Nos archives web

Esprit solidaire !

Publié le vendredi, 15 janvier 2021

L’heure est grave ! L’intraitable « Kere » dans le Sud fait fuir des gens. La Covid-19 reprend le poil de la bête. La violence atteint le paroxysme. Les sociétés et entreprises ne sont pas encore sorties de l’auberge des suites des frappes aveugles de la pandémie du coronavirus durant l’année passée. Le moment crucial arrive où nous devons, tous sans exception, faire preuve d’esprit solidaire. Chacun doit se sentir concerné sans être forcément responsables du malheur d’autrui. La solidarité nationale s’avère être la solution la meilleure sinon l’idéal.
Dans le Sud, l’intensité de la sécheresse atteint, cette fois-ci, un degré… inhumain. Quand les gens de la région concèdent à fuir ou à abandonner la terre de leurs Ancêtres, leurs animaux d’élevage et leurs activités cela explique une situation inédite voire intenable. Depuis l‘époque coloniale jusqu’à un passé récent, les autorités publiques ont tenté de convaincre les habitants du grand Sud, surtout la région la plus touchée par le « Kere », de quitter, ne serait que provisoirement, leur milieu apparemment inhospitalier pour d’autres endroits mais les initiatives reçurent, à tous les coups, une fin de non-recevoir. Sous n’importe quel motif, ils n’abandonneraient jamais la terre de leurs Ancêtres. Là maintenant, le phénomène tant redouté se produit, ils quittent le lieu. Et ils ont besoin de l’esprit solidaire de chacun. Il appartient aux responsables étatiques d’organiser la solidarité de telle manière que les concitoyens puissent agir selon leurs possibilités si minimes soient-elles. L’important c’est la contribution, la participation. A chacun de nous d’entretenir l’esprit solidaire national. Une sagesse que nos Aînés nous ont léguée dans le cadre de la légendaire et immuable Fihavanana.
La Covid-19 fait signe de son retour. Dramatique ! Une quinzaine de Régions dont Analamanga se trouvent dans la ligne de mire. Le nombre des contaminés monte en flèche. En cause, l’indifférence générale des malagasy à respecter les consignes de base : le port de cache bouche/nez, le geste barrière, le lavage systématique des mains, etc. Et l’avenir de notre économie, déjà frileuse, se complique. On fait appel à notre esprit solidaire. On se protège pour protéger les autres.
Par les temps qui courent, les difficultés de la vie pesant, la société malagasy semble perdre le repère. Des comportements indélicats voire immoraux sévissent partout. La délinquance morale envahit sur le territoire national.  Violences basées sur le genre. Viols sur mineur suivi de meurtres sadiques. Attaques à main armée répétées. De la violence partout ! Encore une fois, on s’adresse à notre esprit solidaire qui se manifestera par la volonté et le courage de dénoncer.
L’Etat cogite nuit et jour. Certainement, le numéro un du pays, le Premier responsable de la vie nationale fait des pieds et des mains avec l’équipe solide qui l’entoure pour dénicher les voies et les moyens afin de pouvoir débarrasser le pays de ce traquenard. Il va falloir impérieusement que tous les membres du Gouvernement s’impliquent efficacement dans le manège. Non seulement, ils doivent suivre à la lettre les consignes du Chef mais aussi et surtout suivre le rythme qu’il dicte dans l’exécution de leurs missions.
A nous tous de faire valoir l’esprit solidaire qui faisait la grande réputation de nos aïeuls et qui leur avait permis de surmonter ensemble tous les obstacles.
Ndrianaivo


Statu quo ! Le tant attendu remaniement du Gouvernement à chaque début d’année n’est pas encore d’actualité. C’est ce qu’a fait savoir la directrice de cabinet auprès de la Présidence de la République, Ranoromaro Lova Hasinirina au cours d’un point de presse hier au palais d’Iavoloha. « Contrairement aux rumeurs qui circulent ces derniers temps, aucun  remaniement n’est prévu pour ce mois de janvier », annonce – t – elle. A entendre cette responsable au sein de la Présidence, la crise sanitaire qui a compliqué la tâche de l’équipe de Christian Ntsay explique cette décision de donner une sorte de « délai de grâce » à chaque ministre. Les ministres vont donc s’atteler à la poursuite des projets entrepris en 2020.
Sur cette lancée, elle a rappelé la vision du Président de la République, Andry Rajoelina qui consiste à faire de cette nouvelle année 2021, une année pour les grands chantiers liés au développement.
Concertation  sur le PEM
Comme annoncé, la présentation du Programme pour l’Emergence de Madagascar (PEM) se fera incessamment mais sera d’abord précédé par une concertation du Chef de l’Etat avec les bailleurs de fonds dès la semaine prochaine. Le PEM est considéré comme une feuille de route qui définit les grands axes du développement dont la mise en place des infrastructures durables qui profiteront aux générations futures à l’instar des routes. En d’autres termes, le PEM traduit la concrétisation des « Velirano » du Président. Cela inclut, entre autres, la construction de nouvelles voies, des axes en pavé ainsi que la réhabilitation des routes nationales. Le régime prévoit de dépasser les 10 000 kilomètres réalisés durant ces dernières années. D’après la directrice de cabinet de la Présidence, le budget nécessaire à la réfection de routes nationales (RN44, RN10, RN13 etc.) s’élève à 5 milliards de dollars. Parallèlement, les travaux de construction d’autoroute reliant Antananarivo et Toamasina qui s’étend sur 285 km démarreront de manière effective cette année. Un projet titanesque qui coûte dans les 3 milliards de dollars.
Imperturbable face à l’Opposition
Face aux actes de déstabilisation concoctés par l’Opposition et qui ont marqué ce premier mois de l’année, l’Etat se montre imperturbable et choisit de se concentrer sur le processus de développement. Parmi les préoccupations quotidiennes des ménages en ce moment figure la flambée du prix du riz. A ce sujet, la Dircab de la Présidence d’annoncer que le ministère de l’Industrie est déjà en pleine résolution du problème. « Conformément aux consignes du Président, l’Etat vient d’importer 7 000 tonnes de riz qui sera vendu 550 ariary le kapoaka. Cette cargaison arrivera le 22 janvier prochain », souligne – t – elle. Le ministère concerné se penchera aussi sur les formes de spéculation commises par certains opérateurs dans la filière rizicole.
Ce rendez – vous avec la presse sera le début d’une longue série de séances d’information. Selon les précisions de la Dircab de la Présidence, son département livrera régulièrement des informations à la population sur l’avancée des chantiers de développement tout en s’exprimant sur les actualités brûlantes dans le pays.
La Rédaction


Halte à la désinformation dans l’affaire des 73.5kg d’or !
Depuis l’éclatement de l’affaire du trafic de 73.5 kg d’or, l’on ne compte plus le nombre de fausses nouvelles, des révélations sans preuves, des théories du complot, véhiculées par certains détracteurs du régime et relayées sur les réseaux sociaux notamment. L’Exécutif a tenu à couper court à ces « fake news » et permettre à l’opinion publique de repérer dans la masse d’informations autour de cette affaire.
Des membres de l’Opposition affirment par exemple que l’Afrique du Sud aurait rejeté la demande de rapatriement de l’or et d’extradition des trois personnes impliquées dans ce trafic. Ou encore que Madagascar aurait envoyé une délégation spéciale pour tenter de négocier auprès de la justice sud-africaine le rapatriement et l’extradition en question. Des allégations totalement infondées, selon le porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, qui pointe du doigt une campagne de désinformation volontairement menée afin de générer une certaine frustration au niveau de la population et tenter de décupler la colère de cette dernière envers le pouvoir.
Au cours de l’émission « Tsy ho tompo-trano mihono » diffusée hier à la radio nationale, la ministre indique que la justice sud-africaine a décidé d’ajourner au 1er février 2021 le procès dans le cadre de cette affaire et décidé également de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par les avocats des trois inculpés arrêtés sur le territoire du pays de Nelson Mandela. Il n’a jamais été question de refus de la demande de rapatriement et d’extradition, indique Lalatiana Andriatongarivo réitérant que la demande de la partie malagasy, effectuée par voie diplomatique, est encore en cours d’examen. 
Aucune délégation menée par le ministère des Affaires étrangères ne s’est par ailleurs rendu en Afrique du Sud, dit la porte-parole du Gouvernement, en réponse aux allégations des détracteurs du régime. La supposée délégation malagasy dirigée par le MAE aurait été envoyée dans le pays de l’arc-en-ciel pour tenter de négocier ou pire, pour tenter de corrompre les autorités locales pour le rapatriement de l’or à Madagascar, à entendre l’Opposition.
En outre, la ministre s’insurge également contre les allégations de l’Opposition selon lesquelles le pouvoir serait mouillé jusqu’au cou dans cette affaire. Elle rappelle primo que parmi les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire figure des personnes ayant des liens étroits avec l’Opposition notamment l’une des personnes arrêtées à Madagascar, est le fils d’un membre de la principale plateforme de l’Opposition, et un autre qui se trouve être le bras droit d’une personnalité de l’Opposition.
Le porte-parole du Gouvernement rassure également la population sur le fait que les enquêtes dans le cadre de cette affaire seront menées à terme. « La vérité sera faite dans cette affaire », dit-elle.  Le porte-parole du Gouvernement rappelle également que le Président de la République a fait part de son intransigeance face aux personnes concernées dans cette affaire quoique ces personnes soient même au niveau du régime. Une intransigeance réaffirmée par la directrice de cabinet auprès de la Présidence au cours de son point de presse hier après-midi. C’est pour cette raison que l’ANAF a été mise en place, dit Lova Hasinirina Ranoromaro. En tout cas, « La désinformation autour de cette affaire est inacceptable », indique-t-elle.
La Rédaction



Accueillis comme il se doit au Palais d’Etat d’Iavoloha. Les 66 lauréats aux examens officiels du CEPE, BEPC et Baccalauréat de la session 2020 ainsi que les 40 enseignants méritants ont pu rencontrer le Président de la République Andry Rajoelina, hier. Une cérémonie en leur honneur a été organisée au Palais d’Etat, suivie d’un déjeuner. Une occasion pour le Chef de l’Etat de récompenser ces meilleurs élèves et ces enseignants méritants qui ont su briller et donner le meilleur d’eux-mêmes. Ceci malgré la pandémie de la Covid-19. Les deux majors de chaque examen officiel ont reçu chacun un livret de compte épargne avec une somme conséquente au premier dépôt. La benjamine de la session, une jeune fille âgée de 13 ans, inscrite à Antananarivo et qui a décroché son Bac avec une moyenne de 13,64/20, soit une mention Assez-bien, figure également parmi les récompensés aux côtés des majors.
Quant aux lauréats, ceux du Baccalauréat ont reçu chacun un ordinateur portable et une clé 4G avec une année de connexion à Internet, sans oublier les dictionnaires et autres manuels pédagogiques. De plus, ils bénéficieront d’un soutien pour l’obtention de bourses extérieures ou locales ou encore pour faciliter leur intégration dans les universités publiques ou privées de leur choix. Pour les lauréats du CEPE et du BEPC, ils sont dotés chacun d’une tablette, d’une clé 4G avec un an de connexion à Internet ainsi que deS manuels. Chacun des enseignants méritants a, pour sa part, reçu un ordinateur portable avec une clé 4G avec 1 an de connexion ainsi que des manuels.
La cérémonie d’hier a été une occasion pour le Président Rajoelina de rappeler ses engagements dans le domaine éducatif. « Améliorer la qualité de l’éducation fait partie des priorités de l’Etat. Divers projets sont menés pour ce faire, dont la construction d’infrastructures, la dotation d’équipements, kits scolaires et manuels pédagogiques, etc. Depuis l’année dernière, tous les élèves en classe d’examen inscrits auprès des établissements publics ont été dotés de manuels pédagogiques. Il en est de même pour la dotation d’équipements, dont des chaussures notamment pour les élèves qui font quotidiennement des kilomètres à pied pour rejoindre l’école », rappelle le Chef de l’Etat lors de son discours. Il n’a pas manqué d’adresser des messages aux élèves, axés sur la force, la concentration et la volonté d’étudier.
Pour information, ces lauréats 2020 ont été sélectionnés à partir des résultats officiels des examens au niveau des différentes structures compétentes. La meilleure moyenne pour le CEPE a été de 19,9/20, contre 18,77/20 pour le BEPC et 17,63/20 pour le Baccalauréat. Quant aux sélections des enseignants, il y avait eu l’identification des élèves ayant obtenu la meilleure moyenne par Région afin de trouver leur enseignant, pour le niveau primaire, et la meilleure note afin de trouver leur enseignant pour le niveau Troisième et Terminale. Leur sélection et récompenses à travers un séjour à Antananarivo entrent dans le cadre des programmes « Sangany » et « Voafehiko », actuellement à leur 2ème édition.

Recueillis par Patricia Ramavonirina


Le prix des produits de première nécessité (PPN) n’a cessé de monter en flèche depuis les fêtes de fin d’année. La ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala a donc fait le point hier sur la campagne « Hetsika vidin’entana ». Les responsables des marchés et les associations de protection des droits des consommateurs ont assisté à la réunion qui s’est déroulée au CENAM 67ha. Depuis le lancement de ladite campagne au début du mois de décembre dernier, les participants n’ont constaté qu’une petite diminution de prix des produits sur le marché, sauf pour le riz à 25% de brisures. Ce dernier est proposé à 550 ariary le gobelet, comme l’a fixé le Gouvernement. Face à la hausse de prix du riz local, entres autres le « Makalioka », la ministre a déclaré que les consommateurs ont le droit de choisir les produits qui leur conviennent. Cela leur donne ainsi accès à une variété de biens, produits et services qui correspondent à leurs besoins et à des prix compétitifs.
Afin de pérenniser l’action déjà menée, le « Hetsika vidin’entana » se poursuivra tout au long de l’année. Une Commission tripartite sera mise en place la semaine prochaine. Elle se chargera de la régulation du marché, notamment la stabilité des prix. « Le chantier qui attend cette Commission sera énorme. Il faut éduquer autant les commerçants que les consommateurs. Nous allons nous attaquer au changement de mentalité et de comportement. Certains se chargent de la communication, d’autres de la descente sur terrain, et certains vérifient les prix. L’objectif consiste à assurer une présence permanente sur le marché pour qu’il n’y ait plus de spéculation en période de soudure ou en période de fête », explique Lantosoa Rakotomalala. A noter que chaque partie aura cinq représentants. Il est également prévu de mandater les chefs de marché pour qu’ils aient une marge de manœuvre dans le contrôle des prix.
En outre, la ministre a présenté ses perspectives pour cette année. Elle ambitionne de régulariser tous les instruments de mesure sur le marché. Un projet de loi y afférent est déjà en cours de préparation.
Solange Heriniaina


Les agents de santé à Madagascar n’ont pas lâché prise. Plusieurs mois après leur première requête, ils sont encore au point de départ. Ils n’ont pas encore obtenu gain de cause concernant la prime de réquisition qui représente, selon eux, un droit fondamental de tous les agents de santé réquisitionnés. Cependant, une nouvelle vague de personnels de santé a déjà été appelée à travailler au niveau du Centre de traitement de la Covid-19 à Andohatapenaka. Selon le président du Syndicat des infirmiers et sages-femmes (SISFM), paraméd Ralibera, la majorité d’entre eux n’ont toujours pas perçu leur indemnité de réquisition, évaluée à environ 30 000 ariary. A en croire l’un des requérants, sur 16 000 personnels de santé mobilisés, il n’y a pas eu plus de 2 000 qui ont obtenu leur prime. Seuls ceux qui travaillent dans les hôpitaux ou dans les centres de santé que le Président de la République a visités pendant la période de propagation de la maladie, ont reçu leur part. « A Ambilobe, j’ai appris que quelques personnels de santé ont juste empoché 6 000 ariary. Du côté d’Ambositra ou encore Antsirabe, une prime de 20 000 ariary leur a été donné. Pourtant, au niveau des établissements hospitaliers où la caravane présidentielle a passé, une somme allant de 300 000 jusqu’à 800 000 ariary a été distribuée,  en particulier pour les Professeurs », se désole le paraméd Ralibera.
Un face-à-face
Il faut savoir que ces personnels soignants ont travaillé d’arrache-pied durant 228 jours dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19. D’ici peu, s’ils ne sont toujours pas récompensés, ils monteront à la vitesse supérieure. Mais avant chaque manifestation, ils relancent une demande d’entretien avec les responsables hiérarchiques, notamment ceux du ministère de la Santé publique (MSP) afin d’établir une solution. « Le contraire d’un avis favorable à la requête se traduira par une grève », a informé leur porte-parole lors d’un point de presse.
En réplique, le département ministériel concerné reste silencieux. Or, rappelons-nous que le mois de décembre dernier, la secrétaire générale auprès du MSP, Docteur Rasamoelina Fanjambololoniaina Dominique, s’est déjà exprimée sur ce sujet. « Nous avons réglé les indemnités des personnels de santé déployés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 avec des fiches de paie comme preuve », a-t-elle insisté.
Il est à noter qu’avec cet arriéré s’ajoute aussi à celui de l’Indemnité d’éloignement spécial (IES), fixée à 40 000 ariary par mois. Malgré le fait que le décret d’application remonte en 2017, seule la moitié des bénéficiaires ont reçu leur part.
Par ailleurs, le paraméd Ralibera et consorts réclament également l’amélioration des structures de santé et attendent à un recrutement massif des étudiants sortant des écoles, ainsi que des bénévoles.
K.R.

Fraîchement élu, le sénateur issu de la liste Malagasy Miara-Miainga (MMM), Rakotondrainibe Andrianantenaina, a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Interview.
La Vérité (+) : La participation du MMM à la course sénatoriale est mal perçue par les sympathisants de l’IRD ?
Sénateur Rakotondrainibe Andrianantenaina (=) : Ceux qui pensent ainsi ont une vision rétrograde. Le système de parti unique n’est plus dans l’ère du temps. Nos détracteurs auraient préféré l’entre soi ? Je leur répondrai, le pays est divers, et cette diversité doit pouvoir s’exprimer notamment dans les institutions de la République. Cela est sain pour la démocratie, cela est sain pour notre pays. Le MMM est un parti qui refuse la pensée unique. Je pense que le pluralisme politique et la diversité s’inscrivent dans l’esprit même de notre constitution.
(+) : Le MMM entre au Sénat avec deux membres élus, quelle est la ligne directrice de votre parti ?
(=) : La Constitution nous dit que le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées et les organisations économiques et sociales. Nous porterons donc la voix et défendrons les intérêts de toutes ces forces vives pour qu’elles puissent véritablement travailler dans un cadre et un environnement efficace et un climat serein. C’est comme cela que toutes ces forces contribueront à œuvrer pour le bien commun. Vous savez, il ne suffit pas seulement de faire appel aux uns et aux autres pour mobiliser toutes ces forces et faire avancer ce pays. Encore faut-il leur donner les moyens et garanties pour faciliter et booster toutes les bonnes initiatives. C’est à cela que nous voulons nous attacher. En tant que législateur, nous voulons aussi pouvoir soulever des questions parfois trop souvent oubliées : réforme et simplification administrative par exemple. Le pharmacien que je suis ne peut s’empêcher de penser aussi à la politique de santé publique incluant celle du médicament. Mais, il y a tellement de choses qui nous interpellent et d’ailleurs la constitution dit que le Sénat est consulté par le Gouvernement pour donner son avis sur les questions économiques, sociales et d'organisation des collectivités territoriales décentralisées.
(+) : Comment se manifestera à la Chambre haute votre soutien au Président Rajoelina ?
(=) : Nous serons une force de proposition. Nous soutiendrons les grands projets et grandes réformes qui s’inscrivent dans le contrat social qui unit le Président légitimement élu et gouvernés. Quand cela s’avèrera nécessaire, nous saurons aussi soumettre des solutions alternatives. La pire chose qui puisse desservir un régime serait d’avoir des institutions godillots. L’histoire de ce pays nous l’a montré.
(+) : Avec des représentants élus à tous les niveaux, le MMM peut se targuer d’être le second parti politique de Madagascar.
(=) : Je ne saurais vous dire à quel rang il faut nous situer. En tout cas, il faudra compter avec nous.
(+) : A votre avis, quel doit être le profil du futur président du Sénat
(=) : Une personnalité qui a une capacité d’écoute, de dialogue et de consensus ...
(+) : Vous avez un candidat à ce poste ou soutiendrez-vous la majorité ?
(=) : Je suis convaincu que l’ensemble des sénateurs sauront faire le bon choix.   
La Rédaction


Les opérateurs touristiques malagasy doivent encore garder leur mal en patience. Au vu de l’évolution de la pandémie dans les quatre coins du globe, particulièrement en Europe, le principal marché du tourisme malagasy, la relance du secteur touristique dans la Grande île ne sera pas pour tout de suite. « Les pays en Europe viennent tout juste de débuter leur campagne de vaccination. En se basant sur les statistiques, cette campagne pourrait s’étendre jusqu’au mois de juin prochain. C’est pourquoi les experts internationaux ne prévoient la reprise du tourisme au niveau mondial qu’à partir du mois de juillet, au plus tôt. La relance ne sera donc possible qu’à partir du mois de septembre », explique Vola Raveloson, directeur exécutif de l’Office national du Tourisme (ONTM) à Madagascar. L’éventualité d’une réouverture des frontières en ce moment pourrait donc s’avérer inopportune, d’un côté pour les opérateurs touristiques, étant donné que les envies de voyage des touristes sont particulièrement réduites actuellement, de peur d’être contaminés par le coronavirus. Et d’un autre côté, sur le plan sanitaire, l’économie du pays n’est pas apte à supporter une nouvelle vague de contamination. « Toutefois, cette situation n’est pas permanente. Nous devons nous préparer à toute éventualité. Tout peut basculer du jour au lendemain », rajoute cette responsable.
Nouveaux « produits de séjour »
Dans cet esprit de préparation donc, les opérateurs ainsi que les autorités publiques misent sur la désaisonnalisation du tourisme dans la Grande île. La promotion du tourisme à Madagascar ne se fera plus d’avril en décembre mais s’étendra sur toute l’année. « Pourquoi les îles voisines sont-elles capables de proposer des produits touristiques toute l’année, contrairement à nous ? Pourtant, nous avons tout le potentiel nécessaire pour ce faire. A cet effet, nous nous activons pour pouvoir proposer de nouveaux produits de séjour à nos clients et futurs clients dès la reprise des activités touristiques », soutient Sandra Afick, directeur exécutif de la Confédération du tourisme Madagascar (CTM). Avec l’appui du programme PROCOM de l’Union européenne et de l’ONTM, ces nouveaux produits ont pu être identifiés dans cinq villes pilotes, à savoir Nosy-Be, Toliara, Antsiranana, Sainte-Marie et Taolagnaro pour être ensuite présentés aux tours opérateurs et aux agences de voyages lors d’un atelier qui s’est déroulé à l’hôtel Ibis, Ankorondrano. Ces derniers en feront ensuite la promotion auprès des principaux intéressés.
Rova Randria

La une du 16 javier 2021

Publié le vendredi, 15 janvier 2021


La rentrée judiciaire a été annoncée hier de façon solennelle lors d’une cérémonie officielle dans la salle de séance de la Cour suprême Anosy. Le premier président de la Cour suprême a demandé la mise en place de la Cour administrative d’appel.
Ça y est. C’est la rentrée. Mais il ne s’agit pas d’une rentrée scolaire. Il s’agit de la rentrée judiciaire après 20 jours d’arrêt d’activités. Le système judiciaire malagasy va reprendre sa vitesse de croisière pour satisfaire les usagers du service public de la Justice. Beaucoup d’usagers attendent en effet avec impatience cette reprise afin de faire valoir leurs droits.
Le mot d’ordre pour cette rentrée judiciaire est la rapidité de traitement des dossiers et la lutte contre la corruption. C’est ce qu’a annoncé le procureur général de la Cour suprême Andriantianarivelo René José. Ce sont les grands défis de la Justice que chaque agent et tous les auxiliaires de Justice devraient relever.
Le procureur général de la Cour suprême a également profité de l’occasion pour dresser un bilan des activités de la Cour. Il a cité qu’en 2019, 153 dossiers n’ont pas été traités. Et en 2020, 612 dossiers n’ont pas également été traités. Mais qu’en tout, 614 décisions ont été prises par la Cour suprême. Il ne reste donc plus que 151 dossiers à traiter.
De son côté, le premier président de la Cour suprême Andriamanankiandrianana Rajaona a expliqué que la Cour suprême joue un rôle important dans le pays. La raison pour laquelle elle doit avoir sa place d’honneur parmi toutes les institutions. Des efforts seront ainsi déployés pour que la Cour suprême soit reconnue comme telle.
Poursuivant ses explications, le premier président de la Cour suprême a avancé que des Cours administratives doivent être mises en place. Le système actuel, le Conseil d’Etat faisant office d’appel et de cassation, a prouvé ses limites. La raison pour laquelle cette Cour a déjà avancé des recommandations dans ce sens aux autorités judiciaires compétentes.
La mise en place d’un triple degré de juridiction en matière administrative ne sera pas une grande première dans le pays. Le premier président de la Cour suprême a rappelé que par le passé, des tribunaux administratifs d’appel ont existé, et ce pendant une trentaine d’années. Il suggère alors de prendre les leçons du passé pour mieux avancer à l’avenir.
La rédaction





La situation se complique pour le Président sortant des Etats – Unis, Donald Trump. Alors que la date du 20 janvier, jour d’investiture du nouveau Président élu, Joe Biden approche à grands pas, l’actuel locataire de la Maison Blanche continue de faire de la résistance. Dans la soirée de mercredi, le Chef d’Etat américain a fait l’objet d’une procédure de mise en accusation (« impeachment ») au niveau du Sénat, et ce pour la seconde fois. L’année 2019, le Président Donald Trump a déjà fait l’objet d’une mise en accusation mais n’a pas abouti.
Cette fois – ci, la mise en accusation a été adoptée par la chambre des représentants. A priori, les voix d’une dizaine d’élus républicains ont fait pencher la balance. Ce fut par 232 contre 197 voix que la chambre des représentants a voté la mise en accusation de Donald Trump. La décision du Sénat est vivement attendue à ce sujet. D’ailleurs, le Président sortant risque gros et pourrait ne plus pouvoir briguer un mandat présidentiel dans les années à venir.
Des comptes suspendus
Suite aux violences survenues à Washington, notamment l’assaut du Capitole, plusieurs réseaux sociaux ont décidé de suspendre le compte de Trump. Facebook et Twitter ont été les premiers à bloquer la page du Président américain. Dans une publication en date du 7 janvier, Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) en personne annonce la suspension du compte de Donald Trump. Mercredi, la plate – forme Snapchat a annoncé que désormais Donald Trump y sera définitivement banni. Rappelons que les médias traditionnels comme les chaînes de télévision américaines ont déjà tourné le dos à Donald Trump lorsqu’il a prétendu sortir vainqueur des élections présidentiels alors que les résultats provisoires tendaient vers la victoire de Joe Biden.
L’assaut du Capitole par des partisans en colère de l’ex – locataire de la Maison Blanche a déclenché cette vague de bannissement. Un incident considéré comme une manœuvre anti – démocratique par les autorités américaines. D’ailleurs, au lendemain de cet évènement, l’ambassade américaine à Madagascar a réagi via un communiqué en qualifiant les manifestants de « criminels » ayant commis des « actes de violence et de terreur contre la démocratie ».
La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff