Pour cette fin d’année, la JIro sy RAno MAlagasy (JIRAMA) s’est fixé comme objectif d’illuminer les villes les plus reculées du pays, à travers sa campagne « Un jour : Une ville, Caravane des Lumières ». Pour cette campagne, cinquante chefs-lieux de District seront alors éclairés avant la fin de l’année. Cinquante sites issus de nos six Directions inter-régionales dont Toliara, Antananarivo, Antsirabe, Fianarantsoa ainsi que Mahajanga et Toamasina ont été sélectionnés pour cette campagne.
Une fragilité accrue. La Banque mondiale a présenté, hier, dans sa note de conjoncture économique, le passage du taux de pauvreté de 74,3 à 77,4% entre 2019 et 2020 à Madagascar. Cet accroissement de l'ordre de 3% se traduit par le basculement de 1 400 000 de personnes dans l'extrême pauvreté en espace d'un an. Selon les indicateurs économiques, ces personnes vivent avec moins de 2 dollars par jour. « La crise a fait sombrer 1,4 million de personnes dans l'extrême pauvreté après avoir perdu leur emploi ou les revenus qu'ils tiraient d'une activité informelle dans les grandes villes affectées par la pandémie.
Le porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 au niveau national, Vololontiana Hanta Marie Danielle, Professeur agrégé de Médecine et doyen de la Faculté de Médecine de son état, a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre national. Elle n’est plus à présenter, la ministre de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, a trouvé les mots exacts quand elle dit « Si on doit nominer la personnalité ou la Femme de l’année 2020, sans doute, on n’hésitera pas à opter pour le porte-parole du CCO/Covid-19. »
L’animal rôde toujours dans les parages et guette les moindres occasions. Il n’hésite pas à dévorer les imprudents qui s’exposent, sans aucune protection, au dehors. La Covid-19 n’est pas encore anéantie. Le virus circule toujours. Etant invisible, l’une de ses forces de frappe, il attaque sans état d’âme.
Le dernier bilan hebdomadaire de la pandémie, avec ces 300 cas confirmés ou actifs et 4 décès, montre à quel point elle reste toujours très dangereuse. Il est peu probable que le pays risque, dans un avenir immédiat, la deuxième vague mais n’empêche que la « bête » menace toujours de sévir.
Mais le plus grave de tout, autre la contamination du virus, réside dans l’insouciance générale de la population. Tout le monde semble inconscient sur le fait que le « péril » se trouve encore devant nous et la menace plane sérieusement.
Une nouvelle mobilisation générale s’impose. Le relâchement général nécessite impérieusement un train de mesures pour une meilleure sensibilisation et conscientisation au respect des mesures barrières et le port systématique du masque à bouche/nez à l’échelle nationale. De gros efforts doivent se concentrer sur les anciens épicentres de la pandémie dont Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa et tout récemment Antsiranana. De même, les grands centres urbains où l’on enregistre de grandes concentrations et d’importants mouvements de population comme Antsirabe, Ambatondrazaka, Moramanga ont besoin d’action plus pertinente. Les marchés qui sont des lieux de prédilection aux propagations du virus doivent être sérieusement contrôlés. Les descentes sur terrain permettront aux responsables directs de se rendre compte des réalités exactes.
Des stratégies plus efficaces sinon plus contraignantes et plus dissuasives diligentées par le ministère de la Santé publique en coordination avec d’autres départements comme celui de la Communication, ceux des Forces de la défense et de la sécurité ainsi que les entités concernées de près ou de loin seront plus que nécessaires. Il faut remettre urgemment la pendule à l’heure.
Une seconde vague de la pandémie de la Covid-19 mettrait le pays à genoux voire à plat. La fébrile économie nationale ne supporterait pas un remake du confinement. Elle n’en survivra pas et succombera certainement. Les opérateurs économiques souffrent au plus haut point. Ils lancent des cris de détresse. On craint qu’ils ne soient pas des appels dans le désert. Les principaux acteurs évoluant dans le domaine du tourisme, membres de la Confédération du tourisme à Madagasikara (CTM), tirent la sonnette d’alarme afin de sauver ce secteur. Ils prient les décideurs au sommet de l’Etat à prendre les dispositions pour sauver le meuble, du moins ce qui en reste. La situation est grave ! Les dirigeants de la CTM sollicitent la bienveillance des autorités à concéder à la réouverture totale des frontières. Bien entendu, les autres secteurs bénéficieront de l’ouverture des portes de nos frontières. Ils savent pertinemment que la menace de la pandémie plane toujours mais ils font appel à la prise de conscience et de responsabilité de chacun, du haut de l’échelle du pouvoir jusqu’à la base. Le pays ne survivra pas plus longtemps dans ce contexte de vase clos. En l’absence de l’air, on s’étouffe !
Pour que le pire ne nous tombe pas sur la tête, ressaisissons-nous. Monsieur tout le monde doit se détromper. La Covid-19 n’a jamais enterré la hache de guerre.
Ndrianaivo
Tous les matériels à la disposition de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ont été mobilisés. Depuis hier, le nombre de camions utilisés pour ramasser les déchets ménagers dans plusieurs quartiers de la Capitale autant que l’effectif des équipes sur place ont été doublés, voire triplés. En attendant la réparation des véhicules du Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) qui sont encore en panne, la CUA lui a octroyé tous ses matériels afin de renforcer l’opération « coup de poing ».
Cette action consiste à enlever dans l’immédiat les ordures afin que la ville des mille soit prête à accueillir la fête de la Nativité dans la propreté. Dans ce cadre, une descente conjointe du maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, de la ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelomanantsoa et du directeur général du SAMVA, le colonel Jaona Lalaina Andrianaivo Ravoavy, ainsi que de leurs staffs respectifs, a eu lieu lundi soir pour superviser les travaux. D’après le maire, tous les points noirs dans la Capitale seront dégagés illico. Pour lui, la restitution du SAMVA à la CUA est importante. « Plusieurs efforts ont déjà été déployés. Pourtant, la propreté de la ville n’est pas encore sous la responsabilité entière de la CUA. Et nous sommes très impatients de reprendre en main le ramassage des ordures dans la Capitale. En attendant, nous devons vite réagir », a-t-il soutenu.
Le mois de décembre est propice à la propagation des ordures à cause de la récolte massive des fruits et légumes. De plus, la période des pluies complique la tâche de la Municipalité. Depuis plusieurs semaines, les ordures s’entassent dans plusieurs rues de la Capitale. Une situation qui a engendré la colère des Tananariviens. Cependant, ils ne sont pas conscients qu’une part de responsabilité leur revient.
Anatra R.
Décidément à chaque face-à-face entre les députés et le Gouvernement, il y a toujours des révélations. Après la révélation sur l’affaire des « bonbons sucettes », lors du précédent rendez-vous, hier, lors de sa prise de parole, le député Fetra Rakotondrasoa a lâché une information sur la société d’Etat Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA). L’élu dans le District de Miarinarivo demande une évaluation des dirigeants au sein de la JIRAMA. Une évaluation qui devrait être similaire à celle que doivent subir incessamment les membres du Gouvernement. Pour appuyer sa demande, le parlementaire pointe du doigt la mauvaise gouvernance au sein de la JIRAMA. Il prend l’exemple de la location par la JIRAMA de trois camions pour un montant de 560 millions d’ariary. « Si c’est ce qui se passe au sein de la JIRAMA, cela serait vraiment grave », dit-il, demandant ainsi une prise de responsabilité des responsables. 567 millions d’ariary la location de 3 camions-citernes exactement, c’est le montant qui ressort d’un document qui circule sous les manteaux, et sur lequel est manifestement basée la révélation du député Fetra Rakotondrasoa.
Selon le document en question, un contrat a été établi entre la société JIRAMA et un prestataire pour la fourniture de trois camions pour une location. Selon les prix et la facturation inscrits dans ledit document, un premier camion serait loué pour utilisation pendant 24h sur 24 durant 90 jours pour un prix global de 243 millions d’ariary soit donc 2,7 millions d’ariary par jour. Deux autres camions seraient, eux, loués pour une utilisation maximale de 16 heures par jour, pour un prix global de 324 millions d’ariary, soit donc 1,8 million d’ariary par jour par véhicule. Ce qui fait un total global de 567 millions d’ariary. Suite à la révélation du député Fetra Rakotondrasoa, nous avons demandé la version de la JIRAMA. Sans préciser s’il s’agissait du même dossier, la société de distribution d’eau et d’électricité explique dans un message qui nous est parvenu que « En raison des problèmes d’approvisionnement en eau dans la ville d’Antananarivo, notre société JIRAMA a été dans l’obligation de prendre des mesures d’urgence. La JIRAMA a dû distribuer de l’eau par le biais de camions- citernes à partir du mois de juillet 2019. 4 camions- citernes ont été loués pour permettre cette distribution d’eau (…) ». Dans la même réponse, la JIRAMA explique que, en raison de la cherté du prix de la location, « les nouveaux dirigeants au sein de la JIRAMA ont décidé d’acheter des camions- citernes qui débarqueront avant la fin de cette année 2020, et ce, afin de permettre de limiter les dépenses de la société ».
La rédaction
La montre indiquait 16h lundi dernier lorsque la Commune de Menagisy, District de Sambava, connaît subitement un drame qui émeut plus d’un. Deux membres d’une fratrie sont tombés au fonds d’un puits dans des circonstances dramatiques. Après de terrible souffrance liée à l’incommodité de leur situation, l’un d’eux meurt finalement lorsqu’on l’a tiré du fond de ce puits de 25 mètres de profondeur. Revenons dans les faits. C’était l’aîné qui a échoué en premier au fond du piège après qu’il s’est accidentellement glissé dedans au moment où
il puise de l’eau. Ses tentatives pour s’extirper de ce dernier ont alors toutes échoué. L’asphyxie commence à se faire sentir lorsque son frère cadet descend à son tour au fond du boyau. Tous deux ont ainsi cherché à alerter les riverains avec des cris. Les gens étaient alors accourus sur les lieux pour tenter de les secourir.
Pendant que les secours s’affairaient pour trouver les moyens de dégager les malheureux, bloqués au fond de ce piège à rat, ces derniers ont commencé à ne plus pouvoir respirer. Muni de corde, un volontaire a tenté de descendre à son tour dans le puits. Mais ses tentatives ont échoué. Au final, quatre volontaires ont connu le même échec. Un cinquième, au prix d’une astuce, a finalement réussi à dégager le cadet en amarrant ses pieds avec la corde pour le remonter à la surface. Il fut transporté rapidement à l’hôpital. Malheureusement, ce n’était pas le cas pour l’autre victime. Il a fallu deux heures pour que les secours réussissent à l’extirper du piège alors qu’elle a déjà perdu connaissance. Il a rendu l’âme, en chemin, au cours de sa réanimation à l’hôpital. L’enquête suit son cours.
F. Roland
Le championnat national N1A hommes et N1A dames se déroulera du samedi 16 au dimanche 24 janvier au Palais des sports de Mahamasina. La grand- messe du basketball prendra une autre tournure pour cette année. D’emblée, la FMBB sera stricte sur le code couleur des maillots des équipes participantes. En effet, chaque équipe devra avoir un maillot blanc et un autre sombre avec les couleurs de chaque club. Les chaussettes devront avoir les mêmes couleurs pour chaque joueur.
La crème de la crème de cette discipline durera pendant une semaine pour déterminer la meilleure équipe au bout de la compétition. Au lieu de s’affronter en aller et retour comme à l’accoutumée, ce sera une confrontation directe avant la phase finale.
Pour le moment, la FMBB n’a pas encore communiqué si les matches se disputeront à huis clos. C’est qui est sûre, c’est que tout se tiendra dans le respect du protocole sanitaire contre la Covid-19.
Le championnat se déroulera en phase unique. Douze équipes masculines et dix féminines en découdront à cette joute. Les équipes seront réparties en deux groupes, selon le dernier classement du championnat 2019. Les quatre premiers de chaque poule accèderont directement aux quarts de finale, selon une circulaire de la fédération malagasy de basketball. Huit ligues en découdront le titre chez les hommes avec douze équipes et six ligues engagées chez les dames.
Elias Fanomezantsoa
Répartition des poules
Hommes
Groupe A
GNBC Vakinankaratra
SEBAM Boeny
Cosmos Diana
ASCB Boeny
2BC Analanjirofo
TMBB Analamanga
Groupe B
CosPN Analamanga
Ascut Atsinanana
MB2All Analamanga
Cosfa Analamanga
ASB Itasy
USF Haute Matsiatra
Dames
Groupe A
SBBC Boeny
JEA Vakinankaratra
TAMIFA Amoron’i Mania
CosPN2 Atsinanana
CRJS Atsinanana
Groupe B
Mb2All Analamanga
Ankaratra Vakinankaratra
ASA Analamanga
BC Est Atsimo- Andrefana
Serasera Vakinankaratra