mercredi, 16 septembre 2020

La une du 17 septembre 2020

Publié dans La Une
mercredi, 16 septembre 2020

Pour qui sonne le glas ?

La sonnerie de la mort retentit. Pour qui ? A peine perceptible vu le brouhaha du déconfinement, il a fallu nécessairement avoir l’oreille d’un observateur aguerri pour le distinguer. Il fallait être toute ouïe sinon prêter bien attention pour entendre le râle de l’agonie du mourant. Pour qui sonne le glas ?
L’inévitable 11 décembre approche. Le décor est planté. Les partis politiques du moins ceux dignes d’être s’apprêtent à affronter la bataille. Grand favori, en pole position, le MAPAR ou l’IRD, bonnet blanc -  blanc bonnet, s’active à aligner ses poulains sur le départ de la course. Rien n’est gagné d’avance ! Le TIM qui talonne de près la plateforme présidentielle en termes de nombre d’élus peine à mobiliser la troupe. Les membres notamment les plus fidèles au poste ne savent plus sur quel pied danser. En cause, leur leader naturel, l’ancien Chef de l’Etat Ravalomanana Marc, divague. De divagation en délires, Ravalo finit par jeter les fidèles adeptes dans l’abîme du doute. Certains ténors influents du parti à l’image d’une certaine Hanitra Razafimanantsoa, fidèle parmi les fidèles, députée élue et inamovible du 1er Arrondissement de la Capitale, préfère s’éclipser de peur de ternir son image.
D’autres, du gabarit des RMDM ou acolytes, s’engluent dans l’ineptie de la démence politique et ne parviennent pas à éviter le processus de la mort lente qui les étouffe. Le glas, la sonnerie de la mort, sonne pour de bon pour ces genres de rigolos. Les sénatoriales du 11 décembre vont enlever le voile et mettront à nu le contenu superfétatoire de son escarcelle. Une coquille évidée de ses entrailles qui ne fait point le poids face au mastodonte, le MAPAR et consorts, la mouvance présidentielle, sur l’étendue du territoire national.
Mis à part le TIM dont l’avenir politique est plus qu’incertain dans ce nouveau rapport de force, les autres éléments composant le RMDM ne sont que des figurants à amuser la galerie. Le Mouvement pour le Changement Démocratique à Madagasikara (MCDM) d’Alain Andriamiseza, vice-président de ladite plateforme de l’Opposition, fait partie de ces groupuscules vides de sens. De même, le cas du pasteur Tsarahame dont on ignore à quelle paroisse il appartient. On ne les a jamais vus s’aligner dans les starting-blocks de n’importe quelle course électorale. Rien qu’une « boîte » creuse qui fait du bruit.
La logique d’un parti politique demeure inchangée à savoir le pouvoir. En effet, conquérir le pouvoir, par la voie royale des urnes, reste un défi de taille permanent que tout dirigeant digne d’être affronte. Au moment où une formation politique n’est pas en mesure de se mesurer dans la joute électorale, il perd sa raison d’être. La crainte du verdict des urnes signe l’arrêt de mort du parti.
A mesure que la date du 11 décembre approche, les marionnettes s’agitent. Ravalo s’affaire à tirer les ficelles et cela tout juste pour marquer la présence sur la place publique. Des gesticulations qui n’impressionnent pas l’opinion. Evitant la sentence implacable de la vérité des urnes et sentant la mort prochaine, le RMDM (TIM et HVM inclus) brandit la « menace » du boycott sous prétexte que la tenue des élections sénatoriales est trop entachée d’irrégularités.
Pour qui sonne le glas ! Suivez nos yeux. 
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Interdit. Le « Famadihana » (retournement des morts) fait partie des coutumes malagasy, notamment dans les hautes terres centrales. Cette tradition se pratique notamment entre juillet et septembre. Mais avec l’état d’urgence sanitaire décrété à Madagascar à cause de la pandémie de Covid-19, cette coutume reste en suspens. « L’on ne peut pas maîtriser  la propagation du coronavirus durant le "Famadihana", avec la foule au rendez-vous. Nous sommes encore en plein état d’urgence sanitaire malgré le déconfinement progressif. De plus, le Président de la République n’en a pas parlé lors de sa dernière intervention », s’exprime le Général Elack Olivier Andriankaja, coordonateur du Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 à Ivato. Pourtant, certaines familles le pratiquent discrètement, voire en cachette dans certaines localités, notamment en milieu rural. Dans une Commune rurale située à une vingtaine de kilomètres de la ville d’Antananarivo, un grand bal villageois a précédé le « Famadihana », pendant lequel plus d’une centaine d’invités étaient au rendez-vous hier. Ce cas n’est pas isolé puisque bon nombre de familles dans les zones éloignées le font, sans passer par les responsables des Fokontany ou des Communes.
Une autorisation requise
Classé parmi les événementiels. Le « Famadihana » nécessite une autorisation délivrée par la Commune où il se déroule. « L’autorisation devrait préciser les activités entreprises durant, y compris la descente dans la rue, le regroupement des habitants, le déjeuner, les animations ou autres. La majorité des familles demandeurs la déposent des mois avant la date prévue, vu qu’elles planifient les festivités à l’avance », informe Parisoa Andriambolarivo, maire de la Commune d’Imerintsiatosika. Pour cette Commune rurale de la Région d’Itasy, aucune autorisation n’a été délivrée cette année à cause de l’interdiction du retournement des morts, liée à la pandémie. En 2019, ladite Commune a pu délivrer 40 autorisations pour le « Famadihana ». Les familles demandeurs payent un droit de fête de 30 000 ariary pour ce faire. « Au cas où des « Famadihana » se font en ce moment et sans autorisation, le Président du Fokontany concerné devrait immédiatement aviser les responsables communaux. Ces derniers préviennent à leur tour la Brigade de la Gendarmerie, laquelle envoie des éléments pour les contrôles », fait part le maire de la Commune d’Anosiala. Quoi qu’il en soit, le non respect des mesures imposées en ce temps de crise est passible de sanctions sévères.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Publié dans Société

Rivo Rakotovao et ses sbires caressent l’idée d’une prolongation de leur mandat au Sénat. C’est à cette conclusion qu’en seront venus tous les observateurs avertis de la vie politique en regardant les manœuvres de ces derniers. A de moult reprises, des sénateurs proches du président du Sénat et du HVM ont tenté de faire capoter le processus d’adoption puis de ratification de certaines ordonnances présidentielles, notamment une qui réduit le nombre des sénateurs
à 18.
Dernièrement, ces pensionnaires du Palais de verre d’Anosikely avaient vainement saisi la HCC pour essayer de faire annuler lesdites ordonnances au motif d’irrégularités dans la procédure de ratification lors de la dernière session extraordinaire du Parlement. Hier, certains de ces sénateurs ont de nouveau saisi la plus haute instance judiciaire du pays pour attaquer le décret de convocation du collège électoral pour les scrutins sénatoriaux, un texte pris par le Gouvernement la semaine dernière.
Ils estiment que des articles de la loi organique fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs étaient bafoués. Des dispositions qui précisent que le collège électoral est composé des maires et des conseillers municipaux ou communaux, mais également des élus régionaux et des élus provinciaux.

A l’impossible, nul n’est tenu

Des arguments jugés non fondés par un certain nombre d’observateurs. Le porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, avant-hier, à Ambohitsorohitra, avait argué notamment que la démarche du Gouvernement de convoquer les grands électeurs cadrait avec les textes en vigueur. Elle a soutenu qu’il ne s’agit pas non plus d’un forcing du Gouvernement étant entendu que le mandat des sénateurs échoit en février 2021 et qu’il est donc logique d’appeler les grands électeurs à voter les nouveaux sénateurs aujourd’hui.
« A l’impossible nul n’est tenu », argue pour sa part un spécialiste du droit. Certes, lors de la précédente élection sénatoriale, il existait une disposition transitoire dans la loi sur le Sénat qui autorisait que seuls les maires et les conseillers communaux ou municipaux formaient le collège électoral. Cependant, dit-il, à l’heure actuelle, les représentants des Régions et des Provinces, qui doivent également composer ce collège, ne sont pas encore élus, et par ailleurs l’Exécutif actuel ne semble pas avoir été dans la possibilité de procéder à leur élection jusqu’ici.
A ce sujet, il y a lieu de se demander également pourquoi durant cinq ans, le précédent régime dont fait partie Rivo Rakotovao, n’a pas jugé utile de procéder à l’élection de ces représentants régionaux et provinciaux ? En tout cas, pour beaucoup, il semble évident que les barons du Sénat actuels cherchent à ce que les élections sénatoriales ne se tiennent pas cette année afin de retarder l’élection des nouveaux sénateurs.  L’objectif inavoué de ces sénateurs serait, semble-t-il, une prolongation utopique de leur mandat. Une idée impensable présentement.
L’actuelle Chambre haute sera dissoute tout simplement si les nouveaux sénateurs ne sont pas encore élus à temps.
La Rédaction

Publié dans Politique

Les parlementaires HVM et autres de leurs compagnons auraient – ils une peur bleue de quitter leur poste au Sénat et craignent une fin de carrière politique définitive ? La question se pose à juste titre dans la mesure où ces mêmes parlementaires ne cessent de faire des mains et des pieds pour éloigner le scrutin en vue l’élection de leurs successeurs à effectif réduit au niveau de la Chambre haute. En tout cas, le bras de fer entre certains parlementaires du Sénat et l’Exécutif continue de plus belle bien que les arguments semblent s’amoindrir du côté d’Anosikely. Hier, un groupe de sénateurs dirigé par Olivier Rakotovazaha a déposé une requête, signée par le président du Sénat Rivo Rakotovao, auprès de la HCC. Une requête qui évoque un non-respect de la loi, en l’occurrence celle relative à la convocation du collège électoral pour les scrutins sénatoriaux.
Dans cette nouvelle manœuvre, ce sénateur du parti MFM et sa troupe mettent l’accent sur les articles 80 et 127 qui définissent les membres du collège électoral à savoir les maires, les conseillers municipaux, les chefs de région et conseillers régionaux, etc. Selon eux, l’absence de chefs de région ainsi que de maires dans certaines localités constitue une irrégularité. Il faut pourtant savoir que ces mêmes sénateurs ont été élus par les textes en vigueur en 2015 sans qu’ils aient émis ou fasse l’objet de la moindre contestation.
Proche de la fin
Au fur et à mesure que la date de leur fin de mandat au mois de février 2021 approche, au même titre que l’échéance électorale en vue de choisir de nouveaux occupants au palais d’Anosikely, certains sénateurs continuent de faire de la résistance. Pour cela, ces sénateurs récalcitrants ne sont pas à cours d’idées. Récemment, un groupe de parlementaires de la Chambre haute avait déjà fait une tentative inutile d’invalider la ratification de plusieurs ordonnances dont celle relative au fonctionnement du Sénat auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Ces sénateurs avaient ainsi saisi la HCC en vue d’un nouveau contrôle de constitutionnalité des ordonnances déjà ratifiées au niveau de l’Assemblée nationale. Les mêmes textes ont été pourtant déjà déclaré conformes à la Constitution par les juges d’Ambohidahy. Ce qui rend la démarche d’autant plus absurde.
Les élections sénatoriales sont prévues se tenir le 11 décembre prochain selon le calendrier adopté en Conseil du Gouvernement la semaine dernière.  Cette décision du Gouvernement résulte d’une recommandation formulée par la Commission Electorale nationale indépendante.
La Rédaction

Publié dans Politique

Un vol en provenance d’Addis-Abeba est arrivée hier à l’aéroport international d’Ivato avec à son bord 212 passagers sur les 273 prévus initialement embarquer sur ce vol, selon les précisions. Ils font partie du contingent de ressortissants malagasy ou des étrangers résidents bloqués à l’étranger depuis la suspension des liaisons aériennes et maritimes en raison de la propagation de la Covid-19 à Madagascar. Comme les autres Malagasy déjà rapatriés, ceux nouvellement arrivés hier ont effectué un test PCR de moins de 72 heures avant leur embarquement. Mais un nouveau test a été effectué sur ces passagers à leur arrivée. Ceux-ci ont ensuite été obligés de rejoindre les hôtels ou les sites d’hébergement où ils devront se placer en confinement en attendant les résultats de leurs tests. Sept sites ont été répertoriés. Un enfant mineur a été placé en confinement à domicile, d’après les informations recueillies. Depuis le début de l’opération de rapatriement initié par le Gouvernement, il y a un peu plus d’un mois, plus d’un millier de compatriotes ont effectué leur retour dans la Grande île selon des informations. Ils viennent des pays d’Europe, d’Afrique, d’Asie ou encore de ceux de l’océan Indien. De nombreux compatriotes demeurent toutefois encore bloqués à l’extérieur et sont encore en attente de leur rapatriement. Une réouverture des vols en provenance de l’extérieur, dans les prochains mois, pourrait permettre de solutionner les problèmes des résidents. Lors d’une récente intervention télévisée, le Président de la République Andry Rajoelina avait pour rappel laissé entrapercevoir une ouverture des lignes internationales au début et à l’arrivée de l’aéroport de Nosy Be. Il a aussi soutenu que l’ouverture des autres aéroports malagasy pourrait être étudiée à partir du mois prochain en fonction de l’évolution de la pandémie à l’étranger.
La Rédaction


Publié dans Politique

Mardi dernier, en début de soirée, une berline VW Golf a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA à Ambohimiandra, juste dans les parages d’un hôpital du quartier. Le choc fut particulièrement violent qu’il a déformé sinon cassé en deux l’infrastructure, sans parler de la destruction, du moins de la partie avant du véhicule. Mais comme par magie, quelques moments à peine après l’accident, personne n’a pu trouver les traces du chauffeur en cause. Il semblait disparaître de la circulation dont on ignore par quel moyen, explique un témoin. Cependant, des témoins ont avancé que le conducteur a été blessé.
Même la Police, qui enquête sur la cause de cette perte de contrôle aux conséquences désastreuses,  reste  dubitative. « Les éléments de la Brigade des accidents ou BAC qui ont fait le constat, ont dû par la suite rentrer bredouilles. Des traces du chauffard, elles semblaient se volatiliser tout simplement », confie une source auprès d’un service de police à propos de cet accident. Cependant, des bribes d’information glanées par les Forces de l’ordre, ont avancé qu’il y avait trois personnes dans cette voiture. Mais ces Forces de sécurité, tout comme les témoins, affirment ne pas vraiment savoir où pourraient-elles se trouver après les faits.
Hormis les dégâts matériels quasi importants, mais aussi d’éventuelles victimes, les habitants d’Ambohimiandra, ont payé le plus lourd tribut à cet accident. Avec la destruction de ce poteau liée à la violence du choc, tout le quartier est plongé dans le noir, faute de courant. Ceci est dû à une panne momentanée imputable aux dommages observés sur l’ensemble des installations électriques. Une enquête est ouverte.

Franck R.

Publié dans Société

Une énième annonce sur les réseaux. «A cause d’une défaillance des groupes électro-pompes à Mandroseza suite aux séries de coupure d’électricité, Antananarivo et ses environs subiront une perturbation générale de l’alimentation en eau. L’équipe technique de la JIRAMA est en train de réparer les dommages afin de tout rétablir à la normale». Telle est l’annonce publiée sur la page officielle de la JIRAMA, hier, dans la matinée. Cette publication, comme tant d’autres avant elle, a suscité une profusion de réactions, négatives pour la plupart, de la clientèle de la JIRAMA. « Les excuses sont devenues une habitude, mais vous ne nous proposez jamais de solutions concrètes face à tous ces problèmes d’approvisionnement en eau. Pour nous, à Ilafy, les coupures font désormais partie de notre quotidien alors que cela ne devrait pas l’être », s’indigne Safidy. « La JIRAMA nous prévient toujours tardivement et nous met devant le fait accompli, et c’est à nous de s'y adapter. Pourtant, elle parle toujours d’amélioration de la relation client, mais cela ne se ressent pas, peut-être à son niveau mais pas au nôtre », se désole Holy. Aujourd’hui, les clients de la société d’eau et d’électricité sont excédés par toutes ces annonces de coupure. Et cela se fait sentir. Ils en ont assez car ne constatent pas de résultats palpables à la suite des différents travaux effectués. La mutation de la conduite de Nanisana en est l’exemple type.
Pourtant, il est indéniable que la JIRAMA doit effectuer des travaux pour améliorer la qualité des services. Les derniers investissements dans les infrastructures, plus particulièrement dans le domaine de l’eau, datent de plusieurs décennies. C’est pourquoi, la distribution rencontre aujourd’hui autant de difficultés. Etant donné la situation, c’est l'approche de la JIRAMA qui doit être modifiée pour limiter les impacts des coupures sur les abonnés. En premier lieu, la Direction de la compagnie devrait communiquer, une bonne fois pour toutes, tous les quartiers concernés par les travaux en cours , au lieu de les partager petit à petit. Puis, elle devrait également proposer des services d’accompagnement pour les quartiers et les clients principalement concernés par les coupures d’eau pour cause de travaux. La JIRAMA pourrait fournir des camions-citernes à chaque Fokontany. Et la distribution d’eau se ferait sur présentation de la dernière facture. Elle pourrait aussi suspendre les factures pour certaines zones dont les coupures d’eau sont presque totales tout au long du mois. En effet, des clients se plaignent que leur consommation en eau atteint encore un mètre cube soit 1000 litres d’eau, alors que l’eau du robinet arrive à peine à remplir un seau de 10 litres.
La JIRAMA fait sans aucun doute des efforts mais jusque-là, ces efforts sont loin de satisfaire les besoins de ses clients.  
La Rédaction

Publié dans Economie

L’équipe nationale de Madagascar disputera un match de préparation dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Ces propos émanent de la Fédération Malagasy (FMF) qui a été représentée, hier à la conférence de presse organisée en son siège, par son premier vice –président. Celui-ci a annoncé de manière officielle la tenue d’une rencontre amicale internationale contre la sélection nationale du Burkina Faso le samedi 11 octobre au Portugal. A cet effet, le sélectionneur Nicolas Dupuis a établi une liste de 23 joueurs  pour suivre un stage de 3 ou 4 jours en France avant de rallier le lieu de la rencontre. La situation sanitaire à Madagascar et l’absence de toutes liaisons aériennes en partance de la Grande île ont fait qu’aucun joueur local n’a été appelé en vue de ce match contre le Burkina Faso. Dax qui évolue en Afrique du Sud se trouve lui aussi dans le même cas que les joueurs locaux. Les éléments retenus par le sélectionneur sont ainsi ceux qui jouent en Europe et dans les pays du Maghreb, à l’exception du défenseur Métanire qui lui évolue dans le championnat des Etats-Unis. Ce dernier risque également de faire faux bond vu la situation sanitaire dans le pays de l’oncle Sam.
Concernant la réalisation de ce match amical, la FMF avoue qu’elle se trouve dans une situation financière délicate. Néanmoins, son vice-président martèle que ce match aura bel et bien lieu malgré tout. Une révélation qui emmène chacun à se demander de la destinée de la prime de qualification des Barea à la CAN 2019 et celle de son parcours à l’époque. Avec une telle manne, plus d’un croyait que la FMF ne devrait plus avoir de problème pour boucler un budget, du moins pour deux rencontres internationales. Mais apparemment ce ne serait pas le cas. Sans l’aide de l’Etat à l’époque, ni une quelconque prime de qualification, l’équipe d’Ahmad ou celle de Doda Andriamiasasoa ont pu pourtant honorer tous les rendez-vous internationaux des Barea ainsi que l’organisation d’un match amical international. Bref….
Interrogé par la presse sur le budget alloué à cette rencontre de préparation, le 1er vice –président refile la patate chaude à un président de la commission des finances absent à ce rendez-vous. Etonnant de la part du président par intérim de la Fédération nationale qui ne peut pas nier que ce budget a été sans doute discuté et arrêté au sein du comité exécutif avant toute décision au maintien ou non de la rencontre amicale contre le Burkina Faso. D’autant plus qu’en demandant un soutien à l’Etat, ce précieux document figure parmi les documents envoyés à qui de droit. A moins que le pilotage à vue est devenu le maître-mot à la Maison du Football à Isoraka….
Rata


Publié dans Sport

Accompagnement. Outres les appuis financiers, le programme « Fihariana » à travers son offre « Miarina » encadre également les bénéficiaires à travers une formation. Et ce, grâce à la collaboration avec la Société financière internationale (SFI). Les thèmes tourneront ainsi autour des stratégies de redressement face à cette crise. Cette institution rattachée à la Banque mondiale a déjà préparé six sessions de formation durant laquelle elle partage ses expertises. Le lancement officiel s’est tenu la semaine dernière. Les bénéficiaires entament maintenant la deuxième séance, hier au Nexta Andranomena. « Les micro, petites et moyennes entreprises sont un moteur essentiel de l’activité économique du pays. Ainsi, leur capacité à surmonter cette crise et à prospérer est absolument essentielle à la reprise économique de Madagascar. Il s’agit notamment pour les entrepreneurs d’ajuster leurs activités, d’améliorer leur compréhension des critères d’accès au financement et de mieux tirer parti des technologies disponibles », déclare Marcelle Ayo, représentante pays de la SFI. De ce fait, l’encadrement des emprunteurs s’attèle plutôt sur la capacité à rembourser et les impacts du prêt sur le développement de l’entreprise.
Durant cette deuxième séance, le sujet était l’ajustement du business plan en ce temps de crise. En termes d’objectifs, les bénéficiaires seront aptes à déterminer une stratégie de survie face à la crise sanitaire, identifier de nouvelles opportunités, obtenir un financement intermédiaire en cas d’urgence ou encore expliquer le nouveau plan d’affaires aux institutions financières et aux entreprises. « Il faut avouer que c’est une opportunité unique pour les bénéficiaires de suivre la formation conçue et élaborée par la SFI. Les dirigeants d’entreprise profitent du partage de bonnes pratiques préalablement identifiées par la société et son expertise dans l’accompagnement des entreprises dans le monde », explique Zafindravaka Valérie, secrétaire exécutive du programme « Fihariana ». A l’heure actuelle, le programme a déjà financé 359 entreprises.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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