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Marché des devises - L’ariary reprend des couleurs

Publié le vendredi, 20 janvier 2023


Regain de santé. Depuis quelques jours, la monnaie nationale reprend des couleurs. En règle générale, la dépréciation de l’ariary par rapport à l’ensemble des devises fortes relève fondamentalement du fait que notre balance des paiements est structurellement déficitaire, nécessitant l’achat de devises étrangères pour être à l’équilibre. Ainsi, l’infime gain de points pour l’ariary depuis ces quelques jours est à prendre en compte. L’euro équivaut aujourd’hui à près de 4.700 unités de notre monnaie nationale alors que quelques semaines auparavant, ce taux atteignait des pics vertigineux. Par contre, certains observateurs rappellent qu’il est plus prudent de se référer à des indicateurs d’envergure pour définir si oui ou non la monnaie nationale a effectivement remonté la pente pour être compétitive face aux monnaies de référence. Les tendances ponctuelles sur ces quelques derniers jours sont ainsi à prendre avec des pincettes en ce qui concerne le poids de l’ariary face au dollar et à l’euro sur le marché interbancaire de devises. « Certes, cela reste une tendance passagère qui ne peut pas transcrire les réalités. Il peut s’agir de la conséquence des sanctions annoncées par les autorités sur le rapatriement impératif des devises dans les délais impartis, entre autres raisons », explique un des membres nationaux du Cercle des économistes de Madagascar. Une façon pour ce responsable de remettre les pendules à l’heure sur le fait qu’il serait plus judicieux de ne considérer les indicateurs que sur un laps de temps plus conséquent.
Santé passagère
Partant d’une tendance ponctuelle, il est ainsi difficile de conclure à un regain de santé effective de la monnaie nationale pour le moment. Cette situation représente ainsi une opportunité pour les opérateurs au niveau du commerce international. Cependant, les revers font aussi que les prestataires de services dans le domaine de la délocalisation se retrouvent en pleine situation désavantageuse pour le moment. En effet, la régression de la valeur de la monnaie nationale est synonyme d’une économie en mauvaise santé. Cependant, une certaine couche de la société arrive à tirer son épingle du jeu. « Plus l’ariary se dépréciera, plus cela tournera à notre avantage du fait que nos prestations en externalisation de service sont généralement rémunérées en euro », explique un travailleur indépendant dont la majeure partie des clients résident en Europe. Par ailleurs, l’application du taux de change flottant a toujours été une source de divergences depuis son adoption dans la politique du pays pendant près d’un quart de siècle. « Bien ou mal pour l’économie malagasy », cette question à propos du Marché interbancaire des devises demeure comme étant un large sujet à débattre. Raison pour laquelle certains économistes prônent la suppression immédiate de ce marché, tandis que d’autres soutiennent un changement progressif de ce même système en émettant quelques réserves sur les risques entraînés par un basculement brusque vers l’ancienne politique qu’était celle du taux de change fixe.
Hary Rakoto





Prendre des hauteurs

Publié le vendredi, 20 janvier 2023

Au moment où l’aéronef traverse une zone de turbulence particulièrement critique, le premier réflexe du commandant de bord consiste à prendre des hauteurs. Une fois que l’appareil se trouve en altitude, il se stabilise et le vol continue.
Quand les rivières débordent de leurs lits suite aux dépressions tropicales violentes, les consignes que les autorités publiques donnent à l’endroit des populations vivant dans les zones à risques consistent à prendre des hauteurs. Aucune autre solution, il va falloir quitter, du moins momentanément, les sites d’habitation et rejoindre les hauteurs. Une décision impérative qui revient de droit au chef de famille ou à la mère de famille.
Quand les enfants se chamaillent à la maison, papa et maman doivent savoir se mettre à la hauteur de leur rang et de leur dignité. Ils évitent en toute circonstance de prendre position. Quand les Raiamandreny entrent dans la mêlée, c’est fatal pour la petite famille.
Le pays traverse en ces temps-ci une passe difficile. Une conjoncture sociale et politique très délicate au cours de laquelle le Raiamandreny de la Nation à savoir le numéro un du pays n’a pas droit à l’erreur. L’homélie de dimanche à Antsonjombe et la prière qui s’ensuit, tel un puissant explosif, ont  déclenché des vagues de secousses ébranlant les esprits et provoquant des débats houleux sinon des polémiques enflammées sous les chaumières, dans les salons ou au cours d’un trajet de taxi-be, à travers les réseaux sociaux et dans l’arène politique. Un moment propice aux débordements !
En pareille circonstance, le Chef de l’Etat s’oblige à prendre des hauteurs. Il ne s’agit point pour lui de fuir à ses responsabilités mais en authentique Raiamandreny, le Président Rajoelina doit logiquement survoler les débats et ne s’aventure guère à fouler les pieds dans la fournaise.
Certainement, il fallait punir les délinquants et remettre sur le droit chemin les errants ou corriger les brebis galeuses seulement tout doit se faire avec tact et diplomatie. Le Président Rajoelina marche sur des œufs ! D’une marge manœuvre réduite et dans une atmosphère tendue comme telle, il n’est pas question d’agir de sorte que la situation dégénère en crise.
Il est d’une mauvaise foi flagrante de nier que l’ambiance qui prévaut présentement dans le pays ne couve pas une explosion sociale.  En cause, des vagues de mécontentements sinon d’énervements dues aux défaillances répétées de certains services publics comme la JIRAMA, des dégradations avancées des infrastructures notamment les grands axes nationaux, aux impacts de la flambée des prix et surtout à cette insécurité violente et aveugle qui rampe dangereusement. Sachons que les volcans, dit-on,  ne dorment jamais ! Attention.
L’année 2023, comme on le sait, est une année charnière. Le peuple va trancher sur celui qui sera aux manettes du pouvoir au sommet de l’Etat. Un tournant inédit qui ne se reproduit que tous les cinq ans et que de ce fait chacun aura la lourde tâche de ne point rater.
Dans la pratique et dans le cas présent, à quoi rime « prendre des hauteurs » ? En gros, cela consiste à « garder le silence », à surmonter les débats et éviter de se mêler dans l’échauffourée. C’est le mode opératoire le plus efficace. Le silence du Chef de l’Etat inspire du respect.


Le grand saut de Mahazoarivo à Iavoloha, Ntsay Christian ne le fera pas. Contrairement à ses prédécesseurs, Mahafaly Solonandrasana Olivier ou Jean Ravelonarivo, qui se sont présentés contre leur ancien patron, Hery Rajaonarimampianina a la présidentielle de 2018, ou encore Camille Vital, Monja Roindefo, Premiers ministres de Rajoelina durant la Transition et concurrents du candidat soutenu par ce dernier, l’actuel Premier ministre ne s’alignera pas sur la ligne de départ de l’élection présidentielle de 2023.
«  Je ne serai pas candidat » a répondu clairement l’actuel chef du Gouvernement à une question qui lui a été posée autour de cette éventualité. Et ce, hier soir durant l’émission « Ady Hevitra » spéciale, diffusée sur les stations publiques, tournée au Palais de Mahazoarivo. C’est l’une des premières fois que le Premier ministre s’exprime à la télévision en dehors de celles qui ont eu lieu durant la période de la crise sanitaire de Covid-19. L’occasion pour le Premier ministre d’être interrogé sur toutes les questions qui pourraient le toucher.
A la question de sa candidature à l’élection présidentielle, Christian Ntsay a ainsi tenu à réaffirmer l’excellence de ses relations avec celui qui l’a nommé, au grand dam de ses détracteurs.  Le locataire de Mahazoarivo rajoute que la traîtrise ne fait pas partie de son éducation et dit se focaliser sur son travail pour le pays sous la direction du Président de la République. 
Présidentielle cette année
A travers son explication de sa non-participation à cette course à la magistrature suprême, il affiche entre les lignes son soutien à une candidature d’Andry Rajoelina à ce scrutin. Dans ses propos, il loue les qualités de visionnaire, le patriotisme ou encore, le leadership et la droiture de son supérieur, et dit que « le pays a besoin de personnes qui aiment leur patrie, de volontaire, qui ne cherchent pas la gloire, qui ne sont pas égoïstes mais qui travaillent et qui font des sacrifices pour le pays ». Des qualités pour lesquelles il respecte le Président et pour lesquelles les Malgaches devraient « l’aider, afin d’avancer encore plus sur le chemin du développement ».
Cette présidentielle justement aura lieu cette année, assure le Premier ministre. Le Gouvernement, dit-il, n’a aucune volonté de prolonger son mandat, assurant que le Président de la République a cette même volonté et cette même culture démocratique. Une manière pour lui de répondre aux informations déversées en masse par l’Opposition dans la presse et les réseaux sociaux. Lorsqu’une proposition de date sera trouvée par la CENI, le Gouvernement est prêt à l’entériner et avancer vers l’élection, dit-il. Et lui de balayer d’un revers de la main tout problème avec le budget électoral. La loi de finances initiale prévoit un budget pour les élections qui sera rehaussé si besoin est, indique le PM. 
Déstabilisation
Le Premier ministre a également choisi ce passage à la télévision nationale pour parler de la motion de censure signée par 105 députés, mais avortée à la dernière minute à l’Assemblée nationale en fin d’année dernière. Une tentative qui renferme «  une forme de déstabilisation », selon ses propos, avançant comme argument la requête déposée par le Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Une tentative qui viserait, par ailleurs, selon lui, le Président de la République, car visant l’entièreté du Gouvernement et non seulement le Premier ministre. Une velléité qu’il condamne, appelant à respecter l’alternance démocratique.
Sans affirmer qu’il reste légitime ou non à rester Premier ministre malgré l’échec de cette motion de censure, Christian Ntsay réplique que les députés ont d’eux-mêmes rectifié la mire puisque 107 députés ont affirmé ne pas vouloir une suite à cette motion. Il dit que ce n’est pas ce dont le pays a besoin mais d’apaisement. En tout cas à l’heure actuelle, le Gouvernement et ses membres continuent donc de travailler.
80% de la PGE
Parlant d’ailleurs du travail du Gouvernement, le Premier ministre a dressé un bref bilan de son passage à Mahazoarivo. Il dit que l’Exécutif a travaillé pour affirmer la présence de l’État. Et ce, par la mise en place d’infrastructures administratives de proximité, dont la construction de 13 Hôpitaux manarapenitra et celles en cours de 16 hôpitaux. De 800 écoles, de huit tribunaux de première instance dont certaines  sont en cours de construction ainsi que de plusieurs maisons de détention. Des réformes ont également été entreprises dans divers domaines dont le foncier ayant permis la délivrance de 800.000 titres, la lutte contre l’insécurité, la réforme au sein de l’armée, la création d’une 23e Région. « 80% des projets inscrits dans la Politique générale de l’Etat ont été réalisés ou sont en cours de l’être », assure Christian Ntsay et ce malgré un contexte socio-économique compliqué.
Touchant par ailleurs mot des rumeurs autour d’un remaniement ou d’une retouche du Gouvernement, le Premier ministre ne dément pas mais affirme que la décision appartient au Président de la République. Affirmant accepter toute organisation jugée nécessaire, il dit notamment être prêt à accepter un éventuel limogeage si cela est jugé utile. Il insiste par ailleurs sur la nécessité de nommer un nouveau ministre des Affaires étrangères, la place étant vacante depuis le remerciement du précédent titulaire du poste.  Rappelant que la dernière retouche du Gouvernement date de plus de 17 mois .
Lalaina A.





La une du 21 janvier 2022

Publié le vendredi, 20 janvier 2023



Des infrastructures permettant de faciliter l'accessibilité des personnes handicapées aux services nationaux de base, divers arrêtés pour leurs intérêts, l'éducation inclusive. Depuis quelques années, des efforts ont été réalisés par le Gouvernement malagasy ainsi que des organismes œuvrant dans l’intégration des personnes handicapées au sein de la société. Par contre, l'accessibilité ne se limite pas seulement à ces infrastructures mais également aux informations et technologies comme stipule l'article 9 de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées qui consiste à réduire les obstacles limitant l'accessibilité des personnes handicapées à l'environnement, aux informations et à la communication.
En effet, de nombreuses personnes handicapées rencontrent des problèmes de mobilité et restent enfermées chez elles puisque les rues, les moyens de transport et les bâtiments leur sont inaccessibles.
Pour y remédier, la Plateforme et fédération des personnes handicapées de Madagascar (PFPH/Mad), en collaboration avec le réseau « Humanity & Inclusion », a mis en place un projet dénommé « FaMaha » (« Fampiatiana Maharitra ») ou inclusion durable. D’une durée de 2 ans et quelques mois, de février 2021 à juin 2023, « FaMaha » consiste à faire des plaidoyers et sensibilisations sur les normes requises quant à l'utilisation des services sociaux de base dont les bureaux administratifs, écoles, Centres de santé de base ainsi que les hôpitaux. Le projet est financé par le Gouvernement norvégien.
Outre le renforcement de capacité des organisations et associations pour promouvoir les droits des personnes handicapées et l'éducation inclusive, des infrastructures sont déjà construites dans quelques villes comme Toamasina, Antsiranana, Antananarivo. Ainsi, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme mise actuellement sur l'élaboration de la Politique nationale d’inclusion et d’autonomisation des personnes handicapées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que 15 % de la population malagasy ont un handicap contre 0,66 % selon la statistique 2018 lors du recensement général de la population. D'après les explications de Josoa Radafiniantsoa, secrétaire exécutif de PFPH/Mad, la perception de la définition du mot « handicap » a été la cause de cet écart entre les deux chiffres.
Anatra R.


Il aura fallu une marche pour que l’équipe malagasy s’aligne sur le podium de la Coupe du monde des traiteurs. Après trois jours et plusieurs heures de compétition, les cordons-bleus représentant la Grande île, composés entre autres de deux femmes, à savoir Fenosoa Rahajamalala en tant que chef d’équipe et Bodosahondra Hantanirina, coachée par chef Lalaina Ravelomanana, ont finalement obtenu la quatrième place lors de l’« International Catering Cup » qui s’est tenue à Lyon (France) du 17 au 19 janvier dernier.
La brigade malagasy coachée par le chef Lalaina n’a pas démérité. Elle a su impressionner les membres du jury avec les 4 envois tels que les pièces de cocktail, la ballotine de poisson, la trilogie de cochon et enfin en dessert le café gourmand. Cependant, la concurrence était rude. Notre équipe s’est finalement placée en quatrième position, juste derrière la République Tchèque. En dépassant la brigade de Singapour - détenant du dernier titre - et des autres pays tels que l’Italie, le Maroc, la Belgique ou encore le Brésil,  la Nation malagasy ne peut qu’être fière de ce bon résultat. Comme le chef Lalaina l’a partagé hier matin : « Quand on possède l’âme d’un compétiteur, on est toujours triste de ne pas être sur le podium d’une compétition mondiale. Mais quand on voit les sourires, les messages de fierté, les pensées positives qui accompagnent le résultat de notre belle équipe de Madagascar, je me dis que la vie nous sourit tellement(…) Merci à mes deux cheffes tellement méritantes, mes associés, aux médias, et à tous ceux qui nous ont porté 4ème au classement d’une finale des meilleurs traiteurs au monde. C’est unique ! (…) ». Rappelons que ces trois cordons-bleus malagasy participent au salon du Sirha jusqu’au 23 janvier, notamment à travers le pavillon « Madagascar Truly Authentic », dédié à la promotion des produits d’excellence du pays.
Ampleur
Cette compétition gagne - édition après édition - de l’engouement, de la crédibilité et autant de notoriété. Elle attire et motive de prestigieux artisans, et sait se doter d’un jury remarquable, composé de chefs étoilés, de meilleurs « Ouvriers de France » et de personnalités du monde de la gastronomie. Comme dans les précédentes éditions, le concours, à renommée internationale, organisé par la Confédération nationale des charcutiers et traiteurs (CNCT), a mis en compétition des professionnels du monde entier. A chaque édition, la bataille est toujours rude mais l’équipe malagasy a réussi à relever le défi. Et malgré quelques complications sur la gestion du temps, nos représentants ont pu se dévoiler et mettre en avant les richesses culinaires de la Grande île en devançant les huit autres pays concurrents lors de la grande finale. Ce qui est déjà considéré comme une grande victoire pour Madagascar.
Bref, c’est l’équipe des Etats-Unis qui à remporté le trophée Or, notamment le titre de « Champion du monde des traiteurs 2023 » et la somme de 8.000 euros. Ensuite, la deuxième place a été attribuée à la France qui a reçu le trophée Argent et la somme de 4.000 euros. Et enfin, la République Tchèque a été classée 3ème et remporte le trophée Bronze ainsi que la somme de 2.000 euros. A noter que toutes les équipes ont reçu une médaille et un diplôme attestant leur prix ou participation à la huitième édition du concours « International Catering Cup ».
Sitraka Rakotobe






Cyclone Cheneso - Un nourisson meurt noyé

Publié le vendredi, 20 janvier 2023


Le passage du cyclone Cheneso a fait plusieurs victimes dans le Nord-est du pays surtout à Andapa. En effet, un bébé a perdu la vie dans le drame. Il aurait été submergé en même que sa maison à la suite de la montée des eaux dans le quartier d’Ambalamanasy II.
Toujours à Andapa, l’on signale aussi la disparition de quatre autres personnes respectivement dans les quartiers d’Ambodidivaina, Ankoaibe et à Ambohitseheno. Soit elles ont été emportées par le courant, soit elles ont été victimes d’un éboulement, phénomène qui était le plus dévastateur récemment à Andapa. A présent, la Police et la Gendarmerie s’efforcent de déblayer les passages après ces éboulis qui se sont produits notamment dans un point situé à 7 kilomètres du centre-ville. Outre la submersion de nombreuses et de petites localités des environs d’Andapa, les routes sont devenues aussi impraticables.
A part Andapa, le grenier à riz de la Région SAVA, Befandriana-Nord connaît aussi la mort et la désolation. Dans cette ville de la Sofia, une femme de 50 ans serait portée disparue à la suite d’un naufrage au cours duquel la pirogue qui l’avait transportée a été engloutie par les flots en même temps que les sacs de riz. Par ailleurs, une autre femme était blessée du fait de la chute d’un arbre, phénomène très courant durant le passage de la météore. L’on n’y compte pas non plus les câbles électriques sectionnés par le vent violent et dont la plupart jonchent le sol, avec tout le danger que cela suppose entraîner pour les habitants.
Antsiranana II a également subi les ravages de la tempête tropicale Cheneso. Sur place, un jeune piroguier de 10 ans a disparu en mer à la suite d’un naufrage. Jusqu’à maintenant, on ne sait ce qu’il est devenu malgré les recherches activement menées par nos garde-côtes.
Enfin, l’heure est encore à l’inventaire des dégâts laissés par Cheneso dans cette partie Nord du pays. Parallèlement à cela, des milliers  de personnes ont dû se déplacer, leurs habitations ayant été englouties par les flots.
Franck R.


En direct d’Algérie, le vice-président de la Fédération malagasy de football,  Alfred Randriamanampisoa, a  fait une intervention sur une radio privée de la capitale hier pour faire le bilan de la situation des joueurs. Durant son intervention,  le numéro 2 de la FMF à également promis un prime de 30 millions d’ariary aux Barea de Madagascar à chaque point gagné. C’est-à-dire à chaque fois que l’équipe fait match nul ou gagne un match. Cette prime et valable pour chaque match que l’équipe nationale jouera durant la compétition.
« On tient beaucoup à remercier l’Etat malagasy,  à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports pour son attribution aux dépenses de  l’équipe nationale. Je sais que l’Etat malagasy ne restera pas de marbre devant l’exploit de nos jeunes. Mais en attendant,  la FMF promet 30 millions d’ariary à toute l’équipe à chaque match gagné ou match nul concédé par les Barea », annonce-t-il pour motiver les joueurs à aller le plus loin possible dans cette compétition.
Pour revenir au CHAN, les hommes de Rôrô sont condamnés à gagner le match contre le Soudan le 23 janvier prochain. Les Blacks Galaxies ont été  battus par le Ghana (1-3) le jeudi 19 janvier. Ce dernier occupe provisoirement la tête du groupe C avec 6 points plaçant Madagascar en seconde position. Les deux équipes sont à égalité de points mais les Ghanéens mènent au goal average avec trois matchs et un match en retard pour Madagascar avec la victoire au tapis vert suite au forfait du Maroc.
Le deuxième billet pour les quarts de finale se jouera entre Madagascar et le Soudan. Effectivement,  un match nul suffira aux Malagasy pour se qualifier.
 Les Barea ne sont pas à l’abri en cas de défaite car pourront être doublés par le Soudan, avec deux buts d'écart, face à ce dernier, crédité de trois points.
Elias Fanomezantsoa



Clair et net. Avec la franchise qu’on lui connait, le Président fondateur du parti AVI (Asa Vita no Ifampitsarana), Norbert Lala Ratsirahonana s’est exprimé sur les éventuels besoins de remaniement du gouvernement ou pas. Ce fut en marge d’une cérémonie de présentation de vœux de son parti hier à Ivato. L’ancien Premier Ministre a été catégorique dans ses propos : « ce n’est plus le moment de retoucher le gouvernement à mon avis. Au cas où un ministère  n’est pas performant, ce sont les membres de staff ministériel qui devraient être remplacés s’il y a besoins ». Il estime que l’efficacité d’un département ministériel ne dépend pas forcément du titulaire du poste de ministre mais surtout de ses collaborateurs.
En revanche, Norbert Lala Ratsirahonana suggère que la nomination d’un ministre des Affaires Etrangères devrait être une priorité. Ce poste stratégique ne doit pas, selon lui, être occupé trop longtemps par un intérim. En effet, depuis le limogeage du ministre sortant Richard Randriamandrato au mois d’octobre dernier, l’intérim est assuré par le ministre de la Défense Nationale, le Général Léon Rakotonirina. Il évoque également le cas de la ministre de la Fonction Publique et non moins épouse du Président de la Ceni, Ranampy Gisèle qui fut sujet à polémique. « Toute situation qui pourrait conduire à des contestations lors des prochaines élections doit être évitée à tout prix », insiste – t – il. Malgré tout, il s’en remet à la décision du Chef de l’Etat qui détient l’unique prérogative d’un remaniement.
Le régime doit se renforcer
Concernant la situation du Premier Ministre, Christian Ntsay vis-à-vis du Président de la République, l’ex – Chef du Gouvernement affirme que « si le Chef d’Etat voulait vraiment le remplacer, il aurait fait tout pour faire passer la motion de censure. Ce n’est pas l’occasion qui lui manquait ».  Ainsi, il semble écarter d’un revers de main l’hypothèse d’un remaniement total incluant un départ du Premier Ministre.
En revenant sur la tentative de motion de censure contre le Gouvernement, l’ex – président de la Haute Cour Constitutionnelle affirme que ce genre de manœuvre fragilise  le régime. « Je suis sûre que la situation est maintenant claire aux yeux du Président de la République. L’important aujourd’hui est de renforcer l’Etat », confie l’ancien numéro un de l’AVI.
Sur un tout autre sujet mais toujours en lien avec le monde politique, Norbert Lala Ratsirahonana révèle que plusieurs futurs candidats à l’élection présidentielle, ainsi que des Responsables étatiques ou encore des membres de la Société civile lui ont approché pour « demander conseil ».  Il n’a néanmoins pas souhaité révéler leur identité.
Sandra R.


La une du 20 décembre 2022

Publié le jeudi, 19 janvier 2023

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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