Ihosy était en état d’alerte maximale ! Hier, le commissariat central de cette ville était le théâtre d’une violente manifestation. Un groupe d’individus particulièrement survoltés a menacé de s’en prendre au local. Leur but : faire pression, sinon forcer les Forces de l’ordre afin qu’elles leur livrent l’assassin d’un jeune coiffeur local. Vers 5h du matin hier en effet, la Police a réussi à arrêter l’auteur supposé de l’acte pour le placer en garde à vue au commissariat central. Du coup, les émeutiers se sont rués à l’endroit dans l’objectif de faire une vindicte populaire. Parmi les émeutiers, des membres de la famille de la victime notamment.
En déclin. Les jeunes s'intéressent de moins en moins à la lecture et aux livres, notamment face à la vulgarisation des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Pourtant, la lecture constitue le principal garant de connaissances et d'un bon niveau intellectuel. Ce désintérêt des lecteurs potentiels explique le fait que bon nombre des auteurs soient en difficulté. « Gagner sa vie dans l'écriture de livres n'est plus possible en ce moment. Ecrire prend beaucoup de temps et d'inspiration. Pourtant, l'édition des livres nécessite des moyens assez conséquents, hors de portée des écrivains », se désole Ranitra Mbolamasoandro, auteure depuis plus de 20 ans.
La presse locale lance, depuis un certain temps, l’appel à candidature pour le recrutement du directeur général (Dg) du BIANCO. A scruter de près la teneur des termes de référence, le poste à pourvoir requiert un profil rare et délicat. En fait, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), l’organe public chargé de superviser ledit recrutement aura du pain sur la planche car il est à la recherche d’une personne … insolite, en train de dénicher un « Oiseau rare » (OR) ou « Gisa mainty ».
Des tonnes d’ordures s’empilent chaque jour dans la Capitale. Et le service chargé du ramassage a du mal à suivre la cadence, tellement le volume de déchets en ville est dense. C’est pourquoi le projet « Re-cycl’In Mada » propose une meilleure exploitation de ces derniers. « Tout est recyclable, il faut juste s’en donner les moyens », soutient Franck Andriananahary, initiateur dudit projet. Ainsi, cette jeune pousse prévoit de mettre en place des déchèteries dans plusieurs zones de la Capitale pour pouvoir valoriser les différents déchets récupérés. L’objectif étant de réduire à plus de 90 % les déchets en les valorisant.
Comme annoncé dans notre édition d'hier, suite au détournement de plus de 618 millions d'ariary de financement du Programme élargi de vaccination (PEV, relevant du ministère de la Santé) et dont les présumés auteurs ont été placés sous contrôle judiciaire la semaine dernière par le Pôle anti-corruption (PAC), nous reproduisons ci-après notre article du 09 Septembre 2016 ayant révélé cette affaire pour la première fois.
Grosse déception des environnementalistes. La justice singapourienne venait de sortir un verdict contre leur attente quant à l’issue de l’affaire de bois de rose illégaux provenant de Madagascar saisis à Singapour en 2014. La valeur marchande des rondins frappés d’interdiction était estimée à 50 millions de dollars. La plus grosse saisie de son genre jamais rapportée dans le monde a fait couler beaucoup d’encre depuis. Selon une information diffusée vendredi dernier, la Cour d’Appel de la Cour suprême du Singapour a acquitté le riche homme d’affaires Wong Wee Keong et a ordonné la restitution à celui-ci de la totalité des bois saisis dans cet Etat-cité de l’Asie, dans les plus brefs délais. Voilà alors une nouvelle qui devrait faire des vagues chez nous en ce moment où le régime prône la bonne gouvernance des ressources naturelles au profit du développement.
La prochaine tenue d'un référendum constitutionnel le 27 mai en parallèle avec les élections législatives, décidée en Conseil des ministres la semaine dernière, continue de faire grincer les dents au sein de l'état - major politique. Pourquoi cette date ? Pourquoi choisir un si court laps de temps ? Telles sont les questions qui reviennent en boucle. En sa qualité de porte - parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo a apporté des éclaircissements sur le sujet face à la presse hier.
Les Makis juniors promus en groupe A. Et ce, après avoir battu son hôte, le Zimbabwe, en finale du championnat d’Afrique U20 baptisé « Barthès trophy », qui s’est déroulé les 17 et 20 avril derniers. L’habilité des Makis juniors leur ont permis d’être le vainqueur dans le groupe B et de briser le rêve des zimbabwéens (27-25) sur le terrain de High School Prince Edward. Les Makis ont été accueillis en héros ce dimanche pascal à Ivato, avant de faire un tour de parade devant l’avenue de l’indépendance à Analakely. Cette victoire revient après un triomphe de 65-00 contre le Maroc, lors des demi-finales. Ce qui confère aux malagasy la première place du groupe. En finale, les petites erreurs coûtent cher. En effet, les Zimbabwéens étaient lents sur le terrain avec trop de fautes de main. Alors que Madagascar menait déjà 15-7 à la mi-temps. « La bataille était rude pour la finale par rapport à notre premier match. Car non seulement, ils sont plus grands que nous mais nous étions victimes de l’arbitrage. A chaque fois qu’on accélérait les attaques, les Zimbabwwéens restaient figés sur le terrain. Nous avons exploité cela à notre avantage. Durant la deuxième période, nous avons largement mené jusqu’à 22-7 au score. Mais l’arbitre se penchait un peu en leur faveur et faisait tout pour que les Makis échouent. Ils ont même pris le dessus à quelques minutes de la fin. Mais le moral était déjà au beau fixe et quoi qu’il arrive on doit impérativement gagner », explique Raseny, capitaine de l’équipe, à l’arrivée des Makis à l’aéroport d’Ivato, hier. A cinq minutes de la fin, le Zimbabwe est revenu au score en renversant la situation 22-25. Mais les Makis, plus animés n’ont pas lâché prise et dans un ultime essai de dernière minute,ils ont pris le dessus, 27-25 au score final. L’entraîneur-chef du Zimbabwe, Farai, « Bob » Mahari, a déploré les erreurs coûteuses de son équipe.
Comme chaque année, Pâques apporte son cortège de victimes d’accidents divers. Le bilan, encore provisoire, de l’HJRA Ampefiloha fait état de 1 mort et 82 consultations dont 47 hospitalisations. Dimanche soir, un homme de 25 ans a trouvé la mort dans des circonstances tragiques à Itaosy. En effet, il était électrocuté pour une raison non encore élucidée. Son visage est rendu méconnaissable à cause des atroces brûlures. Cette perte en vie humaine est la seule à être signalée, du moins jusque vers le début de l’après-midi hier. Toutefois, le nombre de personnes blessées, victimes d’accidents de la route, est estimé à une vingtaine, hier matin. Au total, on a enregistré 19 victimes. 12 d’entre elles ont dû être hospitalisées. C’est le cas d’un groupe de personnes, une dizaine, qui ont subi un accident du côté de Soamahamanina. Certains se trouvaient dans un état critique. Ce qui a nécessité leur évacuation d’urgence à l’hôpital d’Ampefiloha vers 13h. Il s’avère que la plupart des accidents de circulation les plus significatifs se sont produits dans la périphérie de la Capitale. La majorité des victimes blessées sont des utilisateurs de moto. Des polytraumatismes liés aux diverses chutes, elles-mêmes occasionnées par l’état d’ébriété, ont été évoqués.