Situation à la fois incroyable et terrifiante ! La foudre a frappé au petit matin, hier, la petite localité située en hauteur d’Ampisavankaratra, Commune de Tsiafabositra, District de Maevatanàna. Un orage éclate accompagné par une explosion de tonnerre. Evidemment, la foudre a frappé, non une zone éloignée, mais plutôt celle d’un réseau d’habitations.Trois d’entre celles ont été alors ravagées par les flammes. La boule de feu venant du ciel était venue alors attaquer avec une puissance impressionnante une maison dans laquelle se trouvaient les 6 membres, complètement surpris, d’une petite famille. Les malheureux ont alors reçu, chacun, une décharge, l’équivalent de plusieurs milliers de volts, et seraient tués sur le coup,  complètement piégés par leur propre maison. En dehors du fracas apocalyptique, le phénomène a immédiatement déclenché un incendie. D’où l’ampleur des dégâts. Quant aux victimes, Il s’agit donc du couple, mais aussi ses 4 enfants dont l’aîné n’a que 15 ans. « Les victimes sont devenues méconnaissables car elles furent atrocement brûlées », explique chef Jean-Louis, l’officier de Gendarmerie qui a fait un constat sur le terrain.  
Mais comme il ventait aussi quelques moments avant que la pluie ne tombe, cette situation a rapidement déplacé les flammes vers deux maisons voisines de celle des victimes. A leur tour, ces habitations ont également pris feu. Mais à la différence de la première, leurs locataires ont pu s’en sortir miraculeusement indemnes. Ils ont eu le temps d’évacuer in extremis les lieux lorsque l’incendie a éclaté. Depuis, les dépouilles des victimes ont été confiées à leurs familles. D’après la Gendarmerie, la foudre fait souvent des victimes en cette période de l’année. Mais aucune n’a été si meurtrière que celle qui venait de décimer les membres de cette petite famille d’Ampisavankaratra. En outre, le fait que ce groupe de maisons occupe une petite colline, l’expose à ce genre de risque  lors des intempéries. Sur place, la vague de chaleur associée à une période anormalement longue de sécheresse, changement climatique oblique, explique ces perturbations, voire le déchainement des éléments à une heure si indue du début de matinée alors qu’on a naturellement souvent l’habitude de voir les orages que dans l’après-midi.
Franck R.

Publié dans Société
lundi, 14 novembre 2022

La une du 15 novembre 2022

Publié dans La Une


Un programme consacré uniquement à l’humour. Après une longue année d’attente, le festival du rire « Jôkôsô » arrive enfin à sa deuxième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les dernières préparations du festival qui durera 4 jours. Il est programmé du 17 au 20 novembre. Vu le succès de la première édition, l’événement s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Cette fois-ci, plus de cinq spectacles seront offerts par une brochette de comédiens dans quatre différents endroits de la Capitale tels que le centre IKM (« Ivon-toeran’ny kolontsaina malagasy ») à Antsahavola, l’Alliance française à Andavamamba, Kudéta Urban Club à Anosy et Madagascar Underground à Antsahavola. De grosses pointures spécialisées dans le domaine humoristique sont attendues lors de cet évènement, mais aussi des talents en devenir. Pour la première journée de lancement, l’animation sera assurée par Finengo Mahasaky, Godar, Eric & Honorat (Fou Hehy), Tsiresy, Etsetra Etsetra et d’autres jeunes humoristes en herbe. A en déduire que les programmateurs ont concocté une affiche alléchante où les poids lourds de l’humour vont côtoyer les nouveaux talents. En tout, plus d’une vingtaine d’artistes animeront cette deuxième édition. Pour ceux qui désirent approfondir leur talent d’humoriste, les organisateurs ont également prévu des ateliers. Il y aura également une scène ouverte pour ceux qui veulent prendre part au spectacle.
Vitrine
Il s’avère que les spectacles humoristiques sont encore rares à Madagascar. A l’heure actuelle, peu d’évènements organisés dans le pays font appel aux comédiens. Ainsi,  il n’existe que des rares manifestations qui se consacrent à la promotion des jeunes humoristes ayant du talent. Peu d’endroits sont conçus pour les encadrer. Néanmoins, le Festival du rire « Jôkôsô », l’évènement « Sokaf’Hehy » ou encore « Men in Blague » initié  par le collectif Gasy Stand Uppers sont des opportunités pour que les jeunes humoristes puissent se développer et montrer leur savoir-faire devant le public. Les personnes qui ont eu la chance d’assister aux spectacles de la précédente édition savent que « Jôkôsô festival du rire » est un moment de pur plaisir et de rigolade assuré par des humoristes talentueux. Les thèmes abordés concernent des sujets du quotidien, traités avec beaucoup d’humour et de courtoisie. A noter que l’entrée aux spectacles est gratuite. Pour ceux qui désirent obtenir d’autres renseignements sur le programme, ils peuvent consulter la page Facebook de Sandix et Gasy Stand Uppers.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Henri Roger, le grand homme s’en est allé. C’est la triste nouvelle partagée hier dans la matinée dans le cercle du milieu sportif, surtout celui de l’athlétisme. Le nom d’Henri Roger est effectivement le synonyme de la renaissance de la discipline de base de la Grande île.
Dix ans à la tête de la Fédération nationale, Henri Roger y a laissé ses empreintes en réalisant un parcours sans faute marqué par la course de renouveau, une de ses trouvailles, comme le marathon international de Tanà, pour relancer l’athlétisme malagasy, en léthargie. Durant ses mandats, les athlètes locaux rayonnaient non seulement au niveau de la région de l’océan Indien mais également sur le continent africain. L’athlétisme malagasy trustait la première place aux Jeux des îles de l’océan Indien tout comme les athlètes qui, à titre individuel, brillaient dans les championnats d’Afrique. Mieux, c’est à son époque que des athlètes malagasy se qualifient aux Jeux olympiques, non pas grâce au « wild card », mais à leur chrono ou leur performance sur terrain. Il n’est pas étonnant que ses pairs dans le milieu sportif l’aient choisi pour présider le Comité olympique malagasy (COM). C’était l’ère où les sportifs malagasy, toutes disciplines confondues, faisaient la fierté de la Nation. « C’est grâce à lui que l’athlétisme national a atteint le haut niveau et que des athlètes ont fait une carrière », témoigne Rosa Rakotozafy, très affectée par la disparition de celui qu’elle considère comme un père.
La notoriété d’Henri Roger a dépassé les frontières malagasy. A preuve, jusqu’à l’heure actuelle, il est le seul malagasy à avoir présidé le Conseil international des Jeux des îles de l’océan indien (CIJ) de 1995 à 2003.
Ancien haut cadre de la compagnie aérienne malagasy (Air Madagascar), Henri Roger a su allier ses talents de négociateur pour que l’athlétisme local atteigne sa vitesse de croisière.
A toute sa famille, la rédaction sportive du journal La Vérité présente ses sincères condoléances.
Rata


Publié dans Sport
lundi, 14 novembre 2022

Abominable !

Naina Andriantsitohaina, maire d’Antananarivo, la Capitale, fut la cible d’une attaque armée dimanche dernier. Selon les dires de la victime elle-même postés sur les réseaux sociaux, les fauteurs d’attentat visaient sa personne physique elle-même.
Toute tentative d’attentat contre la vie d’une personne ou des personnes est un acte criminel abominable, inacceptable et impardonnable. Sur le plan général, tout acte visant à ôter la vie, tout court, est inadmissible et réprimé d’une extrême sévérité par la loi.
De la vie végétale à la vie animale pour aboutir à la vie humaine représente un ensemble précieux dans la sauvegarde de la Nature. Toute volonté d’abattre un arbre ou de brûler la forêt ou n’importe quelle végétation, toute volonté délibérée de mettre fin à la vie d’un animal faisant l’objet d’une protection particulière autrement tout braconnage et toute intention à attenter à la vie d’un homme ou des hommes, et les femmes, constituent un crime formellement puni par la loi. Un acte passible de lourdes peines ! Justement sur ce, en parlant des humains, la Déclaration universelle des droits de l’homme place le « droit à la vie » parmi les tout premiers articles : « Tout individu a droit à la vie ».
Le maire de la Ville des Mille, Naina Andriantsitohaina, est une des figures de proue du régime Orange de Rajoelina Andry. Une des élites promises à un avenir certain au sein de l’IRD et de la Nation. De toute façon, le poste de premier magistrat de la Capitale fait l’objet de convoitise au même titre que celui du chef de Gouvernement ainsi que d’autres éminents postes comme ceux des Chefs d’Institution. Des postes stratégiques pour atteindre le sommet de l’Etat. A Madagasikara ou ailleurs, être maire de la Capitale offre en soi une aubaine politique pour se faire catapulter au sommet, au Palais d’Etat d’Iavoloha ou de l’Elysée. Les Jacques Chirac, Marc Ravalomanana ou Rajoelina Andry en sont témoins.
Naina Andriantsitohaina n’en est pas à sa première mésaventure. En 2017, alors qu’il était un opérateur économique bien en vue, président d’une banque de renom de la Capitale, son fils âgé de 17 ans, à l’époque des faits, fut victime d’un rapt. On se demande pourquoi s’acharne-t-on sur cette personnalité d’avenir qui, justement, quatre ans après, devient le maire de la Capitale.
D’aucuns n’ignorent que Naina est l’une des personnalités parmi les plus proches ou de confiance du Président Rajoelina. Raison pour laquelle donc il a été choisi entre plusieurs prétendants à occuper le poste hautement stratégique de premier magistrat de la Ville des Mille.
La question qu’il faille trouver d’une réponse claire : « à qui profite le crime ? ». Ensuite, s’agit-il d’un crime politique ou d’un crime isolé se référant à un règlement de compte ? Evidemment, les résultats des enquêtes donneront les éclairages nécessaires.
A un an des échéances électorales, la tentative d’assassinat de Naina Andriantsitohaina annoncerait-il le climat délétère qui prévaudrait en ce moment précis. En tout cas, il y aura une bataille sans merci ! Les placages par derrière, les coups bas sinon les directs s’inviteront à la mêlée. Le ton est donné ! La couleur annoncée !
Quels qu’en soient les motifs avancés, un attentat à la vie est toujours atroce, cruel  voire abominable.

Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Le nombre de personnes ayant subi des accidents dans l’accomplissement de leur fonction n’a atteint que 2.000 cette année, selon les statistiques réalisées par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Cependant, par rapport au nombre total des travailleurs, ces chiffres sont infimes.
Le directeur général du Travail et des Lois sociales, Hanitra Razakaboana a ainsi affirmé avec désarroi que « il y a encore beaucoup d’entreprises et d’employeurs qui ne déclarent pas les accidents de leurs employés. Afin de garantir un emploi décent et sécurisé, le ministère va mettre en œuvre son plan stratégique global de l’inspection du travail malagasy dans huit Régions, notamment Analamanga, Boeny, Menabe, Vakinankaratra, Atsimo-Atsinana, Matsiatra-Ambony, Anôsy et SAVA. Ce plan concernera cinq principaux secteurs dont le textile, le bâtiment et travaux publics, le commerce, l’exploitation du mica et la vanille.
Il faut aussi noter que beaucoup d’employés ne jouissent pas d’un minimum de conditions décentes de travail. Dans de nombreux Districts, l’Inspection du travail n’a pas non plus de représentants et ce sont les autorités locales qui sont chargées de régler les conflits, à savoir le chef du District ou le préfet. Débordées par les doléances, ces deux entités ne vont pas satisfaire totalement les plaignants. Par conséquent, des antennes de l’inspection seront mises en places dans ces localités.
Le Plan stratégique global de l’inspection du travail malagasy (PSGITM) servira entre autres à améliorer le quotidien des salariés. D’abord, le projet va d’un côté sensibiliser les patrons à se mettre dans la légalité et respecter les droits de leur personnel. Et d’un autre côté, il s’agit de faire connaître aux employés leurs droits afin qu’ils puissent travailler sereinement. Les sanctions ne viendront que plus tard.
« Ce plan sera exécuté en trois étapes qui dureront jusqu’au mois de novembre 2023. Dans un premier temps, il sera axé sur la collaboration étroite du ministère avec les dirigeants et les délégués du personnel afin de faire savoir les bonnes marches à suivre et de régler les différends entre eux. Puis, après un certain temps, une deuxième visite servira de contrôle pour constater si des changements ont été bien réalisés. Et enfin, des contre-visites complèteront le processus », a expliqué le secrétariat général.
Pour rappel, l’Inspection du travail malagasy, avec l’appui du projet « Fonds Vision Zéro » (VZF) de l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’espace de coworking inclusif « InWork », a déjà pu élaborer et mettre en œuvre deux plans stratégiques sur la conformité des lieux de travail et la formalisation des emplois informels dans les entreprises de 2020 à 2022. Les résultats obtenus sont probants. Riche et ayant acquis les expériences grâce à ces deux plans stratégiques intermédiaires, l’Inspection du travail malagasy a pu atteindre les objectifs de conformité définis par les orientations nationales.
L’OIT soutient cette initiative qui entre également en accord avec le plan stratégique pour la conformité de cet organisme international. Avoir des employés bien traités et respectés profite largement aux patrons dans le contexte du monde du travail actuel. En effet, la réputation d’une entreprise en matière de condition humaine est très importante pour le choix des partenaires.
Selon Coffi Agossou, directeur du Bureau de pays de l’OIT pour Madagascar, « afin d’arriver à instaurer le travail décent et atteindre des résultats significatifs, il faut une adhésion totale de toutes les parties. Le but de ce plan, c’est aussi de permettre aux entreprises d’avoir une visibilité avec une bonne réputation et de belles performances en traitant mieux leurs employés. Toutes les grandes entreprises savent qu’actuellement, le fait de protéger la vie des travailleurs et d’assurer l’application des normes du travail est bénéfique pour l’accès aux marchés ».
Nikki Razaf

Publié dans Société


Dans un communiqué en date du 10 novembre 2022, la section malgache de Transparency International - Initiative Madagascar évoque l'existence d'une prétendue mainmise sur les exportations du litchi de Madagascar. Une sortie à charge qui interroge surtout dans un contexte où la filière éprouve des difficultés à prendre son envol. En effet, la  communication du  TI-IM semble aller à sens unique. L'ONG ne prend pas en compte la volonté affichée du GEL (Groupement des exportateurs de litchis) de collaborer et d’apporter des éléments de réponse et explications nécessaires à l’éclaircissement par rapport à cette filière. Il faut par ailleurs souligner que le GEL n'a jamais empêché qui que ce soit d’exporter du litchi de Madagascar. Le groupement demande, cependant, le respect des règles du jeu. Il revendique notamment la nécessité du respect des textes réglementaires, la mise en conformité aux exigences de la profession tout comme les autres membres du groupement.
L'ONG TI-IM semble jouer le rôle de l’Opposition dans ses communications. Une opposition dont il reprend d'ailleurs les arguments. Notamment ceux d'un député, opposant politique au régime actuel, qui crie haut et fort que la filière est soi-disant contrôlée par quelques personnes. Le TI-IM se fait la caisse de résonance de cet individu  qui, après avoir vendu sa société opérant dans le domaine de l’exportation de litchi ainsi que son quota d’exportation, avant les élections en 2018, fait aujourd’hui des pieds et des mains pour revenir dans le circuit jusqu’à dénoncer un monopole. Des allégations qui avaient fait l’objet d’un désaveu public de la part d’un ami à lui, également député et surtout membre du Groupement des exportateurs de litchis (GEL)…
Pour être crédible, le TI-IM aurait dû commencer par des enquêtes en bonne et due forme. Des investigations auprès des réels acteurs concernés auraient été les bienvenus. Il faut le souligner, la filière litchi est une filière d’avenir pour l’économie nationale. Néanmoins, cette filière reste fragile en raison notamment de la conjoncture climatique mais également du respect des normes. Il est dommageable que les acquis soient remis en cause aujourd'hui. La campagne de dénigrement menée par TI-IM justement cause du tort à de nombreuses familles, des transporteurs, des collecteurs, des producteurs du secteur.
Notons par ailleurs cette promptitude du TI-IM  à réagir lorsqu’il s’agit des filières impliquant directement les opérateurs nationaux malagasy. Durant l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2018, TI-IM avait déjà sorti une affaire soi-disant impliquant une haute personnalité sur un plateau de la télévision française. Des allégations à l'époque déjà sans preuves tangibles.

La Rédaction

Publié dans Politique


Obsolète. Cela fait trois décennies qu’aucune modification n’a été apportée aux modalités portant sur la fiscalité immobilière au niveau de tous les Arrondissements de la Commune urbaine d’Antananarivo. Face à cette situation, les décideurs au sein de la CUA ont ainsi adopté de nouvelles dispositions afin de remettre la rentrée de recettes de la Commune au goût du jour. Une décision qui a eu du mal à passer auprès des contribuables depuis quelques jours à en croire les avis partagés qui fusent sur les réseaux sociaux. Si certains parlent d’augmentation de plus de 100% des taxes sur les habitations, d’autres pestent en rajoutant que les impôts qu’ils doivent, désormais, payés à la Commune représentent plus que la valeur de leurs biens. En effet, les modifications des responsables communales ont été principalement apportées sur la réévaluation des biens immobiliers. « Mes parents ont construit notre maison vers le début des années 90, à l’époque il n’y avait que le rez-de-chaussée qui comprenait en tout et pour tout deux chambres, notre salon ainsi que la cuisine avec les sanitaires. Entre-temps nous avons construit deux autres étages avec les mêmes configurations que le premier niveau. Pourtant, en 25 ans, pour notre maison à trois niveaux, nous n’avons toujours payé que la valeur fiscale déclarée pour la maison d’origine que mes parents ont bâtie en 1993. Aujourd’hui, avec les nouvelles dispositions et la réévaluation effectuées par les responsables communaux, nous sommes alors dans l’obligation de payer nos impôts en rapport avec notre maison de deux étages », explique un habitant du troisième Arrondissement.


Abattement


 Selon le porte-parole de la Mairie de la Capitale, « cela fait 30 ans que la dernière taxe d'habitation a été levée à Antananarivo et fait partie des efforts déployés par le maire d'Antananarivo pour la réformer maintenant. Les taxes font partie de la contribution de chacun au développement et à l'amélioration de la ville. Des travaux comme la construction d'infrastructures à Antananarivo, la Capitale, ne peuvent être réalisés ». Il a également déclaré que  « Au profit des contribuables aux revenus les plus faibles, il existe une réduction d'impôt pouvant atteindre jusqu'à 60%. Le Bureau municipal est ouvert aux résidents de la Capitale et à ceux qui ont besoin d'informations complémentaires sur les taxes ». Cependant, des mesures d’atténuation sont proposées aux contribuables à travers des possibilités d’abattement. Pour rappel, l’abattement fiscal est une réduction légale de la base d’imposition, c'est-à-dire de l'ensemble des revenus retenus par l'administration fiscale pour calculer le montant de l'impôt. Avec cette option, les propriétaires qui sont dans l’expectative peuvent ainsi se tourner vers une alternative plus acceptable. Plus précisément, si la valeur fiscale du bien est estimée par la Commune à moins de 100.000 ariary, le propriétaire aura juste à payer un forfait de 10.000 ariary, de même que pour un bien immobilier estimé à 200.000 ariary, le contribuable devra alors s’acquitter annuellement de la somme de 20.000 ariary. Soit un abattement à hauteur de 90%. Au-delà de 200.000 jusqu’à 500.000 ariary, le taux de l’abattement sera de l’ordre de 60%, jusqu’à 1.000.000 d’ariary, ce taux sera revu à 40%. A 3.000.000 d’ariary ce sera de l’ordre de 20% et pour plus de 5.000.000 ariary, le taux d’abattement reviendra à 5%.

La Rédaction

Publié dans Politique



Des allers-retours auprès de divers services pour un dossier. Bon nombre de ménages qui projettent de construire des maisons à Antananarivo font face à ce tracas. Ceci d’autant plus que l’obtention d’un permis de construire requiert différentes pièces. L’alignement, la prescription d’urbanisme, le certificat de situation juridique, la demande proprement dite ou encore le plan d’architecture en font partie. Outre la méconnaissance du plan d’urbanisme, la lourdeur administrative et les procédures compliquées freinent les citadins. Et pour preuve, seule une construction sur quatre suit les normes requises. Autrement dit, « 60 à 70 % des constructions à Antananarivo demeurent non réglementaires et/ou illicites. Certaines d’entre elles disposent de permis de construire, mais ne suivent pas les normes imposées », confirme Tiana Randrianasoloarimina, directeur général de l’aménagement du territoire auprès du ministère de tutelle.
Pourtant, 30 à 33 % de la population des grandes villes malagasy habitent dans l’agglomération d’Antananarivo. Cette situation favorise la vulnérabilité des habitants, lesquels endurent entre autres les inondations ou les risques d’effondrement. D’ailleurs, certains continuent à bâtir leurs habitations dans les zones non constructibles, à l’exemple d’Ambatomaro, Ambanidia, Ambanin’Ampamarinana, etc.
Une campagne pour le grand Tanà
Alléger les procédures d’urbanisme. Cela pourra se concrétiser bientôt, avec la digitalisation des autorisations de construire via l’application web baptisé « MATAC ». Ce dernier sera opérationnel à partir de l’année prochaine, permettant l’informatisation de la gestion et le traitement en ligne des dossiers de permis de construire. Sa conception résulte du partenariat entre le ministère de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF) et le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR).
Cet allègement des procédures figure également parmi les objectifs fixés pour la campagne d’urbanisme pour le grand Tanà, laquelle va se faire très prochainement. Cette campagne vise à sensibiliser les citadins sur les normes requises, les avantages de la mise en œuvre du plan d’urbanisme ou encore la vulgarisation des lois et la présentation des textes d’application. Pour ce faire, des affiches sur les procédures d’urbanisme seront affichées au niveau des 38 Communes de l’agglomération d’Antananarivo ainsi qu’auprès du Service régional de l’aménagement du territoire. Les médias contribueront également à cette campagne s’étalant sur 2 mois ou plus. En fait, des spots TV et radios transmettant les messages clés quant aux avantages du respect des procédures d’urbanisme seront diffusés. A cela s’ajoute un film court de 6 mn, présentant les procédures, les effets néfastes de leur non-respect, etc. Une chanson de sensibilisation interprétée par l’artiste Bolo servira d’appui. La campagne cible non seulement les citadins mais également les autorités compétentes, y compris les responsables des Communes et Districts, ainsi que les professionnels de l’urbanisme…
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

Fil infos

  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES

La Une

Recherche par date

« November 2022 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
Pub droite 1

Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

AutoDiff