La société « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA) rencontre des difficultés dans l’approvisionnement en eau. Cinq zones de la Capitale, à savoir la partie Nord-ouest, le Nord, l’Est, le Sud-est et le Sud, y compris la haute-ville souffrent d’une coupure quotidienne. Un incident relatif à ce problème a d’ailleurs causé une manifestation à Antsahameva Ankatso, hier. L’eau n’est distribuée qu’une heure par jour, entre 4 et 5 heures du matin. Et ce, depuis un mois. Du côté du fournisseur d’eau et d’électricité, les problèmes s’avèrent beaucoup plus profonds. La JIRAMA fonctionne avec des matériels qui datent de l’année 1950. Les infrastructures sont vétustes. En plus, le nombre de la population a triplé depuis voire quadruplé, alors que les réseaux de distribution restent les mêmes qu’il y a 70 ans. La rénovation de ces réseaux de distribution s’avère ainsi incontournable pour résoudre les problèmes. « Nous avons besoin de 60 millions d’euros pour le remplacement, la rénovation et la multiplication de station-service pour donner entière satisfaction aux consommateurs qui ne cessent d’augmenter au fil des années », avance Tsitohery Francesca, directeur de la communication au sein de la JIRAMA. Il s’agit une solution à long terme mais en attendant, la JIRAMA opte pour d’autres options.
Les ambassadeurs du Pakistan, Syed Rizwan Ahmed, de la République fédérale d’Allemagne, Michael Derus, et de la France, Christophe Bouchard, nouvellement accrédités à Madagascar, ont successivement présenté leurs lettres de créance au Président de la République Andry Rajoelina, au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. Les audiences se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères Naina Andriantsitohaina. En interview, en marge de son audience, l’ambassadeur du Pakistan a souligné le bon climat des affaires. « Le climat politique et économique actuel à Madagascar est stable. C’est un environnement propice à l’implantation d’entreprises, notamment les entreprises pakistanaises aixquelles je vais en toucher mot », a affirmé le diplomate, Syed Rizwan Ahmed devant la presse. Arrivé cette semaine dans la Grande île, il y a quatre jours seulement, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, devant les gens des médias, a tenu à souligner d’emblée l’excellence des relations entre les deux pays. Rappelant que l’Allemagne était le premier donateur dans le champ de la conservation de la nature, le diplomate allemand indique que la contribution allemande sur le secteur de la création de l’énergie, a été au cœur de ses échanges avec le Président malagasy.
Le scandale des constructions sur le parking du marché d’Anosibe n’est pas encore près de livrer tous ses secrets que voilà un autre du même acabit pointe son nez. A quelques nuances près, les deux cas semblent sortir du même moule. L’un et l’autre ont pour cadre des marchés municipaux, le premier à Anosibe et le second à Andravoahangy. Tous deux ont pour acteurs principaux, d’un côté, des délégués du marché, appuyés par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), et de l’autre des marchands réguliers desdits marchés. Le mode opératoire est pratiquement le même : des constructions à usage commercial sont érigées dans l’enceinte des marchés en question et elles sont destinées à être cédées contre des sommes s’élevant à des dizaines de millions de francs. Face à la levée de boucliers des marchands déjà en place face à l’initiative, des délégués se lèvent pour en défendre la légalité, laquelle est confirmée par la mairie. Cette dernière de déclarer en effet que les constructions litigieuses ont bel et bien reçu son autorisation. Mais si la CUA a délivré une autorisation, il doit donc bien y avoir quelque part un demandeur. Au vu de leur prise de position aussi bien à Anosibe qu’à Andravoahangy, on serait enclin à dire qu’il s’agit des délégués. Doit-on alors conclure que ces derniers, en agissant comme de véritables propriétaires, ont droits et pouvoirs sur les terrains des marchés communaux ? Ce qui serait une aberration pure et simple. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître cependant, ce serait la stricte réalité, du moins si l’on s’en tient à ce qui se passe du côté du marché d’Andravoahangy.
Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina a honoré de sa présence l’ouverture officielle de la 21 ème édition de la « Fier-Mada » ce mercredi 7 août au Stade Maki à Andohatapenaka. Ce fut l’occasion pour le numéro Un du pays de faire état des dispositions prioritaires prises par le régime qu’il dirige à l’endroit du monde rural. A rappeler que la Fier-Mada se propose d’être une alternative pour le développement de l’économie rurale. Un espace dédié à lancer sur orbite le rural malagasy. La Grande Ile, un pays à vocation agro-pastorale, gagnera beaucoup à revigorer ce monde souvent oublié. Saisissant entièrement l’immensité du défi à relever, le pouvoir en place sous l’impulsion de l’IEM, ne ménage point les efforts à consentir. Entre autres, le réseau des voies communication assurant la desserte pour acheminer les produits feront l’objet de grandes actions. Ainsi, les travaux de la remise en état de l’axe Ambilobe –Vohémar , la RN 5A, sont déjà à pied d’œuvre. De même, les travaux de réparation de la RN 44 reliant Moramanga-Ambatondrazaka débuteront incessamment. Cet axe qui tord le cou des transporteurs, la bête noire des usagers sera réhabilité. Les habitants du monde rural composent depuis toujours la proportion dominante de la population malagasy. Plus de 80 % des malagasy sont des paysans. En dépit des vagues importantes d’exode rural ces trente dernières années, le monde rural garde encore le record numérique de la population nationale. D’où l’importance des enjeux autour du développement du monde rural.
Le stade Alexandre Rabemananjara sera, ce samedi, le théâtre d’une alléchante et chaude empoignade africaine entre les Fosa Juniors FC et le SC Pamplemousse de Maurice en ligue des champions africaine.Fosa Juniors FC est un très jeune club de football de la ville de Mahajanga qui est devenu le champion de Madagascar en 4 ans depuis son double champion de Madagascar et le vainqueur de la coupe nationale à l’issue de la saison 2018-2019.Pour espérer aller le plus loin possible dans cette épreuve, les « Majungais » devront passer l’écueil de la formation mauricienne. Les Fosa joueront la première manche à domicile. Les joueurs de l’entraîneur Titi Rasoanaivo, qui fait son retour dans l’équipe seront appelés à faire le plein devant leur public, en attendant le match retour décisif au stade Anjalay , Belle Vue Maurel, Maurice le 23 août face à l’un des habitués de la compétition. L’équipe mauricienne a déjà participé deux fois dans cette joute en 2007 et 2018. Les Fosa semblent prêts à livrer un combat de haut niveau et à signer leur retour en force dans une compétition africaine. La dernière fois, ils étaient devant la porte de la phase de groupe en coupe. Un enjeu qui poussera les camarades de Santatra à se surpasser. Un pari difficile mais pas impossible pour les hommes de Titi qui mesurent l’importance de réussir une bonne entame de la saison.
Le pays ne dispose que 22 spécialistes en santé mentale. 1 psychiatre pour 1 million de personnes dans le pays si un pour 1 000 personnes à La Réunion. Cependant, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 2% de la population malagasy présentent un signe de troubles mentaux, soit près de 500 000 personnes. D’après le Professeur Bertille Rajaonarison, chef de service de santé mentale du Centre hospitalier universitaire de soins et santé publique d’Analakely, beaucoup de facteurs déclenchent cette maladie comme les routines, la pauvreté, le choc dont la perte d’un être cher, le divorce, la perte d’un emploi, l’ accident ou la maladie physique grave, mais aussi le stress, l’abus de drogue. Même si les troubles mentaux se traitent, beaucoup de familles laissent les malades à l’abandon, à la maison ou dans les rues or, il existe un centre de prise en charge à Anjanamasina.
Le groupe Filatex est connu dans ses actions sociétales dans le domaine de l’éducation et de l’aménagement urbain telles que la réhabilitation des écoles publiques, la dotation en fournitures scolaires des enfants issus des familles vulnérables, l’embellissement et éclaircissement de certains quartiers des grandes villes. Mais depuis peu, Filatex embrasse également l’agriculture à travers le projet « Roso » dans la localité d’Ambohijanaka. Entretien avec Tanteraka Andrianiaina Rakotoarisoa, responsable RSE du groupe Filatex.
Q : Pourquoi ce revirement vers le monde paysan ?
T.A. : « Effectivement, Filatex est plutôt connu dans son intervention dans l’éducation et de l’aménagement urbain mais en tant qu’entreprise citoyenne, nos actions sont en réalité transversales et ne se limitent pas à ces domaines. Filatex est persuadé que le développement continu de Madagascar passe par la promotion de l’agriculture durable, la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition ».
L’affaire fait grand bruit actuellement à l’île Maurice. Un policier du bureau de passeport aurait demandé une faveur à une ressortissante malagasy, mariée à un Mauricien. Personne ne sait qui a mis la puce aux oreilles des autorités policières mauriciennes car c’est une lettre anonyme reçue par le commissaire du bureau de passeport qui a déclenché l’affaire. Depuis deux jours, le policier incriminé fait face à des enquêteurs pour déterminer son rôle exact dans ce dossier. La ressortissante malagasy, pour accélérer sa demande de permis de séjour, est entrée en contact avec le policier. Celui-ci a promis de voir ce qu’il pourrait faire. Néanmoins, au fur et à mesure des échanges sur messenger, les conversations deviennent osées et « chaudes ». Et c’est l’officier qui aborde les sujets indécents alors que la Malagasy se contentait au début de répondre par « Hmmm » ou des stickers. Sur la capture d’écran effectuée par on ne sait pas qui, le policier demandait par exemple à la ressortissante malagasy de lui montrer ses seins et de lui avouer qu’il voulait les mettre dans sa bouche. Une fois cette première faveur obtenue, l’officier pousse le bouchon un peu plus loin en lui demandant de voir sa « petite culotte ».