« Les couleurs sont des symboles du bonheur et du renouveau. Holi est également connue sous le nom de Vasantotsav ou la Fête du printemps ». Abhay Kumar, ambassadeur de l'Inde à Madagascar, s'est exprimé ainsi le 19 mars dernier. Ceci à l'occasion de la célébration du « Holi Festival » à la résidence de l'Ambassadeur, sise à Ivandry. « Holi, le festival des couleurs, est célébré dans différentes parties de l'Inde avec faste et enthousiasme », a renchéri le diplomate.
L’après-midi de lundi 21 mars est à marquer dans les annales routières de Madagascar. A 16 heures 17 minutes de ce jour, la machine finisseuse de l’entreprise chinoise China Geoengineering Corporation (CGC) a terminé le dernier mètre de la couche finale de la chaussée sur le lot 1 de la Route nationale 44. C’était un réel événement historique pour cette portion de la route du riz (Moramanga-Vohidiala Gara).
Actuellement, un certain E. est placé en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie situés dans le cœur de la Capitale. Il aura à répondre de ses actes sur les assassinats barbares et inhumains de Didier Randrianandrasana(47ans) et de Jocia Hovaliany (49 ans), qui ne sont autres que l’oncle et la tante du concerné même. Car les corps sans vie et atrocement défigurés des défunts, qui sont des natifs de la Région de SAVA et ayant domicilié à La Réunion, ont été récemment découverts coincés sous un tas de blocs de rocher sur un angle d’un déblai sis à Ambohimanjanaka, quartier d’Ambohimitsinjo, Commune rurale d’Ambohimanambola.
En cavale depuis presqu’une semaine, après qu’il eut mortellement renversé le jeune Nathan (9ans) sur une portion de route à Tsarasaotra, le conducteur fugitif de la Vw Polo recherché a été finalement arrêté. La Police, qui reste encore prudente, avance que l’automobiliste de 37 ans impliqué avait été arrêté vers 5h30 du matin hier, à son domicile sis dans la localité d’Ambohidratrimo. Pour des raisons de sécurité, ni son identité, ni son statut professionnel n’a pu être encore révélé, du moins pour le moment.
Des chiffres qui invitent à la prudence. De décembre 2021 à mars 2022, 121 accidents de la circulation, ayant entraîné des blessures ou des décès, ont été recensés par la Police nationale à Antananarivo, selon un bilan général des accidents de la route dans la Capitale publié hier. Une fois encore, il apparaît que la part des deux-roues motorisés, qu’ils circulent à scooter ou à moto, est prépondérante. Sur ces accidents, 99 ont causé des blessures et 22 accidents ont entraîné des décès dont 13 des conducteurs et passagers des deux-roues motorisés, d’après le rapport de la Police.
Les lieux et les circonstances de ces accidents meurtriers impliquant les deux-roues motorisés n’ont pas été communiqués. Il est sûr cependant que certains des accidents ayant fait les gros titres et marqué l’opinion ces dernières semaines figurent dans ce décompte macabre. Pour ne citer comme exemple que l’accident récent sur la rocade reliant Tsarasaotra à Ivato au cours duquel un jeune au guidon d’une grosse cylindrée a perdu la vie, après avoir percuté un 4x4 en tentant d’esquiver un cycliste. Ou encore l’accident du côté d’Ambohitrimanjaka où un homme et une femme tous deux dans la trentaine roulant à moto ont perdu la vie la semaine dernière. Vers le by-pass, c’est un autre jeune motard de périr suite à un accident il y a quelques jours.
Code de la route à réviser
La cause ? « Le non-respect et la méconnaissance du code de la route figurent parmi les raisons des accidents », affirme la Police nationale qui dénonce, dans son bilan, « l’hypocrisie de certains usagers de la route ». Ceux-ci font mine de respecter le code de la route lorsqu’ils aperçoivent des éléments des Forces de l’ordre et bafouent cette loi une fois hors de vue. La Police nationale qui continue néanmoins d’appeler à la vigilance de tous pour éviter l’irréversible.
La vitesse est aussi souvent pointée du doigt dans les témoignages lors d’accidents de deux-roues motorisés. Des motos toujours plus puissantes, des soucis techniques, des conducteurs inexpérimentés figurent aussi dans la liste des raisons évoquées par les observateurs. Les autres usagers de la route ne sont pas totalement exclus lorsque l’on parle d’accidents de moto. Sur les forums dédiés aux motos, les conducteurs de deux-roues sont nombreux à appeler leurs pairs à être vigilants lors de la conduite d’un deux-roues et de porter de bons équipements, surtout le casque, pour parer à toute éventualité.
Lalaina A.
Qui dit que la relation entre Madagasikara et la Banque mondiale (BM) se détériore ! Des esprits mal barrés osent crier sur le toit que le torchon brûle entre l’Institution de Bretton Woods, la BM, et la Grande île. En cause, avançait-on, la mauvaise gestion des aides et prêts autour de la crise sanitaire. Négatif !
Le Conseil d’administration, l’instance suprême de décision, du Fonds monétaire international (FMI) achève la première revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) au profit de Madagasikara et approuve le décaissement de 67,5 millions de dollars.
La décision traduit en termes réels la confiance intacte de Bretton Woods à l’endroit des autorités malagasy dans la gestion des appuis et aides que la BM accorde à l’Etat malagasy. Il faut noter que l’accord de financement de ce genre suivi tacitement d’un autre accord à savoir le décaissement, le tout décidé par le Conseil d’administration, ne s’obtient pas facilement. Il existe un long processus imposé par le FMI. Le pays postulant des financements (aides et prêts ou autres) doit présenter un dossier solide et bien ficelé. Le FMI envoie sur place des émissaires composés d’experts pour étudier les tenants et aboutissants de la demande en question. Ils vérifient le bien-fondé de la démarche du pays demandeur. En même temps, ils contrôlent la gestion des financements accordés auparavant. Ils veillent au grain de toutes les procédures de dépenses. Rien n’est laissé au hasard. Tout doit être justifié et des pièces à l’appui ! Ce n’est qu’après cette longue et tatillonne procédure que le CA, tous les rapports en main, veuille étudier le cas.
Le Conseil d’administration du FMI a achevé donc de passer en revue du Document cadre sinon le Programme économique de Madagasikara et appréciant le bien-fondé de la chose qu’il approuve le décaissement de la FEC. Une « autorisation » pour les autorités locales de pouvoir décaisser immédiatement 48,88 millions de DTS soit l’équivalent de 67,5 millions de dollars.
De par ce geste de cette Institution, ayant pour siège à Washington, d’importance capitale pour la Grande île, le pays pourra stimuler la croissance et réduire la pauvreté. Il faut dire les choses telles qu’elles sont que cet accord vient à point nommé pour Madagasikara et qu’il s’agit d’un coup de chapeau attribué à l’équipe de Rindra Hasimbelo Rabarininarison, ministre des Finances et du Budget. Soit dit en passant que les deux têtes de l’Exécutif ont dû le prendre en considération dans la décision de reconduire ou non le grand Argentier à son poste. Ceci explique cela ! A signaler que l’accord du FMI signifie le sésame à d’autres financements.
De toutes les manières, le FMI reconnait les efforts entrepris par les dirigeants en place. Des efforts de redressement du pays et de relance de l’économie nationale surtout en cette période de post ceci et de post cela. La pandémie de Covid-19 et les intempéries climatiques ont laissé des traces indélébiles, difficiles à effacer. D’autant que d’après les experts du climat, la Grande île n’est pas encore sortie de l’auberge. D’autres perturbations climatiques menacent encore le pays.
Dire que l’Institution de Bretton Woods est en froid avec Madagasikara revêt tout de même d’une affirmation gratuite. Tout reste au beau fixe !
Autrefois appelée l’île verte, Madagascar n’est plus recouvert que par 11,5 millions d’hectares de forêts. Le pays a perdu plus de 40 % de ses forêts naturelles au cours des six dernières décennies. Tous les dix ans, c’est un million d’hectares de forêts qui partent en fumées, défrichés et détruits, causant d’importants problèmes d’érosion de sols et de perte de biodiversité. Dans ce contexte, la Journée mondiale des forêts qui a été célébrée hier aura été l’occasion pour les autorités en charge de l’environnement de raffermir leurs engagements concernant la rentabilité des forêts dans une utilisation durable de ces dernières.
Madagascar fait partie des dix pays de la planète qui abritent un large échantillon de la biodiversité mondiale et possède l’un des écosystèmes les plus riches au monde. 95 % des mammifères, 90 % des plantes, 96 % des reptiles et 100 % des amphibiens qui vivent dans ses forêts sont endémiques. Ce qui veut dire que quand les forêts sont détruites, ces espèces le sont aussi. Près de 2 300 espèces endémiques sont directement menacées par la déforestation. La situation est particulièrement préoccupante pour les orchidées avec 158 espèces en danger critique d’extinction. Plus de la moitié (54 %) de la flore malagasy est en danger. « Les forêts régulent le climat, protègent les sols et les eaux souterraines. Elles nous procurent également des médicaments, du bois et attirent à la fois touristes et chercheurs issus du monde entier. Tant d’avantages, sociaux et économiques, encore trop négligés qui sont pourtant incontournables pour la mise en place d’un développement durable. Nous devons alors œuvrer tous ensemble pour faire connaître l’utilité des forêts et les services qu’elles nous fournissent », explique un militant environnementaliste.
Dans notre pays, les causes de la déforestation sont nombreuses. Parmi les plus pointées du doigt figurent le « tavy », une technique de cultures d’abattis-brûlis nécessitant un défrichage de la forêt pour ensuite y mettre le feu, la production de charbon de bois pour la cuisson ou encore l’exploitation illicite des bois précieux. Cependant, la réussite de la lutte contre la déforestation passera avant tout par l’implication des communautés locales. Dans de nombreux cas, celles-ci constatent déjà les conséquences de la déforestation sur leur vie et leur production. D’où l’importance de fournir, parallèlement aux deux programmes, un gros travail de sensibilisation. Ainsi, il ne suffira pas de planter des arbres. Néanmoins, le reboisement est le début d’une plus grande et vaste initiative pour sauver et préserver les forêts de Madagascar. Pour rappel, en 2012, l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts. Cette journée est l'occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts. Ce jour-là, les pays sont invités à engager des efforts aux niveaux local, national et international afin d'organiser des activités autour des forêts et des arbres, par exemple des campagnes de plantation d'arbres. Chaque année, la Journée est consacrée à un thème particulier décidé par le partenariat de collaboration sur les forêts.
Hary Rakoto
De la poésie partout. Dans une époque dominée par les nouvelles technologies, de nombreux poètes partout dans la Grande île se veulent toujours de perdurer et de rappeler l'importance de la poésie. A cet effet, bon nombre de poètes et écrivains issus de l’Havatsa-UPEM (Union des poètes et des écrivains de Madagascar) et du cercle littéraire « Faribolana Sandratra » ont organisé un grand événement consacré à la poésie.
En organisant cet évènement baptisé « Tabataba an-tononkalo an-tokotany 2022 », ils étaient plusieurs à se donner rendez-vous hier devant les locaux du centre Tahala Rarihasina pour célébrer la Journée mondiale de la poésie. Une exposition-vente de livres de récitations a marqué cette journée. Un grand rassemblement qui a conquis les passants du côté d’Analakely, mais surtout les passionnés de cet art oratoire et littéraire assez particulier. A noter que cette manifestation entre également dans le cadre de la célébration des 70 années d’existence de l’Havatsa-UPEM. Evidemment, le 21 mars est la date que l’UNESCO a choisie pour célébrer la poésie. Cependant, le ministère de la Communication et de la Culture a décidé de prolonger cette célébration pour demain à partir de 14h dans la salle de Charles Ravaloson, située les locaux du centre Ivokolo, Analakely. A cette occasion, d’autres programmations alléchantes seront également prévues pour marquer le passage de cette date mémorable pour les poètes et écrivains malagasy.
Encore
Ainsi, de nombreux artistes littéraires locales étaleront leurs œuvres durant toute l’après-midi. Par ailleurs, le livre « Tombokavatsa » qui rassemble tous les récits des présidents qui se sont succédé durant ces 70 dernières années sortira officiellement ce jour. Et comme chaque année, un récital de poésies réalisées par des membres de Havatsa-UPEM émerveillera le moment pour bien marquer la Journée mondiale de la poésie. Côté concours et ouverture à l’extérieur, l’écrivain Robson représentera Madagascar pour le concours littéraire international avec son poème intitulé « Un simple d'esprit ». D’autres manifestations littéraires et poétiques, animées par des jeunes talents, seront également programmées à la fin de la semaine.
Sitraka Rakotobe