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L’affaire de la vente du jardin d’Antaninarenina à un particulier continue encore d’alimenter les conversations dans les chaumières. L’aliénation de ce site qui fait partie, non seulement du domaine public mais aussi du patrimoine culturel et historique du pays constitue sans doute l’aberration du siècle. Il est cependant certaines situations qui, toutes proportions gardées, sont similaires à celle de la place de l’Indépendance (autre nom de baptême du jardin d’Antaninarenina) mais qui passent inaperçues jusqu’au jour où… Ainsi, au vu de ce qui est observé sur la route nationale 4, l’on peut se demander si les riverains d’une route nationale ont un quelconque pouvoir sur celle-ci. La réponse, bien entendu, ne peut être négative lorsque l’on sait que, normalement, l’ « emprise » des ouvrages d’intérêt public (il en est ainsi d’une route nationale ou route d’intérêt provincial) porte dans la plupart des cas sur quelques dizaines de mètres de part et d’autre des ouvrages en question. A rappeler que l’emprise désigne «  la surface du terrain occupé par la route et toutes les dépendances indispensables à sa tenue, à savoir l’ensemble des espaces ou voies nécessaires à son entretien ou à son exploitation » (définition wikipédia).

Attaquée indirectement par l’équipe actuelle de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) sur la vente des terrains communaux, Lalatiana Ravololomanana, actuellement conseillère municipale, est sortie de son silence.  Secrétaire générale de la CUA au temps du maire Guy Willy Razanamasy, elle apporte ses versions des faits à travers les réseaux sociaux. A titre de rappel, la vente de certains terrains de la CUA qui n’a été découvert que ces derniers mois, aurait été réalisée en 1998 et 1999, c’est-à-dire à l’époque de Guy Willy Razanamasy. Cependant, Lalatiana Ravololomanana nie farouchement l’implication de près ou de loin à ces ventes qui, selon l’ancienne Sg, relèvent du conseil municipal. Un argument épousé par les dirigeants actuels et conforté également par les documents circulant sous le manteau. En effe, tous les contrats de vente sont signés par le président du conseil municipal d’antan en l’occurrence Lalaina Berthnès. Et à la conseillère municipale Ravololomanana de rappeler à tous la tension qui régnait à l’époque entre les deux dirigeants de la CUA. D’autant plus que Guy Willy Razanamasy n’avait pas la majorité au conseil municipal, ce qui fait qu’il avait eu les mains et les poings liés et ignorait dès fois de la décision du conseil. Ainsi des initiatives prises par le maire se heurtaient systématiquement au refus de la clique de Lalaina Berthnès. 

Cette semaine pourrait être décisive. La nomination des 23 gouverneurs de région pourrait intervenir lors du prochain Conseil des ministres étant donné l’urgence de la décision. L’information se précise après l’abrogation de la nomination des 22 chefs de région la semaine passée. Désignés sous le précédent régime, ceux-ci ont été collectivement remerciés après plus de quatre années de service pour certains. Les préfets des villes chefs-lieux de région assurent l’intérim jusqu’à nouvel ordre.
En l’état actuel des choses, la modification de certaines dispositions de la loi n° 2004-001 du 17 juin 2004 relative aux régions est un impératif catégorique pour le pouvoir central. En effet, le Président Andry Rajoelina a annoncé, lors de son investiture, la création d’une vingt-troisième région de développement de Madagascar. Le prochain bébé sera issu de l’éventuelle division en deux de l’actuelle région Vatovavy-Fitovinany. Dans ce cas, la loi citée plus haut n’est pas la seule norme juridique à réviser d’urgence pour le fonctionnement normal de l’Etat et de ses démembrements suivant la nouvelle configuration à venir. Il y a, par exemple, la loi organique n° 2014-018 du 12 septembre 2014 régissant les compétences, les modalités d’organisation et  de fonctionnement des  collectivités territoriales décentralisées (CTD) ainsi que celles de la gestion de leurs propres affaires. Il est de même, entre autres, de la loi n° 2014-020 relative aux ressources des CTD, aux modalités d’élections ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes, de la loi n° 2014-021 du 12 septembre 2014 relative à la représentation de l’Etat et de la loi n° 2015-002 du 26 février 2015 complétant l’annexe n° 01 de la loi n° 2014-020 du 27 septembre 2014 relative aux ressources des CTD, aux modalités d’élections ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes et du décret n° 2015-957 du 16 juin 2015 relatif à la structure locale de concertation des CTD.

Quid de l’entourage !

Publié le lundi, 25 février 2019

Un chef d’Institution s’était offert l’occasion, lors d’un discours hautement officiel, d’aviser un Chef d’Etat,  fraîchement investi, sous la forme d’un souhait (tso-drano) en ces termes « Tsy ho diso Mpanolo-tsaina anie ianao ! » soit, en substance,  « Que vous n’auriez pas de mauvais conseillers ! » ou « Que vous ne tomberiez pas sur de faux conseillers ! » ou enfin « Que vous ne seriez pas mal entouré ! ». Norbert Lala Ratsirahonana, car il s’agissait de lui, président de la Haute Cour constitutionnelle en présidant l’audience solennelle d’investiture du Président de la République élu, s’était permis le ...luxe d’annoncer la couleur voire d’alerter le tout nouveau Chef d’Etat Zafy Albert sur le risque encouru d’avoir à un conseiller mal choisi. Soit, un conseil d’ami ou avertissement solennel !
On rappelle souvent que la grandeur et le génie d’un Andrianampoinimerina, grand souverain de l’Imerina, furent rendus possibles grâce à la présence, en permanence, à ses côtés d’éminents Conseillers tels Hagamainty ou Hagafotsy ou Andriatsilavo. Un entourage bienveillant et perspicace qui lui prodiguait de sages et utiles conseils en stratégies, en savoir-faire et en savoir-être. Andrianampoinimerina ne gouvernait pas seul.

La une du 26 février 2019

Publié le lundi, 25 février 2019

La une du 25 février 2019

Publié le dimanche, 24 février 2019

265 milliards d’ariary. Tel est le montant total des factures impayées de la JIRAMA au sein des différents ministères. Effectivement, les différentes institutions publiques se gardent de payer leur facture d’électricité et d’eau depuis quelques années. Et ensuite, c’est l’Etat qui doit combler les vides en versant des subventions d’un montant de 255 milliards d’ariary chaque année pour préserver l’équilibre opérationnel de cette société. Pour remédier à ce déséquilibre, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures demande à ce que les différents ministères mais aussi les institutions publiques qui y sont rattachées s’acquittent de leurs arriérés auprès de la compagnie d’eau et d’électricité. Comme cela, la subvention de l’Etat à la JIRAMA pourra être réduite ou même dissoute. « L’administration publique doit montrer l’exemple sur le paiement des factures, surtout pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Ce n’est pas parce que la JIRAMA est une société d’Etat que le secteur public doit avoir des privilèges.

L’As Adema est sacrée championne de la ligue Analamanga de football après le match d’ hier au stade de Mahamasina. Les Verts ont battu les militaires du Cosfa à l’issue des tirs au but. La dernière année où l’As Adema a gagné ce titre remonte en 2012 si le club n’a été que le malheureux finaliste de la coupe de Madagascar en 2012, 2013, 2014 et 2015. Aucune surprise quant à cette victoire d’hier car l’équipe a été rajeunie par son staff depuis trois ans et a beaucoup investi pour cette saison. Les efforts commencent déjà à donner leurs fruits pour cette formation de l’aéroport d’Ivato.  Pour revenir à la compétition, il a fallu aux deux équipes de passer  par les tirs au but  pour se départager car elles se sont séparées sur le score de 1 but partout à la fin du temps règlementaire.

L’accident survenu vendredi dernier au Fasan’ny Karàna, était le plus meurtrier parmi ceux qui s’étaient produits le même jour par des taxis-be dans la Capitale. Un minibus Sprinter fou de la ligne 194 a foncé sur un groupe de personnes se tenant devant un kiosque à journaux, tuant ainsi deux dont un homme, de son vivant un chauffeur, et une jeune femme de 19 ans. “L’information révélée par certaines sources comme quoi le taxi-be avait été lâché par ses freins, est fausse. En réalité, le conducteur en cause s’est livré à une course avec un autre minibus. A un moment donné, il a tenté d’éviter la collision avec un poids lourd qui a roulé en contresens, ce dernier étant obligé de rouler momentanément au  centre de la chaussée, son chauffeur ayant le souci d’éviter, de son côté, une crevasse occupant le côté de la voie”, confie notre interlocuteur. Le cas de  cette  jeune piétonne ayant perdu sa vie dans l’accident,  ou plutôt de son enfant, âgé à peine d’un an, est désespéré.  Ce dernier l’a accompagné mais a survécu au terrible choc. “Toute la nuit, nous n’avons fermé l’oeil  et su quoi faire car l’enfant n’a pas cessé de pleurer et réclamer sa mère”, narre une source.  Originaire d’Antsirabe, la victime a travaillé comme femme de ménage au sein d’une famille domiciliée dans le secteur du Fasan’ny Karàna. Ce vendredi- là, elle allait chercher le journal  à ce kiosque du coin lorsque le taxi-be fou a foncé tout droit dans sa direction. Là, il n’y a aucun moyen pour la victime d’esquisser le moindre mouvement pour tenter au moins d’esquiver le véhicule fou tant ce dernier était encore en pleine vitesse pour la percuter.  Le chauffeur du taxi-be en cause a réussi à se soustraire  in extremis du  risque d’une vindicte populaire sitôt après le drame.
Franck Roland

Strict respect de la loi. Le pouvoir de délivrer le passeport national  à toute personne majeure de 21 ans et de nationalité malagasy,
évidemment,  reviendra au ministère de l’Intérieur. Il s’agit en sorte d’un retour à la normale dans le respect de la loi n°91-025 du 12 août 1991.
Cette loi stipule en effet que la délivrance du passeport national est de la compétence du ministère de l’Intérieur. Ce pouvoir a été transféré à la Police nationale au début des années 2000 après la création du ministère de la Sécurité publique auquel fait partie de la Police nationale. Auparavant, c’est toujours le ministère de l’Intérieur qui délivre ce principal document de voyage à tous les Malagasy qui en ont besoin.  « Le passeport figure parmi les documents d’identification relevant du  domaine des libertés fondamentales, sa délivrance ne peut –être ainsi confiée à un ministère technique à l’instar du ministère de la Sécurité publique » explique un juriste. C’est le cas également du permis de conduire et de la carte d’identité nationale, tous des documents d’identification, et dont la délivrance incombe entièrement au ministère de l’Intérieur à travers ses démembrements, les Communes ou les centres d’immatriculation.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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