Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) effectue actuellement une tournée auprès de ses différentes Directions régionales (DREDD) situées dans les quatre coins du pays. Les objectifs étant de constater de visu les problèmes rencontrés par chaque DREDD visité, discuter des perspectives et stratégies à adopter afin d’optimiser les interventions dans chaque localité pour la protection de l’environnement, mais surtout pour lutter contre les diverses infractions. Le ministère en profite pour équiper ses représentations locales. « La vétusté des infrastructures ainsi que le manque de matériels figurent parmi les principaux problèmes rencontrés par ces Directions régionales. Afin de les soutenir dans la réalisation de leurs activités et missions au niveau local mais aussi pour plus d’efficacité, nous avons équipé les DREDD ainsi que les Cantonnements en charge de l’environnement et des forêts de nouveaux matériels informatiques et d’autres outils indispensables », rapportent les responsables au niveau des ministères. Les derniers en date sont donc la DREDD de Vohipeno et le Cantonnement chargé de l’environnement et des forêts de Vohipeno. Il ne faut pas oublier que ces Directions régionales ont comme principale mission la mise en œuvre de la politique environnementale, forestière et du développement durable.
D’autre part, le MEDD collabore également avec les partenaires techniques et financiers pour faciliter l’accès à ces équipements, entre autres le programme PAGE de l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ), engagé dans la lutte contre le changement climatique ainsi que la protection et l’exploitation durable des ressources naturelles au profit des communautés locales. Il a ainsi fourni des véhicules et des outils informatiques aux DREDD de Haute-Matsiatra, d’Amoron’i Mania et de Vakinankaratra.
Rova Randria

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mardi, 22 septembre 2020

La une du 23 septembre 2020

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Nicolas Dupuis n’a pas pris quatre chemins pour exprimer ses inquiétudes, par rapport au prochain match amical des Barea contre le Burkina Faso prévu à Lisbonne le 11 octobre prochain. La situation sanitaire s’aggrave à Portugal et cela risquerait d’entraver la tenue de cette rencontre amicale des deux équipes dans la Capitale portugaise. Mais le sélectionneur national a déjà son plan B en cas de problème. Celui de disputer le choc contre le Swift Hesperange, un club de deuxième division luxembourgeois. Une équipe de qualité malgré son statut car la majorité des joueurs qui évoluent dans le club sont sociétaires de l’équipe nationale luxembourgeoise tandis que d’autres ont déjà joué pour l’équipe de France Jeune.
« L’important, c’est de réunir les joueurs. On s’inquiète un peu par rapport à la situation (sanitaire) au Portugal. On attend éventuellement une réponse du Maroc, pour voir si on peut jouer là-bas contre le Burkina Faso. Si on ne peut pas, on jouera contre le Swift Hesperange », a expliqué le technicien français, ce lundi soir, sur le plateau de Talents d’Afrique sur Canal Plus.
 Concernant la reprise des compétitions, l’entraineur français a souligné qu’il est nécessaire de rajeunir l’effectif : « On avait une très bonne dynamique à la CAN. Puis on a enchainé deux victoires en novembre. J’ai un peu peur (de perdre cette dynamique), après dix mois d’arrêt. A la CAN, on avait l’équipe la plus âgée. C’est pour ça que je voulais renouveler le groupe en gardant les cadres et en ajoutant cinq ou six nouveaux éléments ».
A propos de la Côte d’Ivoire, futur adversaire des Barea, Nicolas Dupuis a souligné que « les Ivoiriens sont des favoris » et qu’ « un point suffira », en évoquant un éventuel match nul.
A huis clos
Au sein de l’effectif, le capitaine des Barea, Abel Anicet Andrianantenaina était en direct avec ses fans ce lundi sur les réseaux sociaux. Il n’a pas caché sa crainte sur la concrétisation de ce match amical. « L’organisation laisse à désirer », a-t-il annoncé, il a aussi confirmé la possibilité du match contre le club luxembourgeois. En ce qui concerne l’équipement de l’équipe nationale, il se pourrait annonce-t-il que les Barea saperont le même maillot qu’ils ont porté à la CAN. A ce rythme, il a prévenu aux fans de Barea que le match retour contre la Côte d’Ivoire risquerait de se jouer à huis clos. « Mais quels que soient les problèmes, les zébus sont prêts », promet le capitaine.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa

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L’apurement des dettes continuera encore jusqu’au mois de décembre prochain, contrairement à ce que le Premier ministre, Ntsay Christian a annoncé au mois de mai dernier. A cette période, il a notamment déclaré que : « la baisse des prix affichés à la pompe n’est pas encore possible pour le moment. L’Etat doit encore s’acquitter de ses dettes auprès des compagnies pétrolières. Avec la tendance positive observée, cet apurement de dettes devrait prendre fin d’ici quatre mois, soit vers le mois de septembre ou octobre prochains ». Malheureusement, cette tendance positive a été perturbée par la recrudescence de la pandémie de coronavirus. Antananarivo a été obligée de revenir au confinement, durant les deux derniers mois. La suspension des transports régionaux a continué. « Ce reconfinement a ainsi engendré une baisse de 30% de la consommation sur tous les produits pétroliers. De plus, les cours du pétrole sur le marché international ont également commencé à se stabiliser autour de 43 à 45 dollars. Les marges ont alors diminué. Par conséquent, l’apurement de dettes se fait aujourd’hui plus lentement que prévu. D’après nos calculs, tout devrait être remboursé en décembre » a expliqué Olivier Jean-Baptiste, directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). Selon les chiffres fournis par ce dernier, à la fin du mois de juillet dernier, l’Etat doit encore près de 83 milliards d’ariary aux pétroliers. « Les calculs pour le mois dernier sont encore en cours », note le DG de l’OMH. 
Depuis 2017, les prix affichés dans les stations-services étaient en effet quasiment en dessous du « prix de référence calculé » (PRC) issu de la structure des prix, prenant notamment en considération le cours du pétrole sur le marché international, celui de l’ariary mais aussi les marges et les taxes. Cette différence a ainsi creusé le passif envers les entreprises. Pour éviter de rembourser de sa caisse, l’Etat se sert de la différence entre les deux prix à son avantage pour payer ce passif. Lorsque le PRC est inférieur au prix affiché dans les stations-services, les marges obtenues par les compagnies pétrolières serviront ainsi à l’apurement du passif. En sept mois donc, l’Etat a déjà remboursé 89 milliards d’ariary, sachant qu’à la fin de l’année 2019, la dette de l’Etat envers les compagnies pétrolières s’élevait à 172 milliards d’ariary.
«Il faut savoir que ce délai n’est qu’une projection. Il peut donc changer au fur et à mesure de l’évolution de la situation dans le pays, mais plus particulièrement sur le plan international. C’est pourquoi, il est important de refaire les calculs tous les mois », rajoute le premier responsable de l’OMH. Pour le moment donc, aucun changement des prix affichés à la pompe  n'est prévu, et ce, jusqu’à la fin de l’année.     
La Rédaction

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Arrivé à point nommé. Dans un contexte de dépréciation de l’ariary par rapport aux monnaies étrangères, la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) lance un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) aux fins de la promotion de l’exportation et de la constitution de la réserve d’or nationale. En effet, l’or reste une valeur refuge par excellence et peut être utilisé comme réserve de change. Il faut rappeler que cet appel fait suite au protocole d’accord signé avec le Ministère des Mines et des Ressources Stratégiques (MMRS) en janvier dernier en matière de consolidation des réserves d’or. C’est dans ce sens que l’institution financière sollicite les comptoirs commerciaux agrées et les titulaires de permis miniers de type Permis d’Exploitation (PE) ou Permis Réservés aux Petits Exploitants (PRE) à vendre tout ou une partie de leur or auprès de la banque. Toutefois, il faut qu’il soit sous formes de lingots ou d’or d’une pureté supérieure à 950 millièmes. Selon le gouverneur de la BFM, Henri Rabarijohn, les intéressés disposent jusqu’au 8 octobre pour déposer leur demande.
Traçabilité
Outre l’achat des lingots, cette stratégie permet également de formaliser et assurer la traçabilité du secteur. Selon les statistiques reçues, la quantité d’or exportée déclarée auprès du ministère des mines s’élève seulement à deux tonnes alors que la quantité réelle atteint vingt tonnes. « Madagascar dispose d’une forte potentialité en or dont l’extraction, la commercialisation et l’exportation ont pendant longtemps fait vivre plusieurs catégories d’acteurs. C’est dans l’objectif de normaliser le secteur aurifère par la professionnalisation des acteurs d’achats et d’exportations, et d’améliorer les recettes en devise issues de l’exportation sur la balance de paiement que l’Etat a défini parmi ses orientations stratégiques la constitution de la réserve d’or nationale » souligne le gouverneur.
Solange Heriniaina

 

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Nouveaux cas positifs importés. La dernière fois où le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 Ivato en a recensé remonte à des mois. Malheureusement donc, au cours de ces dernières 24 heures, 6 nouveaux cas positifs au coronavirus venus de l’extérieur ont été recensés à Madagascar. Ceux-ci figurent parmi les 63 nouvelles contaminations sur 598 tests effectués, annoncées par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre, lors de son allocution sur les chaînes télévisées et radiophoniques, hier vers 13h. Ces 6 passagers provenant d’Europe ont présenté des résultats d’analyse PCR négatifs à l’embarquement à Paris, mais ils ont été identifiés positifs aux contre-tests réalisés à leur arrivée à Antananarivo. Selon le docteur Lamina Arthur, directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, avec les mesures de prévention sanitaires établies par les autorités sanitaires malagasy, ces voyageurs infectés ont été préalablement placés en quarantaine en attendant les résultats des analyses effectuées en laboratoire. « Les résultats des dépistages peuvent changer d’un jour à l’autre, compte tenu du temps d'incubation du virus. Heureusement, nous disposons de tous les contacts des passagers qui se trouvaient dans le même vol. Par conséquent, il nous est réalisable de mobiliser les équipes d'investigation pour le contrôle régulier de leur état de santé. En tenant compte du système de dépistage mis en place, seuls les passagers présentant un état clinique douteux de la Covid-19 seront testés », rassure ce responsable.
En outre, le bilan quotidien obtenu hier sur la situation de l'épidémie de Covid-19 a fait état de 61 cas de guérison. A cela s'ajoute un patient décédé suite au syndrome de détresse respiratoire aiguë. Toujours à la date d'hier, il reste 1 165 patients en cours de traitement. 20 d'entre eux développent actuellement des formes graves du coronavirus.
K.R.

Publié dans Société
mardi, 22 septembre 2020

Cause toujours !

Palabre par-ci ! Causerie par-là ! Décidément en face, de l’autre côté de la rive, on n’en finit pas de jacasser, de caqueter ou de papoter. De la cacophonie ! De l’énervement superficiel ! D’un semblant de colère d’un juste ! En réalité, on a la peur bleue d’être fauché à … jamais.
Ravalomanana Marc en binôme avec Rivo Rakotovao s’agitent. Si le premier fut un ancien Chef d’Etat plutôt un président déchu, le second un futur ex-président d’institution. Entourés d’une cohorte de rapaces avides de proies faciles, ils font du bruit, du tapage inutile. Le tout donc dans un ensemble factice portant l’étiquette d’opposition. A Madagasikara, il n’existe pas d’opposition à proprement parler. On n’a que des ex de ceci ou d’anciens de cela ou encore des ratés qui gesticulent dans un but inavoué de récupérer, d’une manière ou d’une autre, quelque chose qui a échappé à la prise. Inaptes à produire des actes pour le bien du pays, ils excellent au maniement du verbe, au bobard. C’est le monde à l’envers « verba non acta ».
En fait, à Madagasikara ce que l’on a tendance à appeler « opposants » sont en réalité des pirouettes. Ils bougent suivant la direction du vent. Un opposant d’aujourd’hui a toutes les chances de devenir un fervent défenseur du régime demain. Et vice-versa !  Des ennemis d’hier peuvent être des bons amis d’aujourd’hui. Tout dépend de la direction du vent. Quelle légèreté !
Cause toujours, mesdames et messieurs les politicards ! Mais attention, soyez honnêtes du moins intellectuellement envers vous-mêmes ! Par les temps qui courent, l’honnêteté intellectuelle se raréfie. C’est devenu un produit de luxe qui s’achète au prix fort. Habituellement, on se table sur le respect ou non de l’honnêteté morale (ne pas voler, ne pas mentir, non à la corruption, etc.) et on passe de côté l’honnêteté intellectuelle (être correct envers soi-même, etc.). On a tendance à proférer du mal des autres et on oublie ou on fait semblant d’ignorer ce qu’on est exactement.
Les ténors du semblant d’opposition ont été tous, d’un moment à l’autre, d’anciens membres du cercle du pouvoir d’un régime ou d’un autre. A l’époque de leur règne, ils faisaient les mêmes actes et faits qu’ils reprochent aux dirigeants actuels. Ravalomanana Marc nommait les chefs de Région bien au-delà du prescrit du texte fondamental. Comme à son habitude, Ramose s’assit sur la loi du pays et ignore l’existence de la Constitution. Contraint par la nécessité impérieuse, le régime de  Rajaonarimampianina Hery fit élire les sénateurs par des grands électeurs composés uniquement de conseillers ruraux et municipaux et les maires, les seuls existants d’ailleurs à l’époque des faits. Confrontés aux mêmes contraintes, les dirigeants en place organisent les sénatoriales avec les mêmes conditions. Et voilà, les ex osent crier scandale. C’est de la malhonnêteté pure ! Avant de pointer du doigt le brin de paille sur les yeux des autres, veuillez d’abord enlever la poudre sur les vôtres.
A Andrainarivo, les Ravalomanana, les Rivo Rakotovao et consorts fustigent la HCC et la CENI. Par des termes désobligeants ou méchants, ils qualifient ces deux entités de complices au régime Rajoelina. De qui se moque-t-on !
Cause toujours ! Mais, gare à vous. Soyez honnêtes envers vous-mêmes !
Ndrianaivo

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Le Conseil d’Etat s’est déclaré hier incompétent pour statuer sur le recours du KMF-CNOE contre l’Etat malagasy. Récemment cette organisation de la Société civile a déposé un recours auprès de cette haute juridiction administrative pour demander le sursis à exécution et l’annulation du décret de convocation des grands électeurs pour les élections sénatoriales du 11 décembre prochain. « Nous savions dans quel sens irait la décision du Conseil d’Etat. Cependant, nous ne nous attendions pas à ce que cette haute juridiction mette en avant une incompétence à statuer. C’est honteux », a réagi le leader du KMF-CNOE, Andoniaina Andriamalazaray. Lui qui évoque d’ailleurs une jurisprudence du Conseil d’Etat qui avait rendu une décision dans une affaire similaire en 2008. En tout cas, pour le KMF- CNOE, il reste encore une carte en sa possession. Cette entité a, en effet, engagé en parallèle un autre recours similaire devant la Haute Cour constitutionnelle, au cas où le Conseil d’Etat ne lui donnerait pas raison sur ce litige qui l’oppose à l’Etat malagasy.

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En plus de sa beauté, Saya Nellie Anjaratiana, la miss Madagascar 2020, représentante de Madagascar à la 70ème cérémonie du Miss monde, est aussi intelligente. Son souhait le plus cher est actuellement d’aider les jumeaux de Mananjary, considérés comme une source de malédiction pour l’ethnie Antambahoaka et dans partie du Sud-est de Madagascar. Etant consciente qu’ils sont toujours mal perçus et abandonnés, la reine de beauté malagasy lance un projet humanitaire en faveur de ces jumeaux aux destins incertains. Selon ses dires, ses actions ne vont surtout pas cesser cette pratique. Mais d’une autre manière, elles vont certainement améliorer la condition actuelle. « Avec l'accompagnement de l'équipe du Comité national Miss Madagascar (CNMM), je vais me rendre à Mananjary au début du mois d’octobre pour rencontrer une association d'accueil et de transit des jumeaux abandonnés dans cette zone », déclare-t-elle.
Effectivement, l’enjeu de sa participation au concours de Miss monde n’est pas limité au « Titre ». Notre belle représentante vise également différents trophées. Le plus important à décrocher porte sur « Beauty with a purpose ». D’après les explications du comité organisateur, en cas de réussite, non seulement Saya Nellie Anjaratiana décroche le trophée, mais elle perçoit aussi un financement du projet concernant les jumeaux à Mananjary. Il suffit qu’elle présente aux membres du jury un projet concret et réalisable.
En visite de courtoisie au ministère de la Communication et de la Culture
Faisant partie de la culture malagasy, Saya Nellie Anjaratiana et l’équipe du CNMM ne sont pas passées outre le ministère de la Communication et de la Culture. Hier, elles ont été accueillies par une délégation ministérielle à Anosy. Au-delà de la visite de courtoisie, la rencontre entre la Miss Madagascar 2020 et Lalatiana Andriatongarivo - le n°1 du ministère de la Communication et de la Culture - leur a permis d’échanger autour de cette cause défendue dans le cadre de l’évènement Miss Monde 2020. Cela a également été l’occasion pour la ministre d'exprimer l'intérêt que porte son département à ce sujet. « Le ministère exprime son soutien à la Miss Madagascar. Non seulement, elle représentera la Grande île à l'échelle mondiale, mais elle va aussi défendre une cause importante que même le Président de la République Andry Rajoelina affectionne particulièrement », déclare Lalatiana Andriatongarivo à la presse. Et d'ajouter qu’une solution devrait être identifiée face à cet abandon des jumeaux à la naissance. « Ce tabou des jumeaux gagne du terrain, allant de Mananjary jusqu'à Nosy-Varika et s'étend même dans toute la Région de Vatovavy-Fitovinany. Faut-il rappeler aussi que cette lutte remonte à des années sans que ses initiateurs n’aient trouvé une issue favorable. L'obstacle culturel prime toujours », a-t-elle souligné.
K.R.

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Les performances du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo en deux ans de fonctionnalité sont encourageantes. Du moins c’est ce que laissent voir les chiffres rendus par le système anti-corruption à Madagascar hier. Les résultats du PAC sont plus élevés par rapport à son défunt prédécesseur, la Chaîne pénale économique anti-corruption (CPEAC). De 2018 à 2020, le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo a traité 649 dossiers de procédure dont 298 jugés soit un taux de jugement de 46% contre un taux de jugement de 42% pour l’ancienne CPEAC au cours de ses 14 années de fonctionnalité. De juin 2018 à juillet 2020, 54 dossiers soit seulement 8% des affaires traitées au niveau du PAC sont classés sans suite, contre 200 soit 23% des dossiers traités au niveau du CPEAC de 2004 à 2018. 136 condamnations ont été prononcées par le PAC d’Antananarivo en deux ans contre 124 au niveau de la CPEAC en 14 ans.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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