de spectateurs. En d'autres termes, il est plus facile de vendre notre produit lorsqu'une célébrité joue un rôle dedans », a-t-il ajouté. Parmi ses proches collaborateurs figurent Marion, Tsarafara, Big MJ, Black Nadia,…
Le succès de « Benja kely »
Il faut dire que le long-métrage « Benja kely » était l’un des films qui a fait la renommée de Maki Prod. Il s’agit d’une histoire qui raconte les galères d’un jeune homme à qui la chance n’a que très rarement souri. Ce long métrage a fait découvert des facettes de vie insoupçonnées dans les bas-quartiers. « Benja kely » résume l’histoire émouvante de la vie d’un enfant issu d’une famille qui sombre dans la misère des bas-quartiers de la Capitale. Cet enfant a été abandonné dès son très jeune âge par sa mère et récupéré par une pauvre femme. Le plus étonnant, c’est que ce film a été doté d’un budget record de plusieurs millions d’ariary, du jamais-vu en matière de production locale. Le tournage a duré plus de onze mois. Toute l’équipe a fait une escale dans la prison d’Antanimora, la vraie, ensuite dans un hôpital et cela s’est poursuivi à Antsirabe. Le film comporte donc des images de vrais prisonniers. C’était l’un des films qui a engendré sans aucun doute beaucoup d’émotions, en ayant créé de la chair de poule et fait couler les larmes aux yeux. A noter que « Benja kely » a valu à Tovomanana Anthonio une récompense du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 2017. Acclamé par le public, c’est son troisième plus gros succès en tant que réalisateur, avec deux entrées en guichet fermé en salle. Un long-métrage qui a certainement séduit les fans du cinéma malagasy.
Sitraka Rakotobe


Le monde de la chanson évangélique est en deuil ! Andriatiana Rabemanantsoa, alias Ntsoa (33 ans), le chanteur du groupe VHF, a été retrouvé mort dans des circonstances horribles, qui ont trait à un homicide dont le ou les auteurs du forfait ont cherché à maquiller en un accident de la circulation. Les faits. Vers 6h du matin hier, la voiture, une Suv Hyundai Rexton qu’il conduisait et qui faisait route sur Ankazodandy où le malheureux résidait, aurait basculé dans le vide à partir d’un pont situé au PK29+ 700 de la RN3, précisément dans la localité d’Ambohimanarivo, elle-même sise dans la Commune de Talata-Volonondry, dans l’Avaradrano. Mais à en voir plus près, l’état de la victime ne laissait aucun doute sur la piste d’un assassinat : 8 plaies, occasionnées par une agression au couteau, ont été recensées sur la victime, la plupart de celles-ci ayant été observées sur sa poitrine. Le malheureux avait été même éviscéré et d’autres blessures avaient été également causées par une agression à l’aide d’un objet tranchant. C’était un usager de la route qui aurait fait en premier la découverte macabre et en a informé le poste avancé de Gendarmerie d’Ambohimanarivo, qui, à son tour a saisi la brigade de Talata-Volonondry. « L’enquête en cours tente de confirmer s’il s’agissait vraiment d’un assassinat ou d’une autre chose », nous explique une source auprès de ce bureau de la Gendarmerie à Talata-Volonondry. Du coup, la Gendarmerie et le médecin légiste du CSB II ont fait le premier constat.
En attendant confirmation, des sources concordantes affirment que Ntsoa aurait été éliminé préalablement quelque part, et avant que l’assassin n’ait fait cette mise en scène, c’est-à-dire pour faire croire à un accident, du moins à première vue. De toute façon, des traces de sang ont été trouvées dans le coffre de la voiture. Ce qui suppose que le(s) tueur(s) avaient mis son corps dedans et l’ont transporté jusqu’à ce pont où il(s) l’ont ensuite installé au volant, avant qu’ils ne poussent délibérément le véhicule dans le vide.
Sitôt après les constatations, les proches de la victime auraient demandé à ce qu’ils emmènent directement sa dépouille à leur domicile, ces derniers ayant été persuadés d’un homicide, selon une source auprès de la Gendarmerie. Dire que Ntsoa venait de fêter son anniversaire, juste la semaine dernière ! Outre le fait que le chanteur à la gloire du ciel a travaillé avec le groupe VHF, il faisait également partie de celui de Lanto Natrahinirina. Pour l’heure, il est encore impossible de savoir exactement l’emploi du temps de la victime, donc ce qu’il faisait quelques heures plutôt, et jusqu’à ce que le drame ne l’ait tragiquement emporté, ni surtout savoir si elle avait été la seule ou non à voyager dans le Rexton, l’enquête sur cette affaire n’ayant fait que démarrer.
Franck R.
 


 
 

Enième dialogue des sourds !

Publié le mardi, 08 novembre 2022

La vingt-septième « Conférence of Parties » (COP 27), lire Conférence des parties, a ouvert ses portes ce lundi 7 novembre en Egypte. En effet, des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays riches industrialisés et des pays pauvres, des ministres et de hautes personnalités scientifiques, des élus, des sociétés civiles et des observateurs venus du monde entier se réunissent sur le bord de la mer de Charm-el- Cheick, un très beau site touristique, le fleuron du tourisme égyptien voire africain, pour en débattre un sujet aussi troublant que d’actualité : le réchauffement climatique. Le Chef de l’Etat malagasy accompagné de son épouse conduit une délégation  sur place et compte y participer activement à tous les travaux afférents.
La problématique du climat retient l’attention des dirigeants et des chercheurs de la planète terre depuis au moins trois décennies. Un souci majeur qui pèse sur l’avenir de l’humanité. L’objectif fixé étant de casser le rythme de la montée des températures sur terre. Ce qui revient globalement à temporiser les dramatiques effets de serre en réduisant les activités industrielles à base de fossile (pétrole).
Depuis le « Sommet de la terre à Rio » en 1995, sommités politiques et scientifiques n’ont de cesse chercher les voies et issues afin de pouvoir réduire le réchauffement climatique mais toutes les tentatives échouèrent face au blocage des grands pays industrialisés qui rejettent toute démarche à écarter du moins réduire l’usage de l’énergie fossile comme étant la principale cause du problème. Les grands pays industrialisés les plus pollueurs font la sourde oreille aux requêtes des pays victimes, les moins pollueurs, les pays moins développés.
A chaque rencontre, les pays les plus exposés, dont Madagasikara, réclament des compensations pour affronter les impacts négatifs du réchauffement climatique mais en vain. En 2009, les pays industrialisés s’étaient mis d’accord de mettre la main dans la poche et s’engageaient à fournir sur table une enveloppe de 100 milliards de dollars pour soutenir les efforts des pauvres. En réalité, les pays les plus pollueurs n’honorent pas leurs engagements. Jusqu’en 2020, seuls 93 millions de dollars ont pu être réunis.
Rajoelina Andry, Président de la République, à la tête d’une délégation, fait partie de ces hauts dirigeants des pays en difficulté présents à ce rendez-vous planétaire. Il se donne la tâche de porter la voix des moins lotis lourdement victimes des aléas climatiques dus à l’imparable changement. Il lui arrive de hausser le ton de sorte que les grands pollueurs prennent conscience de leurs responsabilités et par la suite leurs devoirs envers les humains. A Charm-el Cheick, il ne manquera pas de tirer pour la énième fois la sonnette d’alarme relative au besoin urgent d’accompagner les pays moins chanceux dans leur lutte pour surmonter les défis du changement climatique.
Pour la première fois dans les annales de la COP, le dossier sur les dédommagements des victimes figure sur l’ordre du jour. Les puissants de ce monde, les plus pollueurs, ont toujours trouvé des manœuvres dilatoires afin d’écarter ce sujet gênant.
Jusque- là, les débats tournaient autour du pot à l’avantage des grands. En vrai, on assistait à un  dialogue des sourds. Les pays nantis du Nord ont bien montré leur vrai visage. C’est dans l’adversité qu’on reconnait le vrai ami.
Ndrianaivo






La patience est de rigueur, l’installation du quatrième générateur d’Andekaleka, il y a quelques semaines, aura fait des vagues auprès des usagers de la JIRAMA. Il a fallu alors à ces derniers de faire avec l’accentuation des habituelles intermittences de la distribution de l’électricité, surtout sur la couverture du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), pendant quelques jours. Après ces quatre jours de désagrément, les abonnés espéraient ainsi un retour à la normale de la situation. Cependant, les opinions fusent d’un peu partout au constat du fait que l’approvisionnement soit resté en statu quo alors que la mise en place d’un quatrième générateur à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka devait signifier l’atténuation de l’intermittence de l’arrivée du courant dans les foyers des Tananariviens et ses environs. « Certes, l’installation du G4 est effective depuis quelques semaines. Cependant, il faudra encore attendre que les conditions hydro soient optimales pour que ce quatrième générateur soit opérationnel. Pour le moment, nous sommes encore dans la période d’étiage et le niveau d’eau dans la centrale n’est pas encore suffisant pour que le générateur fonctionne correctement. D’ici la fin du mois de décembre ou aux environs du début de l’année prochaine, ces conditions hydro seront à terme et il sera alors possible d’optimiser l’utilisation de tous les générateurs d’Andekaleka pour atténuer la situation de distribution actuelle » explique Hasina Raonivelo, directrice communication de la JIRAMA. A la responsable d’ajouter que les « coupures » actuelles sont principalement dues à des raisons techniques. Notamment de la vétusté des infrastructures de distribution comme les transformateurs, certains poteaux ou encore tout simplement le câblage.

Renfort

« Pour y remédier, l’ancien programme « Une semaine / Un quartier » a été performé en une semaine pour trois quartiers qui consiste à renforcer le système de distribution dans ces dits quartiers. Jusqu’à présent, nous comptons environs 2 800 poteaux remplacés dans ces quartiers sur un objectif final de 3 000. Pour ce qui est des programmes de coupure, nous invitons les usagers à consulter les insertions par voie de presse, sur notre page Facebook JIRAMA Actus ou encore sur les plages horaires sur les ondes radio », ajoute la directrice communication de la JIRAMA. Bref, en attendant, il faudra que ces usagers s’arment de patience car rappelons-le, la centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. La consommation sur le RIA qui est estimée à un peu plus de 250 MW. Le G4 va fournir 33,2 MW pour accroître à 120MW la puissance totale de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka. Ce qui n’est pas encore suffisant par rapport au besoin total du RIA. Jusqu'au moment où Andekaleka retrouve son plein potentiel, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture du RIA. A l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Choix stratégique
    Evidemment, la récente intervention sur les chaînes nationales du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina monopolise l’attention. Une intervention qui survient à un tournant délicat où le pays n’a pas droit à l’erreur. Le numéro un de la Nation, conscient du poids de la responsabilité pesant sur ses épaules, n’a pas manqué de tracer les voies et les moyens judicieux et réalistes pour sortir Madagasikara de la pauvreté. Trois grands axes sortent du lot. Primo, bilan des deux évènements cruciaux : la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron et le Ve sommet de la COI.

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