La Grande île fait face aujourd’hui à un sérieux problème de ressources énergétiques. Ainsi, le projet « Volobe » a été mis en place afin d’apporter des solutions à cette grande problématique. Sous l’impulsion du Gouvernement et avec le soutien des bailleurs de fonds, entre autres la Banque africaine de développement, la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV) veut faire de cette ressource une autoroute de l’énergie. A travers la liaison haute tension entre les réseaux interconnectés de Toamasina et de la Capitale, un véritable pont du réseau électrique malagasy sera ainsi installé.
Place à l'action ! Moins d'un mois après son accession à la tête de la magistrature suprême du pays, le Président Andry Rajoelina enchaîne les visites de proximité pour être plus près du peuple. Hier, le Chef de l'Etat a fait le déplacement dans la partie nord, dont Ambilobe qui est parmi les zones les plus touchées par le fléau de la rougeole. En effet, ce District compte 800 cas depuis le début de l'épidémie dont 86 décès d'enfants. Le Président a apporté des médicaments et fut accompagné d'une équipe destinée à prodiguer des soins gratuits aux patients.
Le mandat de la première législature de la Quatrième République est arrivé à échéance hier à minuit. Les prochaines élections législatives pour élire les prochains députés auront lieu le 27 mai 2019 selon le décret de convocation pris par le Gouvernement en fin de semaine dernière. Pour pallier le vide constitutionnel qu'implique la fin de mandat de l'Assemblée nationale, le Parlement a adopté hier de manière définitive le projet de loi mandatant le pouvoir de déléguer au Président de la République.
Le stationnement sur les trottoirs et d’autres endroits interdits est rigoureusement illégal et est passible d’une contravention dont l’objet est l’adaptation des règles de circulation routière en vue de sécuriser et favoriser le cheminement des piétons. Pour éviter les embouteillages monstres et régler la circulation dans la Capitale, le Département des transports et de la mobilité urbaine (DTMU) auprès de la Mairie d’Antananarivo a procédé depuis hier aux sanctions de tous les véhicules qui se garent dans les stationnements interdits, les trottoirs. Ces mesures ont été prises après une campagne de sensibilisation et des rappels pour les propriétaires irréguliers. Les Polices municipales et nationales ont immobilisé les vehicules en infraction avec des taquets et des chaînes d’arrêt, tandis que les conducteurs ont reçu une contravention. Hier, ces policiers ont procédé aux alentours d’Ambondrona et au boulevard de l’Europe. Face à la propagation des irrégularités constatées quant à l’utilisation des voies publiques dans la ville d’Antananarivo, le directeur de ce département, Raveloson Landy Harilala, sollicite tout un chacun au respect du Code de la route, ainsi qu’à la bonne utilisation des voies publiques.
Après le drame lié à l’éboulement meurtrier ayant fait des victimes, le dimanche 3 février dernier à Ambanin’Ampamarinana, les choses s’accélèrent très vite. Dès lundi matin, la Gendarmerie nationale est montée au créneau. Devant la presse, le colonel Anicet Randrianarivelo a annoncé avec fermeté que tout le site est désormais interdit d’accès. « Cette mesure entre en vigueur à partir de ce soir (Ndlr, lundi 4 février 2019). Personne n’est autorisée à y circuler, ou faire un va-et-vient pour transporter quoi que ce soit, encore moins y passer la nuit », a déclaré le colonel de gendarmerie.
Ce qui veut dire une implication de plus en plus effective de la Gendarmerie dans l’affaire. Sur place, sa présence est de 24h/24. Sa mission consiste à d’éventuelles évacuations de victimes, s’il y en aura encore bien sûr, le règlement de la circulation mais aussi la surveillance du site et le maintien de l’ordre. Malgré cette mesure draconienne, certains riverains se montraient encore récalcitrants pour partir pour des motifs vraiment futiles. Une mère de famille a avoué sa crainte sur le devenir de ses meubles ou autres objets intransportables et qu’elle doit laisser provisoirement dans sa maison à Ampamarinana. Une autre a avancé qu’aucun autre site d’hébergement n’est pas encore prêt pour accueillir les familles en danger. « A l’Ecole normale, c’est déjà la surpopulation. Idem au "Kianjan’ny Kanto" à Mahamasina. Où veulent-ils donc que nous allons ? », s’est-elle permis de demander.
Profiteurs ! Tel est le qualificatif fréquemment utilisé par les usagers des transports en commun. Entre l’augmentation des frais de transport et la mauvaise qualité des services, les plaintes fusent, et plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Et en ce moment, les plaintes se focalisent surtout sur le profit tiré par les transporteurs. « Avec la montée des prix à la pompe, les "taxi-be" ont augmenté le tarif à 500 ariary. Cette situation, nous le comprenons très bien. Mais le problème se pose quand le receveur nous demande de payer ce même tarif alors que nous n’avons voyagé que sur deux arrêts. Il s’avère que d’autres receveurs de bus ne font payer que 400 ariary et même 300 ariary pour deux arrêts », défend Ravo, un usager du transport en commun. Effectivement, dans certaines situations, les transporteurs exploitent leurs clients. Quand les gens ne précisent pas où ils doivent descendre, les receveurs prennent de suite 500 ariary, peu importe la distance parcourue. Le même cas a aussi été observé quand les usagers donnent un billet de 500 ariary. Les receveurs ne rendent presque jamais la monnaie. Toutefois, certains d’entre eux font quand même des rabais. « Pour cela, il faut leur demander bien avant de monter dans la voiture pour imposer le tarif que nous souhaitons payer. A force d’utiliser le transport en commun, nous finissons par mieux comprendre ses rouages », précise Ndrasana, qui doit toujours prendre le bus en partant d’Ankadikely Ilafy pour aller travailler en centre-ville. Ici donc, ce sont les receveurs de bus qui dictent leur loi.
La veille du dernier jour de la session extraordinaire du Parlement, le Premier ministre a présenté hier le Programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat devant les députés de l’Assemblée nationale. Et ce conformément à la Constitution qui dans son article 99 dispose que « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre ses suggestions ». Nommé le 21 janvier dernier, Christian Ntsay dispose encore de deux semaines avant l’échéance des trente jours.
L’article 63 de la Constitution dispose que le Gouvernement met en œuvre la Politique générale de l’Etat, présentée par le Président de la République Andry Rajoelina en Conseil des ministres, jeudi dernier. La Politique générale de l’Etat se présente comme un rappel des treize « Velirano » matraqués par Andry Rajoelina durant la campagne électorale. Devant les députés, le chef du Gouvernement a décliné son programme d’action en cinq volets, à savoir la gouvernance, l’insécurité, l’économie, l’environnement et le social. En matière de gouvernance, le chef du Gouvernement annonce la politique de la tolérance zéro contre la corruption, la mise en place des gouverneurs de région dotés d’une indépendance financière, l’utilisation de technologies pour la délivrance des cartes d’identité nationale, des permis de conduire, des visas de séjour ainsi que le renouvellement des matériels de confection des livrets de famille.
Si les Malagasy de Madagascar sont focalisés sur les éboulements de terrain, les chutes de rochers, les actes de banditisme en ville qu’en campagne, leurs compatriotes en France s’inquiètent sur le sort de Ando Tiana Andriamampianina. Cette étudiante malagasy de 23 ans n’a plus donné aucun signe de vie depuis le 9 janvier dernier et ce malgré les recherches et les appels à témoins, elle demeure introuvable. La veille de sa disparition, elle aurait été aperçue dans un centre commercial et dans la nuit du 8 janvier, Andotiana était encore joignable comme l’atteste sa conversation téléphonique avec son copain à Madagascar. Dès que son cousin, habitant en France, a signalé la disparition à la police française et lancé un appel sur les réseaux sociaux, c’est le branle-bas du côté de la diaspora. Contrairement aux autres communautés en France, les Malagasy figurent parmi les moins « scandaleux » et discrets. Certes, il y avait eu ce légionnaire malagasy qui a tué sa femme devant ses enfants ou l’assassinat non élucidé jusqu’à maintenant d’une jeune étudiante et dont le corps fut retrouvé dans un couloir d’une HLM, mais en général la communauté malagasy établie en France fait rarement la une des journaux dans la rubrique des faits-divers.
Re-chute. Dans le domaine médical, on parle de re-chute quand on assiste à un retour brutal, sur un patient, d’un cas de terrible maladie telle l’accident vasculaire cérébral (AVC). Une maladie qui s’est déjà manifestée auparavant à la même personne et dont l’issue est souvent irréversible. Le patient atteint ou re-atteint risque fort de ne pas s’en sortir. L’imprudence du malade ou de ses proches se trouve parfois à l’origine de la rechute. Il y a toujours quelque part un petit laisser-aller aux consignes du médecin. La responsabilité de tous, de la famille directe concernée, n’est pas à écarter. Re-glissement. Dimanche dernier sur le coup de 10 heures, le grand socle granitique d’Ampamarinana « se délesta », pour la énième fois, de ses éléments pour se rabattre mortellement sur les toits de quelques habitations d’en- bas, à Tsimialonjafy. Le bilan est lourd, au moins quatre pertes en vie humaine et des dégâts matériels importants. Précision ! Même si on n’a enregistré qu’une victime, le bilan s’avère toujours lourd car il s’agit de mort d’homme. Une vie humaine vaut beaucoup plus importante que toute autre chose ! Faudrait-on rappeler qu’il y a quelques petites semaines seulement de cela, un terrible éboulement de fragments du rocher d’Ampamarinana s’abattait sur le même Fokontany de Tsimialonjafy. Au moins 14 vies humaines et six habitations ont été à déplorer.