Vers 22h, vendredi dernier, trois policiers furent blessés à la suite d’un coup de bélier de 2 scooters à un barrage de contrôle situé à Behoririka. Aux guidons des deux-roues, l’un Kymco G5, l’autre un Yamaha Jog 90, se trouvaient deux jeunes de 23 et de 24 ans. Les motocyclistes, outre le fait qu’ils ont délibérément percuté les éléments des Forces de l’ordre, ont roulé en sens unique, une situation qui leur a valu d’être intimés à s’immobiliser au barrage.
Or, au lieu d’obtempérer aux ordres des agents de police, les deux scootéristes ont au contraire poursuivi leur route. C’était dans ces circonstances que les agents de la circulation ont essayé d’intercepter les fuyards, qui n’ont donc pas hésité à renverser les premiers. Les chocs furent tels que les motocyclistes ont fait une chute. La Police les a ainsi immobilisés sur-le-champ.
Lors de leur audition, les deux chauffards n’avaient aucun papier, notamment pour leurs motos. De plus, à l’issue des alcootests effectués sur eux, leurs taux d’alcoolémie s’avéraient se trouver largement au-dessus des valeurs normales autorisées. De leur côté, les trois policiers blessés avaient été évacués d’urgence à l’HJRA, Ampefiloha.
Franck R.
 

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Aux dernières nouvelles, Madagascar figure toujours parmi les pays où la Covid-19 sévit. Certes, le nombre de personnes testées positives à cette maladie est en phase décroissante. Cependant, il ne faut jamais oublier que ce nouveau coronavirus baptisé SARS Cov-2 circule toujours et fait des victimes quotidiennement dans le pays. Ces derniers temps, la population malagasy se laisse emporter par l’instinct de survie et oublie l’importance des gestes barrières. Ce relâchement se traduit actuellement par un suicide collectif qui prend de l’ampleur.
A commencer par les transports en commun qui n’appliquent en rien les mesures de sécurité sanitaires préalablement fixées. Or, la reprise des activités des transporteurs s’est accompagnée de l’octroi de gel désinfectant à tous les passagers des « taxis-be » entre autres. Pourtant, cette pratique n’a duré que quelques jours. Pour les quelques-uns qui en possèdent encore, ils n’en versent qu’à la demande des voyageurs, ce qui n’est pas conforme aux accords établis. De plus, les chauffeurs et leurs aides, censés s’équiper de masque et de visière, ne mettent plus ces accessoires. Et en ce qui concerne l’utilisation des gants de protection, cela été juste un must-have d’une journée. Ils négligent également la santé de leurs clients en se permettant de porter leur cache-bouche sous le nez ou encore le menton. Pire encore, des bus ne respectent plus le nombre de personnes assises en utilisant de nouveau les strapontins.
En outre, les marchés hebdomadaires ont dernièrement oublié les mesures de prévention de cette pandémie. Les dispositifs de lavage des mains ne servent plus à rien. Les gens qui s’y rendent ne se soucient plus des mesures d’hygiène à respecter dans ces lieux. Déjà, aucune vérification n’y est organisée. L’attitude responsable revient ainsi aux citoyens qui les fréquentent. Pour les supermarchés, les tapis imbibés d’eau savonneuse placés à l’entrée des bâtiments ne sont pas remplacés régulièrement. Les responsables de l’accueil ne priorisent pas non plus la prise de température. Il arrive même qu’ils laissent passer les visiteurs quand leur thermomètre ne fonctionne pas. La solution hydroalcoolique pour nettoyer les mains n’est plus qu’une formalité. Or, c’est à travers l’application de tous ces gestes que le virus pourrait disparaître.
Pêle-mêle. Ce qui complique aussi la lutte contre la Covid-19 porte sur les longues files d’attente observées au niveau des banques et des établissements publics. La distanciation sociale d’un mètre n’y est plus respectée. Toutefois, la prise de responsabilité pour faire respecter cette règle de base revient à ces enseignes, en mobilisant leurs personnels de sécurité  qui y sont présents afin de faire régner l’ordre.
K.R.


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Sa sœur Bako Ratsifandrihamanana et le club FMMSAM ont annoncé sa mort le samedi 19 septembre 2020. Nirina Ratsifandrihamanana était une ancienne gloire du sport malagasy et connu comme étant le pilote de la fameuse Peugeot 206 "Bomba Kely". Ancien champion de Madagascar M11, il faisait partie des principales têtes d'affiche chez les 2 roues motrices à chaque rallye. Nirina Ratsifandrihamanana était également un grand recordman de Madagascar des 100 et 200 brasse (1’13 ‘’6 et 2’48’’6) et en relais 4 x100 mètres 4 nages Hommes jusqu’en 1980, et gardait ses records non battus jusqu’ à ce que Razakarivony Lucky dans les années 2000 l’ait détrôné.
« Les grands brasseurs de son cadet se souviendront surement de lui : Jules Niry ( son cousin aussi décédé) , Tsaramanana Julien, Razafindrafidy Naivo, Rabarimampianina Celestin, Ravonintsoa Davida, les Rakotobe Raoelina, Randriambelo Luc, Andrianifahanana Zoé , Razafindrahaingo Stéphane, Tina Raoelina Andriambololona , Rajaobelina Thierry , Rajaona Yves et et Fidy , les grands nageurs de sa génération Razafindramiandra Lalason, Bearivelo Féréol, Razafimahaleo Herizo , Razanamiarantsoa Bakoly , Andriamahefa Solofo, Andriamanantena Solofo, Ratsaratsiry Vincent, , ce dernier était avec lui aux Startakiades de Moscou, Ndrema Rabenary, Ramoelisolofoson Patrice, Razafindrabe Romule, Ramaroson David, Raharison Joëlle la championne et recordwoman en brasse  en ces temps-là, et bien d’autres que je n’arrive pas à tout citer, il était dans le club AKA ( Akany Kristiana Antsahamanitra) de 1974 à 1978 puis et le club SOLIMA de 1978 à 1980, membre de l’équipe nationale , représentant de Madagascar aux Jeux  Africains d'Alger en 1978 et les Spartakiades de Moscou en 1979,  son équipe de l’AKA et de SOLIMA étaient aussi  championnes en Water-polo», raconte sa sœur Bako Ratsifandriamanana.
Rappelons qu’après sa retraite en natation, il a continué sa carrière sportive dans le rallye automobile, où il a été maintes fois champion de sa catégorie. La semaine dernière, il était encore au volant de sa 206, prêt pour un départ de rallye prévu très prochainement, mais Dieu a réservé une meilleure demeure dans l'au-delà à Nirina, notre frère adoré ! L'équipe de la rédaction de La Vérité présente ses sincères condoléances à ses proches.
Recueillis par
 Elias Fanomezantsoa

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Parlant des dispositions entrant dans le cadre de l’énième quinzaine d’état d’urgence sanitaire décrétée par le Gouvernement, le Premier ministre annonce la poursuite de la reprise des activités de transport dans le pays. Au cours de son intervention télévisée sur les chaînes publiques malagasy hier dans la soirée, Ntsay Christian cite notamment la réouverture des lignes de transport Antananarivo - Antsiranana et celle entre Antananarivo et Sambava à partir de ce samedi 26 septembre. Touchant mot du transport aérien, le numéro un du Gouvernement annonce que les aéroports d’Antsiranana, Toamasina, Taolagnaro et Toliara seront ouverts aux vols issus des pays voisins de Madagascar dans l’océan Indien, à compter du 29 octobre prochain. Nosy Be sera, pour rappel, sera ouvert aux vols internationaux à partir de ce 1er octobre.
Le chef du gouvernement annonce également que le transport commercial fluvial et maritime intérieur est désormais autorisé. Le transport vers l’extérieur ou depuis l’extérieur reste toutefois interdit. A l’instar des taxis-brousse, les navires devront disposer à leur bord de manifolds et devront être désinfectés systématiquement. Outre les dispositions sur le transport, le Premier ministre rappelle également que les rassemblements de plus de 200 personnes restent interdits. Les cabarets, les bars et autres sont autorisés à ouvrir leurs portes jusqu’à 23 heures, contrairement aux boîtes de nuit qui demeureront fermées jusqu’à nouvel ordre. Le couvre-feu est en vigueur de minuit à 4 heures du matin dans les deux seules régions d’Analamanga et de Diana. Le « famadihana » ou retournement des morts demeure interdit sur tout le territoire.
Vigilance
Le Premier ministre Ntsay Christian est revenu sur la situation de la Covid-19 dans le pays durant le dernier mois. Il rapporte un taux de guérison de la Covid-19 à Madagascar d’environ 91 % ainsi qu’un taux de létalité de 1,3 %. Le chef du gouvernement parle aussi de 1 100 personnes en cours de traitement. Il rapporte surtout une baisse de l’ordre de 30 % du nombre de nouveaux cas durant les 30 derniers jours. Des statistiques qui l’amènent à dire qu’au vu de l’évolution de la situation sanitaire actuelle, la Grande île est en bonne voie de maîtriser la pandémie. Face à la menace d’un éventuel rebond du coronavirus, comme ce qui se passe dans de nombreux pays actuellement, le Premier ministre appelle à toujours rester vigilant. L’Exécutif a d’ailleurs décrété un énième état d’urgence sanitaire au cours du dernier Conseil des ministres. Il indique que le gouvernement continuera à assurer les équipements et la fourniture en médicaments du pays.
Le locataire de Mahazoarivo affirme que l’Etat malagasy se réfère à ce qui se passe sous d’autres cieux et améliore ce qui est fait localement. Cependant, au vu de l’évolution de l’épidémie, le gouvernement a décidé la fermeture du Centre de traitement Covid-19 à Mahamasina ainsi que la plateforme digitale, dont les équipements seront remis entre les mains des responsables concernés. Le Premier ministre annonce également la cessation d’activité de la Brigade d’intervention spéciale et la prise en charge de la suite de la lutte contre la pandémie par le ministère de la Santé. Touchant quelques mots de politique, Ntsay Christian a réitéré que le mandat des actuels sénateurs prendra fin en janvier 2021. « Les jeux politiques ont une limite », a martelé le chef du gouvernement, répliquant aux évolutions récentes de la situation politique à Madagascar.
La Rédaction



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dimanche, 20 septembre 2020

Nouveau départ !

Le Triangle du Nord renaît ! En tournée dans cette partie prometteuse mais quelque peu oubliée de la Grande île, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a bien voulu jeter les bases d’un nouveau départ.
Il s’agit en effet d’une nouvelle naissance pour Antsiranana dans la mesure où le numéro Un du pays y apporta un nouveau souffle dans les secteurs d’activités dont certains produits font la renommée nationale voire mondiale de la Région.
La vanille, à tout seigneur tout honneur, l’ « or noir » du pays, attira toute l’intention du Président. Jusqu’à preuve du contraire, Madagasikara détient le record mondial de la vanille, en quantité et en qualité. Antalaha, le point d’attache de la culture, est la capitale mondiale de la vanille. Ainsi, l’Etat va assister de près la mise en œuvre de la relance effective du secteur vanille. Rajoelina, en réunion de travail avec les opérateurs sur place, prodiguait des conseils sinon des consignes utiles afin de « ranimer » le secteur et s’engageait à accompagner sur place les acteurs de la production. Il a été ferme et clair, il faut à tout prix garder le statut de numéro un mondial de Madagasikara. Dans la pratique, on doit faire en sorte qu’on maintienne le volume d’exportation. Autrement dit, une stratégie ferme pour redresser et défendre le secteur vanille notamment sur le marché international s’impose. Sans oublier la mise en place d’un processus de sécurité efficace.
La fin des travaux de réhabilitation de la RN 5A reliant Ambilobe à Vohémar se fera autour de la Fête nationale du 26 juin 2021. Le locataire d’Iavoloha a donné des instructions pour que cette date soit respectée ceci afin de pouvoir procéder à temps l’inauguration de cette route plus que vitale pour le Triangle du Nord. Le tronçon Ambilobe-Vohémar joue un rôle essentiel dans le microcosme économique du Triangle, un rôle charnière entre les deux parties (Est et Ouest) de la pointe Nord de l’île. Durant l’époque de la Première République, elle faisait partie de ces routes appelées « goudron nylon ». Mais pendant des dizaines d’années après, cet axe a été laissé à l’abandon, il fallait des jours pour rallier les 200 km.  Le régime MAPAR, conformément aux engagements du Chef de l’Etat, tient à le remettre en ordre de marche. Telle une aorte, il fait vivre le sang de la partie Nord du pays. Ceci étant, la réfection de l’axe Ambilobe-Vohémar s’inscrit dans la ligne droite de la traduction en actes des promesses présidentielles et cela pour offrir un nouveau départ au profit du Nord.
A Sambava-ville, dans le quartier de Besopaka, le Président Rajoelina accompagné de son épouse Mialy Rajoelina inaugura l’Hôtel des Finances, le premier du genre à Antsiranana et même dans le pays. C’est un grand bâtiment administratif, tout neuf et « manara-penitra », dans le giron du ministère des Finances et du Budget. Il traduit les efforts de proximité et de décentralisation effective du MFB auprès des contribuables.
A noter que Nosy-Be, cette ville touristique et partie intégrante du Triangle du Nord, a déjà eu sa part de relance avec l’ouverture de l’aéroport de Fashene pour les vols internationaux à partir du début octobre. 
Le nouveau départ d’Antsiranana est engagé. A chacun d’assumer son rôle.
Ndrianaivo

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Jour J. Les 327 455 candidats inscrits dans tout Madagascar passeront leur examen pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) à partir de ce jour et ce jusqu’à jeudi prochain. L’on note 745 candidats de moins par rapport aux statistiques de 2019, à cause de la Covid-19. D’ailleurs, des mesures sanitaires s’imposent dans les centres et salles d’examen face à cette pandémie. Selon les informations recueillies, 1 992 salles d’examen supplémentaires, réparties dans 12 nouveaux centres, accueilleront les candidats cette année. Comme durant l’examen du CEPE, chaque salle d’examen doit accueillir moins de 50 candidats, avec le respect exigé de la distanciation sociale. « Tous les candidats, surveillants et personnels dépêchés recevront des masques, à en croire le ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala. A cela s’ajoutent les dispositifs de lavage des mains mis en place dans tous les centres d’examen ainsi que les gels désinfectants dans chaque salle.
Pour ce 2è examen officiel, les candidats répartis dans toute l’île traiteront un sujet unique par matière. Le dispatching des sujets est déjà achevé depuis la semaine dernière, tout comme la distribution de convocations pour les candidats. Ces derniers n’ont pas manqué de vérifier leurs noms sur les listes affichées à l’entrée de chaque salle d’examen depuis le week-end. Au programme de la session, les candidats s’attaqueront aux épreuves de malagasy et de sciences de la vie et de la terre (SVT) aujourd’hui. Les épreuves de mathématiques et de français se feront demain, suivies par celles d’histoire-géographie et de physiques-chimie. L’épreuve d’anglais, d’allemand ou autres langues vivantes choisies par les candidats clôturera la session de 2020, jeudi prochain. A vos examens !
Patricia Ramavonirina  


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Samedi dernier, deux établissements d’enseignement de la Région d’Analamanga ont été les théâtres d’incendie grave dont les conséquences matérielles ont été particulièrement lourdes. Les dégâts officieux sont estimés à plusieurs millions d’ariary. Toutefois, l’on ne déplore aucun mort ni blessé. Le bâtiment en préfabriqué baptisé Bloc Amical II, et servant de logement d’étudiants à Ankatso  II, a pris feu vers 23h ce samedi-là.  Les 35 appartements qui composent le bâtiment dénué d’étage, ont été dévastés, faisant ainsi 70 sinistrés parmi les étudiants qui les occupaient. Pire, les locataires ont tout perdu dans ce drame : leurs économies, leurs effets personnels, leurs mobiliers, leurs  appareils électroménagers, et même quelques animaux d’élevage. « Je dormais déjà assez profondément lorsque des grands bruits, des cris et des interpellations de mes voisins, qui couraient hors du bâtiment m’ont vite réveillée !  Mais il y avait aussi cette fumée, si épaisse et suffocante qu’elle a envahi tout l’endroit. Finalement, j’ai réalisé ce qui était arrivé. Comme mes colocataires, j’ai été prise de panique car j’ai craint pour ma vie, que j’ai été poussée à fuir loin de la maison. D’autant plus que les craquements sinistres que faisaient les flammes pendant qu’elles consument l’infrastructure, sans parler de la chaleur, intenable, nous ont poussé à fuir et abandonner nos biens dans le brasier », relate. J., cette jeune étudiante venant d’une Région du pays, les larmes aux yeux.
La virulence des flammes, qui étaient parties de l’un compartiment de locataire, était telle que l’ensemble de la construction a brûlé si rapidement, sans que les locataires n’aient pu rien faire, du moins pour tenter de les circonscrire avec les moyens du bord. Même les sapeurs-pompiers, eux aussi, ont éprouvé la plus grande difficulté pour mâter le feu, du fait du grand nombre d’objets inflammables, mais surtout aussi à cause de la très faible pression d’eau à l’endroit. Et pourtant, ils ont mobilisé cinq camions anti-incendie, sans parler d’une équipe composée de plusieurs éléments sur place. A preuve, les agents des sapeurs-pompiers étaient contraints d'aller jusqu'à Ambohipo pour chercher de l’eau. Ils n’étaient arrivés au bout de leur peine qu’au moins deux heures d’une lutte acharnée. Pour l’heure, la cause du drame n’a pas été encore officiellement déterminée même si la thèse d’un court-circuit a été avancée, du moins selon les versions de quelques témoins sur place. Les autorités en place se sont mobilisées. Les sinistrés ont été accueillis dans un local d'hébergement provisoire. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Elia Béatrice Assoumacou, son secrétaire général et quelques membres du cabinet étaient présents sur les lieux. Quelques heures avant cela, un autre incendie a détruit à 100% l’école secondaire des bonnes sœurs de Notre-Dame de Lourde à Manjakandriana, vers 14h. Là aussi, les destructions sont très importantes. La plupart des mobiliers ont été détruits sauf quelques tables et autres bancs, qui ont pu être sauvés des salles de classe transformées en d’immense brasier de cette école secondaire. Puisque cette Commune ne dispose pas de service de pompiers, ce sont des membres du fokonolona, des gendarmes et des militaires qui ont dû se donner la main pour essayer de mâter l’incendie, qui aurait démarré à l’école secondaire, détruite selon des témoins. En revanche, le feu qui n’a pu être éteint que deux heures après son éclatement a épargné le lycée situé au rez-de-chaussée. Les sœurs ne s’étaient pas encore exprimées sur ce drame.
Franck R.
 



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Un soi-disant directeur par intérim d’une association œuvrant dans l’organisation de séjour de rupture à Madagascar des jeunes adolescents français se présentera d’ici peu devant le Parquet d’Anosy. Motifs, celui-ci est accusé d’usurpation de titre, tentative d’escroquerie et dénonciation abusive. Traités par la Brigade criminelle, les dossiers bouclés atterriront cette semaine au bureau du juge d’instruction où ce directeur par intérim aura à répondre de ses actes qualifiés d’usurpation et bien d’autres par les responsables locaux de l’association qui constituent la partie plaignante dans l’affaire.

Ces derniers sont en effet étonnés de l’arrivée de ce monsieur qui se dit directeur de la structure locale à Madagascar alors qu’il n’a présenté aucun papier justifiant sa nomination. Ou plutôt, il a un papier mais la nomination semble douteuse dans la mesure où aucun procès-verbal du Conseil d’administration, comme l’exige le statut, ne conforte sa nomination. Celle-ci aurait été faite d’une manière unilatérale par une dame française, présidente du Conseil d’administration. Ce qui est tout à fait contraire aux règlements de l’association. En dépit d’un exploit d’huissier, sollicité par les plaignants de leur remettre les documents relatifs à sa nomination à la tête de l’association, l’homme refuse de les procurer. Des demandes qui sont ainsi restées vaines alors que celui qui affirme être le directeur par intérim commence à s’immiscer dans le fonctionnement de l’association. Mais face au refus des salariés malagasy et des responsables locaux de lui communiquer quoi que ce soit, il est allé jusqu’à porter plainte contre ces derniers pour dissimulation ou vol de documents. Ces documents n’étaient pourtant pas dissimulés ou volés mais bien gardés dans le bureau de l’association comme l’atteste le constat d’un huissier. La seule motivation des responsables locaux à ne pas les donner a trait à cette nomination sans preuve et douteuse du « directeur ».

Coïncidence ou non à ce déferrement du directeur au Tribunal, la presse a évoqué ces derniers temps des accusations d’abus sexuel et détournement de fonds au sein de la structure de ces associations à Madagascar et perpétrés par les représentants locaux. La vérité est pourtant autrement car les filles dites victimes d’abus sexuel auraient rétracté devant les autorités françaises en affirmant qu’elles n’ont jamais été abusées sexuellement et n’ont subi aucune maltraitance durant leur séjour à Madagascar. Mieux, elles auraient avoué que leur témoignage était faux. Des révélations faites devant les autorités judiciaires françaises.

Pour le cas de détournement, les faits existent vraiment. Seulement, les auteurs ne sont pas les responsables locaux de Madagascar mais ceux de la France. D’ailleurs, les premiers responsables du Conseil départemental de l’Essonne, unique et principal bailleur de fonds des séjours de rupture à Madagascar des adolescents français, ont déposé une double plainte au Tribunal de grande instance de Lyon, contre certains membres et la présidente du Conseil d’administration de l’association en France. Celle-ci, qui aurait nommé unilatéralement ce « directeur par intérim » à Madagascar, est accusée avec ses collègues, d’abus de confiance. Deux plaintes déposées suite à la découverte des manœuvres financières non justifiées d’un montant de 271 941 euros, 84 627 euros, 9 482 euros, et de 1 352 000 euros…

La Justice malagasy et celle de France traitent ces affaires mais contrairement aux dires de certains, la structure à Madagascar de ces associations n’a rien à voir, ou est plutôt blanchie des délits annoncés.

La Rédaction



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Alaotra-Mangoro, Analamanga et Menabe. Depuis la fin de l’année dernière, près de 300 paysans issus de ces trois Régions se sont mis à la production de riz hybride. La promotion de ce type de riz dans le pays entre notamment dans le cadre du projet de Coopération Sud-Sud (CSS) entre la Chine et Madagascar, sous le contrôle de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. En se conformant aux techniques agricoles pour la production de riz hybride, Weichu 902-3, les essais pratiqués par les paysans ont pratiquement réussi. « Pour cette saison, ma production a quadruplé en comparaison aux années précédentes. Cela démontre bien tous les bénéfices de l’emploi des nouvelles techniques afin de produire du riz hybride », se réjouit Hanta Rafaravololona, agricultrice du côté de Mahitsy. « Ma production a doublé cette année vu que sur 10 hectares de champs, j’ai récolté plus de 810 kg. Les semences sont robustes et résistent très bien aux conditions climatiques du pays. Rien qu'en un mois, les pousses disposent déjà de six à sept feuilles », explique Modeste Rabenarivo, un autre riziculteur. En effet, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a enregistré un rendement moyen de 8,5 tonnes par hectare pour cette première année de production, contre seulement 2,5 tonnes en moyenne pour les années précédentes.
Les résultats sont ainsi palpables. De plus, les chiffres pourraient même aller au-delà des 10 tonnes, si toutes les techniques sont bien respectées. En tout cas, en se basant sur les études préalables effectuées par les techniciens chinois partenaires, cette variété de riz est particulièrement adaptée au climat et à la terre de la Grande île. Le ministère entend ainsi utiliser le riz hybride comme stratégie de redressement de la campagne rizicole, suite aux impacts de la pandémie de coronavirus.         
Rova Randria

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Un grand écart. Les collecteurs achètent de la vanille verte auprès des planteurs avec un prix variant entre 50 000 ariary à 80 000 ariary le kilo. Pourtant, la vanille transformée et stabilisée est vendue à 650 000 ariary sur le marché national et 250 dollars à l’exportation. Jusqu’à ce jour, la loi de l’offre et de la demande domine pour la vanille verte. Les prix de référence s’appliquent seulement aux vanilles préparées. Les paysans se sentent ainsi désavantagés alors que la plantation de cette épice prend parfois jusqu’à deux ans avant de mûrir. Lors de la rencontre des opérateurs avec le Président de la République, Andry Rajoelina, vendredi dernier à Antalaha, ce dernier a annoncé la fixation du prix de référence de la vanille verte. « Je comprends votre souci. Le prix a chuté par rapport l’année dernière. Durant la campagne précédente, le kilo de la vanille verte est négocié à hauteur de 220 000 ariary le kilo. Afin de sauver et protéger le secteur, qui reste un grand pourvoyeur de devises du pays, nous allons essayer de stabiliser le prix de la vanille verte pendant une ou deux années », déclare le Président face aux opérateurs dans le secteur vanille. Par ailleurs, les exportateurs ont mis l’accent sur la hiérarchisation du prix à l’exportation en fonction de la qualité du produit car le taux de vanilline varie pour chaque gousse.
Puisque nous nous trouvons actuellement en pleine campagne d’exportation, le contrôle sera accru pour les exportateurs. « J’ai constaté que le désordre règne dans cette filière. Il est intolérable que 35 % des exportateurs seulement rapatrient leurs devises. Dorénavant, la surveillance sera renforcée », souligne le Chef de l’Etat.
Cette journée fut également l’occasion de célébrer la pose de la première pierre de la « Maison de la vanille ». Le bâtiment s’étendra sur une surface de 3 000 m2. Le complexe regroupera différentes installations, notamment les laboratoires de traitement, le bureau de la Commission nationale de la vanille (CNV), le guichet unique et d’autres domaines relatifs à la filière. La mise en place de cette Maison de la vanille permettra de mieux contrôler cette filière et de garder la position de Madagascar en tant que leader mondial.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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