A près d’une semaine après l’assassinat du Franco-Indien Danil Radjan  (44ans), il existe un possible rebondissement de l’affaire. C’est que récemment, sa famille a annoncé son intention de s’exprimer bientôt devant la presse locale sur le dessous de cet homicide. La question qui se pose cherche donc de savoir si les proches de la victime feront une révélation, chose naturellement attendue par l’opinion dans pareille situation.
En attendant, les Forces de l’ordre poursuivent l’enquête. D’après une source, une arrestation a failli avoir lieu, hier. Mais pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, elle ne s’était finalement pas produite.  D’autant plus qu’on ignore encore de qui il s’agit. Néanmoins, notre source au niveau des enquêteurs semble de plus en plus convaincue sur la thèse d’une querelle interne entre des membres de la communauté indienne de la Capitale. « Il semble se confirmer de plus en plus qu’il s’agit d’une affaire entre des Indopakistanais », a-t-elle ajouté.
Raison de plus pour que la petite famille de la victime affirme ne plus cacher sa peur pour leur vie. En attendant la confirmation de quoi que ce soit, la Police continue encore de procéder à l’examen et à l’analyse de quelques indices susceptibles de conduire à une piste.  Les puces de téléphone de tous ceux qui ont les dernières conversations avec la victime ont été réquisitionnées.
L’autre question qui demeure également sans réponse, c’est de savoir si cet assassinat a-t-il un lien avec l’agression par tir d’arme à feu sur Mustapha, le frère du défunt, il y a un certain temps à Ambatobe. Depuis, ce dernier a eu maille à partir avec les autorités et la Justice du pays, lesquels lui ont frappé d’un mandat de recherche, après qu’il a décidé de partir à La Réunion pour un soin, et ce, à cause de sa blessure liée à son agression.    
Franck R.
  

Publié dans Politique
jeudi, 24 septembre 2020

CFM, quel avenir ?

Le Conseil du fampihavanana malagasy serait-il mal parti ? Les membres dudit conseil plafonnent-ils ? Des questionnements qui suscitent autant d’intérêts aux observateurs. Au final, trop de questions restent en suspens, sans réponses ! Censé apporter des solutions, le CFM pose plutôt problème ! Pourquoi dépense-t-on autant de l’argent public ? Quel avenir pourrait-on réserver à cet organe dont le mandat tire à sa fin ?
L’art. 168 de la Constitution de la IVème République prévoit la mise en place du Conseil du fampihavanana malagasy en ces termes « Dans le cadre du processus de réconciliation nationale, il est institué un Conseil du fampihavanana malagasy … ». Pour ainsi dire, la raison d’être du CFM suivant le texte fondamental consiste à « rétablir » l’unité des Malagasy dans le cadre de la réconciliation nationale.
D’emblée, une question fondamentale nous interpelle « le peuple malagasy a-t-il vraiment besoin qu’on le réconcilie ? » « A quel moment de l’histoire l’unité nationale fait-elle l’objet d’une quelconque menace ? » « N’étions-nous pas partis d’un faux problème ? ».
La question relative à l’unité nationale a été toujours le fer de lance des acteurs politiques en manque d’arguments alternatifs. Une thématique facile que certains politiques mal intentionnés exploitent pour se faire des « clients ».
Les Malagasy formaient toujours un peuple uni. Madagasikara est l’un des rares pays du continent noir à avoir une langue parlée du nord au sud et d’est en ouest. D’une Région à l’autre, la langue malagasy « ny Teny malagasy » est comprise à travers toute l’île. Un atout exceptionnel garantissant l’unité nationale. Entre les peuples de toutes les tribus de Madagasikara, il existe une symbiose naturelle. Un Malagasy des Hauts plateaux s’intègre aisément parmi les Malagasy de la côte. Et vice-versa. L’image d’une division entre les « Ambaniandro » (peuples des Hauts-plateaux) et ceux des côtes ou « Tanindrana » est un phénomène d’une pure invention des colons dans le cadre de la délétère politique « diviser pour régner ». Les Vazaha ont toujours cherché à faire éclater l’unité naturelle des Malagasy. A ce titre, ils montaient l’élite locale des côtes contre celle des Hauts-plateaux. La zizanie politique politicienne d’aujourd’hui n’est que l’avatar des pratiques coloniales.
Ceci étant, le CFM part d’une base erronée. Il ne s’agit pas en fait de la   recherche d’une réconciliation « nationale » mais plutôt d’un règlement de conflits entre leaders politiques. Les dirigeants politiques de différentes Régions de Madagasikara ont des comptes à régler entre eux. En principe, le CFM avait du mal à les faire entendre. Il s’agit, en réalité, des conflits d’intérêts souvent contradictoires. Depuis des années, on a entretenu l’idée selon laquelle un Ambaniandro « ne peut pas prétendre » le poste de la magistrature suprême du pays. Et cela pour des raisons fallacieuses. Depuis les crises cycliques, les choses ont changé. Et le peuple n’éprouve aucun problème.
Ainsi, de quelle réconciliation parle-t-on. Si c’est pour régler le problème entre politiciens, le pays n’a pas besoin de faire intervenir un organe national, budgétivore, aux frais de l’Etat. En cinq ans d’existence, quels résultats concrets peut-on inscrire sur le compte du CFM ? Que les politiciens règlent entre eux leur contentieux et laissent le peuple en paix !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Les ténors du parti « Tiako i Madagasikara » ont tenu un rassemblement hier à son quartier général à Bel’Air. Les actualités politiques ont été au cœur des discussions à cette occasion et ce, en présence de l’ancien président, Marc Ravalomanana. D’après les propos de ce fondateur du TIM, cette réunion avait pour objectif de « rappeler les idéologies politiques, les règles du parti, ainsi que les motivations dictées par l’intérêt du peuple».  Force est pourtant de constater que les décisions qui y ont découlé sont loin de revêtir un caractère d’intérêt général. En effet, comme il fallait s’y attendre, les barons du TIM ont officialisé leur décision de boycotter les élections sénatoriales le 11 décembre prochain. Un boycott déjà prévisible vu les nombreuses gesticulations auxquelles cette formation politique s’est adonnée envers d’autres opposants ces derniers temps. Des démarches visant à torpiller les scrutins pour le renouvellement des membres du Sénat.
Plus d’un observateur estiment que cette démarche du TIM n’est rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre politique dans le but d’esquiver une nouvelle épreuve des urnes. En effet, bien que les sénatoriales concernent uniquement les grands électeurs, les partis de l’opposition auront beaucoup de mal à faire élire des candidats étant donné le nombre très réduit de siège à la Chambre haute.
La CENI dans la ligne de mire
Outre une peur farouche de la défaite par la voie des urnes à travers ce boycott, l’on ne peut s’empêcher d’y voir un acte de sabotage. Ces scrutins étant une étape qui tend vers la promesse du Président Andry Rajoelina de diminuer l’effectif au Sénat à défaut de suppression de cette institution pour le moment. L’opposition souhaite ainsi faire perdre le régime en crédibilité en tentant le tout pour le tout afin de décaler les élections sénatoriales le plus tardivement possible.
Dans leur manœuvre, les opposants y compris le parti de l’ancien Chef d’Etat ont pris pour cible la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’opposition multiplie les critiques et attaques ouvertes contre ladite commission qui est alors accusée de tous les torts dont le manque de transparence dans l’organisation des dernières élections, par exemple. Des élections auxquelles le TIM n’a pourtant pas hésité à y participer à l’instar des communales et municipales, ou encore les législatives. Au final, il est plus que certain que cette démarche du TIM aboutira à des contestations post – électorales, une fois que les scrutins seront achevés.
La Rédaction

Publié dans Politique
jeudi, 24 septembre 2020

La une du 25 septembre 2020

Publié dans La Une

Contrairement aux apparences, la Cour suprême de Madagascar et le ministère de la Justice malagasy ne se tournent pas les pouces dans l’affaire Raoul Arizaka Rabekoto. Des éléments obtenus récemment rapportent en effet qu’une demande d’entraide judiciaire internationale en vue d’une extradition de l’intéressé a été adressée par la plus haute instance juridictionnelle malagasy de Faravohitra, aux autorités judiciaires françaises et suisses.
Dans deux lettres distinctes datées du 09 septembre 2020, la Cour suprême a adressé une demande d’entraide judiciaire internationale en vue d’une extradition d’Arizaka Rabekoto Raoul Romain, aux autorités judiciaires compétentes ou « toutes autres autorités compétentes » de la France et de la Confédération helvétique (Suisse). A la même date, le même magistrat instructeur près la Cour de cassation de la Cour suprême a également délivré un mandat d’arrêt international contre Arizaka Rabekoto Raoul Romain.
Cette démarche de la Cour suprême malagasy a été appuyée par le ministère de la Justice. Ainsi, le 16 septembre 2020, Faravohitra a ainsi transmis la demande d’entraide pénale internationale en vue d’une extradition du fugitif, d’une part au directeur des affaires criminelles et des grâces, sous-direction de la Justice pénale spécialisée, au niveau de la Justice française, et d’autre part, au chef de Département fédéral de justice et police (DFJP) de la Confédération helvétique.
Voie diplomatique
Outre la transmission « directe » entre autorités judiciaires, le ministère de la Justice a également emprunté la voie diplomatique. Le 16 septembre 2020, le dossier de demande d’entraide pénale internationale en vue d’une extradition a ainsi été transmis par Faravohitra au ministère malagasy des Affaires étrangères, qui le fera suivre. L’étau semble donc se resserrer autour de l’ex-DG de la CNAPS.
La France, en vertu de la convention de coopération en matière judiciaire franco-malgache du 4 juin 1973, est dans l’obligation d’appréhender et d’extrader le concerné vers Madagascar s’il se retrouve sur son territoire. Pareil pour la Suisse. S’il n’existe aucune convention bilatérale relative à l’extradition judiciaire entre la Confédération helvétique (Suisse) et la République de Madagascar, la demande d’entraide pénale internationale, faite sur la base du principe de réciprocité, devrait aboutir à l’interpellation du patron de la Fédération malagasy de football avant une éventuelle extradition.
L’affaire avait éclaté au grand jour au mois de février de cette année. Raoul Arizaka Rabekoto a fait l’objet d’une enquête du Bureau indépendant anti-corruption dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds résultant d’actes suspectés de corruption grave commis avec la CNAPS. Il serait question de détournement présumé de plusieurs dizaines de milliards d’ariary. L’ex-patron de la CNAPS a refusé d’honorer les convocations du BIANCO. Les autorités ont alors pris une interdiction de sortie du territoire contre Arizaka Rabekoto. Déclarant dans le passé être disposé à faire face à la Justice, celui qui est un magistrat de son état avait par la suite préféré fuir de manière rocambolesque vers l’étranger.
La rédaction

Publié dans Politique

D’ après un article publié par le site d’information belge 7sur7.be hier, l’Afrique est un bon élève de la lutte contre la Covid-19. Dans l’émission “Newsday” de la BBC, le virologue John Nkengasong, directeur des Centres africains de contrôle des maladies (CDC), une agence de la santé des 55 membres de l’Union africaine, a affirmé que les interventions précoces mises en place par différents pays ont également contribué à contenir le virus sur le territoire africain.   L’intensification des tests et le suivi de la recherche des contacts et, ce qui est très important, le port du masque en constituent.
 A Madagascar par exemple, la mise en quarantaine des passagers venant des pays à risques a constitué les premières mesures de prévention suivies par la suite de la suspension des vols commerciaux. Ces dispositions se sont accompagnées d’une importation des appareils respirateurs, des Equipements de protection individuelle (EPI) ainsi que des concentrateurs d'oxygène pour faire face à un risque de contamination massive.  Au cours des mois de juin et juillet, un dépistage ciblé a été effectué. A cela s’ajoute la sensibilisation sur les risques encourus par les personnes vulnérables. La lutte s'est aussi caractérisée par une approche stratifiée avec l'opérationnalisation du Laboratoire d'analyse médicale malagasy (LA2M) et des machines GeneXpert.  
En outre, le continent africain dispose d’une expérience de la recherche des contacts par le biais de maladies comme le virus Ebola souligne le virologue. Et d’ajouter que la population relativement jeune du continent a également contribué à l’endiguement de la Covid-19 en Afrique.
Aux dernières nouvelles, ce continent représente moins de 5 % de tous les cas confirmés et 3,6 % de tous les décès liés au coronavirus au niveau mondial. Depuis février, l’Afrique totalise quelque 1,4 million de cas confirmés et 34 000 patients infectés morts contre les 4,7 millions de cas et 220 000 décès en Europe, 9,7 millions de cas et 180 000 décès en Asie et les 6 millions de cas et 540 000 décès des deux Amériques.  Lundi dernier, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Afrique avait enregistré une baisse de 12 % des nouveaux cas de virus. A Madagascar, durant les 30 derniers jours, une baisse d'environ 30% du nombre de nouveaux cas a été constatée a précisé le Premier ministre dimanche dernier.
Recueillis par K.R.

Publié dans Société

Augmenter les frais des taxis-brousse est passible d’une lourde sanction. Le directeur de l’Agence des transports terrestres (ATT), le Général Reribake Jeannot, de rappeler que changer les frais de transport, que ce soit à la hausse ou à la baisse conduit les coopératives à de lourdes sanctions. « Bien que nous soyons actuellement en période de vacances, où bon nombre des transporteurs en tirent profit pour combler la perte durant l’année, Madagascar est encore dans une crise sanitaire », avance-t-il. Par conséquent, la hausse des frais de transport est intolérable.
Les autorités ont gardé la configuration classique des places dans les taxis-brousse. Tous les tarifs doivent être affichés de façon visible à la gare routière et dans le véhicule.
Ces sanctions iront jusqu’au retrait temporaire ou non de la licence d'exploitation du véhicule à la suspension temporaire ou non des autorisations des coopératives, le retrait du permis du chauffeur ou de la suspension de la délivrance des papiers administratifs pour la ligne de transport. Ainsi, chaque destination de la RN1, RN2, RN4 et RN6 devrait disposer d’une caisse unique. Ce qui veut dire qu’aucune intermédiaire ne devra plus amener des voyageurs ailleurs. Pour le renseignement et réservation, les passagers sont invités à rejoindre directement les guichets.
 En rappel, la ligne régionale et nationale reliant Analamanga avec DIANA et SAVA va reprendre à compter du 26 septembre prochain. Tous les mesures restent inchangées notamment le nombre des places. Il est de 4 personnes par banquette pour les minibus, 5 pour les sprinters, 6 pour les carandal et 2 au-devant pour les zones régionales tandis qu’ils sont respectivement de 3, 4, 5 et 2 pour les zones nationales. Les données de tous les passagers doivent être obligatoirement enregistrées dans le serveur de la gare routière.
 Anatra R.


Publié dans Société

Fonctionnaire au sein d’un département ministériel. Il a dû faire face à plusieurs difficultés pour réussir ses études et pour décrocher ce poste, notamment avec sa perte de l’audition en classe de seconde. Ce portrait d’Elie Anselme Harivelo rapporte une bonne leçon de persévérance d’un Malagasy vivant avec un handicap et est dédié aux malentendants en cette semaine internationale des personnes sourdes. 
Il est jeune, sympathique, discret mais laborieux. Elie Anselme Harivelo ne supporte pas le mensonge, la discrimination et surtout le fait de rabaisser les autres. Il avait une enfance rayonnante au bord de la mer de Morondava où il a passé son enfance avant que ses parents déménageaient à Fianarantsoa. Il a grandi et a échangé sans difficulté avec les « entendants » jusqu’en 1992, l’année où sa vie a basculé. « En classe de seconde, j’étais en train de suivre normalement un cours quand, soudainement, j’ai senti un bourdonnement dans mes oreilles.  Le prof a continué d’expliquer des leçons mais je n’entendais plus rien d’autre que ce bourdonnement », se rappelle-t-il. Elie, actuellement malentendant, a perdu l’audition depuis ce moment. Il ne connait pas la cause de cet handicap jusqu’à maintenant. « Je ne suis plus en phase avec les informations. A l’école, j’ai perdu progressivement des vocabulaires. A la maison, je ne pouvais plus écouter la radio mais je m’intéresse uniquement au visuel comme la TV », a- t-il remarqué. 
Titulaire d’un DEA…
Malgré les difficultés endurées par ce handicap soudain, Elie a quand même continué ses études, en s’armant de courage et d’optimisme. Il a choisi la filière physique-chimie à l’université de Fianarantsoa. « Je voulais devenir un scientifique. Cela demande beaucoup de travail et de courage, mais mes amis entendants m’ont beaucoup aidé à l’université », reconnait-il. Il a pu obtenir le diplôme de maîtrise à Andrainjato avant de poursuivre ses études à l’université d’Antananarivo. En 2006, il a décroché le Diplôme d’études approfondies (DEA) en « physique nucléaire et physique théorique». Il a pu atteindre son objectif grâce à ses efforts et sa volonté d’aller de l’avant. En ce moment, notre invité du jour travaille au sein du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme comme fonctionnaire en charge de la maintenance du réseau. « Mes collègues sont sympas car ils comprennent la complémentarité de nos différences », constate- t-il quant à son intégration dans son milieu de travail. D’ailleurs, il a gardé une bonne mémoire des règles de fonctionnement de la société malagasy.
De la persévérance pour mieux avancer
En racontant son histoire, son combat et son parcours, Elie veut exhorter les autres personnes handicapées à « persévérer dans les études pour accumuler des compétences. Sans cela, on ne peut pas avancer ». Il n’a pas manqué d’évoquer l’importance de la foi dans ce qu’on entreprend. « L’accès des personnes handicapées à l’emploi devrait être facilité pour assurer leur autonomie. Pour cela, elles doivent suivre une bonne formation professionnelle », s’exprime- t-il. « Au-delà de la sensibilisation de la communauté, les personnes sourdes doivent se prendre en charge, car nous sommes les premiers responsables de notre avenir », s’adresse- t-il aux malentendants.
Pour information, Madagascar enregistre plus de 200 000 personnes sourdes, dont certains ont perdu l’audition au cours de leur vie. Une partie d’entre eux communique avec la langue des signes tandis que d’autres savent faire la lecture labiale. Une minorité d’entre eux porte des appareils auditifs.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Publié dans Société

«E-bilan ». C’est le nom du nouveau module intégré dans la plateforme de télédéclaration de la Direction générale des impôts (DGI). Il s’agit d’une plateforme de télétransmission de la liasse fiscale qui sera intégrée par le portail e-hetra.  La cérémonie de lancement s’est tenue, hier, au sein de la Direction générale des entreprises (DGE) à Amparibe. Ce fut le fruit du partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Conseil supérieur de la comptabilité (CSC), l’Ordre des experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM) et la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM). « Nous devons reformer l’administration publique. E-bilan est la continuité des modules figurant déjà dans la plateforme digitale e-hetra pour ne citer que l’e-salariés. Cette digitalisation témoigne la volonté de la décentralisation des services publics», annonce brièvement Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances. Plus précisément, ce portail digital permet de déposer les états financiers et leurs annexes suivant le Plan comptable général (PCG) 2005, la balance générale des comptes suivant le PCG 2005, la déclaration annuelle de droit de communication ainsi que la déclaration en matière de prix de transfert. Cette nouvelle solution sera opérationnelle pour tous les usagers à compter du 1er janvier 2021. Le site comprendra trois espaces. Le contribuable saisit l’état financier, les experts comptables contrôlent et certifient les déclarations et enfin, les agents de la DGI réceptionnent et consultent les liasses fiscales.
Sécurisation et mobilisation des recettes publiques
Il faut rappeler que dans la législation fiscale actuellement en vigueur, les contribuables sont astreints à déposer auprès des centres fiscaux gestionnaires de leurs états financiers un certain nombre de documents. Le dépôt manuel des états financiers au niveau des centres fiscaux n’est pas sans tracasserie, aussi bien pour l’administration fiscale que pour les contribuables eux - mêmes, liée à l’élaboration et à la réception des états financiers. La mise en place de « e-bilan » épargne aux contribuables de longues files d’attente pour l’accomplissement de cette formalité qui doit accompagner la déclaration fiscale. Par ailleurs, la digitalisation de la réception et du stockage des dossiers par l’administration fiscale renforce la sécurisation des données et leur exploitation à différentes fins. « Un millier d’entreprises s’enregistrent chaque année. La digitalisation appuie à la facilitation de la réception et le traitement des dossiers des sociétés surtout dans ce contexte de pandémie. Par ailleurs, cela permet de sécuriser et de mobiliser la recette publique afin de financer les programmes de développement et lutter contre la pauvreté » déclare Marie Louise Dimond, représentant du PNUD à Madagascar.  A noter que l’Etat ambitionne un taux de pression fiscale de 15% d’ici 2023.

Solange Heriniaina









Publié dans Economie

A une semaine de la reprise des vols commerciaux internationaux à Nosy Be, toutes les parties prenantes sont en pleine préparation. Encore des derniers détails à régler. Dans tous les cas, ce sera seulement la compagnie aérienne d’Ethiopian Airlines qui ouvrira le bal, le 1er octobre prochain. En effet, jusque-là, selon les responsables au niveau du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM), « Seule cette compagnie a confirmé sa venue à cette date de reprise des vols commerciaux dans cette Région. D’après les informations communiquées par cette compagnie, une centaine de personnes devraient débarquer sur l’île le 1er octobre prochain. Il ne faut pas oublier qu’Ethiopian Airlines prévoit déjà de desservir Nosy Be avec une fréquence de trois vols par semaine, à savoir tous les mardis, jeudis et samedis ». Les quatre autres compagnies disposant d’un droit de trafics sur Nosy Be comme Air Link ou encore Air Austral n’ont pas encore communiqué un programme de vols définitif.
Dans tous les cas, la reprise des vols internationaux rime avec celle du tourisme. Au rythme où les choses évoluent, autant sur le plan sanitaire qu’économique, cette reprise se fera petit à petit. « Nous ne prévoyons pas l’arrivée de plusieurs milliers de touristes dès la réouverture de nos frontières. Au contraire, nous souhaitons à ce que le nombre de touristes évolue au fur et à mesure. Comme cela, le système de gestion pourra être adapté en conséquence. Le plus important aujourd’hui est la reprise du tourisme » explique Johary Rajosefa, coordonnateur général de projets au sein du MTTM.
En parallèle, le ministère prépare également la mise en place du protocole sanitaire dans les aéroports de Toamasina, de Taolagnaro et de Mahajanga. Ils devront, en effet, pouvoir accueillir des vols régionaux en toute sécurité à partir du 19 octobre prochain, comme le Premier ministre Ntsay Christian l’a annoncé dimanche dernier. « Toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, nous mettons en place un protocole sanitaire dans les aéroports mentionnés tout comme à Nosy Be. Toutefois, le plus délicat pour ces Régions reste le contrôle de la circulation des personnes. Pour Nosy Be, c’est facile parce que c’est une île, mais là, nous devons trouver l’alternative adéquate », rajoute ce responsable. En tout cas, les autorités misent toujours sur la réouverture progressive du pays pour éviter une seconde vague de contamination.     
Rova Randria

Publié dans Economie

Fil infos

  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES

La Une

Recherche par date

« September 2020 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
Pub droite 1

Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

AutoDiff