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Mission délicate

Publié le jeudi, 07 septembre 2023

Le scrutin de novembre se rapproche à grands pas. Le processus, conduisant vers les urnes, a franchi le point de non-retour, la phase décisive à savoir la clôture des dépôts de candidature. Il reste à attendre, en toute tranquillité le verdict des hauts conseillers d’Ambohidahy relatif à la liste officielle et définitive des candidats admis à la course d’Iavoloha. Comme on le sait, toute décision de la HCC est irrévocable, n’admet aucun recours. Les préparatifs au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vont bon train. Une chose est certaine, l’élection présidentielle du 09 novembre se tiendra comme prévu pour le premier tour. Et le 20 décembre pour le second tour au cas où.
Désormais, le regard se tourne vers l’Armée, les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la mesure où elles garantissent le déroulement du scrutin dans le calme, la sérénité et la concordance nationale, gages de la reconnaissance des résultats du vote. Une élection qui se passe dans une ambiance de trouble, de violence et de menace perd sa crédibilité. Un gagnant élu dans le chaos n’inspire guère confiance. Ainsi, le rôle crucial sinon délicat des FDS dans le processus électoral jusqu’à la proclamation des résultats du vote ne se discute point. Il ne fait, en aucun cas, l’ombre du doute.
Personne n’est plus sans savoir que contester les résultats des urnes, pour des raisons diverses, fait mouche en ces temps-ci. En Afrique, il ne se passe presque aucune élection sans qu’on ne rejette pas  les résultats proclamés officiellement. En effet, il y a presque systématiquement des troubles avant, pendant et après le vote. Les candidats de l’opposition contestent le verdict des commissions chargées de gérer les élections ou même la Haute Cour habilitée à trancher. En fait, le cas récent du Gabon n’est pas du tout isolé ! En réalité, le rejet des résultats n’est pas tellement gratuit ni infondé. Souvent, en Afrique, les membres de la Commission électorale, à la solde du régime en place, tripotent les chiffres. Ce qui provoque un tollé général qui déboucherait vers la chute du régime.
A Madagasikara, toutes les mesures ont été mises en considération pour que le scrutin se passe dans les meilleures conditions. La Communauté internationale veille au grain. Le FFKM entre aussi dans le … bal. Le Chef de l’Etat, lui-même, candidat à sa propre succession, émet son souhait de voir l’implication des observateurs étrangers ou nationaux dans le déroulement des votes de ce mois de novembre.
Evidemment, les membres influents de l’Opposition doutent de la crédibilité du vote. Les travaux de la CENI ne leur inspirent pas confiance. Ils arrivent même jusqu’à contester la candidature du Président Rajoelina. A la guerre comme à la guerre !
Au milieu de tout ce branle- bas de combat et de défi, les FDS jouent le rôle de tampon. Il appartient aux hommes en treillis de veiller à ce qu’aucun débordement ne parvienne pas à assombrir ni à alourdir l’ambiance électorale. Chaque concitoyen doit accomplir dans le calme et la sérénité, sans menace ni contrainte, son devoir de citoyen. Une élection libre, transparente et acceptée de tous, tel est l’objectif à atteindre ! A chacun de tenir honnêtement son rôle !
Ndrianaivo

« Désemparée et n’ayant plus trouvé d’autres alternatives, il y a quelques jours de cela, une personne est venue à mon bureau pour demander directement des explications. Dans ses mains, il tenait tous les documents nécessaires aux procédures d’immatriculation de véhicule récemment importé. A première vue, tout était en ordre après avoir examiné la paperasserie. Cependant, en regardant le cachet de la douane sur le certificat du modèle numéro 1, il s’avère que le cachet n’était pas conforme. En somme, le document était une contrefaçon. La personne s’est donc fait arnaquer par le vendeur du véhicule. Comme lui, des centaines de cas similaires sont enregistrés constamment », a déploré Lainkana Zafivanona, directeur général des douanes hier à Ambodivona, à l’occasion du lancement du programme de dématérialisation des modèles de certificat. En effet, dans le cadre de sa stratégie de modernisation et de simplification des procédures douanières, l'administration des douanes de Madagascar a récemment mis en place un programme de dématérialisation des modèles de certificat d'immatriculation des véhicules importés. Cette initiative vise à accélérer et à sécuriser le processus de délivrance de ces certificats, tout en renforçant la traçabilité des véhicules importés. Auparavant, lors du dédouanement à l'importation d'un véhicule, un certificat d'immatriculation était établi manuellement par le bureau des douanes en fonction du régime douanier attribué. Ce document, rempli à la machine à écrire et visé manuellement par le responsable du bureau des douanes après la liquidation et le paiement de la déclaration d'importation, était ensuite utilisé pour l'immatriculation du véhicule auprès des Centres immatriculateurs de Madagascar (CIM).
Vérification en ligne
Il existait neuf modèles de certificat, chacun ayant ses spécificités. Désormais, à partir du 1er octobre prochain, grâce à la mise en place du programme de dématérialisation, les certificats d'immatriculation sont générés automatiquement par le système dès que la déclaration en douane est liquidée et payée. Les spécificités des véhicules sont collectées à travers deux processus distincts dont le "Contrôle d'identification des véhicules importés d'occasion" (CIVIO) et le "Dossier d'importation de véhicule" (DIV), selon les cas. Les numéros de CIVIO et DIV doivent être référencés dans les déclarations en douane pour que le système puisse générer le certificat approprié. Ce programme de dématérialisation a été réalisé en collaboration avec la société GasyNet et a pour objectif premier d'accélérer et de sécuriser les procédures de délivrance des certificats d'immatriculation pour les véhicules importés. Il présente également l'avantage de permettre la vérification en ligne et hors ligne de l'authenticité des certificats, renforçant ainsi la lutte contre la fraude. A terme, cette initiative vise à constituer une base de données fiable en matière d'importation de véhicules, tout en garantissant une plus grande fluidité dans le processus d'immatriculation des véhicules importés. Ainsi, la dématérialisation des certificats d'immatriculation des véhicules importés marque une avancée significative dans la modernisation des procédures douanières de Madagascar. Elle témoigne de l'engagement de l'administration des douanes à simplifier les démarches pour les importateurs tout en renforçant le contrôle et la transparence dans le domaine de l'immatriculation des véhicules importés.
Hary Rakoto



Rideaux sur la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2023 qui aura lieu en Côte d’Ivoire dans quelques mois, plus précisément du 9 janvier au 6 février 2024. Dans le groupe E, le Ghana et l’Angola sont qualifiés. Pour leur dernier match, les Barea de Madagascar ont tenu en échec l’équipe angolaise par un score vierge et nul au stade national de Tundavala Lubango.  Mais le contrat est rempli pour le Palancas Negras. L’Angola a réussi son pari avec le match nul et fête sa qualification. 

Grâce à la victoire du Ghana  (2 buts à 1) face à la République Centrafrique et aux Jeux de calcul, l’Angola rejoindra donc les Ghanéens en Côte d’Ivoire pour la CAN. Grâce à cette victoire, le Ghana termine 9 points et l’Angola à 8 points et 7 points pour les Centrafricains qui ont laissé leur qualification filer entre les mains après avoir mené 1 but à zéro au score.
Madagascar termine la compétition avec trois points après trois matchs nuls et trois défaites durant cette campagne.  L’équipe malagasy a encaissé 9 buts sur un seul marqué.
Pour revenir au dernier match de Madagascar,  la rencontre était très équilibrée. Les Malagasy ont donné beaucoup de difficultés aux Angolais.
Si les « Palancas Negras »  pensaient prendre le dessus rapidement sur les Barea , ce sont plutôt les hommes de Romuald Rakotondrabe qui ont légèrement dominé. Durant la première période, les Angolais n'ont réussi aucun tir cadré sur huit tirs. C’était le mal de la soirée. 
Par ailleurs, les deux équipes ont été sauvées chacune une fois par le poteau.
A la seconde période,  les Angolais voulaient  à tout prix se mettre à l’abri. A la 85e, Melvin était de nouveau sauvé par la barre transversale sur un tir de Mabululu à 25m de la cage malagasy.
Elias Fanomezantsoa


La boutique de matériel informatique du centre commercial dénommé Victoria Plaza avait été le théâtre d'un cambriolage, il y a dix jours de cela.
Or, jusqu'à présent, cette affaire n'a pu être toujours élucidée. Certes, la Police a pris l'affaire en main. Mais d'après nos informations, rien n'a encore filtré de cette enquête, sûrement en cours. Il n'y eut aucune arrestation de suspects, encore moins une quelconque mise en détention provisoire. "Nous avons choisi pour un silence radio total. Laissons la Police faire son travail et on verra la suite. De toute façon, nous avons déposé une plainte", a expliqué un responsable de cette boutique, hier.
Ce qui nous amène à poser une question : pourquoi l'investigation tarde-t-elle à déboucher sur un résultat alors que les ingrédients de celle-ci sont réunis, donc susceptibles d'apporter des éléments de réponse : il y avait des agents de sécurité à l'endroit la nuit des faits, sans oublier surtout que le local est truffé de video surveillance. Les enquêteurs ont sollicité l'aide d'un chien pisteur pour au moins déceler une piste. Enfin, le box théâtre du vol est situé, non au rez-de-chaussée mais plutôt au premier étage du bâtiment. Ce qui sous-entend que la tâche des malfaiteurs devrait être compliquée.
De plus, l'on se demande des tenants et aboutissants de l'interrogatoire dont les membres du service de sécurité du centre commercial ont fait l'objet, le jour suivant le cambriolage.
En attendant, des bribes ont fuité comme celles avançant que certaines de ces caméras installées tout au long du couloir longeant le box dévalisé, seraient hors service la nuit du vol.
De plus, les données fournies par ces matériels hi tech, seraient loin d'être fiables, du moins selon une source. Car si lors de notre premier recoupement, on a avancé que deux suspects dont une femme avaient été filmés, le plus récent certifie qu'il y en a trois suspects, voire plus.
Mais il y a un dénominateur commun à ces supputations : les cambrioleurs auraient dû se retrancher quelque part dans le bâtiment, et attendu à ce que la nuit vienne, pour commettre finalement leur forfait.
En marge de tout cela, peut-on dire que les bandits auraient tout planifié ? Seule l'enquête, actuellement en cours, permettra d'apporter des éléments de réponse à cette question. Cependant, on peut confirmer un acte prémédité. Car il ne devra avoir aucune explication sur le fait que les voleurs ont par la suite réussi à se frayer un chemin par l'une des portes d'accès principales donnant sur la rue située au sud du bâtiment de Victoria Plaza.
En attendant que tout soit tiré au clair, le magasin tourne comme à l'ordinaire, le matériel de vente ayant été complètement renouvellé.
Franck R.


C’est officiel ! Andry Rajoelina briguera un second et dernier mandat à la Présidence du pays. Il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle hier devant un parterre de partisans et des élus venus massivement au Palais des Sports Mahamasina. Une manière de réitérer son amour pour le peuple malagasy et de confirmer son attachement véritable pour la patrie.  « En tant que Malagasy et pour la continuité des travaux entrepris jusqu’ici, je déclare officiellement que je suis candidat à la Présidentielle », a – t – il proclamé. Une annonce solennelle accueillie par des cris de joie et des « Merci prezida » scandés par ses partisans tous d’orange vêtus.
Le numéro un du parti TGV  ne manque pas de souligner les manœuvres de sabotage dont il est victime.  « Nombreux sont ceux qui ont tenté de me mettre des bâtons dans les roues. Nombreux sont les critiques, les sabotages à mon encontre, mais cela ne m’a pas empêché d’avancer. Au contraire, cela m’a encouragé à travailler encore plus », a – t – il encore affirmé. Il semble faire allusion à la dernière manœuvre de certains candidats qui se sont ouvertement opposés à sa candidature en invoquant le motif de sa double nationalité. Selon toujours ses propos, la Constitution est l’unique référence qui l’autorise à briguer un deuxième et dernier mandat. Et lui d’insister que « seul le peuple malagasy peut décider et faire son choix pour désigner la personne qu’il souhaite mettre à la tête du pays.
Clin d’œil affectueux à sa famille
Dans son discours, Andry Rajoelina a adressé un message particulièrement touchant aux membres de sa famille. Il a remercié tendrement son épouse, Mialy Rajoelina pour son soutien au cours de son premier mandat présidentiel tout en lui déclarant son amour. Il n’a pas manqué de remercier ses enfants pour les sacrifices qu’ils ont dû faire dans cet engagement de leur père pour la Nation.
Pour cette nouvelle course à la magistrature suprême du pays, le Chef de l’Etat compte sur le soutien indéfectible de ses partisans ainsi que ses multiples réalisations au cours de son premier mandat. Des réalisations dans différents domaines, notamment la mise en place de nombreuses infrastructures hospitalières, scolaires, universitaires, routières ou encore sportives. D’ailleurs, il a évoqué la dernière grande victoire de la Grande île lors des derniers Jeux des îles de l’océan Indien qui se sont récemment déroulés dans le pays. Des jeux durant lesquels les athlètes malagasy ont récolté un nombre record de médailles. Une fois de plus, Andry Rajoelina a martelé que l’unité du peuple malagasy conduit à la victoire.
En parallèle à cette cérémonie d’annonce de candidature d’Andry Rajoelina au Palais des sports, son mandataire a déposé son dossier auprès de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy. Le Chef de l’Etat devra normalement démissionner de son poste dans les prochains jours, soit 60 jours avant la date du scrutin du 9 novembre selon la Constitution.
La Rédaction




Place aux choses sérieuses !

Publié le mercredi, 06 septembre 2023

Les dés sont jetés, le point de non-retour acté ! La clôture de la date de dépôt de candidature est effective depuis hier 6 septembre. Elle est irrévocable ! Aucune dérogation ni faveur spéciale accordée à qui que ce soit. Eventuellement, la HCC pourrait accepter de recevoir un complément de dossier dans un délai impératif préalablement fixé.
Le processus de l’élection présidentielle de novembre entre dans une phase décisive. Les choses sérieuses commencent. Il n’y a plus de place à la fantaisie. On n’a plus qu’à attendre le verdict des neuf Hauts Conseillers d’Ambohidahy relatif à la publication de la liste officielle et définitive des candidats admis à concourir pour le poste de Président de la République de Madagasikara. La course vers le Palais d’Iavoloha sera, ce jour-là, ouverte. Et que le meilleur gagne !
A peine une vingtaine de candidats a déposé leurs dossiers jusqu’à hier, date limite. Apparemment, la fixation de la caution à deux cent millions d’ariary (un milliard de FMG) a eu son impact. Par les temps qui courent, il n’est donné à tout le monde de se procurer de cette somme qui pour le commun des mortels reste inaccessible durant toute sa vie à moins que l’on use des modes opératoires illicites formellement réprimés par la loi.
Sollicitée de partout en particulier par son propre parti, Tanora MalaGasy Vonona (TGV), la candidature se précise. En effet, les membres du TGV, réunis en Congrès au CCI Ivato, du moins ce qui en reste, qui n’est pas des moindres d’ailleurs, sollicitent haut la main la candidature de leur président fondateur pour un second  mandat à la prochaine élection présidentielle de novembre. A souligner que, après certains abandons, le gros de la troupe reste fidèle derrière son leader. La rencontre de deux jours d’Ivato leur a permis de consolider l’union.
La sollicitation adressée à Rajoelina pour un second mandat s’inscrit dans la ligne droite de la logique et de la  légitime. Le porte- parole du parti lors de la publication de la résolution du Congrès l’a bien signifié. Beaucoup ont été faits. Pour ne citer entre autres,  les infrastructures scolaires, sanitaires et routières à travers le pays. Des constructions ou des réfections sinon des réhabilitations qui correspondent aux normes universellement requises. Les problèmes de sous-alimentation et malnutritions chroniques dans le Sud s’améliorent. Mais, il reste beaucoup  à faire. La pauvreté et l’insécurité demeurent des  problématiques à résoudre. La lutte contre la corruption et celle contre l’impunité ont encore de long chemin à faire. Tout un ensemble de défis et des enjeux auxquels il faudra relever. Ce qui implique la nécessité de continuer. S’arrêter à mi-chemin se traduit par un manque de sérieux flagrant. Une fuite en avant que quelqu’un de la trempe de Rajoelina ne fera jamais.
La question relative la naturalisation ou de la nationalité étrangère du Chef de l’Etat, candidat potentiel à sa succession ne devait se poser car il s’agit d’un faux problème, d’un faux débat. C’est un Malagasy de père et de mère. Né à Madagasikara et marié à une Malagasy de père et de mère ! Il ne peut ne pas être Malagasy. Un gasy pur-sang ! Le débat est clos !
D’ores et déjà, il va falloir affûter les armes !
Ndrianaivo

La une du 07 sptembre 2023

Publié le mercredi, 06 septembre 2023


Le dépôt des dossiers de candidature au poste suprême du pays s’est achevé hier, conformément au calendrier électoral officiel. Pendant cette période du 23 août au 6 septembre, 28 dossiers ont été déposés par des candidats potentiels.
Parmi les candidats, on note des poids lourds de la scène politique malgache comme Andry Rajoelina, l’actuel Président élu en 2019 et le chef de file de l’Opposition malgache Marc Ravalomanana le finaliste malheureux, arrivé en deuxième position il y a cinq ans.
Parmi les prétendants à la magistrature suprême, on note plusieurs candidats indépendants et inconnus au bataillon de la scène politique dont on se demande légitimement, s'ils remplissent effectivement tous les justificatifs requis notamment le document attestant du versement de la caution fixée à 200 millions ariary ou encore les documents fiscaux.
Quid aussi de la base électorale de ces personnes qui lorgnent sur le fauteuil d’Iavoloha. Quid également de la campagne électorale où il faudra avoir encore plus de moyens pour notamment visiter les Districts dans un pays aussi grand que Madagascar où les moyens de communication sont encore très faibles.
Place au tri !
L'on se demande d'ailleurs si ce n'est pas pour cette dernière raison qu'un candidat déclaré à la présidentielle a préféré jeter l'éponge, après avoir pourtant annoncé à la stupeur quasi générale quelques jours auparavant avoir réussi à mobiliser les 200 millions d'ariary pour constituer la caution électorale, suite à un appel aux dons pour payer son entrée à la course à Iavoloha. Notons qu’une candidate qui a déposé son dossier à Ambohidahy quelques jours auparavant a annoncé le retrait de celle-ci hier.
Rappelons que le dépôt du dossier n’est pas une confirmation officielle d'éligibilité des candidats. Les pièces des dossiers d'inscription devant être soumis au contrôle de la HCC. Ce n’est qu’au terme de la période de vérification du respect des conditions de recevabilité des candidatures et des conditions d'éligibilité des candidats  qu'Ambohidahy fera la publication des candidats officiels.
La liste officielle des candidats est arrêtée définitivement au plus tard cinq (5) jours après la date limite de dépôt des dossiers de candidature et affichée au siège de la HCC. L'on saura alors lesquels sont les candidats véritablement sérieux et les candidats farfelus. Lors de l'élection présidentielle de 2018, la HCC avait finalement retenu 36 candidats et en avait écarté 10 après avoir traité les dossiers de candidature à la présidentielle. L'absence du reçu de versement de la caution au Trésor public a été la principale cause du rejet de la majorité sinon tous les dossiers des recalés.
La Rédaction


Dans la matinée d'hier, le corps sans vie d'un homme, encore dans la fleur de l'âge fut découvert au milieu des jacinthes d'eau d'un marécage à Ambohimiandra Ambanidia. La victime est encore tout vêtue lorsque des passants l'ont repérée ainsi gisant inerte à cet endroit. Et son sac que le malheureux était encore resté accroché au concerné.
Après l'alerte, les autorités du Fokontany ont procédé à un constat, avant que le Bureau municipal de l'hygiène (BMH) ne vienne récupérer le corps pour le transporter à la morgue de l'HJRA Ampefiloha, en fin de la matinée, hier.
Pour l'heure,lesdites autorités ne se sont pas encore exprimées sur l'affaire. Leur silence empêche de savoir s'il s'agit d'un meurtre ou d'une toute autre chose. "De toute façon, la dépouille du concerné ne sera pas autopsiée que dans le courant de la journée, hier", précise une source.
Cela expliquerait donc le fait qu'aucun argument officiel pour attester si cet homme a été attaqué par des bandits, ou bien s'agissait-il d'un tout autre motif ? En attendant, les proches de la victime se sont déjà rendus à la morgue d'Ampefiloha pour l’identification du corps. Le seul élément qui a filtré de ce côté, c'est que la victime a disparu subitement du circuit alors que ses proches ont attendu avec inquiétude son retour au foyer la nuit précédente.
F.R.

Le festival « Le temps Fort Danse » bat son plein. Depuis le 29 aout dernier à l’enceinte de l’Institut Française de Madagascar s’est transformé en une piste de danse pour les danseurs. La première journée du festival a été marquée par la prestation de la Compagnie Lovatiana et la démonstration en image du talentueux peintre Naty Kaly qui a ravi plus d’un. Week-end dernier, le festival a mis en avant des compagnies de danse contemporaine de renommées telles que la Cie Anjorombala et Julie Iarisoa. Un rendez-vous qui a été véritable feu d’artifice artistique, avec également la participation de la Cie Bibliothèque Rose, la Cie ADM lauréate du concours chorégraphique d’Evasion Danse 2023 et Léon Ranomenjanahary Trio. En outre, la journée d’hier a été marquée avec un spectacle dénommé « Infinité »  offert par la Compagnie Yvann Alexandre et la projection du film biographique « Les acteurs de la danse actuelle à Madagascar » de Njara Rasami. D’autres performances et manifestations captivantes et innovantes emmèneront également le public dans un voyage artistique durant tout le long de ce festival qui fermera ses rideaux le 16 septembre prochain. Des chorégraphies audacieuses, les jeux de lumières et les décors créatifs transporteront le public durant ses deux semaines consacré uniquement à la danse. En parallèle des spectacles, le festival offrira des ateliers et des formations animés par des danseurs professionnels. Ces sessions interactives permettront aux amateurs et aux professionnels de développer leurs compétences, d'explorer de nouvelles techniques et d'enrichir leur compréhension de la danse contemporaine et du hip-hop. Des moments privilégiés pour partager, apprendre et se connecter avec la communauté artistique. Enfin, le Festival de Danse proposera également des conférences animées par des experts du domaine de la danse. Ces conférences aborderont des thématiques variées telles que l’évolution de la danse, les influences culturelles dans le hip-hop, l'impact social de la danse, et bien d'autres sujets passionnants. Les conférences offriront une occasion unique de découvrir les coulisses de la danse et d'approfondir sa compréhension de ces formes artistiques. A rappeler que toutes les manifestations dans le cadre du festival sont gratuites
Si.R

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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