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Traditionnellement, fêter Pâques comme les autres fêtes religieuses, c'est profiter des longs repas partagés en famille ou d’une pique-nique et de balade en nature. Mais cette année, la fête de Pâques s'annonce un peu particulière puisque toute la population reste confinée.
La Semaine sainte a été déjà bien particulière, et le week-end sera encore pareille. Cette année, la fête de Pâques est différente des autres années pour toutes les familles. A Antananarivo où le confinement partiel est appliqué, personne n’est autorisé à voyager ou encore à se déplacer sans autorisation. Tout le monde reste ainsi confiné tout en adoptant un esprit  festif. Comment organiser des moments festifs malgré la période de confinement ? Telle est la question longuement posée depuis le début de la semaine. Pour quelques familles ayant accepté de nous livrer leur programme du week-end,  elles vont se mettre à cuisiner.



« Notre famille ne manque jamais de célébrer une fête, qu’importe la situation. Comme chaque année, nous priorisons la Semaine sainte mais cette fois-ci, en confinement. La famille, habituée à la sortie, était toujours présente devant la télévision pour suivre en direct les messes diffusées. Concernant le repas de Pâques, je vais préparer de la dinde et du gratin que mes enfants aiment tant. Sûrement, je vais me mettre aux fourneaux en attendant l’arrivée de mon mari parti en mission. Les garçons, eux, seront collés à leurs gadgets et téléphones comme les jeunes de leur âge. Ce jour, nous allons par contre faire des courses, puisque le week-end va être long. Et comme à l’accoutumée, je vais en profiter pour acheter du chocolat à distribuer aux gens du quartier en cette période de réjouissance collective », a déclaré  Ericka Razakanirahina, mariée et mère de 4 garçons.



« Chez nous, on va célébrer une triple fête. En plus de la fête de Pâques, c’est également l’anniversaire de ma mère ainsi que celui de ma belle-sœur. Et à cette occasion, la famille sera au grand complet à la maison. Puisque nous ne pouvons pas sortir, une famille gourmande que nous sommes, c’est la nourriture que nous allons essayer de prioriser dès ce jour jusqu’à lundi. Nous avons déjà macéré hier les viandes pour en faire du barbecue. Nous allons aussi ajouter au menu de bonnes tranches de Tsa-Siou. Le banquet sera également agréménté d’une tête de cochon, le tout accompagné de boissons. Et les volailles, c’est également une tradition à ne pas oublier dans la famille. Nous avons déjà ressorti des jeux de société pour passer le temps dans une ambiance conviviale », raconte Si-Nathalie, une mère de famille.



« Malheureusement, la famille ne sera pas au complet cette année. Etant donné que la circulation demeure interdite sans autorisation spéciale, il est préférable de rester chez soi et de faire la fête chacun de son côté, loin des parents. Du coup, je vais miser sur la nourriture.  Ainsi, les plats préférés de tout le monde seront pris en compte », confie Lilou, manager chez Ilanga Nature-Wellness Center.



La vente de volailles a considérablement chuté en cette période de Pâques. Cette diminution de vente s’explique par la difficulté financière de la population à cause du confinement. Toutefois, les vendeurs tiennent à préciser que le coût n’a pas augmenté. Au contraire, une baisse persistante des prix de vente a eu lieu. De plus, faute de transport, les gens sont moins nombreux à marchander, ce qui fait moins de concurrence au niveau du marché local. Les canards et poulets se vendent par exemple entre 16 000 et 25 000 ariary, tandis qu’une oie est actuellement cédée entre 40 000 et 80 000 ariary.
K.R.

la une du 11 avril 2020

Publié le vendredi, 10 avril 2020

Les évènements s’accélèrent depuis la diffusion sur les réseaux sociaux d’une fausse nouvelle à propos d’une soi-disant propagation de la pandémie de COVID-19 à Madagascar. Cette fausse information a été largement partagée sur Messenger.

 La pandémie de coronavirus a affecté l’année scolaire, notamment, pour les élèves dans les classes d’examen à savoir le CEPE, le BEPC et le Baccalauréat. Face à cette situation, les parents et les élèves s’inquiètent quant à la finition du programme scolaire à temps, les révisions, l’inscription ou encore les dates des examens. Pour rassurer les parents, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), le professeur Assoumacou Elia Béatrice, a avancé, hier, qu’il n’y a pas d’année blanche, malgré la suspension des cours. « L’examen du Baccalauréat est maintenu », avance t-elle durant une réunion qui s’est tenue hier au MESUPRES Fiadanana.

Triduum pascal.  « Pâques approche et nous ne pourrons nous rassembler dans les églises ou temples à cause du COVID-19. En réponse à cela, nous appelons tous les chrétiens du monde entier, dans l’unité, à invoquer pendant 3 jours à savoir le jeudi 9, le vendredi 10 et le samedi 11 avril le nom de Jésus, à 15h, pendant une minute, afin de demander la délivrance de nos pays et une régression significative du COVID-19 à Pâques » exprime Alberto Maalouf, un des porteurs du projet de mouvement international de prière lancé pendant le triduum pascal.  

Un fonds de 10 milliards de dollars. La Banque africaine de développement a annoncé, mercredi, la création d’un fonds pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du COVID-19 sur le continent. Le fonds est doté de 5,5 milliards de dollars pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque et de 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du groupe de la Banque chargé de répondre aux besoins des pays fragiles.

Limiter les déchets en plastique. La STAR vient de sortir un tout nouveau produit, la première eau de table en bouteille. Sa gamme Cristalline dispose désormais d’une version en bouteille de verre d’un litre. Un format moins cher mais aussi plus respectueux de l’environnement.  « Nous avons décidé de ce lancement par rapport au contexte actuel où les consommateurs sont confinés chez eux. Ils sont alors obligés de faire des provisions à plus long terme que d’habitude.

Il vaut mieux prévenir que guérir. Le District d'Antanifotsy, Région de Vakinankaratra, n'est pas touché par la pandémie de COVID- 19, du moins pour le moment et ce à l'instar d'une centaine de circonscriptions dans la Grande île. Néanmoins, le député local, Narson Rafidimanana, n'a pas attendu que le ver soit dans le fruit pour réagir. Il a ainsi demandé l'appui auprès des sociétés privées pour doter des équipements aux éléments en première ligne du front contre le COVID- 19. Un appel qui a reçu un écho favorable auprès des entreprises en l'occurrence la société Akanjo et Datacom Mada.

Madagascar reçoit toute l'attention du monde ! La dernière déclaration du Président Andry Rajoelina sur le démarrage des recherches en vue de trouver un remède contre le coronavirus, avant -hier, a fait couler beaucoup d'encre dans la presse étrangère. De la France au Canada, la nouvelle a quasiment fait le tour du monde. Rappelons que le Chef de l'Etat a donné son accord en vue de l'essai clinique d'un traitement à base de plantes malagasy qui pourrait éventuellement guérir le coronavirus. Les patients qui donneront leur consentement pourront immédiatement être sujets aux soins y afférents. Soins qui ne devraient comporter aucun risque car se basant sur l'utilisation de plantes médicinales que l'on trouve dans le pays même.

Coronavirus - Une journée calme

Publié le jeudi, 09 avril 2020

Le Centre de commandement opérationnel COVID- 19 a annoncé une bonne nouvelle hier. Selon les tests effectués par l'Institut Pasteur de Madagascar, aucune personne n'a été infectée par le coronavirus. Mais ce n'est pas une raison pour baisser la garde.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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