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Les décennies passent. Cinq membres du groupe Mahaleo ne sont plus de ce monde. Cependant, les deux membres restants, à savoir Dama et Bekoto ne veulent pas lâcher la scène. « C’est grâce à vous, public et organisateurs d’évènements, qu’on a pu encore suivre le chemin de la scène. Cette année, nous allons célébrer les 50 années du groupe et continuer le " Revy Mahaleo" ». C’était la première phrase que Dama a prononcée durant la conférence de presse qu’ils ont donné hier. Une réponse qui va sans doute satisfaire les fans du groupe. Des fans qui pensaient déjà qu'ils ne reverraient plus jamais Mahaleo se reproduire sur une grande scène après Antsahamanitra.

"Je suis une personne reconnaissante. Je sais ce que la population du Sud m'a apporté. Je sais l'amour qu'ils me portent. Je ne briserai jamais le serment de fidélité qui existe entre nous. Tous les efforts seront menés pour développer et aider la population du Sud". Ces mots sont ceux du Président de la République Andry Rajoelina, hier, lors de son point de presse au Palais d'Etat d'Iavoloha. Une manière pour le numéro un du pays de répondre à ses détracteurs et rassurer la population par rapport à ses engagements pour le grand Sud du pays. Parmi les grands chantiers promis par le Chef de l'Etat figure notamment la construction de routes.

Athlètes prometteurs. Valisoa et Judicaël ont participé au Regroupement Education Development Tournaments (REDT) première édition qui se déroule à l’île Maurice du 19 au 27avril. Dix jours de camp d’entrainement permettant aux lutteurs malagasy d’affûter leurs armes. Durant l’évènement, qui regroupe tous les pays de l’océan Indien à savoir Maurice, hôte de la première édition, Seychelles, La Réunion, Comores et Madagascar, un tournoi international « Friendship Open Tournament », y a été organisé. L’objectif de ce regroupement est de développer la discipline dans la région indianocéanique.

LA UNE DU 26 AVRIL 2022

Publié le lundi, 25 avril 2022

La une du 25 avril 2022

Publié le dimanche, 24 avril 2022


Les Makis Men’s Sevens ont terminé à la 5eme place après avoir battu la Tunisie à l’issue de l’Africa Men’s Sevens, championnat d’Afrique du rugby à 7, qui a réuni 13 pays. La compétition a été remportée par les Ougandais face au Zimbabwe. Les deux équipes ont décroché leur ticket pour la coupe du monde du rugby à 7 avec le Kenya qui terminait 3eme.
 Les rêves d’aller à la coupe du monde partent donc en fumée pour les Malagasy. Malgré cela, les médaillés d’or aux Jeux de îles de Maurice n’ont pas démérité vu leur parcours. Car, les Malagasy ont disposé des mondialistes kenyans (12 -7) lors de la deuxième journée des phases éliminatoires.
Dès l’entrée, Madagascar a battu à plate couture le Botswana sur le score fleuve de 52-00. Par la suite, Poon et ses camarades ont écrasé la Namibie de 41 à rien, lors du deuxième match avant de donner une leçon au Kenya. Mais les Makis ne s’attendaient pas à ce qu’ils feront face à une autre facette du Zimbabwe. En effet, l’équipe zimbabwéenne a coupé court le parcours sans faute des Malagasy. Une défaite qui a laissé un goût amer aux Makis car cela leur a coûté la place des demi-finales.  Le Zimbabwe s’est qualifié en finale du tournoi après avoir battu la Zambie 26-17 en demi-finales hier.
Ils ont perdu (26-00) en finale face aux Ougandais tombeurs du Kenya (19-07) dans l’autre rencontre du carré final. Les Kenyans terminent à la 3eme place après avoir battu la Zambie (19-12) dans le match de classement.
Elias Fanomezantsoa

Un bon exemple !

Publié le dimanche, 24 avril 2022

Dans le cadre global de redressement et de la relance du pays, en voilà un bon exemple à suivre.
En vertu de CERC, en substance, « cadre de l’exécution des activités de la composante d’urgence au sein du programme baptisé PRODUIR, Projet de développement urbain intégré et de résilience du Grand Tanà, projet sous tutelle du ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers (MATSF), la ville d’Antananarivo  voit  ses outils de travail s’étoffer progressivement.
En effet, sous l’impulsion du Gouvernement par le MATSF interposé, la Commune urbaine d’Antananarivo se dote d’équipements efficaces afin qu’elle puisse traduire dans les actes les engagements pris dans le cadre du « Veliranon’Iarivo » et par extension du « Velirano » présidentiel, sur le plan national. L’initiative illustre nettement l’image positive de l’entente stratégique entre l’Exécutif et les Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Chose qui faisait clairement défaut lors de la précédente mandature.
PRODUIR vise, en priorité, à améliorer les conditions de vie en milieu urbain. Une situation qui n’a que trop duré parmi les populations vulnérables. Des promesses, elles en ont entendu mais aucun geste tangible à l’horizon. Les pauvres de la ville subissent durement les impacts nuisibles d’une absence de volonté de politique d’Etat en direction des couches défavorisées. PRODUIR se donne aussi un noble objectif d’améliorer la capacité de résilience des populations urbaines pataugeant dans des difficultés chroniques et récurrentes telles les inondations auxquelles les habitants d’«Amban’ny tanana » (bas quartiers) se débattent tous les ans et qu’aucun régime précédent ne parvienne point à en découdre. De beaux engagements finalement non tenus exacerbent les pauvres âmes de certains quartiers de la Ville des mille. A ne pas oublier également le souci du régime Orange à offrir une arme pertinente aux couches défavorisées pour pouvoir résister aux calamités naturelles entre autres les épidémies à plus forte raison les pandémies. Mais toutes ces actions fortement vitales entrent surtout dans le cadre global d’assainissement de la Capitale dont la situation se détériore inexorablement au fil du temps.
En fait, il s’agit dans la pratique d’enclencher le curage et la réhabilitation du canal C3 longeant le bassin tampon d’Anosibe jusqu’à Ambodimita mesurant 4, 8 km. Faut-il le préciser que la principale pierre d’achoppement des dirigeants publics centraux ou communaux concernant la ville d’Antananarivo réside essentiellement de part et d’autre de ce canal C3. En tout le canal d’Andriantany est long de 12 km qu’il faudra curer dans le cadre de ce noble et exemplaire projet PRODUIR. 
Seulement, pour mener à terme les travaux de curage et de réhabilitation du canal C3, il fallait d’abord évacuer les populations résidentes des deux rives. A ce titre, il ne suffit pas de leur dire « aller vous-en ailleurs » comme on en fait chez d’autres actions, il faudra leur trouver sinon leur créer un habitat décent respectant les normes minima dignes de la valeur humaine. Un village nouveau sera donc bâti à Andavamamba composant 87 appartements pour 84 ménages soit 300 personnes. Et pour ce faire, le Gouvernement a dû prendre une décision dérogatoire afin justement de pouvoir remblayer Andavamamba.  Le tout pour illustrer un bon exemple à suivre. C’est ici que réside l’effectivité d’un modèle de redressement dans le cadre de PRODUIR à considérer de près.  
Ndrianaivo


30 professeurs d'anglais venant des quatre coins de Madagascar ont achevé leur formation. Ils ont appris à utiliser le matériel d'enseignement et d'apprentissage « American English ». Disponible sur le site web de l’ « American English », ce programme est composé de ressources pédagogiques gratuites dont des plans de cours, des livres audio, du contenu vidéo, des cours en ligne, ainsi que des jeux et des activités imprimables, le tout étant conçu pour enrichir les méthodes d'enseignement des professeurs d'anglais ainsi que d’accroître l'engagement et l'apprentissage des élèves.  Ces ressources ont été rassemblées par des experts de l'enseignement de la langue anglaise pour être utilisées dans des classes non anglophones ayant peu de moyen technologique, situées dans le monde entier.
Après la formation de trois jours, les 30 participants animeront des ateliers dans leurs circonscriptions scolaires et régions respectives afin de montrer aux autres professeurs d'anglais comment utiliser les ressources dans leurs classes. Au total, 210 professeurs d'anglais à travers tout Madagascar bénéficieront de cet atelier. Les 28 participants de la première édition ont déjà formé 260 enseignants de la Région d'Analamanga aux méthodes et matériels de l’« American English ».
Intitulée « American English Training of Trainers » (« AE TOT »), cette formation s'est déroulée à Antananarivo. Elle a été financée par l'ambassade des Etats-Unis et a été mise en œuvre par l'association à but non lucratif « Lanja Omena Vokatra hAharitra » (« LOVA »).
En 2017, l'ambassade des Etats-Unis a entamé une collaboration avec le ministère de l'Education nationale. Celle-ci a finalement abouti à la révision du programme national d'anglais au niveau des lycées. Le Gouvernement américain a également fourni une formation professionnelle de haute qualité à plus de 2 700 éducateurs d'anglais à travers Madagascar. Cette formation a contribué à améliorer leurs méthodes et ressources pour enseigner la langue de Shakespeare au niveau des lycées et universités, ainsi que dans les clubs d’enseignement de l’anglais et autres forums éducatifs.
Recueillis par A.R.


En souffrance. Les nids-de- poule sur les routes nationales se font ressentir dès les sorties d’agglomération pour ne pas dire même lorsqu’on est encore en ville. « Si nous avions eu d’autres choix, nous aurions volontairement pris une autre voie », souligne un transporteur régional en faisant référence à la route nationale no 2 reliant la Capitale à la ville du Grand port. Un autre propriétaire de camion poids lourd de remarquer « Nous usons nos consommables six fois plus vite à cause de l’état de la route. Si nous ne devons changer de pneumatique que sur une fréquence d’un semestre, aujourd’hui nous sommes obligés d’acheter de nouvelles roues chaque mois. Sans parler des autres pièces comme les systèmes de freinage ou encore les suspensions qui souffrent les premières avec les trous béants au milieu du peu de goudron qui reste sur les routes nationales ». En effet, il est rare de trouver des kilomètres de bitume qui ne soient pas endommagés. Le confort de conduite se retrouve ainsi diminué, et les risques d'accident s'accroissent à mesure que la RN sombre dans la déchéance. Indispensable, la RN2, reliant la Capitale à la côte Est, se trouve en piteux état. Nombreux sont les automobilistes qui se plaignent de cet axe. Selon les automobilistes, il y a tout juste quelques mois, ils pouvaient mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour un tronçon d’une centaine de kilomètres, à présent il faut en compter trois au minimum pour une voiture moyenne et bien plus encore pour les poids lourds. De toutes les principales artères nationales, la RN2 serait celle qui contribue le plus au bon fonctionnement de la vie économique du pays. Toutes les marchandises arrivant du Grand port transitent par ses kilomètres pour arriver dans la Capitale. « Les entretiens se font rares, pour ne pas dire inexistants, sur cet axe très fréquenté. Pourquoi tarde-t-on à s’y mettre ? Or, dans d’autres régions du pays, des travaux se font à longueur d’année », déplore un transporteur. Un constat qui se confirme à l’instar de la rénovation d’une grande partie de la RN7. En effet, une portion de route qui a torturé plus d’un automobiliste autrefois, entre Ambohimahasoa et Fianarantsoa, est à présent entièrement rénovée et bétonnée. Le délabrement de la RN2 n’a de réelle conséquence que sur les opérateurs qui l’utilisent quotidiennement. Les infrastructures routières se dégradent assez vite. Le nombre de véhicules qui circulent sur les routes nationales augmente d'année en année, et cela affecte la consistance des infrastructures. Et malgré les travaux de réhabilitation et de réparation, les autorités ne doivent plus se contenter des travaux du genre « tip top » afin d'assurer la durabilité des infrastructures routières.
Hary Rakoto


Après deux ans d’interruption, le flamenco revient à Madagascar grâce au soutien de l’ambassade d’Espagne à Pretoria et diverses partenaires tels que Air France, l’Institut français de Madagascar, l’hôtel Sakamanga et le de Département d’études hispaniques de l’université d’Antananarivo. Cette année la « Semaine Flamenco de Madagascar » en est à sa 4eme édition et les festivités se dérouleront du 5 au 7 mai prochain. Reconnu par l’harmonisation de la musique traditionnelle avec la danse contemporaine, cet évènement artistique proposera deux représentations vibrantes qui bousculeront encore une fois les codes du flamenco, un art à la fois complexe et universel.
La compagnie Maria Moreno viendra ouvrir l'évènement avec le spectacle « La danse de Maria Moreno ». Ce  « cuadro » ou groupe de flamenco constitué de guitariste, danseur de flamenco et chanteuse est invité à Madagascar pour effectuer deux activités, notamment une rencontre et un spectacle. A cet effet, lors de cette ouverture, une rencontre avec les étudiants ainsi qu’un spectacle en format « showcase » ou mini-concert promotionnel auront lieu au centre Confucius de l’université d’Antananarivo le 5 mai à partir de 11h. La soirée du lendemain, le vendredi 6 mai à 19h, mettra à l'honneur « Yo bailo », traduit par « Je danse », un spectacle qui se tiendra à l’Institut français de Madagascar (IFM). A noter que toutes les manifestations seront gratuites durant cet événement.
Richesse
La « Semaine Flamenco de Madagascar » est un évènement concentré sur la promotion et la diffusion du flamenco, une des expressions artistiques les plus reconnues du monde, résultant de la fusion du chant, de la danse et de l'accompagnement musical. Sa danse, sa musique et son esthétique sont rapidement identifiables dans l’imaginaire collectif du monde entier. Sa richesse, faite d’innombrables couches de strates culturelles qui se perdent dans la nuit des temps, est respectée, étudiée et honorée sur toutes les scènes du monde. Son image d’envergure internationale représente déjà non seulement l’Andalousie en tant que région mais également toute l’Espagne, ce qui permet de protéger, de conserver et de promouvoir ce qui est déjà reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO elle-même. Mêlant puissance, sensibilité, interaction, transe et improvisation, la « Semaine de Flamenco de Madagascar » transportera encore le public local dans des aires espagnoles. 
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Céline s’en est allée !*
    Céline Ratsiraka, épouse Céline Marthe Velonjara, de son vrai nom et Céline pour les intimes, Première dame de la Deuxième République est partie pour un voyage définitif, rejoindre son défunt époux Didier Ignace Ratsiraka, ancien Président de la République Démocratique de Madagasikara (RDM), 1975 – 1991 et 1997 – 2002, décédé en 2021. Troisième d’une fratrie de cinq enfants de feu Pascal Velonjara, parlementaire de l’époque coloniale, parmi les fondateurs du Parti des Déshérités de Madagascar (Padesm) et de feue Berthe Kolohasina, Céline Velonjara épousa Didier Ratsiraka dans la chapelle de la cathédrale catholique de Diégo-Suarez par le père répondant au nom de Gaétan Armand Razafindratandra, futur et très influent cardinal de Madagasikara. A l’issue de cette union, le couple Ratsiraka a eu quatre enfants dont trois filles Olga, Sophie, Annick et un garçon Xavier. En tandem avec sa grande sœur Hortense, épouse de Raveloson Mahasampo, directeur général de la…

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