Alors que ses proches et l'opinion commencent à s'inquiéter vivement de la disparition subite et inexpliquée de Jeremia Famenontsoa Razafiharimanana, cet employé du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'affaire s'est récemment dénouée d'une façon plutôt positive. En effet, la victime, ayant dit être enlevée et après avoir fait l'objet d'un avis de recherche depuis deux semaines, a été finalement retrouvée saine et sauve à Antsiafabositra, une localité bordant la RN4, jeudi dernier.
Jointe hier, une source auprès d'une unité de la Gendarmerie de Maevatanàna était visiblement perplexe. Elle n'a confirmé ni infirmé l'allégation d'un kidnapping. "On ne sait vraiment pas ce qui s'est réellement passé. De toute façon, nous n'enquêtons plus sur l'affaire", a déclaré la source au niveau de cette unité de la Gendarmerie.
Aux dernières nouvelles, la brigade criminelle est venue à Antsiafabositra pour récupérer l'agent du BNGRC. Direction : Antananarivo où devra se poursuivre l'enquête, désormais l'apanage de la Police. Or, c'est là que le bât blesse ! Les différents services au niveau de cette entité, se murent dans le silence absolu, du moins jusqu'au moment où nous avons cherché à obtenir une quelconque confirmation. Ce qui fait que tout un mystère plane encore sur cette affaire.
Mais revenons sur les circonstances conduisant à la découverte des traces de l'employé du BNGRC déclaré porté disparu.
Tout a commencé vers 21h, jeudi, lorsque l'adjoint au chef d'Antsiafabositra a informé la Gendarmerie comme quoi des villageois ont ramené un inconnu dans son bureau. Du coup, les gendarmes ont interrogé l'inconnu, qui reconnait être un employé du BNGRC. Et qu'il aurait été enlevé par des inconnus, selon ses dires. Seulement, il affirme en même temps ne pas se souvenir comment ses ravisseurs l'ont emmené. Et qu'ils lui auraient bandé les yeux et couvert sa tête d'un tissu chaque fois qu'ils le conduisaient d'un endroit à un autre.
Et cet employé du BNGRC racontait encore qu'ils étaient trois à le conduire en voiture, un pick-up Mitsubishi blanc.
Et à un moment donné où ils devaient faire une pause pipi, l'agent du BNGRC affirmait avoir vu des tessons de bouteille avec lesquels il s'est servi pour se blesser volontairement les mains.
En voyant cela, les bandits l'ont abandonné sur place et qu'il aurait parcouru le chemin devant le conduire jusqu'à Antsiafabositra en 2h de temps.
Franck R.
L’art oratoire à l’honneur. L’un des uns événements très attendus de la Grande île. Le Slam national est un concours qui attire chaque année du public où la poésie se réinvente au rythme des battements de cœur des slameurs. Il s’agit également d’une vitrine pour les jeunes talents de Madagascar. Le top départ a été donné : la 14ème édition du concours national de poésie orale, art oratoire et déclamation est officiellement lancée. L’événement débutera ce jour à 14h à l’Alliance française de Tananarive (AFT), située à Andavamamba et se terminera le 30 septembre à l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely lors de la grande finale. Comme chaque année, des poètes performers venant des quatre coins de l’île et d’ailleurs vont célébrer la poésie et la parole libre. 10 villes, à l’instar d’Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, Sambava, Antalaha, Taolagnaro, Toliara et Fianarantsoa ont déjà sélectionné les slameurs qui vont les représenter pendant l’événement. Et en tout, 20 poètes vont concourir pour devenir le champion de Madagascar et représenter notre pays à la Coupe du monde de slam 2024 qui se tiendra à Paris. Autrement dit, cette compétition vise à déterminer le vainqueur national pour participer au Mondial de slam. Le Slam national est une vitrine directe permettant aux jeunes talents de monter sur scène afin de faire découvrir leur savoir-faire, mais également de séduire les membres du jury et le public avec des textes originaux.
Programmation alléchante
Comme à chaque édition, l’organisateur Madagaslam et ses partenaires ont concocté des programmes alléchants pour satisfaire l’audience. A l’affiche de cette année, dans la soirée du vendredi 28 septembre, le public retrouvera Nicolas Séguy, un auteur-compositeur français riche de 3 albums en solo et d’un EP. Cet artiste est aussi connu dans le monde de la musique, grâce à sa collaboration avec des grands noms tels que Kery James, Grand Corps Malade ou encore Amel Bent. Il donnera un concert piano-voix, aux côtés de Hichim, le champion lors de la dernière édition.
Pour cette 14ème édition, le Slam national a aussi tenu à faire quelques innovations, en particulier la première participation de la ville d’Antalaha, ce qui témoigne que le mouvement gagne de l’ampleur et recouvre petit à petit tout le territoire malagasy. Viendront ensuite des ateliers et tournois entièrement féminins. Il y aura également une conférence-partage et une discussion en visioconférence avec le célèbre poète américain et fondateur du mouvement « Slam-poésie », Marc Smith, ainsi qu’une conférence-partage avec l’invité Nicolas Séguy. A noter que non seulement l’association Madagaslam fédère les poètes-slameurs de tout Madagascar, celle-ci organise aussi plusieurs événements dont le Slam national est le plus grand.
Madagascar compte aussi des associations locales qui travaillent afin que le mouvement continue de se développer. Par ailleurs, le slam a produit différents artistes célèbres et connus au pays, entre autres Epistolier, Gad Bensalem, Caylah, Na Hassi, Benson et bien d’autres encore.
Si.R
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Escroquerie et abus de confiance. La section des recherches criminelles de la Gendarmerie de Toamasina à lancé un avis de recherche à l'encontre de Raherimalala Jeanne Yvonette, née le 21 décembre 1982 à Imorona, District de Mananara-Nord. Elle est une opératrice économique dans la Région de Toamasina. Motif : elle est impliquée dans une affaire d'escroquerie.
Tout a commencé à bord d’un taxi-brousse « Bilomalaza » reliant Toliara et Ampanihy-Ouest, sur la route nationale n° 10. Douze bandits lourdement armés ont braqué ce camion de transport en commun, le 20 septembre dernier vers 16h, entre Andranovory et Vatolatsaka. Les 41 passagers ont été délestés de leurs biens, dont une somme totale de 29.132.000 ariary, 19 Smartphones et 10 clés, sans parler de divers objets de valeur. La perte des biens matériels s’ajoute au traumatisme grandissant dû au braquage.
Le trou béant au niveau du collège La Providence, sis à Amparibe, a enfin fait l'objet d'une réhabilitation après plusieurs semaines. C'est un grand « ouf » de soulagement pour les parents qui ont des enfants dans cet établissement.
En effet, l'effondrement de la chaussée est intervenu au pire moment, soit la rentrée des classes. De nombreux usagers utilisent cette ruelle pour emmener les enfants à l'école. En plus, les enfants peuvent accidentellement tomber dedans par inadvertance. « Bien que le trou ne soit pas très profond, il s'agit d'un canal d'évacuation d'eaux usées issues de la partie haute de la ville. Si l'eau est assez profonde, une noyade pourrait vite arriver. Nous sommes soulagés que la Commune urbaine d'Antananarivo ait enfin décidé de prendre les choses en main dans l'intérêt des gamins », a déclaré un parent d'élève.
« Il pleut dans la rue comme il pleut dans mon cœur ». Cette célèbre phrase, tirée du poème de Jean Jacques Rousseau (1762), nous inspire. Il fait chaud dans le pays comme il fait chaud dans l’arène politique.
En cette deuxième moitié du mois de septembre, la météo glisse tout doucement vers le chaud. La température monte de plusieurs crans. Le froid glacial de juin, juillet et d’août des Hautes terres centrales n’est qu’un mauvais souvenir. Les frileux retrouvent peu à peu leur joie de vivre. Mais attention, une autre adversité d’ordre climatique pointera son nez d’ici peu : la pluie ! Et soyons prêts à la recevoir. Le cauchemar des bas-quartiers sera de retour. Autorités et divers responsables doivent s’apprêter à « accueillir » les eaux. Le sinistre principe de travail, à savoir le « médecin après la mort », ne sera plus de mise ni toléré. Contrôle des canaux d’évacuation d’eaux usées et de pluie et renforcement des digues relèvent des actes à prioriser ! L’APIPA, l’autorité chargée de la Police, des contrôles contre les remblaiements, se doit de veiller au respect de la loi.
Pilier du secteur. La Foire internationale de l'agriculture a officiellement débuté à la zone Forello Tanjombato, marquant le début d'une semaine consacrée à la promotion du secteur agricole malagasy. Cet événement tant attendu offre une plateforme unique pour les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires et les experts du domaine afin de partager leurs connaissances, d'exposer leurs produits et de discuter des défis et des opportunités du secteur. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence d'éminents acteurs du secteur agricole et de personnalités influentes. Dans leurs discours, ils ont souligné l'importance cruciale de l'agriculture dans l'économie malagasy, insistant sur la nécessité d'investir dans ce secteur pour assurer une sécurité alimentaire durable et stimuler la croissance économique.
Le tour de ville du collectif de candidats continue. Après Tsimbazaza, Ankorondrano, Ampandrana… ils ont fait le déplacement vers Ambohidahy hier dans la matinée pour s’entretenir avec les membres de la Haute Cour constitutionnelle. Aucune déclaration officielle n’a filtré de cette rencontre. Que des déclarations laconiques, notamment que les discussions ont été conviviales et qu’elles sont destinées à se poursuivre.
Cependant, des informations laissent savoir que la conjoncture actuelle a été au cœur des discussions entre les deux parties, durant l’entretien qui a duré un peu plus de deux tours d’horloge et qui fait suite à de précédentes rencontres tenues ces derniers jours par ces candidats. Ceux-ci auraient fait des remarques autour de la crédibilité de la haute instance judiciaire par rapport à la tenue de l’élection présidentielle. L’expression de « pacte de responsabilité » aurait également été évoquée durant cette rencontre, sans toutefois plus de précision. De son côté les juges constitutionnelles, selon les bribes d’informations recueillies, auraient donné des garanties par rapport au processus électoral.
Suite à une longue période marquée par des contextes socio-politiques difficiles à Madagascar en 1991, la société Colissimo, membre du groupe La Poste, a récemment conclu avec succès une phase d'essai en 2022 avec la Paositra Malagasy. Ce partenariat, qui avait été mis en pause pendant près de 32 ans, a été renoué grâce à la persévérance et au professionnalisme de la Paositra Malagasy, soucieuse d’améliorer constamment ses services, incarnant ainsi la devise « mivoatra ho anao ».