Une excellente nouvelle vient d’être annoncée par le Président de la République de Madagascar (PRM), Andry Rajoelina ce dimanche. En effet, ce dernier a déclaré le retour à la normale des activités sportives. Mais des restrictions restent encore à respecter. Toutes les disciplines sportives telles que le basketball, la pétanque et le football sont autorisées à reprendre l’entrainement.
Bien évidemment, et dans le cadre des mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19, l’encadrement de la pratique des activités sportives devra se faire dans le respect des mesures barrières et des protocoles sanitaires élaborés. Il a déjà encouragé le retour à l’entrainement pour les sportifs et la compétition pour certaine discipline à condition qu’il n’y ait pas de supporteurs. Il a précisé en particulier l’interdiction des compétitions qui suscitent l’engouement des supporteurs. Les championnats peuvent reprendre pour certaines disciplines à condition que celles-ci se tiennent à huis clos.
Le Chef de l’Etat a insisté sur le respect des  mesures de protection sanitaire. En effet, que cela soit en compétition ou à l’entraînement, sur la voie publique ou sur un site public ou privé, dans un établissement couvert ou en plein air, la règle des 100 personnes au maximum doit être respectée.
Pour le sport automobile, cette annonce du Chef de l’Etat est un bon signe pour la reprise des compétitions prochainement.
« Si j'ai bien compris le communiqué du PRM, les entraînements sont autorisés mais les organisations des compétitions sont interdites. Espérons donc l’ouverture des manifestations sportives dans 15 jours soit à partir du 21 septembre 2020 ou du 26 septembre 2020 », annonce  Jimmy Rakotofiringa, président de la fédération du sport automobile de Madagascar.
Dans l'attente des propositions pour les compétitions de base (Slalom, karting et run), il est donc possible d'organiser 2 rallyes pour la FMSAM, le premier les 30,31 octobre et le 1er novembre 2020 et les 27,28 ,29 novembre 2020 pour le second.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa

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Point positif. Durant la période de confinement, la qualité de l’air dans la Capitale, ainsi que dans toutes les villes du monde entier, s’est nettement améliorée. Outre la prévention contre la propagation de la pandémie de coronavirus, le confinement a également eu des bienfaits sur l’environnement. L’air est devenu plus pur, plus « respirable ». Pour Antananarivo par exemple, la pollution de l’air a effectivement baissé de 17 %, « à cause de l’arrêt des activités industrielles mais aussi la limitation de la circulation des voitures », a expliqué un responsable au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Pour mesurer cette baisse, l’Initiative pour le développement et la restauration écologique et l’innovation (INDRI) a mesuré la présence en avril dernier de particules fines et grossières dans l’air. La quantité de ces particules définit notamment la qualité de l’air. Ainsi, cette organisation n’a détecté que seulement 5,6 µg/m3 (microgramme par mètre cube) à Analakely et 18,8 µg/m3 dans le tunnel d’Ambanidia. Alors qu’en temps normal, selon les chiffres recueillis par l’Institut national des sciences et techniques Nucléaires (INSTN), une valeur de 157 µg/m3 pourrait être atteinte, ce qui excède de loin les normes fixées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), soit 20µg/m3 de moyenne annuelle et 50µg/m3 pour une moyenne en 24 heures. « Ces chiffres sont encore plus élevés en cette période, notamment en septembre et octobre quand la fumée des feux de brousse s’ajoute aux gaz d’échappement des véhicules », stipule l’organisation. Et cette même situation a pu être observée lors de la seconde période de confinement total, au mois de juillet dernier.
Deux personnes sur dix
De plus, selon l’ONG Pure Earth, deux personnes sur dix à Madagascar décèdent effectivement à cause des maladies liées aux différentes formes de la pollution de l’air. Cette bonne qualité de l’air doit ainsi être maintenu pour améliorer la qualité de vie dans la Capitale, mais surtout pour préserver l’environnement. « Les solutions ne manquent pas comme le vrai contrôle technique des voitures mises en circulation, la révision du moteur et le retrait des véhicules les plus polluants, ainsi que la création des transports alternatifs, sans oublier la promotion de l’usage du vélo », recommande l’INDRI. Pour leur part, les autorités misent sur la valorisation des énergies renouvelables en alternative au bois-énergie et au charbon. L’enjeu est alors d’envergure. Chacun devra revoir ses habitudes pour contribuer à cette amélioration de la qualité de l’air dans la ville.
Rova Randria

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Un financement additionnel. Le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato a signé, mercredi dernier, deux conventions pour la mise en œuvre de nouveaux programmes appuyés par l’Union européenne (UE) à Madagascar. L’un visant le renforcement de plusieurs infrastructures dans les secteurs du transport aérien, du développement numérique et des énergies renouvelables, et l’autre concernant la création d’emplois à travers l’amélioration du climat des investissements. De ce fait, l’enveloppe sera divisée en deux. Une somme de 29 millions de dollars sera allouée au premier programme, tandis que 7 millions d’euros vont financer le second projet. « Dans le domaine des infrastructures, l’Union européenne apportera sa contribution dans le grand projet Sahofika et Volobe. L’objectif étant de baisser les coûts d’achat de l’électricité de la JIRAMA. Par ailleurs, d’autres projets figurent également dans le pipeline. Nous participerons au projet de mise en place d’un train urbain si le programme voit le jour. On soutiendra également le ministère de l’Aménagement du territoire dans la construction d’une digue de protection à Toliara. En tout cas, toutes les activités seront déterminées avec les ministères concernés », a expliqué Frédéric Fourtune, chargé de programme dans le domaine des infrastructures au sein de l’UE, hier.
Concernant le domaine des investissements, cette subvention permettra de développer un environnement des affaires plus favorable à la création d’activités économiques, dans le but de créer des emplois décents pour la population active malagasy. L’organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat sont de ce fait les principaux bénéficiaires de cet appui. Les actions se concentreront ainsi dans l’amélioration du dialogue public-privé, l’accompagnement de la coordination institutionnelle pour la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des investissements et de l’environnement des affaires, ainsi que l’encouragement et l’accompagnement de la formalisation des entreprises du secteur privé.
Grâce au décaissement de cette subvention, l’Union européenne a affecté une enveloppe de plus de 250 millions d’euros (1 125 milliards d’ariary) d’aide non remboursable dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement.
Solange Heriniaina

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mardi, 08 septembre 2020

Quid de la deuxième vague !

Madagasikara déconfine ou presque. On ne le dit pas sur le texte, cependant dans les faits pratiques, c’est la réalité ! Le Gouvernement maintient pour les quinze jours à venir l’état d’urgence sanitaire. Toutes les consignes demeurent à respecter, seulement le confinement se desserre de telle sorte que tout le monde puisse vaquer à ses activités quotidiennes. Les transports en commun urbains et les taxis-be reprennent normalement comme ce fut déjà le cas quinze jours auparavant. Ibidem pour les transports régionaux ou nationaux hormis certaines Régions où le virus frappe encore fort. Un calendrier de reprise a été établi. Les magasins, les restaurants, les bars et karaoké sont ouverts toute la journée. Les usines et toutes les unités de production fonctionnent à plein régime. Les marchés grouillent de monde. Les stations d’essence, les banques et les officines de pharmacie n’ont jamais fermé leurs portes. L’éducation nationale se remet à flots. Les examens officiels ont démarré avec brio et la rentrée 2020-2021 débutera, sans faute, le 26 octobre prochain. De toute façon, il n’y aura pas d’année blanche ni pour le primaire/secondaire ni pour le supérieur. Bref, la vie reprend son cours normal.
Les responsables étatiques ne peuvent pas se permettre de maintenir « éternellement » le pays sous le joug d’un confinement strict. Les cinq mois et demi de mesures drastiques pour contenir la propagation de la pandémie de Covid-19 ont mis le pays à genou et asphyxié l’économie. Tous les indicatifs économiques sur le tableau de bord national virent au rouge. Et même le social et le côté politique subissent les effets nocifs collatéraux de la pandémie. L’atmosphère s’agite. On est sur les nerfs !
En tout état de cause, bien que l’étau se desserre significativement, le respect des consignes de base  quoique enquiquinant telles que le port de masque, le geste barrière, la distanciation de un mètre, le lavage systématique des mains, le confinement pour les personnes âgées  vulnérables et celles sujettes à des maladies chroniques  (diabétiques, asthmatiques ou autres) tient toujours.
Mais, il va falloir se méfier sérieusement du « retour en zone » de l’adversaire. La menace de la deuxième vague de la pandémie plane toujours. Une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La prudence et la vigilance sont de rigueur. Des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne et la France en savent trop sur la capacité de re-nuisance de la Covid-19. En effet, en raison de la baisse constante des cas contaminés et des décès, ces pays avaient pris des mesures assouplissant les consignes  de prévention jusqu’à déconfiner entièrement, un moment. En réalité, le mal n’est pas parti  loin. En fait, il rôde ou tapit à côté et est prêt à rebondir au moment où l’on s’attend le moins.
En France, à titre d’exemple, la Covid-19 réapparait et ce avec une force de frappe insoupçonnée. Ces temps derniers, le pays enregistre 7 000 nouveaux cas en 24 heures et 25 000 en 72 heures. C’est terrifiant ! Du coup, des responsables publics recommandent, de nouveau, la reprise systématique des consignes entre autres le port des masques.  Certaines localités en imposent le port obligatoire. D’ailleurs, le conseil d’Etat approuve la décision.
Le scénario qui se produisit ailleurs risque fort de se reproduire à d’autres pays notamment à Madagasikara.
Ndrianaivo

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La réouverture des églises catholiques confirmée. En se basant sur la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, sur l’autorisation de tenir des rassemblements intérieurs dans les lieux publics en respectant un maximum de 100 personnes, l’archevêque d’Antananarivo, Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona a annoncé, hier, la reprise des messes dominicales dans le diocèse d’Antananarivo à compter de ce dimanche 13 septembre. Cependant, le respect des normes de la santé publique est de rigueur afin que les maisons de Dieu ne soient pas un endroit pour la propagation du coronavirus. Il s’agit de la désinfection des églises, la mise à la disposition des fidèles des dispositifs de lavage des mains, le port des masques et le nombre d’assistance limité à 100 à chaque entrée. En effet, cette décision d’ouvrir les lieux de culte ne signifie pas que le virus est éradiqué. Cette ouverture doit se faire par étape et avec des précautions à prendre.Depuis la décision du Gouvernement de fermer les portes des églises, temples et mosquées dans tout Madagascar, les églises catholiques ne se sont jamais précipitées pour ouvrir les leurs. Les messages ont été clairs pour tous les fidèles catholiques. Ils sont exhortés à prier en famille, ou seul pour briser la chaine de contamination.
Les raisons qui ne permettent pas aux églises catholiques de rouvrir leurs portes durant la période de confinement se reposent sur la peur que toutes les célébrations eucharistiques ne deviennent pas une source de contamination massive pour les fidèles.
 Anatra R.

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Au quatrième rang. La Team Madagascar participant à la compétition internationale en robotique ou « First global challenge » a gagné 3 places suite aux derniers défis effectués, passant de la 6ème ex-aequo à la 4ème place. L’équipe a pu grimper au classement international grâce aux efforts déployés par les cinq membres et les deux mentors, mais aussi grâce au soutien permanent des internautes et des partenaires. Actuellement hébergés au Centre d'études et de formation multimédia (CEFOM) sis à Ivato, avec une prise en charge complète assurée par le ministère de la Communication et de la Culture, les membres de l’équipe peuvent désormais booster leur productivité. « Les jeunes bénéficient en ce moment d’une meilleure connexion et d’une bonne concentration en étant réunis dans un même et seul endroit. De plus, le travail d’équipe s’améliore, tout comme le coaching avec les présentiels », se réjouit Mendrika Nomenjanahary Razananiriana, l’un des coachs. D’un autre côté, l’hébergement à Antananarivo facilite la communication et le sponsoring, avec les rendez-vous qui s’enchaînent.
La Team Madagascar s’attèle actuellement au défi technique, axé sur la conception de robot via le logiciel « solid works », spécialisé sur la modélisation en 3D. A cela s’ajoute le tutoriel en live, pendant lequel chaque question posée et validée vaut un bonus. Aussi, le partage d’expériences des participants au FGC 2017, durant lequel chaque question posée et validée vaut un bonus. Ces défis seront clôturés le 14 septembre prochain. Tous les challenges et compétition se font, rappelons-le, 100 % en ligne et à distance. Pour information, une nouvelle émission intitulée « Gasy Robotika » sera diffusée sur la TVM à partir de ce jour. Cette émission télévisée mettre en avant l’équipe malagasy ainsi que ses défis et réalisations. Rendez-vous tous les mercredis et samedis à 18h 45.
Patricia Ramavonirina


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Inhumain, dégradant, … Ces mots sont souvent entendus lorsque les défenseurs des droits de l’homme parlent de la qualité, ou plutôt du manque de qualité des prisons de Madagascar. La surpopulation carcérale chronique, la vétusté du parc pénitentiaire à Madagascar, sont entre autres les critiques émises à l’endroit de la quasi-totalité des prisons de la Grande-île. Pour lutter contre le surpeuplement des prisons, la réhabilitation et la construction d’infrastructures pénitentiaires aux normes sont un défi de l’actuel régime. Exemple le plus récent : un vaste programme de construction d’infrastructures initié par le ministère de la Justice doit voir le jour d’ici trois ans. Selon le département ministériel de Faravohitra, 14 prisons seront ainsi construites, parmi lesquelles figurent notamment les prisons d’Imerintsiatosika et de Fianarantsoa. Les travaux de construction de prison à Toamasina, Ihosy, Antananarivo Avaradrano, Fenoarivo Atsinanana, Ambositra, Sainte Marie, Amboasary Atsimo et Belon’i Tsiribihina, sont prévus débuter cette année. Les Districts d’Antsiranana, Besalampy, Ambilobe et Atsimondrano Tsiafahy, devraient obtenir leurs nouvelles infrastructures en 2021. Outre la construction de nouvelles infrastructures carcérales, la réhabilitation de certaines maisons est aussi dans les tuyaux. Suite à la finition des travaux d’extension, la prison de Sambava peut désormais accueillir 250 nouveaux détenus. L’un des objectifs du ministère de la Justice est que chaque District possédant un Tribunal devrait nécessairement avoir sa propre prison afin de faciliter et d’améliorer le travail de la Justice.
10 TPI
A ce sujet justement, le programme de construction d’infrastructures initié par le ministère de la Justice comprend également la construction de dix nouveaux Tribunaux de première instance. Sainte-Marie, Sambava, Ambilobe, Besalampy et Belon’i Tsiribihina seront ainsi les premiers à voir des TPI érigés sur leur territoire. Des établissements similaires devront également être construits à Ambatofinandrahana et Bealanana. Mananara et  Vohémar ne seront pas en reste puisque les travaux de construction de TPI sur place sont prévus pour 2022. Notons que la construction des Tribunaux de première instance répond à des conditions précises. Faut-il en effet souligner que le nombre de Districts demandant à avoir un Tribunal est élevé. L’éloignement, l’état des routes, la croissance démographique, la hausse du taux de criminalité sont ainsi des critères prioritaires à l’installation de ces infrastructures. La construction de ces infrastructures contribuera à améliorer le système judiciaire et carcéral, tout en procédant au désengorgement des prisons, estime le ministre de la Justice. Le Président de la République suit de près la construction de ces infrastructures. Il a particulièrement insisté que 20% des travaux doivent être terminés d’ici la fin de l’année.
La rédaction

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Une démarche plutôt politique que juridique. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier la saisine de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), avant-hier, par un groupe de sénateurs qui affirment vouloir dénoncer des irrégularités dans la ratification d’ordonnances adoptée par l’Assemblée nationale lors de la dernière session extraordinaire. Parmi lesdites ordonnances figurent celle relative à des modifications  de la loi organique sur le Sénat. Dans leur initiative, ces membres de la Chambre haute avaient invoqué l’alinéa 1er de l’article 118 de la Constitution pour demander un nouveau contrôle de constitutionnalité de ces textes.
Interrogés sur le sujet, d’autres sénateurs comme Honoré Rakotomanana affirment ne pas soutenir l’initiative. Pour lui, l’adoption de la ratification est conforme aux procédures édictées dans la Constitution. L’ancien numéro un du perchoir d’Anosikely appuie ses arguments en citant l’article 96 in fine de la Constitution qui affirme que « si la commission (ndlr : mixte) ne parvient pas à l'adoption d'un texte commun ou si ce texte n'est pas adopté dans les conditions prévues à l'article précédent, l'Assemblée nationale statue définitivement à la majorité absolue des membres la composant ». En effet, un commission mixte paritaire a déjà siégé au niveau du parlement mais n’a pu aboutir à une décision. D’où la dernière navette qui s’est arrêtée au Parlement de Tsimbazaza. Il n’est donc nullement question de majorité. D’après ce membre du Sénat, « la HCC ne va pas se déjuger ».
Manœuvre politique contre une décision irrévocable
Concernant la saisine de la HCC, Honoré Rakotomanana évoque l’article 120 de la Constitution qui stipule dans son dernier alinéa que « les arrêts et décisions de la Haute Cour constitutionnelle sont motivés ; ils ne sont susceptibles d'aucun recours. Ils s'imposent à tous les pouvoirs publics ainsi qu'aux autorités administratives et juridictionnelles ». La démarche des sénateurs apparait donc comme un simple coup d’épée dans l’eau.
A entendre l’ex – président du Sénat, il n’est pas le seul à avoir un raisonnement juridique qui diffère de celui des sénateurs Mamitiana Fabergé et consorts. D’autres parlementaires à savoir Pierrot Rajaonarivelo, Mananjara Randriambololona, Berthin Randriamihaingo, Ratalata Georges, Day Rabenony entre autres, se rangeraient parmi ceux qui ne cautionnent pas cette saisine. La divergence s’est, d’ailleurs, fait sentir lors de la réunion du Groupe parlementaire présidentiel (GPP) rassemblant les sénateurs qui furent désignés dans le quota de l’ancien président le 31 août dernier. D’après les indiscrétions, ceux qui ont pris l’initiative de saisir les juges d’Ambohidahy auraient clamé haut et fort le caractère politique de leur démarche.
Pour le sénateur Berthin Randriamihaingo, l’initiative de ces sénateurs s’apparente à une « manœuvre visant à dénigrer le régime aux yeux de la communauté internationale ». En tout cas, la manœuvre ne pourra changer grand-chose à la décision déjà prise par la HCC qui a déjà validé la ratification des ordonnances précitées.
Sandra R.

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La première concerne le déclenchement du processus électoral. Madagascar élira ses nouveaux sénateurs avant la fin d’année, a dit le Président Andry Rajoelina dimanche soir. L’organisation du vote est impérative pour éviter la vacance de siège au Sénat. Le mandat des sénateurs en exercice expirera le 5 février prochain. Leur prise de fonction officielle date du 6 février 2016. Le scrutin amenant les élus à devenir membres de la Chambre haute se tenait en décembre 2015.
Si le nouveau vote aura lieu le 11 décembre, le Gouvernement est dans l’obligation de sortir le décret de convocation des électeurs dans les prochains jours ou les prochaines semaines. Cette prise de décision ne devrait absolument pas se faire en octobre. La loi est la loi. Il faut la respecter. Le décret portant convocation des électeurs doit être porté à la connaissance du public 90 jours avant le jour J.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a étudié en assemblée générale l’avant-projet de chronogramme du processus, selon le rapporteur général Fano Rakotondrazaka. La proposition qui en découle sera soumise au Conseil du gouvernement pour approbation. Si tout va bien, la communication entre Alarobia et Mahazoarivo à ce propos aura lieu cette semaine ou la semaine prochaine au plus tard.
Les sénatoriales relèvent de suffrage universel indirect. Les conseillers communaux/municipaux et les maires en leur qualité de grands électeurs éliront les futurs sénateurs. Dans le courant de la semaine passée, ces électeurs ont déjà été informés de la tenue des prochaines sénatoriales. A partir de cette semaine, ils sont tenus de fournir des renseignements complets à leur sujet en vue de la liste électorale par chaque circonscription.
La deuxième question se pose justement à ce propos. Certaines Communes n’ont pas de nouveaux dirigeants. Les dernières élections générales du 27 novembre n’ont pas donné les résultats escomptés pour les concernées. Pour cause d’irrégularités, les Tribunaux administratifs ont dû annuler le vote pour 24 Communes urbaines et rurales tandis que huit Communes rurales n’ont pas eu de candidats conseillers.
Des élections partielles s’imposent pour ces Communes sans nouveaux dirigeants. Alors, si les sénatoriales passent avant les élections partielles, ces Communes, et donc l’électorat de leur ressort, seront privées de leur droit de voter. Si tel sera le cas, ceci sera une violation pure et simple de la loi de la part du Gouvernement sachant que le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées et les organisations économiques et sociales.
Les pouvoirs publics sont en présence d’un dilemme. S’ils décident de faire passer les élections partielles avant les sénatoriales, la vacance de siège à éviter au Sénat se précisera et, dans ce cas, il se produira une crise institutionnelle voire constitutionnelle. Le Gouvernement a quand même un alibi. L’avènement de la crise sanitaire liée à la Covid-19 a rendu impossible l’organisation des élections partielles. Celles-ci étaient prévues en avril. Mais la pandémie en a décidé autrement.
Partant, d’autres politiciens demandent la tenue de régionales et de provinciales avant les sénatoriales. Jusqu’ici, le pays n’a ni chefs de province ni chefs de région élus ni membres du conseil provincial élus ni membres de conseil régional élus alors que la Constitution en son article 3 préconise que « la République de Madagascar est un Etat reposant sur un système de collectivités territoriales décentralisées composées de Communes, de Régions et de Provinces ».
Les régionales et les provinciales relèvent également de suffrage universel indirect. La question sur les Communes « sans dirigeants » revient encore et toujours si l’on tient à organiser ces deux élections. Biens d’autres questions se posent notamment concernant les candidats sénateurs pour chaque Province. Cet aspect donnera un fil à retordre pour les partis et groupements politiques désirant prendre part à la course.
Le nombre de sénateurs sera réduit à 18 en référence à la nouvelle loi fraichement adoptée par le Parlement. De cet effectif, deux tiers seront élus et l’un tiers restant sera désigné par le Président de la République aux termes de l’article 81 de la Constitution. Ainsi chaque Province – quel que soit le nombre de Régions et de Communes la constituant – aura-t-elle à élire deux sénateurs. Les partis et groupements politiques auront donc intérêt à aligner des poids- lourds sur la ligne de départ.
M.R.

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mardi, 08 septembre 2020

La une du 09 septembre 2020

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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