L’Etat va autoriser la Compagnie malgache de distribution d’eau et d’électricité (JIRAMA) à importer directement du fuel lourd. La proposition a été annoncée par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, lors d’une rencontre avec le Président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesima, dimanche dans l’après- midi, en marge du 32e Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui se tient à Addis-Abeba, Ethiopie.
Une rencontre au cours de laquelle le Président de la République malagasy a notamment dressé un état des lieux de la situation de Madagascar en matière d’électricité. Le Président Andry Rajoelina de rappeler notamment à ce titre le prix élevé de l’électricité à Madagascar, « presque quatre fois plus cher qu’en Europe » ou encore la faible production en électricité, « seulement 400 Megawatts par an pour 25 millions d’habitants ». Andry Rajoelina a également réitéré son engagement de doubler la production d’ici cinq ans. En réponse, le président de la BAD a soutenu la nécessité de se pencher sur les problèmes de la société JIRAMA pour qu'elle soit plus efficace. « Nous avons la solution pour la JIRAMA (…) l'État va autoriser la société à importer directement du fuel lourd, cela changera radicalement la situation parce que cela réduira déjà d'au moins 30% le coût de la production », a souligné le Chef de l’Etat malagasy. Une conséquence corroborée par des techniciens contactés. « Cela serait une véritable bouée de sauvetage pour la JIRAMA », confie un spécialiste qui estime qu’une mesure de détaxation serait également la bienvenue. 240.000 litres par jour soit environ 10 camions de fuel lourd, seraient nécessaires pour faire tourner la centrale d’Ambohimanambola, selon un responsable auprès de la JIRAMA.
Cela fait maintenant plus de 2 ans que la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a lancé une opération dite « permis de construire » en vue de permettre aux propriétaires de constructions illicites de régulariser leur situation. Jusqu’ici, on n’en connaît pas la suite alors que pour chaque propriétaire qui a obtempéré, la Mairie a encaissé 1 000 000 de FMG ou 200 000 ariary. A signaler que près de 167 600 constructions étaient visées. Rappelons que ladite opération de régularisation a été déclenchée le 20 octobre 2016 pour une durée initiale de 15 jours, laquelle a par la suite été prolongée jusqu’au 4 novembre de la même année. Il a été demandé aux concernés, de fournir un dossier composé d’un certificat d’immatriculation ou de situation juridique, d’une copie du titre foncier avec présentation du plan officiel du terrain et une copie de leur carte d’identité nationale ainsi que le paiement de la somme forfaitaire de 200 000 ariary au titre d’on ne sait quoi. Afin de convaincre les récalcitrants, la CUA avait brandi la menace de démolition des constructions pour ceux qui n’auront pas procédé à la régularisation. Ce qui a certainement eu pour effet de faire bousculer les contrevenants au portillon.
Chose promise, chose due ! Nouveau régime, un nouveau style ! Nouveau style, une nouvelle culture politique ! A peine une petite semaine après son investiture en tant que Président de la République, Rajoelina Andry Nirina marque une nouvelle empreinte pour une nouvelle pratique du pouvoir. En effet, il descend sur terrains pour voir, sur place, comment traduire en actes les engagements pris. Rajoelina tient à signifier que les promesses annoncées durant la campagne électorale ne restent point lettres mortes. Visiblement, le nouveau Chef d’Etat veut inculquer au pays la culture et la valeur de ce qu’on appelle « la parole donnée ». Pour ainsi dire « chose promise, chose due ».
A travers les Treize axes de Velirano, Rajoelina s’engageait à venir en aide, dans les plus brefs délais, au peuple. Les souffrances que les concitoyens ont dû endurer durant tout le mandat du précédent homme fort du pays doivent impérieusement être mises fin au plus ...vite.
Aussitôt mise en place, aussitôt opérationnelle. La cellule de traitement et de suivi des doléances (CTSD) créée au sein de la gendarmerie à la suite de l’initiative prise la semaine passée par le nouveau secrétaire d’Etat, le général de division Richard Ravalomanana, est en activité. La structure reçoit via des numéros spéciaux et compte Facebook mis à la disposition du public, civils et gendarmes, des désidératas au sujet des agissements des gendarmes en exercice dans toute l’île. L’initiative est destinée à renforcer la lutte contre la corruption, les abus et toute autre forme d’infraction susceptible de nuire au fonctionnement et à l’image de cette institution militaire réputée être parmi les terroirs des pratiques répréhensibles et causant des douleurs sociales pour les habitants. L’anonymat et le secret total sont assurés pour les dénonciations et les signalements. Il faut seulement que les renseignements soient bien fondés.
La période des pluies est loin d’être terminée. Cette semaine, la précipitation sera encore au rendez-vous. Durant les deux jours à venir, les pluies arroseront le nord-ouest de l’île ainsi que les Hautes-terres centrales en fin de soirée ou dans la nuit. Dans l’après- midi, des averses seront encore prévues dans les Régions de Diana, Sofia, Boeny, Analanjirofo et Melaky. En revanche, le temps sera sec sur les côtes Est et Sud de Madagacar, dans les trois jours qui viennent. Quant aux Hautes-terres centrales, il fera sec à partir le jeudi et vendredi prochains, mais la pluie sera de retour en cette fin de semaine. La température minimale sera de 15°C dans le Vakinankaratra et 16° à Antananarivo, tandis que la maximale atteindra 33°C, notamment dans les Régions de Morondava et Maevatanàna.
L’assaut de bandits, samedi dernier, dans la localité de Mahitsy connaît un rebondissement. Le chef de famille et non moins le père du jeune chanteur Michaël Pazzapa a succombé à ses blessures vers le milieu de la journée, hier. Sa mort est survenue après les ultimes tentatives des médecins d’un hôpital de la ville pour le sauver. La blessure,occasionnée par balle, observée sur son ventre était donc fatale à la victime. Par ailleurs, l’homme d’église, également agressé par tir d’arme à feu à son passage à bord d’une moto sur la grande voie longeant le magasin, a dû être transféré en ville alors qu’il était admis initialement dans un centre de soins base de la localité d’Anosiala Ambohidratrimo. Rappelons que les 7 assaillants ayant perpétré l’acte et équipés d’armes à feu, dont des puissants et longs fusils, ont surpris le père de famille, de son vivant grossiste dans la filière de la boulangerie et boisson, sur son lieu de travail.
Jamais deux sans trois. Après avoir perdu son titre aux Seychelles lors de la dernière édition, la Gendarmerie nationale de volleyball club (GNVB) vient de récupérer son bien en gagnant son troisième titre du championnat des Clubs Zone 7 (CCz7), hier au Palais des sports de Mahamasina. L’équipe championne de Madagascar vient de se renouer avec le titre en remportant la finale contre l’Olympique Montagne de Goyaves des Iles Rodrigues sur trois sets à un au terme du match. Les gendarmes se sont imposés dès le premier set à 25-19 mais lors de la deuxième manche, les bérets noirs ont connu un léger relâchement permettant à l’équipe visiteuse de la gagner 25-19.
Au troisième set, Andry, Bob et ses camarades n’ont montré aucune pitié et ont voulu gagner à tout prix le match devant leur public. Ce dernier est venu remplir les places désertes du Palais des sports de Mahamasina lors de la phase éliminatoire à 75% durant la finale et les demi-finales. La GNVB remporte haut la main le troisième set 25-15. Les Rodriguais ont riposté à l’ultime manche mais la GNVB n’a pas lâché l’affaire et remporte son troisième titre de l’océan Indien à 25-22 à l’issue du match. Chez les dames, les Quatre Bornes VB viennent de garder leur titre devant l’Orange Club d’Amitié de Rodrigues en trois sets à un (19/25, 25/19, 25/22,25/13)
La dernière pluie dans la Capitale a fait des dégâts, notamment matériels. Il n’est plus à rappeler qu’avec seulement quelques heures de fortes pluies, Antananarivo a plongé sous les eaux…et ce pendant plusieurs heures. Voitures, étalages, mini-bacs à ordures et bien d’autres matériels ont été inondés, sans compter les milliers de personnes qui ont baigné dans l’eau, sans prendre en compte les saletés qui l’entoure. Pour ne pas revenir au sujet de la non-prise de responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) face à la saison des pluies dans la Capitale, il y a lieu de dire que c’est le moment pour les responsables d’agir pour éviter les futurs incidents. De simples gestes peuvent effectivement éviter les problèmes.
La vie contre quelques grammes d’or ? C’est ce qu’on voit désormais se produire dans la ville de Mahajanga à cause de l’insécurité. Pas plus tard que vers 1h du matin hier, le foyer appartenant à une famille de joaillers du quartier de Manjarisoa, secteur 3 a été visé. L’assaut, perpétré par 8 bandits armés dont quelques-uns ont pu être photographiés, a été particulièrement sanglant. La mère de famille a reçu au moins trois coups assenés avec un objet tranchant sur le corps tandis que ses enfants furent battus sans ménagement. A tout cela s’ajoute l’angoisse chez les victimes d’être constamment menacées de tirs d’armes à feu. Ces agressions s’étaient accompagnées du vol de 500g d’or ainsi qu’une somme de 40 millions d’ariary.
L’IEM est nationale et sa mise en œuvre a besoin de l’intégration de l’ensemble des acteurs nationaux et de la population. Cette remarque est celle de Haingo Rasolofonjoa qui espère la naissance d’un nouvel élan national dans la mise en œuvre de ce vaste programme qui vient d’être présenté aux deux Chambres parlementaires en tant que PGE. Interview :
Question : La mise en œuvre de l’IEM est définitivement lancée après la présentation du PGE par le Premier ministre aux Chambres parlementaires. Comment envisagez-vous cette nouvelle perspective ?
Haingo Rasolofonjoa : De prime abord, une perspective qui doit rassembler. C’est peut-être un peu anodin pour quelqu’un qui avait son programme électoral de livrer une remarque pareille à l’endroit de celui de son challenger.
En fait, nous vivons dans un pays où tout a été géré d’une manière approximative et quelquefois très superficielle. On n’est jamais allé par conviction et en profondeur dans ce qu’on entreprend. Ce comportement est presque généralisé pour gangrener les organes des décisions. Les membres des sociétés civiles et la presse viennent d’émettre des remarques virulentes vis-à-vis des élus du peuple des Chambres parlementaires. Bref, tout est à redresser, à refaire, à organiser et si nous voulons quitter cette image très négative persistante durant des décennies, il faut adopter un nouveau comportement sociétal et un nouveau mode de gouvernance.
D’une part Rajoelina est élu Président de la République, son programme électoral est devenu un programme national de développement socioéconomique et cela ne doit souffrir d’aucun débat. D’autre part, par extrapolation d’une manière générale des résultats, il est élu par la moitié de la population malagasy. Il faut donc combiner sagement ces deux réalités pour que la nouvelle perspective qui se dessine aille dans le sens des intérêts réels de la Nation.