Comme il était annoncé, le président national de la plateforme de droits humanitaires HAFARI malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa a étédéféré au Parquet d’Anosy. Après son audition par le Juge d’instruction, l’homme, pour la énième fois donc, a été placé de nouveau sous mandat de dépôt à Antanimora. Mais les motifs de son arrestation et son incarcération sont différents. Deux versions circulent, l’une venant des indiscrétions proches de l’enquête et l’autre d’une source judiciaire. D’après cette dernière, ce sont les membres de sa propre organisation eux-mêmes, qui lui ont intenté cette poursuite en l’accusant d’avoir détourné des fonds mais aussi des biens communs appartenant aux membres de ladite association.
L’information révèle
qu’Hafari malagasy a reçu des capitaux des donateurs. Mais au lieu d’atterrir dans les caisses de l’organisation, son président national a plutôt acheté trois camions-bennes en son nom. Les recrues de Hafari Malagasy ont fini par tout apprendre et décidé de porter l’affaire devant la Justice. Une plainte qui a conduit pour la énième fois le bouillonnant défenseur des intérêts du petit peuple en prison. La seconde version parle d’une plainte déposée par un indopakistanais et a trait au terrain d’Anosizato-Est devenu la propriété de l’opérateur économique. Le précédent régime a claironné à l’époque que ce terrain doit revenir aux sportifs qui l’ont utilisé depuis plus de trois décennies. Tout le monde se souvient certainement de la descente en fanfare du ministre des Sports de l’époque, Anicet Andriamosarisoa, et du président de la Fédération malagasy de rugby sur les lieux. Mais quelques jours plus tard et à la grande surprise, ils se sont tus. Des mauvaises langues avançaient sans preuve que ces personnalités auraient obtenu la largesse du nouveau propriétaire.
La situation politique au Venezuela n’a pas laissé de marbre le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina. Dans un communiqué, la Présidence a annoncé la position de Madagascar sur ce soulèvement populaire ayant fait une dizaine de morts depuis son début. « La situation au Venezuela est préoccupante avec plus de 2,3 millions d’exilés et plusieurs dizaines de morts pour des raisons politiques. C’est humainement inacceptable », précise le Président Andry Rajoelina. Lui qui, à l’instar de la communauté internationale, exige la tenue d’une élection libre, démocratique, inclusive et équitable. Le plus jeune président de l’Afrique a déclaré qu’il apporte son soutien à Juan Guaido et l’encourage dans sa lutte et son combat à rendre son pays et au peuple vénézuélien leur liberté et leur soif de changement.
Une prise de position qui marque également le vent de changement de la diplomatie malagasy et de ses relations internationales. En effet, il est rare que le précédent régime se manifeste pour annoncer la position de Madagascar dans des situations politiques internationales. Auparavant, si Madagascar vivait seul dans son coin et se murait dans le silence, ce n’est plus le cas aujourd’hui où le nouveau régime fait entendre sa voix dans les affaires politiques internationales. Pour ce cas de la Venezuela, le Président Andry Rajoeilina choisit le camp de la légitimité face à un président en exercice, Nicolas Maduro, qui ne fait plus l’unanimité au sein de la population. Celui-ci refuse de consulter la voix du peuple en tenant une élection présidentielle crédible. Pire dans sa logique de guerre contre sa population, il est allé jusqu’à interdire l’entrée sur son territoire les aides humanitaires internationales destinées pourtant à un peuple en détresse. Un comportement indigne d’un homme d’Etat…
La Rédaction
Eddy Maminirina également appelé Eddy « bois de rose » est de nouveau d’actualité. Après son arrestation et son placement en détention préventive, il y a quelques semaines, le nom de cet opérateur a de nouveau fait la une des journaux hier. Inculpé dans une affaire d’exportation illicite de bois de rose, cet homme aurait, durant une enquête, balancé le nom d’un membre du Gouvernement actuel comme faisant partie de ses complices, selon les informations répercutées dans la presse locale. Interrogé sur la véracité de ces faits, l’avocat de cet opérateur économique affirme que son premier souci actuellement est l’état de santé de son client. Depuis son placement en détention préventive le 12 février dernier, Eddy Maminirina aurait vu sa santé décliner au fil des jours.
Le second souci de l’avocat de ce présumé baron du trafic de bois de rose concernerait l’inexistence, jusqu’ici, d’enquête menée sur son client. La défense d’Eddy Maminirina se dit ainsi étonnée de l’existence d’une déposition faite par son client et sur laquelle se base les informations répercutées dans la presse dernièrement. « A moins que l’enquête se soit fait à mon insu, ce qui est tout à fait impossible, Eddy Maminirina n’a jusqu’ici passé ce stade », affirme l’avocat de ce multimilliardaire. Par contre, celui-ci s’est indigné de l’arrestation, qu’il qualifie d’arbitraire de son client. Et de se demander à cet égard pourquoi ne pas avoir émis de convocation à l’encontre d’Eddy bois de rose.
Une grande première dans les annales institutionnelles à Madagascar. « La démocratie signifiait qu’on devait écouter tous les hommes et qu’on devait prendre une décision ensemble en tant que peuple », a dit Nelson Mandela en 1995. Avancées technologiques étant, il est désormais possible pour le Malagasy lambda d’adresser directement des lettres, sous forme de messages électroniques, au Président Andry Rajoelina. L’interface créée à cet effet est opérationnelle depuis la semaine passée. Mais c’est au ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo de la faire connaître un peu plus sur les réseaux sociaux ce week-end. « C’est pour la première fois que les Malagasy ayant à dire au Président de la République ou à partager des informations avec lui peuvent se communiquer rapidement avec lui », a-t-elle indiqué. « Ce qui est sûr c’est que des gens s’occupent des messages que vous enverrez et que vous en obtiendrez une réponse », a-t-elle continué. Elle a de plus précisé que des collaborateurs sur qui compter peuvent, à leur niveau, fournir des réponses satisfaisantes. Le cas échéant, ils se doivent de se tourner vers le Président de telle sorte qu’il puisse donner des consignes conformément au souhait du correspondant.
L’IEM déclare la guerre à toutes formes de malversations dont les effets ont littéralement ruiné le pays. Des pratiques obsolètes chères aux barons du HVM, de l’ancien régime. Il est grand temps que tout s’arrête ! Les exactions et les allégations commises à l’encontre des intérêts supérieurs de la Nation doivent, pour de bon, cesser. La bataille commença, déjà, depuis que le Premier ministre, Ntsay Christian, débarqua à Mahazoarivo en juin 2018. Soumis aux pressions des « 73 députés pour le changement » et dans le cadre précis de la Décision de la HCC du 25 mai 2018, le Chef de l’Etat en place nomma le Premier ministre, et cela, conformément à l’Art. 54 de la Constitution, à savoir, c’est le parti ou le groupe de partis obtenant la majorité de sièges à l’Assemblée nationale qui propose au Chef de l’Etat le nom de celui qui devra être le numéro Un du Gouvernement. Ntsay Christian étant l’un des noms soumis par le parti jouissant de ce droit, le MAPAR, décrochait la « cagnotte » et ceci explique cela ! L’élection présidentielle achevée débouchant sur la victoire du candidat n° 13 Rajoelina Andry permet la continuité des actions entamées. Le nouveau Président, dans le cadre de la mise en œuvre de l’IEM continua la bataille. Le train des mesures « curatives » et à grande vitesse démarre ! La traque des gros gibiers, prédateurs et ravageurs, pointe aux premières loges des combats à mener. A commencer par la chasse aux gros bonnets, sans vergogne ni moralité (tsy valahara, tsy vaky atatra), qui pillent les richesses naturelles endémiques du pays, les bois de rose entre autres, des Eddy Mamirina et Mbola Rajaonah.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) prend les choses en main! En vue de préparer la première participation de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte du 21 juin au 19 juillet. La rencontre entre le président de la CAF Monsieur Ahmad et le ministre de la Jeunesse et des Sports Tinoka Roberto a eu lieu ce vendredi 1er mars, au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, Egypte.
Une soudaine explosion d’insécurité meurtrière a endeuillé une petite famille résidant à Ampandrana Ouest le week-end dernier. Vers 8h du matin samedi 2 mars dernier, un père de famille de 32 ans devait succomber à la suite d’une agression barbare. Son ou ses agresseurs l’avaient d’abord chloroformé puis émasculé. Il avait été retrouvé en sang et la bouche encombrée d’un chiffon imbibé de ce produit dans les buissons (ala fatàka) d’un escalier mal famé situé juste en amont de la résidence Orchidée (près de l’ex-Kyou) à Ampandrana-Ankadivato. “C’était une passante qui l’a retrouvé dans cet endroit-là. Il put lui encore dire son adresse et lui prier d’informer sa famille”, explique une source auprès des proches de la victime.
La tempête tropicale suivie depuis quelques jours sur l'océan Indien s'est transformée en perturbation cyclonique. En effet, une intensification importante a été constatée durant la nuit dernière et l'a amenée à son baptême au nom de Haleh. Samedi dernier, à 9 heures locales, son centre a été localisé à 2 888 km à l'Est d'Antsiranana. Le vent moyen engendré est de 65 Km/h avec des rafales de 90 Km/h se manifestant autour de son centre. Elle se dirige suivant un cap vers le Sud à raison de 15 Km/h. Son évolution ne présente aucune influence sur le temps à Madagascar. Ainsi, il n'y a pas encore d'alerte « cyclone » pour la Grande île.
Coup de théâtre ! Le Conseil des ministres du mercredi 27 février 2019 procéda à un « licenciement massif » touchant quelques ministères-clés. Tous les secrétaires généraux, directeurs généraux, directeurs centraux et régionaux ont été tous « balayés ». Mesures radicales qui firent l'effet d'une bombe chez les premiers concernés mais aussi auprès de l'opinion. Un coup de théâtre qui fit bondir ... l'assistance.