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Le deadline fixé. L’achèvement des cours pour l’année universitaire 2021- 2022 doit se faire  au mois d’octobre prochain. La première Conférence des présidents des universités (CPU), hier à Fiadanana, l’a définie. La plupart des universités de Madagascar sont en train de clôturer l’année universitaire en cours, selon les informations recueillies. Les étudiants recevront 9 mois de bourses quoi que les activités pédagogiques doivent s’enchaîner pour ceux qui ne les ont pas encore achevés. « La prochaine rentrée pédagogique pour l’année universitaire 2022-2023 se fera le 7 novembre prochain. Les réinscriptions pour les universités qui ont pu achever précocement l’année universitaire en cours pourront se tenir entre le 26 septembre et le 31 octobre 2022 », rapporte Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, présente à la CPU via visioconférence. Pour l’université d’Antsiranana, où les activités pédagogiques restent à la traîne par rapport aux autres établissements, la réinscription se fera du 15 octobre au 20 novembre prochain. La rentrée administrative y est prévue pour le 26 septembre. 
Rappelons que les bacheliers de l’année 2021 sont en retard d’une année universitaire, avec la traîne des activités pédagogiques. Celle-ci pourrait s’expliquer par les nombreuses sources de tension dans les universités, dont la grève du syndicat des enseignants-chercheurs et les manifestations du personnel administratif et technique, du moins pour l’université d’Antananarivo. « Cela fait plusieurs mois que je fais des allers-retours à l’université, mais en vain. Aucune information sur les concours d’entrée et sur la rentrée n’a eu lieu. Les grèves ont envenimé les choses », nous confie Kevin R., bachelier de l’année 2021. En attendant la rentrée universitaire à Ankatso, le jeune homme a suivi des cours de langues et d’informatique, une autre manière de s’occuper. D’autres bacheliers ont opté pour la poursuite des études dans les universités privées, tandis que certains ont préféré travailler.
Par ailleurs, les présidents des universités, les directeurs généraux des IST et les responsables des Facultés, présents à la CPU, se sont convenus sur d’autres décisions. Les cérémonies d’investiture des nouveaux présidents qui auront lieu entre le 10 septembre et le 10 décembre prochain dans chacune des universités, en font partie. Quant à la loi sur l’autonomie universitaire, les textes critiqués par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) ont été révisés, notamment les articles 2, 12, 17 et 21. Le projet de loi sera présenté lors de la prochaine réunion parlementaire, prévue en octobre prochain…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Vingt ans d’hérésie !

Publié le mardi, 05 juillet 2022

Double décennies de bluff ! Deux-cent quarante mois de fausse piste ! Mille quarante  semaines d’errements dont trois-cent-soixante-quatre (7 ans) de dérive de pouvoir et six-cent-soixante-seize  (13 ans) de traversée houleuse de désert ! Tel pourrait être, en gros, le condensé de la trajectoire de la vie politique de Ravalomanana et de son parti TIM.
L’ancien magnat de l’empire du lait, le TIKO, et ancien Chef d’Etat Ravalomanana Marc fête, en ces jours, avec ses ouailles le vingtième anniversaire du TIM, le parti qu’il a fondé. Mégalo qu’il est, il a voulu le faire dans le faste et grandiose sinon solennel mais son état d’opposant détracteur lui fait ombrage. Les grands restaurateurs propriétaires de grands « espaces » refusent de l’accueillir de crainte d’encaisser des représailles.
L’année 2002, l’année trouble et de crise, fut une belle opportunité pour l’homme de Faravohitra de jeter les bases de son parti. Amateur de pêche en eau trouble, Ravalomanana a su profiter de sa* double casquette à l’époque. Eh effet, étant le maire de la ville des mille et Pdg de TIKO, en même temps, il recrutait facilement nombre de partisans et de sympathisants à Antananarivo et dans certaines localités des Provinces. Des cadres ou d’anciens dirigeants de TIKO acquis à son cause, des membres de la haute société, de certains membres de l’élite intellectuelle du pays rallient avec empressement le parti de Ravalomanana. Enthousiasmés et exaltés par son parcours atypique, ils n’ont pas hésité à grossir le rang du TIM.
La crise de 2002, une de ces crises cycliques qui ont secoué le pays depuis 1972, fut un tremplin pour le maire de Tanà à s’emparer à la volée du pouvoir central et atteindre le sommet de l’Etat en occupant le Palais d’Iavoloha. En effet, en pleine crise, profitant du chaos, le champion de la nage en eau trouble, Ravalomanana Marc accapare subtilement par la ruse voire par le bluff le pouvoir. 
De retour de Dakar II, à son atterrissage à l’aéroport international d’Ivato, Ravalomanana déclara que la mission de médiation, initiée par le South African Development Communauty (SADC), organisation sous régionale pour le développement économique de l’Afrique australe et sous les bons auspices de l’UA, qui s’était tenue dans la Capitale du Sénégal, pour régler la crise malagasy mettant aux prises Ratsiraka Didier et Ravalomanana Marc, aurait abouti à un accord en sa faveur. Plus tard, le communiqué officiel de la SADC le démentit. Ainsi, dès le départ le régime Ravalo commençait par un   mensonge.
La dérive autoritaire qui suit après et ayant duré sept ans compliquait la vie de la Nation. Ravalomanana faisait l’amalgame entre les intérêts du pays avec ceux de son propre empire. Le règne sans partage qu’il affectionnait le conduit tout droit vers la dictature qui, au final, précipite la chute. Les contestations populaires de 2009 furent inévitables.
Rien de plus normal si l’ancien Président de la République allait enchainer traversée du désert et échec aux élections. La fête de l’anniversaire du TIM ne peut pas être autrement que des « rappels » dans les mémoires des bourdes et des erreurs commises à chaque tournant de la trajectoire. Il n’y a rien qui vaille la peine d’être fier !
En gros tout juste, vingt ans d’hérésie.
Ndrianaivo


Le grand jour approche et le grondement se fait ressentir. Effectivement, le rappeur Kalash donnera son premier show à Madagascar cette semaine, plus précisément ce samedi 9 juillet  au Palais des Sports et de la Culture, sis à Mahamasina. L’artiste français d’origine martiniquaise, tant attendu par les jeunes, débarquera dans la Grande île demain pour un séjour de 4 jours. En ce qui concerne son programme, il sera l’invité d’une émission télévisée matinale, vendredi prochain, avant de passer au lieu où se déroulera son spectacle. Ensuite, dans l’après-midi du 8 juillet, Kalash va visiter un centre d’orphelinat de la Capitale. Autant dire que son programme sera chargé jusqu’au jour J, notamment le grand concert. Et pour clôturer en grande pompe ses prestations, l’artiste entamera une soirée privée ou « After show » à l’hôtel Ibis, Ivandry.
Au sujet du déroulement du show, les organisateurs ont dévoilé que le concert se divisera en trois parties. En première partie, les artistes locaux, entre autres Arione Joy, Johanne, Mélanie Walker et Basta Lion ouvriront la scène pendant 60 à 90 minutes. Un show DJ animé par les deux meilleurs DJ de l’Empire club à Paris, à savoir DJ Tyson et DJ Elaidji, s'en suivra durant une heure. Enfin, Kalash fera son entrée à la dernière partie, durant laquelle il enflammera la scène pendant 90 minutes. Pour satisfaire ses fans, l’artiste français chantera ses morceaux les plus connus, dont « Taken », « Mwaka moon », « Moments gâchés », « Tu le sais », etc. Ses chansons extraites du nouvel album « Tombolo », entre autres « My life », « Everybody Falla », ne seront pas en reste.
Ebahies
Parmi les surprises qui attendent les spectateurs figure un duo de Kalash avec un artiste malagasy. Les organisateurs n’ont encore rien dévoilé sur l’identité de cet artiste qui aura le privilège de chanter avec Kalash, ni le titre du morceau. Pour faire durer le suspense, les responsables ont décidé de donner les réponses lors du spectacle. Par ailleurs, il y aura également des chorégraphies durant le concert. Les répétitions y afférentes s’enchaînent en ce moment et les effets spéciaux pour pimenter le show ne seront pas en reste, a-t-on communiqué. Les organisateurs ont sorti le grand jeu pour ce show d’envergure internationale et promettent aux spectateurs qu’ils vont vivre des moments intenses et inoubliables.
Les tickets d’entrée sont encore disponibles dans différents points de vente, à savoir le magasin Mass’in situé à La City Ivandry, la galerie à Smart Tanjombato et Akoor Digue. Le site www.ticketplace.io reste également ouvert pour ceux qui veulent faciliter l’achat de leurs billets. Selon les dernières informations venant des organisateurs, les billets « Lite » et « Platine » sont déjà épuisés. Par contre, d'autres catégories de ticket, dont le « Smile » à 20 000 ariary et le « Gold » à 100 000 ariary sont encore disponibles.
Sitraka Rakotobe



Objectif presque atteint. L’opération copie d’acte de naissance, organisée par la Région d’Analamanga, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice, sur un financement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), touche actuellement à sa fin. Sur les 17 742 personnes ciblées par ce projet, plus de 16 000 jouissent désormais de leur droit fondamental qu’est leur inscription dans le registre d’Etat civil. Les enfants peuvent désormais être scolarisés tandis que les adultes peuvent avoir leur carte d’identité nationale, jouir de leur droit de vote, etc… « Cette campagne a pu toucher 4 générations, privées de copie depuis des années », confirme Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga. Le retard de la sortie des jugements supplétifs dans le District d’Ankazobe pourrait expliquer le fait qu’un millier de personnes restent sans copie. Mais ce problème est désormais résolu et ils auront les leurs prochainement, selon les informations recueillies.
Pour la Commune de Tanjombato, dans le District d’Antananarivo Atsimondrano, environ 600 enfants, jeunes et adultes ont reçu leurs copies d’acte de naissance, lundi dernier. Marie Razanadrasoa, vendeuse de sacs en sisal, en fait partie. « Deux de mes 4 enfants n’ont pas de copie faute de déclaration de naissance à la Commune », témoigne la mère de famille. C’est également le cas d’une femme âgée de 64 ans, dont les enfants et les petits-enfants sont privés de copie. « Nous allons renforcer le recensement et les sensibilisations pour les déclarations de naissance à la Commune, notamment pour les accouchements à domicile », avance le maire de ladite Commune. 
Environ 2,5 millions d’enfants malagasy n’ont pas de copie d’acte de naissance, selon l’OIF. Une des raisons pour laquelle ce projet va s’étendre dans la Région d’Atsinanana très prochainement. Son élargissement à l’échelle nationale reste un objectif à moyen ou à long terme.
Recueillis par Patricia R.




Attentes comblées. Depuis que la promotion de la filière vanille est devenue un cheval de bataille au sein du ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, les opérateurs locaux suivent de près l’évolution de la stabilisation de la filière. Parmi eux, Georges Geeraerts président du groupement des exportateurs de vanille de Madagascar et vice-président du Conseil national de la vanille de Madagascar est venu renforcer la délégation malagasy qui était en déplacement à Paris pour la rencontre internationale de la vanille avant-hier. Au président du groupement des exportateurs de Madagascar d’expliquer : « La volonté d’assainissement exprimée lors de cet évènement a rencontré les attentes de nombreux opérateurs. En effet, le marché parallèle créé par ceux qui contournent la règlementation a porté préjudice aux autres ainsi qu’aux producteurs qui n’ont pas été rétribués décemment. De plus, il n’y a pas de volonté de limiter le nombre d’opérateurs à un certain nombre maximum ni de volonté de monopole. Tous ceux qui ont respecté les règles et qui s’engagent à les respecter auront la possibilité d’obtenir un agrément. Par ailleurs, du côté des importateurs, on a pu noter majoritairement une réelle satisfaction quant à la politique mise en place et un rétablissement de la relation de confiance envers l’entité paritaire qu’est le Conseil national vanille réorganisé ». Une façon pour ce responsable d’exprimer la satisfaction du groupement qu’il représente par rapport à l’initiative du déplacement à Paris.
Promotion et règlementation
Pour rappel, il s’agissait d’une sorte de mission de promotion de la vanille de Madagascar mais également pour conscientiser les importateurs et les industriels sur la mesure de fixation des prix décidée par les autorités malagasy. Suite à cette rencontre, les acheteurs devraient, eux aussi, respecter cette décision. Pour la campagne 2022 – 2023, le prix minimum de 75 000 ariary le kilo de vanille verte et de 250 dollars la vanille préparée à l’exportation seront maintenus. L’octroi d’agrément se fera en fonction du respect des normes et des réglementations par les exportateurs. Notons que le Conseil national de la vanille (CNV) a planché ces derniers temps sur les moyens de développer davantage la filière. La fragilité de la filière réside surtout dans l’instabilité des prix qui représente pourtant sa force aussi. En effet, depuis quelques années, cette filière, pourtant à fort potentiel économique, est sujette à des instabilités provoquant le déclin de la réputation de la vanille de Madagascar sur le plan international. Cela, en dépit d’une part de marché mondial estimée à 70%. Le CNV sera ainsi en charge de la détermination des prix de référence de la vanille lors des campagnes afin qu’aucun maillon de la chaîne de valeur, partant des petits producteurs jusqu’aux exportateurs, en passant par les collecteurs, ne soit lésé.



Les dates des compétitions connues. Le lancement officiel de « U18 African Championship », plus connu sous l’appellation de l’Afrobasket filles et garçons qui se déroulera à Madagascar, a été effectué hier, à l’Hôtel Radisson, Ankorondrano. La joute africaine de basketball pour les moins de 18 ans se tiendra du 4 au 10 août prochains. Antananarivo abritera la compétition des garçons tandis que c’est la ville d’Antsirabe qui accueillera toutes les rencontres pour les filles.

Aucune hausse des frais de transport pour le moment. D'après la réunion des transporteurs qui s'est tenue la semaine dernière, la hausse du tarif à 1.000 ariary pour les bus est opérationnelle à compter de ce jour, c'est à dire dès la sortie des nouveaux prix à la pompe, qu'ils ont cru être appliqués au début de ce mois de juillet. Cependant, les prix du carburant n'ont pas changé pour le moment. Face à cette situation, les transporteurs ont effectué une nouvelle déclaration, hier.

Calme. C'est le mot qui résume la première journée des épreuves pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (BEPC) et du concours d'entrée en classe de seconde. Très tôt le matin, les Forces de l’ordre se sont déjà dépêchées auprès des centres d’examen pour maintenir la sécurité.

L'autre message

Publié le lundi, 04 juillet 2022

Dix jours après, l'ombre de la célébration de la Fête nationale hante encore et toujours les esprits. La date du 26 Juin comporte des éléments historiques très ou même trop importants pour le pays. Le passage d'Etat colonisé à l'Etat indépendant ou souverain se considère comme un évènement crucial à tel point que la commémoration d'une telle date a droit à une liesse populaire. Raison pour laquelle les dirigeants en place, en dépit des boulets rouges et malgré la situation fragile du pays, n'ont pas ménagé sur les moyens mis en œuvre pour le célébrer avec dignité.

Rencontre au sommet. La Conférence internationale de la vanille s'est achevée hier dans la capitale française. Un évènement d'envergure qui a été, pour Madagascar, une occasion de défendre son or vert au niveau mondial avec, comme interlocuteurs des acheteurs étrangers en provenance d'Asie, d'Europe et des Etats-Unis. Afin de rassurer ces acheteurs internationaux, la forte délégation d'opérateurs économiques, de membres du Gouvernement ainsi que de représentants de planteurs de vanille ont exposé les mesures prises pour stabiliser la filière au niveau local, tant sur la production que sur le plan législatif.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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