Madagascar est fortement touché par le changement climatique. Dans son rapport concernant les prévisions météorologiques de la saison de pluie 2023-2024, la Météo Malagasy annonce une sécheresse dans la quasi-totalité du pays, et ce durant le mois de décembre jusqu’en février prochain. Un phénomène qui est causé par l'insuffisance des précipitations ainsi que la hausse des températures, avec des valeurs qui pourraient atteindre 40° C et même plus dans la partie sud du pays.
Chaque année, le sud de Madagascar est touché par la sécheresse. Mais durant cet été, la situation pourrait encore être pire. En décembre, les Régions d’Atsimo-Andrefana, Menabe, Androy, Anosy, Atsimo-Atsinanana en seront concernées. Et en janvier 2024, les Régions de Menabe, Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Anosy et Androy seront à leur tour victimes de la sécheresse. A part ces Régions, la Haute-Matsiatra sera aussi concernée par un manque de pluies au mois de février prochain.
Durant les mois de mars et avril, les précipitations devraient être légèrement inférieures aux normales saisonnières dans les Régions Atsinanana, Atsimo-Andrefana, Haute-Matsiatra ainsi que les Hautes terres centrales.
En rappel, selon la Direction de la météorologie, il convient de noter qu’en raison du changement climatique, une seule forte tempête pourrait engendrer une grande destruction dans le pays. Il est ainsi recommandé de se préparer dès maintenant avant l’arrivée des cyclones. La saison cyclonique 2023-2024 est caractérisée par le phénomène « El Niño », c'est-à-dire une perturbation dans l'atmosphère, engendrant ainsi des températures anormales au niveau de la mer et de la terre.
Anatra R.
Des propos discriminatoires et inacceptables. Au cours de son premier meeting à Vohémar en fin de semaine dernière, le candidat à l’élection présidentielle Siteny Randrianasoloniaiko a tenu des propos plus que déplacés à l’endroit des personnes ayant une nationalité autre que Malgache.
Le discours intégral a été diffusé sur les réseaux sociaux en direct et l’extrait reste encore visible sur les réseaux sociaux. Dans cette séquence, le judoka affirme sans aucune retenue, qu’il va « aller bouter en dehors de Madagascar les personnes ayant une nationalité « vazaha » ».
Ces propos sont tout simplement inacceptables, a fortiori de la part d’une personne qui brigue la magistrature suprême d’un pays. Un candidat à l’élection présidentielle devrait promouvoir l’unité, le fihavanana malagasy plutôt que l’incitation à la haine et la discrimination.
Ses propos sont excessifs, d'autant plus lorsqu’on sait que sa femme est de nationalité bulgare, que son directeur de campagne est Roumain, que son avocate est Française, que son agence de communication est basée en France et que ses principaux bailleurs de fonds sont étrangers.
Siteny Randrianasoloniaiko semble avoir un problème avec la race et les origines. On se souvient que durant toute sa pré-campagne électorale, il s’est posé à tort comme défenseur de la cause côtière.
Ces dérives raciales et xénophobes de Siteny vont assurément lui faire perdre des suffrages, car nos compatriotes sont fondamentalement hostiles à toute forme de discrimination. Celle-ci est d’ailleurs réprimée par l’article 27 de la Loi n°2011-012 du 9 septembre 2011 relative aux partis politiques et dispose que « les partis politiques doivent s’abstenir de toutes actions tendant à favoriser le racisme, la xénophobie, l’incitation et/ou le recours à la violence, sous peine de radiation, sans préjudice de toutes poursuites pénales à l’encontre de tout auteur ou complice de l’agissement répréhensible. »
Un leader politique qui a la prétention de devenir Président de la République doit être un rassembleur avide de progrès moral. A l’opposé, Siteny a montré qu’il est un bâtisseur de cloison et un ennemi de la grandeur collective. Les étrangers ont leur place à Madagascar et sont les bienvenus. Nous devons les respecter, de la même manière que nous souhaiterions être respectés lorsque nous sommes à l’étranger.
En utilisant l’argument facile de la haine de l’étranger, Siteny a voulu paraître populiste, convaincu que l’extrémisme est vendeur. Toutefois, à travers ce repli identitaire et cette exclusion de l’autre, il vient de commettre une erreur de débutant qui ne sera pas pardonnée.
La rédaction
Un ballon pour égayer la vie d’un enfant à travers le sport dans la Région Atsimo-Atsinanana. Christiane Minaoharisoa Jaofera veut aider sa région natale. Du 23 octobre au 30 novembre, ce membre de l’équipe nationale de basketball, et non moins entraîneur qui vient de bénéficier d’une formation d’entraineur FIBA à Kigali Rwanda veut encore plus marquer dans le basketball malagasy.
Dans le cadre du championnat national de basketball N1A, l’enthousiasme des passionnés est à son summum.
Première décision prise le 24 octobre 2022. La France vient de confirmer la suspension de la procédure d’adoption des enfants malagasy par les Français. En fait, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a rendu publique, dimanche dernier, la confirmation de la première suspension provisoire prise il y a un an. « Nous croyons que cette suspension de l’adoption par les autorités françaises est due à la lenteur de traitement des dossiers par l’autorité centrale d’adoption à Madagascar (ACAM). Cette lenteur est due au fait que la loi malagasy d’adoption numéro 2017-014 du 26 juillet 2017 n’a toujours pas son décret d’application. Le Gouvernement a jusqu’ici utilisé le décret d’application n° 2006-596 du 10 août 2006 qui est considéré comme dépassé », avance une responsable auprès de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE).
Les quartiers d’Anosibe, Ampefiloha, Besarety sont submergés par les eaux de pluie depuis le week-end dernier. Et pour cause, certaines parties des canaux d’évacuation d’eau sont complètement remplies de déchets plastiques en tout genre. Les bas-quartiers sont les plus touchés par cet entassement de détritus. Les canaux n’arrivent plus à assurer leur rôle et l’eau stagne. Tout type de matières plastiques y est jeté, notamment des bouteilles d’eau, des chaussures, des seaux usés. En plus, les jacinthes d’eau fixent les déchets qui deviennent très difficiles à enlever.
Qu’en est-il de l’unité nationale ? Cette richesse nationale dont la valeur estimative survole tout. Un trésor inestimable que chaque citoyen doit impérieusement veiller à le sauvegarder telle la prunelle de yeux.
Quels que soient les fantasmes frisant les délires déclenchant une ambiance quelque cacophonique, le pays se dirige vers le décisif scrutin du 16 novembre. Simultanément, c’est navrant de le constater que, à défaut de prise de conscience générale, la Grande île glisse sinon dérape, sans que tout le monde ne s’en rende pas réellement compte, vers le cataclysme pas forcément naturel mais voulu par certains de nos acteurs politiques.
Dans le cadre de la modernisation de l'Administration publique à Madagascar, le ministère de l'Economie et des Finances (MEF), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a marqué une étape significative en organisant le lancement officiel du Système national intégré de suivi-évaluation (SNISE) en ligne. La cérémonie s'est tenue au Centell Antanimena en présence de hauts dignitaires, notamment des ministres, des représentants des partenaires techniques et financiers, des représentants de la présidence, ainsi que l'équipe du MEF.
L’événement « Mode éthique et durable », organisé par l’Institut français de Madagascar (IFM), en collaboration avec Air France, a tenu ses promesses. Il s’agissait d’un programme de sensibilisation à l’endroit des artistes pour une mode éco-responsable. Un projet vise à promouvoir une mode durable et éthique, accompagnée d’une démarche de professionnalisation et d’échanges de bons procédés et d’expériences, tout cela en vue de soutenir et de pérenniser la filière dans une démarche éco-responsable.
La Vérité (+). Onze candidats ont formé un front pour contester le processus électoral actuel. Qu’en pensez-vous ?
Sylvain Rabetsaroana (=) : Ces prétendants ont fait acte de candidature à la HCC, libérant chacun la caution de 200 000 000 d’ariary, participant au tirage au sort à la CENI et acquiesçant les numéros qui leur furent attribués. Leurs noms et numéros s’inscrivent d’ores et déjà dans la noblesse des bulletins uniques. Ils ont apposé leur signature sur la Charte de bonne conduite. Quels desseins nourrissent-ils exactement? Nous évoquons ici le destin de la nation, l’avènement du futur Président de la République. Il est impératif de faire preuve de responsabilité et de maturité.