108 km de routes en pavés construites en quelques mois, sur les 250 km comme défi à réaliser pour cette année. La Région d’Analamanga a pu effectuer ces travaux malgré le contexte sanitaire actuel et ce avec ses propres moyens. « Grâce à une bonne gestion du budget, nous avons pu nous acquérir d’une troisième niveleuse en plus des deux déjà achetées, outre le compacteur, pour assurer les travaux routiers.
La guerre est déclarée ! Les Forces armées, militaires et gendarmes, promettent les « pires châtiments » aux dahalo. Une escouade de cent-cinquante dahalo lourdement armés attaqua trois villages du District de Midongy du Sud le dimanche 23 mai. Morafeno, Ampahatelo et Benonoka, des localités reculées, ont été donc la cible le jour de Pentecôte.
Après la fête de Pentecôte, les ménages sont actuellement en pleins préparatifs de la fête des mères. Pour réjouir les mamans lors de cette journée spéciale qui leur est dédiée, les grandes enseignes proposent plusieurs idées cadeaux. A l’instar de la société « Baolai », qui met à la disposition du public un large panel d’appareils électroménagers neufs de premier choix. Pour ne citer que les Laser tv 100 pouces, Smart tv et téléviseurs LED, disponibles entre 22 et 85 pouces ( tous garantis 1 an), Gsm, subwoofer, cuisinières à gaz et électriques, synthétiseurs, machines à laver, climatiseurs, fer à lisser ( cheveux ), réfrigérateurs, tables de mixage, fours à micro-ondes,…
Au centre des discussions. Les employés de la compagnie aérienne malagasy refusent aujourd’hui la décision du conseil d’administration d’opérer à un chômage technique prochainement. Une rencontre entre les deux parties a ainsi été organisée mardi dernier, pour trouver une issue à toute cette situation. Jusque-là, les discussions continuent toujours parce que les deux protagonistes n’ont pas encore trouvé de consensus.
Près de deux ans après son adoption par les députés, les sénateurs ont, eux aussi, finalement adopté hier, en séance plénière, la proposition de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 2011-013 du 09 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition présentée par le député Jean Brunelle Razafintsiandraofa.
Entre 2016 et 2020, environ 160 jeunes femmes malagasy ont rejoint clandestinement Oman, Arabie Saoudite ou encore le Koweït. Hier, l'une de ces affaires à scandale, a été jugée au Pôle anti-corruption ou PAC aux 67ha. Au terme des débats desquels on trouve les accusés formés d'un jeune couple de passeurs dont Harilala Finoana Nantenaina Rakotovololona (28 ans), le mari et non moins technicien en bâtiment de son état et son épouse nommée Gabriella Lovanantenaina Ramorarison, alias Lova (24 ans) ont été condamnés chacun à cinq années de réclusion criminelle. « Il s'agit d'un allègement de peine sinon d'une peine équilibrée puisque les accusés ont fait un aveu », déclare la présidente tenant session de la CCO du PAC d'Antananarivo à l'issue de l'énoncé de la sentence.
La décision qui a du mal à passer côté collaborateurs d’Air Madagascar. Aujourd’hui, ils s’opposent catégoriquement à la décision du Conseil d’administration de la compagnie aérienne malgache d’opérer à un chômage technique. Et ils le font savoir que « Ce n’est pas de notre faute si les stratégies mises en place au cours des dernières années n’ont pas eu l’effet escompté mais celle des autorités et de l’État. Alors pourquoi c’est nous qui devons payer les frais d’une mauvaise décision des autres. » Une argumentation qui a plus ou moins du sens. Le mariage avec le soi-disant « partenaire stratégique » Air Austral, par exemple, aurait dû contribuer au redressement d’Air Madagascar. Pourtant, trois ans plus tard, la situation de la compagnie reste la même : aucune amélioration ni des revenus ni de la flotte aérienne, alors que ces points étaient inscrits dans le fameux plan de redressement « Alefa 2027 ».
Or, d’après les experts et les observateurs, le chômage technique est un recours complètement logique étant donné la situation. Ces dernières années, Air Madagascar était déjà en grande difficulté. Et la crise sanitaire, générée par la pandémie de coronavirus, n’a fait qu’accentuer cette difficulté vu que cela fait plus d’un an de tous les appareils de la compagnie sont cloués au sol. Les vols de rapatriement, dont les derniers datent du mois de décembre et de janvier dernier, sont loin de suffire pour subvenir à tous les besoins de la compagnie. Aujourd’hui, les dirigeants prennent conscience qu’avec cette absence de revenus constants, Air Madagascar n’a plus les moyens de prendre en charge tous ses employés actuels.
Dans tous les cas, une rencontre entre le Conseil d’administration et le syndicat des employés d’Air Madagascar a été organisée, hier, pour trouver une issue à tout cela. Une décision finale devrait alors être annoncée très prochainement. Jusque-là, le doute plane : Est-ce que le Conseil d’administration a décidé de maintenir sa décision de délester ses employés ? Ou il a rebroussé chemin et fera des concessions dans d’autres domaines.
La Rédaction
Effective pour certains établissements scolaires privés. Ces derniers ont opté, avec l’aval des parents, pour la clôture de l’année scolaire 2020- 2021 depuis ce mois de mai. « Nous avons pris la décision de finir l’année scolaire en cours puisque la reprise des cours présentiels reste incertaine. De plus, Madagascar va prochainement entrer en saison hivernale favorisant la propagation des maladies, notamment celles contagieuses et respiratoires. Ainsi, les grandes vacances ont été avancées pour les élèves en classes intermédiaires, notamment ceux du niveau primaire. Pour les classes intermédiaires du secondaire, ils vont devoir retourner en classe pendant 2 à 4 semaines, le temps de corriger les exercices, donner plus d’explications sur les leçons ou encore pour les derniers consignes, avant les vacances », informe Z.R., directrice d’un Collège privé sis à Mahamasina. Les directeurs d’établissements ayant opté d’avancer les grandes vacances proposent les mêmes arguments, lesquels ont pu convaincre les parents.
« Il vaut mieux avancer les grandes vacances et faire des rattrapages pour la prochaine rentrée que poursuivre les cours à distance. Bon nombre de parents n’ont pas la capacité d’enseigner leurs enfants à la maison, faute de technique », avance Niry Violette, mère de 2 enfants dans le primaire. Effectivement, ces établissements vont procéder à la rentrée de 2021- 2022 au mois de septembre. « Avancer les grandes vacances nous évite de payer des écolages en entier pour des devoirs à la maison à récupérer. Le plus malheureux c’est que des enseignants touchent un demi-salaire depuis la suspension des cours alors que les directeurs refusent les écolages incomplets », ajoute Faniry A., ferronnier et père de 3 enfants inscrits dans un Collège privé à Itaosy. « Les frais de scolarité ne sont pas destinés uniquement à payer les salaires des enseignants. Le règlement des charges fixes comme le loyer et les diverses factures ainsi que l’achat des fournitures pour le fonctionnement en dépendent aussi », précise Jacqueline Razanoelisoa, directrice du Collège moderne d’Ambodifasina. Pour cet établissement, 40% des parents d’élèves n’ont pas encore payé les écolages du mois d’avril alors que le taux de présence pour la récupération des leçons et devoirs à la maison s’élève jusqu’à 90%.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès de l’Office national de l’enseignement privé (ONEP) informe sur le texte en vigueur. « Normalement, tous les établissements scolaires qui ne suivent pas le calendrier scolaire officiel, c’est-à-dire celui sorti par le ministère de l’Education nationale (MEN), devrait faire une demande. Celle-ci informe et sollicite le ministère de tutelle, via l’ONEP, à valider la rentrée ou la fin d’année scolaire avancée ou reportée. Mais seuls quelques-uns le font régulièrement, notamment ceux qui débutent l’année scolaire un mois avant la date officielle. Pour les vacances avancées, aucune demande ne nous est parvenue jusqu’ici », souligne notre source. Quoi qu’il en soit, cette situation exceptionnelle liée à la Covid-19 ne facilite pas les tâches ni pour le MEN ni pour les directeurs d’établissement, et non moins pour les parents qui doivent se charger de l’enseignement de leurs enfants avant tout, chez eux…
Recueillis par Patricia Ramavonirina