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Le Gouvernement Ntsay Christian devrait connaître incessamment un mini-remaniement ministériel. Outre la nécessité de combler le vide laissé au département de l'Education nationale, plusieurs autres raisons pourraient motiver ce changement. La vacance de poste au ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle après le départ de Rijasoa Andriamanana ne saurait perdurer indéfiniment. L'intérim à la tête de ce département ministériel est pour le moment assuré par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il y a quelques semaines, les syndicats d'enseignants, éducateurs certifiés, etc.  ont  tour à tour fait part de leur souhait de voir un nouveau titulaire au sein de ce ministère. A l'approche des examens officiels et en vue de la préparation de la prochaine rentrée scolaire, la nomination d'un ministre à ce portefeuille est de plus vivement souhaité par les acteurs du domaine de l'éducation.

 

Motivations et encouragements. Tel est le message fort lancé par Président de la République, Andry Rajoelina et son épousé pendant leur déplacement dans la partie Oust et Nord de l'île depuis dimanche. Après Mahajanga, le couple présidentiel a poursuivi sa visite dans à Nosy - Be et Antsiranana hier. Durant son passage dans l'île aux parfums, le Président a remis les indemnités de tous les membres du personnel soignant au Centre hospitalier à Miadana ainsi que plusieurs équipements destinés à la prise en charge des malades du COVID19 comme des concentrateurs d'oxygène, du Covid Organics, et des outils de dépistage (tests PCR et TDR). A cela s'ajoute des équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux médecins et paramédicaux.

 

LA UNE DU 28 JUIN 2020

Publié le lundi, 27 juillet 2020

Face à la recrudescence des nouveaux cas de Covid-19 dans le pays, et principalement à Analamanga, le Président Andry Rajoelina a tenu à rassurer la population. « Nous ne faiblirons pas face à la Covid-19 », a-t-il déclaré dans son discours lors de l’ouverture officielle d’un nouveau centre de traitement Covid-19 (CTC) à l’annexe du Palais des sports et de la Culture à Mahamasina, ce 25 juillet 2020. 

Et le Chef de l’Etat d’appeler à la solidarité en cette période de crise sanitaire. « Nos malades n’ont pas besoin d’entendre qu’ils vont mourir, mais qu’ils vont guérir », a-t-il affirmé. Ce CTC s’ajoute aux autres centres déjà mis en place à Alarobia et à Ivato. Il pourra accueillir les patients présentant des formes graves de la Covid-19 mais peut aussi dispenser des consultations médicales. Avec une capacité d’accueil de près de 250 patients, le CTC Mahamasina  est équipé de concentrateurs d’oxygène ainsi que des respirateurs pour les patients présentant des difficultés respiratoires. La prise en charge des patients est assurée par des personnels médicaux de l’Armée. 


Plateforme digitale pour centraliser les données

Après la cérémonie, le Président de la République et son épouse ont pu visiter la plateforme nationale de gestion médicale Covid-19, mise en place au Palais des Sports et de la Culture à Mahamasina. Fruit de la collaboration entre plusieurs ministères, cette plateforme regroupe toutes les données médicales liées à la pandémie grâce à l’utilisation du logiciel COVDATA. « La plateforme centralise les informations sur le nombre de lits disponibles dans tout le pays, le nombre de concentrateurs d’oxygène disponibles, le nombre de patients traités dans les hôpitaux et les centres de traitement ainsi que les patients mis en quarantaine ou en traitement à leur domicile », précise-t-on. Opérationnel depuis une quinzaine de jours, la plateforme aide aussi à favoriser la rapidité de prise en charge des patients ainsi que le suivi de ceux qui ont fait le choix de faire un traitement à domicile. 

Le numéro un de l’Exécutif a assuré que la mise en place de cette plateforme digitale renforce la stratégie de l’Etat pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Il a été annoncé l’arrivée prochaine du lot de concentrateurs d’oxygène importés par l’Etat malagasy destinés pour tous les hôpitaux à travers Madagascar avec d’autres équipements médicaux. Par la suite, le Chef de l’Etat et son épouse ont rallié Mahajanga pour assister à la mise en place officielle du nouveau gouverneur de Boeny, Mohktar Andriantomanga.

La Rédaction

Tendance encourageante

Publié le dimanche, 26 juillet 2020

Le tableau affichant le bilan quotidien de la pandémie de coronavirus de ces derniers jours rassure. Le nombre des « guéris » est en phase constante vers le haut tandis que le bilan des « formes graves » et surtout celui des « décès » baissent.

Le député Fetra Rakotondrasoa répond à la députée Masy Goulamaly par un post sur sa page Facebook. Il explique que la députée de Tsihombe fait un « règlement de compte » puisque la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy ne se plie pas à ses quatre volontés.

Réponse du loup à la bergère. La députée Masy Goulamaly a trouvé un adversaire à sa taille. Le député Fetra Rakotondrasoa a pris le devant pour mettre les points sur les « i » suite au post de la députée de Tsihombe revendiquant le remplacement immédiat de la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy. La réponse du député à la députée s’est faite également par un post sur Facebook.

L’élu de Miarinarivo a  fait savoir d’emblée que la députée Masy Goulamaly ne fait pas partie des élus qui soutiennent le régime actuel, dirigé par le Président de la République Andry Rajoelina. Sur ce premier point, Fetra Rakotondrasoa fait savoir donc que ce genre de post, ce genre de message, n’affecte en rien sur l’assise non seulement de la ministre mais également le régime. Il s’agit d’un discours d’une opposition en perte de vitesse.

Le second point soulevé par le député de Miarinarivo est que la députée de Tsihombe est motivée juste par une haine viscérale de la ministre. Le différend a pris naissance lorsque la députée n’a pas eu gain de cause en voulant faire nommer une personne de son entourage en tant que « déléguée de la communication et de la culture » dans son District. Une personne qui ne cesse de dénigrer le régime actuel.

Le dernier point soulevé par le député Fetra Rakotondrasoa est que la députéeMasyGoulamaly force la main du ministre à rouvrir sans condition et sans délai sa radio dans le District. Or, cette radio émet de façon « illégale » et « ne suit pas les normes requises », précise Fetra Rakotondrasoa, un professionnel des médias. Les responsables de la radio et les agents rattachés au ministère de la Communication jouent « au chat et à la souris » puisqu’ils persistent et signent à faire fonctionner la radio.

Le post de la députée Masy Goulamaly n’est donc pas étonnant, souligne le député Fetra Rakotondrasoa. Ce dernier de rappeler par ailleurs que l’abrogation d’un ministre constitue un pouvoir propre du Chef de l’Etat.

Une revendication de la transparence. La gestion du financement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 interpelle les citoyens et les organisations de la société civile. Les suspicions de corruption prennent de l’ampleur au point où certaines personnes lancent des rumeurs sur le détournement supposé de l’argent dans des paradis fiscaux. 

Le Premier ministre malagasy a été l’invité des stations audiovisuelles publiques hier. Face à la journaliste de la télévision nationale, Ntsay Christian a d’abord fait le bilan des trois dernières semaines de confinement total à Analamanga. Ce confinement, explique-t-il, a eu pour objectif d’éviter que « Madagascar ne vive pas une situation similaire à ce qui se passe dans beaucoup de pays dans le monde où des milliers de personnes sont contaminées par le virus et où plusieurs centaines de morts sont enregistrés par jour ».

En contact direct et en permanence avec les citadins. Environ 3 000 employés au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) mettent leur santé en péril et encourent quotidiennement les risques de contamination du coronavirus. Ceci en exerçant leurs fonctions entre autres d’assainissement de la ville, des marchés ou encore en assurant la circulation et la mobilité urbaine, afin de permettre aux habitants de bénéficier d’une cité fonctionnelle en cette période d’urgence sanitaire.

En état d’arrestation le 20 juillet dernier à Isoanala Betroka, les deux suspects entraînés dans une affaire de corruption ont été placés sous mandat de dépôt vendredi dernier. Les faits datent donc du 20 juillet dernier. 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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