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LA UNE DU 29 fevrier 2020

Publié le vendredi, 28 février 2020

Depuis le début de cette année, on assiste à un intérêt grandissant et subit des bandits ou des gangs pour les cash-points de la Capitale. En quelques semaines, plusieurs de ces boutiques qui opèrent dans la transaction en mobile-banking ont été la cible des bandits dont une a été victime d’une tentative de braquage et une autre « attaquée » par ses propres employés. Le dernier en date aurait eu lieu cette semaine du côté d’Itaosy. Un regain d’intérêt qui s’explique du fait que les cash-points sont surtout  synonymes d’espèces  brassées  au quotidien.

Les dispositions sécuritaires prises par les compagnies pétrolières et les gérants ont fait détourner les braqueurs des stations-services qui étaient auparavant leurs cibles privilégiés. Les grossistes en marchandises générales eux aussi figuraient  en haut du tableau de chasse des attaques armées dans un passé récent. La vigilance de ces commerçants et les mesures qu’ils ont prises les rendent depuis moins vulnérables. L’inquiétude  a changé de camp et gagne de plus en plus  les gérants et propriétaires de cash- point. Là, l’existence des liquides est plus que sûre et ce quel que soit le montant. Le plus important d’ailleurs pour les assaillants, c’est de faire main basse sur de l’argent sans tenir compte de la somme. Néanmoins, ils sont bien renseignés sur les boutiques à frapper, susceptibles de détenir des espèces « intéressantes » et moins gardées ou même dépourvues d’agent de sécurité. A preuve, les cash-points situés  dans  des centres commerciaux, donc mieux abrités et équipés de systèmes de sécurité modernes, sont inaccessibles pour les braqueurs qui jettent leur dévolu sur ces petits kiosques trop vulnérables du point de vue sécuritaire.

Ce n’est donc pas étonnant qu’on assiste actuellement à une multiplication des assauts contre  ces   cash-points.  Sur le terrain, les faits parlent d’eux-mêmes.  Entre janvier 2020 et mi-février, on a enregistré des cas de hold-up dont l’un fut meurtrier. Les propriétaires de ces points, dont la présence dans des endroits fréquentés est pourtant avantageuse pour les usagers, paraissent de plus en plus désemparés face à la recrudescence des braquages. « J’ai pris la décision de suspendre les activités en attendant de trouver les solutions idoines. Un manque à gagner est mieux qu’une perte sèche en cas d’acte de banditisme », préconise un opérateur sis à Ampefiloha qui compte délaisser son kiosque au bord de la route pour un local mieux sécurisé. C’est le prix à payer afin d’opérer dans la quiétude même si les charges vont certainement augmenter, renchérit un autre gérant de cash- point qui ne trouve aucune alternative que le « déménagement ».

Une association des opérateurs a fini par sortir du silence vendredi dernier en faisant entendre sa voix sur la situation actuelle dans laquelle ses membres se trouvent. Elle a estimé que ses activités font  désormais partie des services publics et lance un appel aux autorités de pencher sur l’insécurité en général dans la Capitale et des cas des opérateurs de mobile-banking en particulier.
Franck R.


Actifs depuis quelque temps. Des faux comptes portant le nom de Mialy Rajoelina ainsi que de ses 3 enfants continuent de faire ravage sur le réseau social « Facebook ». Si celui de l’aînée de la famille présidentielle, Arena Rajoelina, a eu du succès depuis l’année dernière, celui du cadet Ilontsoa, celui de la benjamine Andrialy Rajoelina et récemment celui de leur mère Mialy Rajoelina enregistrent des milliers d’abonnés. D’ailleurs, ces comptes « Fake » font régulièrement des publications et postent des photos publiques et privées. Un premier avertissement a été lancé au début de cette année sur le fait que la Première Dame et ses enfants n’ont pas de compte « Facebook » mais sont toutefois actifs sur Instagram. Une annonce sur la page Facebook de l’association Fitia Officiel a confirmé ce fait hier. Dans ce communiqué, pas moins de 10 faux comptes de la famille présidentielle ont été dénoncés.

La présidente fondatrice de l’association Fitia n’a pas manqué de reconnaître l’existence de personnes malveillantes qui prennent et utilisent les photos des autres pour arnaquer. Pour y arriver, ces gens ouvrent des nouveaux comptes en copiant toutes les informations et photos de leurs cibles. L’épouse du Président de la République appelle ainsi à la vigilance de tout un chacun pour ne pas se faire avoir. Créer des comptes « Fake » constitue une forme d’arnaque la plus courante ces derniers temps…
P.R.

Il a toujours été précisé que les fonctionnaires de l’Etat au service de l’éducation enregistrés auprès du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel  (MENETP) bénéficient la somme de 50000 ariary à titre d’indemnité forfaitaire d’enseignement et de résidence, et ce à partir du mois de janvier 2020. A défaut de procédure, cette somme n’a pas encore été versée dans leur solde au mois indiqué mais va être allouée au plus tard cette semaine.  Devant les réactions des bénéficiaires face à ce retard, le ministère de  tutelle a tenu à apporter des explications. Lors d’un point de presse hier à Anosy, Josoa Iasisambatra Rijasoa Andriamanga, numéro Un du MENETP a avancé que des efforts ont été déployés pour que les personnels du ministère jouissent les mêmes droits.  D’après d’autres informations fournies, le ministère en question a fini par traiter tous les documents s’y rapportant. La balle a  déjà été renvoyée au ministère de l’Economie et des Finances. 

Nouvel objectif. Le plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy, « Alefa 2027 » élaboré avec Air Austral n’a pas eu l’effet escompté. En trois ans, aucun changement positif n’a été constaté au niveau d’Air Madagascar. La situation n’a pas vraiment évolué depuis. Le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a ainsi établi un plan de « secours » pour remédier à cette situation et rendre effectif le redressement de notre compagnie aérienne. « Cette stratégie se déroule notamment en plusieurs étapes. En premier lieu, nous devons régler dans les plus brefs délais la sortie ou du moins la réduction des parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Ensuite, nous mettrons en place une nouvelle équipe de direction. Notre compagnie possède de nombreux experts.

Les rues de la Capitale - Tout est à refaire

Publié le jeudi, 27 février 2020

Une fâcheuse habitude. Les pluies diluviennes ont, comme à l’accoutumée, mis à mal les infrastructures routières de la Capitale malagasy. A Antananarivo, la Capitale malagasy, plusieurs rues se sont dégradées. Des routes qui ont, pourtant, à de maintes reprises, fait l’objet de réhabilitation, mais qui sont aujourd’hui déjà complètement à refaire. Dans plusieurs endroits, les automobilistes sont de nouveau obligés de rouler en fonction de larges trous qui recouvrent la chaussée. C’est le cas notamment aux 67ha où les routes sont devenues de véritables cauchemars pour les usagers. Chaussée complètement décapée, trous remplis d’eau stagnante et boue, sont visibles sur les chemins de ce quartier.

LA UNE DU 28 fevrier 2020

Publié le jeudi, 27 février 2020

Inscriptions ouvertes depuis le lundi 20 février dernier. L’examen du baccalauréat pour cette année scolaire 2019-2020 se tiendra au mois d’août prochain. Selon les informations émanant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), la session pour l’enseignement général et la première partie pour l’enseignement technique, technologique et professionnel se tiendra du lundi 17 au vendredi 21 août à partir de 7h. La seconde partie de la session pour le Bacc technique se fera du lundi 24 au jeudi 27 août prochain. Ouverts depuis une semaine auprès de la Direction ou Service du baccalauréat de chaque université, les registres d’inscription seront clôturés le jeudi 30 avril à 18h. « Aucune dérogation ne sera admise pour un dépôt de dossier de candidature au-delà de la date prescrite », souligne Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES. C’était lors d’un point de presse donné hier à Fiadanana.

Par ailleurs, aucun changement n’a été constaté concernant les droits d’inscription à ce premier examen universitaire. Les candidats d’école doivent payer 15 000 ariary pour y participer, contre 50 000 ariary pour les candidats libres et 100 000 ariary pour ceux de nationalité étrangère, ayant fait leur scolarité à Madagascar.
P.R.


Deux cas de suspicions de corruption ont fait la Une des journaux ces derniers jours. Celui du député déchu, Ludovic Adrien Raveloson dit « Leva » qui, contre toute attente et malgré les oppositions, a obtenu une liberté provisoire. Le second a été ressenti comme une gifle à l’endroit des hauts responsables de la Police aux frontières à savoir la fuite de Raoul Rabekoto Arizaka, ex-directeur général de la CNAPS et président actuel de la Fédération malagasy de football (FMF).

Si l’éventualité d’une corruption est évoquée dans la libération accordée par les juges à Leva, pour Raoul Rabekoto aucun doute n’est permis sur l’existence de corruption. Le président de la FMF est loin d’être un quidam, il est aussi célèbre que certains ministres, parlementaires ou autres personnalités. Il est inconcevable que des policiers aux frontières de l’aéroport de Nosy Be où il aurait embarqué à destination de l’île de La Réunion ne l’aient pas reconnu sur mille passagers.

D’autant plus que l’ancien DG de la CNAPS est frappé d’une Interdiction de sortie et dont l’avis a été largement amplifié auprès des agents portuaires et aéroportuaires de la Grande île. Des indiscrétions avancent que le président de la FMF aurait tenté en vain une première sortie toujours dans le même aéroport une semaine auparavant. Quelques jours après, l’homme fort du ballon rond aurait ainsi transformé son second essai et ce grâce,  sans l’ombre d’un doute, à la complicité des membres d’un réseau.

Pour rappel, depuis avril 2019, Ludovic Raveloson est en détention préventive à Morondava pour abus de fonction, exploitation et mise en circulation illicites des produits principaux de forêts. Il avait une première fois fait parler de lui en bénéficiant d’un statut de main- d’œuvre pénale qui fut rapidement écourté par les autorités. L’homme est retourné quasiment dans la foulée à la case prison. Contre toute attente, Leva a bénéficié d’une liberté provisoire au début de ce mois de février de la part de la Cour d’appel de Toliara. Suite à des suspicions de corruption dans cette libération, deux magistrats ont été suspendus.

Pour bon nombre d’observateurs, Leva restera introuvable pendant un bon bout de temps. En effet, malgré les recherches menées par les autorités, beaucoup de « wanted » comme lui restent introuvables. Pour ne parler ainsi que des deux indopakistanais criminels de Toliara, qui ont pris la poudre d’escampette durant leur transfert de la prison de Tsiafahy à celui d’Ejeda, et qui restent en cavale aujourd’hui encore. Beaucoup pensent que ces fugitifs sont déjà à l’extérieur, sachant surtout la porosité des frontières malagasy. Raoul Arizaka Rabekoto est, quant à lui, suspecté dans une affaire de malversations découlant des faits soupçonnés de grande corruption commis auprès de la CNAPS.

En tout cas les Forces de l’ordre ont l’obligation de retrouver ces fugitifs pour qu’ils puissent être entendus devant la Justice. Pour le cas particulier de l’ex-DG de la CNAPS, quid des complices à Madagascar ? En déplacement dans la partie Sud du pays, le Président Andry Rajoelina avait d’ailleurs réaffirmé la tolérance zéro du pouvoir contre les auteurs de corruption et de malversations. Les autorités doivent faire en sorte de démasquer les complices dans ce qui serait une cavale rocambolesque. Et ce, afin que la Justice à Madagascar ne soit pas comme des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.
La Rédaction

Le Parlement est convoqué en session extraordinaire à compter du 4 mars 2020, soit mercredi prochain. Le décret portant convocation du Parlement en session extraordinaire a été pris hier en Conseil des ministres. L’ordre du jour de cette session extraordinaire, qui durera douze jours, sera consacré  à l’adoption des projets de loi de ratification des ordonnances par le Président de la République, lors de la délégation du pouvoir de légiférer conférée à lui par le Sénat, avant la mise en place de l’Assemblée nationale. Dans sa décision rendue au début du mois de février dernier, relative à une saisine du président du Sénat aux fins de demander la caducité des ordonnances prises par le Président de la République, la HCC a estimé qu’ « йtant donnй que le maintien en vigueur des ordonnances йdictйes est la raison de la ratification afin que la continuitй de l’Etat et la sйcuritй juridique soient prйservйes, il convient de considйrer la nature non substantielle de la date de ratification pour se focaliser sur sa rйalisation dans les meilleurs dйlais ».

Les juges constitutionnels ont ainsi préconisé de la part de l’Exécutif de faire adopter des projets de loi de ratification au cours de la prochaine session du Parlement. Et ce, sous peine de caducité des ordonnances prises par le Président de la République en 2019. La prochaine session ordinaire du Parlement étant prévue débuter au mois de mai prochain, le pouvoir central n’a, semble-t-il, pas voulu attendre plus longtemps. Dans sa décision, la HCC avait indiqué que « cependant que l’ordonnance portant loi de finances rectificative a йtй dйjа entiиrement exйcutйe ; que les ordonnances relatives а un accord de prкt concernant le financement d’un projet sont des engagements internationaux en cours d’exйcution et non susceptibles de remise en cause ; qu’en consйquence, ces ordonnances sont exemptйes de ratification ». D’où le fait que 9 projets de loi de  ratification seulement soient soumis au Parlement, si 14 ordonnances avaient été prises par le Président de la République en 2019.

Seraient concernées par ces projets de loi de ratification à soumettre au Parlement, l’ordonnance relative à la loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n° 2018-008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums, à l’Ordre National Malagasy,  l’ordonnance relative à la loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi modifiée n°99-012 du 19 août 1999 portant code minier, l’ordonnance relative à la loi sur le recouvrement des avoirs illicites ou encore l’ordonnance modifiant certaines dispositions de la loi n°2015-007, fixant les règles relatives au fonctionnement du sénat et aux modalités de désignation de ses membres.
La Rédaction

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Editorial

  • Jeu dangereux !
    Il ne faut pas jouer avec le feu. Un jeu dangereux auquel tout joueur trop téméraire risque de se brûler et de provoquer des incendies causant au détriment des autres des dommages en vie humaine et matériels incalculables. Attention, on ne joue pas avec le feu, c’est un jeu dangereux ! A quoi riment-ils ces agissements des élus parlementaires de l’Opposition ? On se perd en conjectures ! Décidément, les comportements irresponsables de certains élus rendent perplexe l’opinion à plus forte raison les observateurs à même les plus chevronnés. Des pêcheurs en eau trouble qui dérangent. Le moment où traverse le pays requiert un minimum de sérénité et surtout de stabilité. Le député de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko, projette un rassemblement public à Anketraky (Toliara) pour, dit-on, « faire le rapport d’activités » auprès de ses électeurs et ce en présence d’autres élus de l’Opposition dont entre autres les députés…

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