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La Grande île regorge de talents. Pour preuve un jeune Malagasy du nom de Jerry Vital Be Valencia est dans la liste des 10 derniers présélectionnés pour le « Prix Kirina » dans la catégorie danse contemporaine et urbaine. Un concours qui se fait via le formulaire des « Prix Kirina » en ligne www.Kirina.artirium.net , et ce autour de deux disciplines artistiques : Humour, conte et danse afro-contemporaine et urbaine d’inspiration africaine. Le thème de cette édition est « L’Afrique perçue autrement ».

La hausse imminente du prix du carburant au niveau local a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Le sociologue et ancien ministre HVM, Paul Rabary, s'est exprimé sur le sujet au cours d'une conférence de presse hier. D'emblée, il évoque la tendance structurelle qui prévaut actuellement au niveau international. Après la période de confinement liée à la pandémie de Covid-19 ainsi que la récession économique, la demande est nettement supérieure à l'offre. Selon lui, « la hausse du prix du carburant est donc inévitable, quoi qu'il advienne ».

Le sang a de nouveau giclé du fait d’un taxi-brousse sur la RN1, juste à la sortie de la Capitale, hier matin. Un minibus Mercedes Sprinter de Kofiamo, roulant en direction de l’Ouest, a fait une embardée sur une portion de voie située entre Ampitatafika et Ambodiafontsy, faisant ainsi deux morts et quelques blessés dont un grave. Un excès de vitesse chez le conducteur serait à l’origine du drame. Car si le Sprinter a terminé sa course folle en se couchant sur un côté, il a également percuté de front un vélo venant en sens inverse. Le résultat fut effroyable : le cycliste prénommé Pandry, un laitier de 45 ans domicilié à Ambodiafontsy, a été tué sur le coup. Le malheureux faisait justement route vers le centre de la Capitale pour une livraison. Mais le destin en a donc décidé autrement. “Nous n’allons pas croiser nos bras. Il faut que le fautif paie de ses excès”, a déclaré sans ambages la sœur de la victime.

LA UNE DU 7 JUILLET 2022

Publié le mercredi, 06 juillet 2022

La une du 06 juillet 2022

Publié le mardi, 05 juillet 2022


Les employés au sein de la compagnie ferroviaire Fianarantsoa Côte- Est sont en grève. Ils revendiquent le paiement de leurs salaires impayés de neuf mois, selon des explications d’un porte-parole des quatre syndicats au sein de cette compagnie qui effectuent ce débrayage. De nouveau sur les rails depuis quelques mois seulement, cette compagnie se retrouve de nouveau dans une situation difficile. La FCE a en effet fermé ses portes durant six mois lors des moments forts de la Covid-19 à Madagascar. Elle a de nouveau été obligée de fermer boutique pendant trois mois en début d’année pour cause de cyclones, avant de rouvrir progressivement ses lignes. Les employés au sein de la FCE n’ont pas perçu de salaire durant ces 6 + 3 mois, raison de la grève actuelle, d’après des précisions. La ligne de chemin de fer de Madagascar reliant la ville de Fianarantsoa à la côte orientale de l'île, et plus précisément à Manakara, qui se situe elle aussi dans la Province de Fianarantsoa, fait face à d’importants problèmes de trésorerie.
Une passation entre deux directeurs en février dernier a permis de savoir qu’il ne restait que 200 000 ariary dans la caisse. Ce montant a servi à la réouverture d’une ligne après les cyclones. Chaque réouverture d’une ligne a permis le retour d’un trafic. Les bénéfices de la circulation sur chaque tronçon ont juste permis de rouvrir d’autres tronçons. Par ailleurs, il faut noter que la FCE utilise deux locomotives. Le besoin en carburant est doublé. Le nombre de passagers est resté inchangé. L’utilisation de deux locomotives a eu de fortes répercussions sur les dépenses et peu sur les bénéfices. Or, la FCE est une société à part entière. La baisse des bénéfices et la hausse des dépenses réduisent le budget de fonctionnement. Les agents grévistes saluent l’ouverture au dialogue du ministère de tutelle. Cependant, ils regrettent que les paroles ne soient pas suivies d’actions. Raison pour laquelle les demandes ont viré aux revendications, martèlent les grévistes. Outre la situation au niveau de la compagnie Air Madagascar et la hausse annoncée du tarif des taxis-be, le ministre des Transports a, en tout cas, du pain sur la planche ces derniers temps.

La rédaction


Les images qui ont fait le tour de la toile et montrant un nourrisson chaudement vêtu et plutôt propre, mais qui avait été délibérément abandonné dans un terrain vague à Antsahatsiresy, lundi dernier, ont provoqué l’émoi parmi les internautes locaux. Depuis, la Gendarmerie a démarré une enquête, laquelle serait déjà sur la bonne voie. A preuve, la mère avait été identifiée et elle est actuellement recherchée. Cette jeune femme a travaillé comme domestique auprès d’une famille à Besarety, selon toujours cette source auprès de la Gendarmerie.
“Effectivement, cette jeune femme a bel et bien travaillé pendant un mois chez nous. C’était une rabatteuse qui l’a emmenée ici et nous l’avons embauchée. Or, au bout de trois jours seulement de fonction, nous aperçûmes qu’elle était enceinte. Cependant, notre femme de ménage a nié. Pour avoir le cœur net, nous avons décidé de la faire examiner par une matrone, qui a effectivement confirmé l’état de grossesse, sans toutefois faire un toucher. Et que cette matrone a prévu son accouchement en octobre prochain. Or, contre toute attente, elle a accouché dans la soirée du 26 juin. Et c’est nous qui avons acheté le trousseau pour le nourrisson. Quelques jours plus tard, précisément le lundi 4 juillet dernier, notre domestique nous a affirmé qu’elle allait se rendre à Talata Volonondry où elle devra élever son bébé. Nous l’avons donc accompagnée jusqu’à la gare routière d’Ambodivona.  Or, grande fut notre surprise en voyant ce qu’elle a fait de son nourrisson sur Facebook. Nous ne nous attendions pas à ce que cette fille, qui n’a pas encore sa carte d’identité car n’ayant atteint sa majorité qu’en mai dernier, allait abandonner délibérément ainsi sa fillette de 8 jours seulement et qui a sa copie de naissance”, confie une source auprès des employeurs de cette jeune domestique.
En attendant, la fillette est admise au CSBII de Sabotsy Namehana, du fait de son état de santé. Mais là, le doute s’installe sur la véritable intention de sa mère, une fois son forfait accompli. En cause, on ignore si elle était vraiment rentrée ou non à Talata Volonondry comme elle l’a avancé devant ses employeurs. D’où la nécessité de publier officiellement un avis de recherche, avec la photo de la jeune femme à l’appui.
Franck R.



Le deadline fixé. L’achèvement des cours pour l’année universitaire 2021- 2022 doit se faire  au mois d’octobre prochain. La première Conférence des présidents des universités (CPU), hier à Fiadanana, l’a définie. La plupart des universités de Madagascar sont en train de clôturer l’année universitaire en cours, selon les informations recueillies. Les étudiants recevront 9 mois de bourses quoi que les activités pédagogiques doivent s’enchaîner pour ceux qui ne les ont pas encore achevés. « La prochaine rentrée pédagogique pour l’année universitaire 2022-2023 se fera le 7 novembre prochain. Les réinscriptions pour les universités qui ont pu achever précocement l’année universitaire en cours pourront se tenir entre le 26 septembre et le 31 octobre 2022 », rapporte Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, présente à la CPU via visioconférence. Pour l’université d’Antsiranana, où les activités pédagogiques restent à la traîne par rapport aux autres établissements, la réinscription se fera du 15 octobre au 20 novembre prochain. La rentrée administrative y est prévue pour le 26 septembre. 
Rappelons que les bacheliers de l’année 2021 sont en retard d’une année universitaire, avec la traîne des activités pédagogiques. Celle-ci pourrait s’expliquer par les nombreuses sources de tension dans les universités, dont la grève du syndicat des enseignants-chercheurs et les manifestations du personnel administratif et technique, du moins pour l’université d’Antananarivo. « Cela fait plusieurs mois que je fais des allers-retours à l’université, mais en vain. Aucune information sur les concours d’entrée et sur la rentrée n’a eu lieu. Les grèves ont envenimé les choses », nous confie Kevin R., bachelier de l’année 2021. En attendant la rentrée universitaire à Ankatso, le jeune homme a suivi des cours de langues et d’informatique, une autre manière de s’occuper. D’autres bacheliers ont opté pour la poursuite des études dans les universités privées, tandis que certains ont préféré travailler.
Par ailleurs, les présidents des universités, les directeurs généraux des IST et les responsables des Facultés, présents à la CPU, se sont convenus sur d’autres décisions. Les cérémonies d’investiture des nouveaux présidents qui auront lieu entre le 10 septembre et le 10 décembre prochain dans chacune des universités, en font partie. Quant à la loi sur l’autonomie universitaire, les textes critiqués par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) ont été révisés, notamment les articles 2, 12, 17 et 21. Le projet de loi sera présenté lors de la prochaine réunion parlementaire, prévue en octobre prochain…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Vingt ans d’hérésie !

Publié le mardi, 05 juillet 2022

Double décennies de bluff ! Deux-cent quarante mois de fausse piste ! Mille quarante  semaines d’errements dont trois-cent-soixante-quatre (7 ans) de dérive de pouvoir et six-cent-soixante-seize  (13 ans) de traversée houleuse de désert ! Tel pourrait être, en gros, le condensé de la trajectoire de la vie politique de Ravalomanana et de son parti TIM.
L’ancien magnat de l’empire du lait, le TIKO, et ancien Chef d’Etat Ravalomanana Marc fête, en ces jours, avec ses ouailles le vingtième anniversaire du TIM, le parti qu’il a fondé. Mégalo qu’il est, il a voulu le faire dans le faste et grandiose sinon solennel mais son état d’opposant détracteur lui fait ombrage. Les grands restaurateurs propriétaires de grands « espaces » refusent de l’accueillir de crainte d’encaisser des représailles.
L’année 2002, l’année trouble et de crise, fut une belle opportunité pour l’homme de Faravohitra de jeter les bases de son parti. Amateur de pêche en eau trouble, Ravalomanana a su profiter de sa* double casquette à l’époque. Eh effet, étant le maire de la ville des mille et Pdg de TIKO, en même temps, il recrutait facilement nombre de partisans et de sympathisants à Antananarivo et dans certaines localités des Provinces. Des cadres ou d’anciens dirigeants de TIKO acquis à son cause, des membres de la haute société, de certains membres de l’élite intellectuelle du pays rallient avec empressement le parti de Ravalomanana. Enthousiasmés et exaltés par son parcours atypique, ils n’ont pas hésité à grossir le rang du TIM.
La crise de 2002, une de ces crises cycliques qui ont secoué le pays depuis 1972, fut un tremplin pour le maire de Tanà à s’emparer à la volée du pouvoir central et atteindre le sommet de l’Etat en occupant le Palais d’Iavoloha. En effet, en pleine crise, profitant du chaos, le champion de la nage en eau trouble, Ravalomanana Marc accapare subtilement par la ruse voire par le bluff le pouvoir. 
De retour de Dakar II, à son atterrissage à l’aéroport international d’Ivato, Ravalomanana déclara que la mission de médiation, initiée par le South African Development Communauty (SADC), organisation sous régionale pour le développement économique de l’Afrique australe et sous les bons auspices de l’UA, qui s’était tenue dans la Capitale du Sénégal, pour régler la crise malagasy mettant aux prises Ratsiraka Didier et Ravalomanana Marc, aurait abouti à un accord en sa faveur. Plus tard, le communiqué officiel de la SADC le démentit. Ainsi, dès le départ le régime Ravalo commençait par un   mensonge.
La dérive autoritaire qui suit après et ayant duré sept ans compliquait la vie de la Nation. Ravalomanana faisait l’amalgame entre les intérêts du pays avec ceux de son propre empire. Le règne sans partage qu’il affectionnait le conduit tout droit vers la dictature qui, au final, précipite la chute. Les contestations populaires de 2009 furent inévitables.
Rien de plus normal si l’ancien Président de la République allait enchainer traversée du désert et échec aux élections. La fête de l’anniversaire du TIM ne peut pas être autrement que des « rappels » dans les mémoires des bourdes et des erreurs commises à chaque tournant de la trajectoire. Il n’y a rien qui vaille la peine d’être fier !
En gros tout juste, vingt ans d’hérésie.
Ndrianaivo


Le grand jour approche et le grondement se fait ressentir. Effectivement, le rappeur Kalash donnera son premier show à Madagascar cette semaine, plus précisément ce samedi 9 juillet  au Palais des Sports et de la Culture, sis à Mahamasina. L’artiste français d’origine martiniquaise, tant attendu par les jeunes, débarquera dans la Grande île demain pour un séjour de 4 jours. En ce qui concerne son programme, il sera l’invité d’une émission télévisée matinale, vendredi prochain, avant de passer au lieu où se déroulera son spectacle. Ensuite, dans l’après-midi du 8 juillet, Kalash va visiter un centre d’orphelinat de la Capitale. Autant dire que son programme sera chargé jusqu’au jour J, notamment le grand concert. Et pour clôturer en grande pompe ses prestations, l’artiste entamera une soirée privée ou « After show » à l’hôtel Ibis, Ivandry.
Au sujet du déroulement du show, les organisateurs ont dévoilé que le concert se divisera en trois parties. En première partie, les artistes locaux, entre autres Arione Joy, Johanne, Mélanie Walker et Basta Lion ouvriront la scène pendant 60 à 90 minutes. Un show DJ animé par les deux meilleurs DJ de l’Empire club à Paris, à savoir DJ Tyson et DJ Elaidji, s'en suivra durant une heure. Enfin, Kalash fera son entrée à la dernière partie, durant laquelle il enflammera la scène pendant 90 minutes. Pour satisfaire ses fans, l’artiste français chantera ses morceaux les plus connus, dont « Taken », « Mwaka moon », « Moments gâchés », « Tu le sais », etc. Ses chansons extraites du nouvel album « Tombolo », entre autres « My life », « Everybody Falla », ne seront pas en reste.
Ebahies
Parmi les surprises qui attendent les spectateurs figure un duo de Kalash avec un artiste malagasy. Les organisateurs n’ont encore rien dévoilé sur l’identité de cet artiste qui aura le privilège de chanter avec Kalash, ni le titre du morceau. Pour faire durer le suspense, les responsables ont décidé de donner les réponses lors du spectacle. Par ailleurs, il y aura également des chorégraphies durant le concert. Les répétitions y afférentes s’enchaînent en ce moment et les effets spéciaux pour pimenter le show ne seront pas en reste, a-t-on communiqué. Les organisateurs ont sorti le grand jeu pour ce show d’envergure internationale et promettent aux spectateurs qu’ils vont vivre des moments intenses et inoubliables.
Les tickets d’entrée sont encore disponibles dans différents points de vente, à savoir le magasin Mass’in situé à La City Ivandry, la galerie à Smart Tanjombato et Akoor Digue. Le site www.ticketplace.io reste également ouvert pour ceux qui veulent faciliter l’achat de leurs billets. Selon les dernières informations venant des organisateurs, les billets « Lite » et « Platine » sont déjà épuisés. Par contre, d'autres catégories de ticket, dont le « Smile » à 20 000 ariary et le « Gold » à 100 000 ariary sont encore disponibles.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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