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Les portes du département central du ministère des Affaires étrangères à Anosy restent fermées. Hier, les syndicats du personnel et des agents au sein du ministère des Affaires étrangères ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. Ils entament leur cinquième jour de grève ce mardi. Aucune solution ne semble être pour l’heure en vue. Les agents grévistes affirment être toujours ouverts à tout dialogue. Cependant, ils affirment vouloir changer d’interlocuteur. Les grévistes souhaitent dorénavant discuter directement avec le Premier ministre chef du Gouvernement. Le dialogue entre les syndicats et la hiérarchie au niveau du ministère des Affaires étrangères a été rompu en raison de l’incapacité de ces derniers à jouer les médiateurs, affirment des grévistes. Après avoir vainement attendu une réponse à leurs revendications, les agents du département central du ministère des Affaires étrangères ont décidé de faire la grève vendredi dernier. Les syndicats ont déposé un préavis de grève mercredi dernier. Lesdits syndicats des agents et des corps du MAE revendiquent, entre autres, "la régularisation de leur indemnité de représentation acquise depuis 2018". Un service minimum est toutefois annoncé pour les questions essentielles notamment les cas d’évacuation sanitaire, de rapatriement de dépouilles mortelles et de sécurité. Les services chargés de la délivrance des passeports et des visas sont mis en suspens. Les discussions ont déjà eu lieu avec les responsables, a entendre les explications. Dans une déclaration faite en présence notamment de représentants de la fédération des grands corps de l'Etat, les syndicalistes soutiennent que le mouvement est mu uniquement par raisons de gouvernance et d'administration. Ils démentent tout dessous politique et affirment ne pas faire l'objet de manipulation quelconque.
Recueillis par L.A.


Avec la notion de reprise post-Covid, martelée à tout bout de champ et la haute saison qui approche, le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration (THR) doit se préparer à une reprise effective après les années de crise, ainsi qu’à améliorer le tableau des performances. Cependant, le manque de mains-d’œuvre qualifiées se rencontre à tous les niveaux. Par ailleurs, les emplois touristiques se caractérisent par le fait que beaucoup d’entre eux sont saisonniers et connaissent un fort taux de turn-over. Il en résulte que la plupart de ces emplois ne sont pas très qualifiés, d’autant plus que le système de formation n’offre pas de qualifications très affirmées. Pourtant, le secteur du tourisme représente un des leviers du développement économique, social et environnemental du pays. Grâce à son poids économique, il est à l’origine de 4,6 % d’emplois directs et 13,3 % d’emplois indirects créés ainsi que de 5,9 % du PIB. « Le manque de professionnalisme, l’inadéquation des offres de formation avec les besoins des entreprises et la difficulté d’avoir du personnel compétent représentent autant d’obstacles au développement que de défis à relever pour Madagascar, et en particulier pour le secteur THR. Ainsi, des questions se posent : y aura-t-il assez de mains-d’œuvre pour assurer la période estivale ? Combien d’établissements pourront tenir face à cette pénurie inédite ? », explique un manager d’hôtel saisonnier dans le nord du pays.
Système D
Ainsi, avec le peu de formations proposées dans le secteur THR, le gérant ou propriétaire se charge lui-même de former son personnel sur le tas. Un contexte désavantageux pour les établissements qui misent leur chiffre d’affaires uniquement durant la haute saison qui approche à grand pas. De ce fait, ce secteur souffre du manque de qualité de service et de compétence au niveau de ses ressources humaines. Face à ce contexte, le système D s’impose chez les établissements à envergure modeste. « On fait travailler les petits neveux, les filles et fils des copains, bref, ceux qui prendront peut-être la relève de ce métier que tout le monde avoue difficile autant sur le plan psychologique que physique », confie un propriétaire de bistrot dans le sud-est du pays. Le défi consiste donc à redynamiser ce secteur en renforçant les offres de formation continue et professionnalisante répondant aux besoins des professionnels du secteur. Par ailleurs, des règles particulières doivent être respectées, à savoir la forme du contrat de travail, les conditions de travail adaptées, la rémunération minimale, l’indemnité de congés payés en fin de contrat, le temps de travail. D’autres professionnels proposent aussi que les rémunérations perçues par le jeune salarié puissent même être exonérées d’impôt sur le revenu en guise de mesure d’incitation.
La Rédaction


Des trafiquants pris sur le fait ! La branche du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) à Antsalova, Région Melaky a intercepté 3 hommes qui transportaient à bord d’une charrette une quantité importante de bois de palissandre samedi dernier. Les bois en question auraient été fraîchement coupés dans la forêt d’après les informations communiquées par le ministère.
Cette interpellation a été effectuée grâce à des signalements par des personnes de bonne volonté qui sont soucieuses de la lutte contre les trafics des ressources naturelles. Selon toujours les informations, ces trois individus font partie d’un réseau de trafiquants de bois palissandre qui approvisionne la Région Melaky. Ils opèrent depuis longtemps mais sont finalement tombés dans le piège des agents du ministère.
Un ancien élu soupçonné
A part ces trois personnes, un ancien élu de la Région est également au cœur des soupçons dans cette affaire. L’issue de l’enquête, qui est actuellement menée sur les lieux, permettra de déterminer la responsabilité du concerné. Au terme de l’enquête, les trois suspects seront traduits devant la justice au même titre que les autres complices impliqués dans ce réseau de trafic de bois précieux. D’après le MEDD, tous devront subir les peines à la hauteur de leur forfait et ce conformément à l’application de la politique de « tolérance zéro ».
Pour rappel, le palissandre est classé parmi les bois précieux dont l’exploitation et l’exportation restent prohibées à Madagascar, pour le moment. Une interdiction qui s’applique également pour le bois d’ébène et le bois de rose. Malgré les interdictions, les trafics continuent. Pas plus tard que la semaine dernière, deux boutres et une chaloupe transportant du palissandre et du bois dur au nombre de 161 ont déjà été saisis. Ces bois proviendraient de Besalampy et devaient être transportés à Mahajanga. Le ministère incite ainsi les citoyens à fournir des informations susceptibles d’aider dans cette lutte contre le trafic de ressources naturelles.
La Rédaction

Retour en force après 2 années d’absence. L’ONG « Médecins de l’Océan Indien » (MOI) reprend son habituelle mission humanitaire médico- chirurgicale et dentaire à partir de cette semaine et ce jusqu’au 6 juillet prochain. Brickaville accueille pour la première fois l’évènement, avec 55 missionnaires mobilisés. Cette fois-ci, 10 000 à 12 000 patients bénéficieront d’une prise en charge gratuite selon leurs besoins, depuis les consultations jusqu’aux interventions chirurgicales, en passant par les soins, médicaments et analyses.

87 %. Les chiffres portant sur le nombre de nouvelles contaminations à la Covid-19 ne cessent d'augmenter. Cette situation épidémiologie est beaucoup plus alarmante dans la Région d'Analamanga. Depuis le début de cette épidémie sur le territoire malagasy, elle a été toujours en tête de liste en matière de nouveaux porteurs du virus. Du 18 au 24 juin dernier par exemple, sur les 372 nouveaux cas confirmés positifs au coronavirus, 324 sont localisés dans l'Analamanga, soit 87 % des patients identifiés.

26 juin 2022 - Mahamasina renoue avec le public

Publié le dimanche, 26 juin 2022

Après deux années de restrictions sanitaires liées à la Covid-19, l’ambiance du 26 juin à Mahamasina était de retour. Déjà que le Stade Barea à Mahamasina était plein à craquer durant le défilé militaire programmé dans la matinée, le public, venu en masse dans l’après-midi, espérait encore trouver des places à l’intérieur. Pour ceux qui sont venus, leur motivation porte non seulement sur l’amour de la patrie, mais aussi la joie de retrouver cette ambiance musicale et culturelle à la malagasy.

Une hausse du taux de réussite. Les résultats de l'examen pour l'obtention du Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE) dans plusieurs Directions régionales de l'éducation nationale d'Analamanga sont sortis le week-end dernier. Pour la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo Renivohitra, le taux de réussite est de 75,70%, soit une hausse de 1,53 % par rapport à l'année dernière.

A l’occasion du 62è anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar, le Président de la République Andry Rajoelina a décidé d’accorder des remises de peine aux personnes condamnées à des peines privatives de liberté en cours d’exécution. Le décret y afférent a été signé par le Président de la République jeudi dernier. Ces remises de peine varient de trois à douze mois, selon la nature de la peine prononcée contre les condamnés.

Une fête nationale qu’elle n’oubliera pas de sitôt. Hier, une jeune femme a gagné une maison lors d’un tirage au sort, effectué par le Président de la République au stade de Mahamasina à la suite du défilé militaire. Comme les autres spectateurs présents dans les gradins, elle a versé un ticket tombola gratuit à l’entrée du stade Barea. L’heureuse élue est une jeune femme d’une vingtaine d’années. Locataire, elle affirme habiter Tsimbazaza avec sa grand-mère.

 Réduction. Au départ, ils étaient censés être un peu plus de cent trente opérateurs à pouvoir exporter pour la campagne de cette année. Cependant, la liste des opérateurs, pouvant profiter du fameux sésame qu’est la licence d’exportation de vanille, a été revue à la baisse pour ne contenir qu’un peu moins d’une centaine de sociétés et de particuliers selon les autorités.

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Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

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