dimanche, 06 novembre 2022

La une du 7 novembre 2022

Publié dans La Une



Invincible. Mb2all Analamanga remporte en toute logique son troisième titre consécutif sur le toit national de basketball N1A dames. La formation de Ndranto Rakotonanahary dit Tagg s'est imposée (83-56) devant Ankaratra basketball club de Vakinankaratra en finale du championnat de Madagascar de première division dames au Palais des sports de Mahamasina.
Harisoa Christiane, Muriel Hajanirina, meilleure joueuse du championnat 2022 (MVP) et consorts ont  fait fort caractère pour garder le titre avec fermeté.
Déjà victimes de Mb2All en phase éliminatoire de cette deuxième phase, les protégés de Tagg ont renversé la vapeur dès le début du match lors de ce « remake », en finale.
« Le match n’était pas vraiment parfait mais était une belle réussite car le résultat est là. Elles ont fait l’essentiel », se félicite Ndranto Rakotonanahary coach du Mb2all à la fin du match.
Une victoire bien méritée pour l’équipe championne car cette équipe de Mb2all n’a concédé aucune défaite durant la deuxième phase.
Les filles du Mb2all n’ont pas forcé face au Tamifa Amoron’i Mania en demi-finale, hier. Ce dernier s’est incliné sur le score de 42-71 face au favori pour le titre.
Rappelons que Christiane, l’ailier fort de Mb2all, et sa bande ont dépassé la barre des 100 points (102-46) face au SBBC Boeny en quarts de finale. Depuis le début de la compétition, la formation d’Analamanga n’a essuyé aucune défaite.
 Ankaratra a donc perdu sa première finale.  La formation d’Antsirabe qui disputait sa première finale de la compétition. Menée par une certaine Lalax, une joueuse de l’équipe  nationale U16, Ankaratra  Basketball a écarté le CosPN2 de son rêve d’aller en finale. Max, Lalax et ses camarades ont pris une belle avance de 25 points avant de gagner le sésame pour la finale 63-53. Le CosPN2 qui avait déjà le visage sombre durant le 4eme quart- temps n’a pu réussir à revenir au score. Les adversaires des autres matches ont tous donné du fil à retordre aux policières de Toamasina et la fatigue s’est installée sur l’équipe.
CosPN2 a terminé la compétition en bas du podium en perdant la petite finale face au Tamifa Amoron’i Mania. Les policières, pouvaient malgré tout, se consoler avec le titre de meilleure marqueuse grâce à Rondro Erachime Raherimanana.
Elias Fanomezantsoa



Publié dans Sport


Une étoile s’est éteinte. Les fans de musique « kaiamba » se sont réveillés hier matin avec une triste nouvelle. Ernest Bezara, connu sous le nom de Dedesse, vient de quitter ce monde au terme d’une carrière immense. Madagascar perd un monument de la musique. Le parolier originaire d’Anivorano-Nord, une Commune rurale située à 75 km de la ville de Diego Suarez, a rendu l’âme à l’âge de 71 ans. Il a été hospitalisé à la clinique Samaritain d’Antsiranana. « La musique malagasy vient de perdre un grand homme », annoncent de nombreux fans sur les réseaux sociaux. Une triste nouvelle que ses proches avaient du mal à croire au moment de l’annonce de la mort du chanteur. Aucune information n’a été communiquée sur les raisons de son décès. La triste nouvelle s’est répandue hier comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Des hommages, des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur le réseau social Facebook. Rappelons qu’en 2019, l’artiste a déjà été victime de « Fake news » où des internautes mal intentionnés ont partagé une rumeur selon laquelle le chanteur a rendu l’âme. Seulement, hier, finalement, le chanteur a définitivement déposé sa guitare. La disparition inattendue du chanteur connu surtout à travers les tubes « Ny aty », « Malakilaky » a déclenché une importante vague d’émotion dans la Grande île.
Empreinte
L’artiste est né dans la Commune d’Anivorano-Nord, le 25 juillet 1951. Dans son immense parcours musical, Dedesse a commencé à sortir dans les années 70 ses premiers titres phares grâce à la maison de production Discomad. Il avait à son actif une vingtaine de titres. Cependant, ce n’est qu’au début de l’année 2000 que l’artiste a réalisé un album « Best of » de toutes ses chansons. Ayant été membre au sein de l’Office malagasy des droits d’auteur (OMDA), il a pris sa retraite depuis 2006. Cependant, il continua de travailler dans le domaine de la musique. Et en 2013, en collaboration avec le groupe « Made in Gascar », Dedesse sort l’album intitulé « Besoin ». Six ans plus tard, en 2019, l’auteur-compositeur concoctait  un nouvel album composé de six chansons mais qui ne sera jamais dévoilé. Cette même année, il a créé le groupe MLF ou « Malagasy Leo Fahantrana ». Composé de poètes et musiciens, MLF réunit des artistes talentueux. Pour ceux qui ignorent ses chansons ou n’ont pas encore eu l’occasion d’écouter ses titres, Dedesse, avec sa voix un peu rauque, résume dans sa musique la situation géopolitique et la pauvreté à Madagascar. Ses chansons ont conscientisé bon nombre de Malagasy. Que ce soit de la musique rock, du blues ou du « Salegy », le chanteur composait beaucoup de styles de musique. En ces tristes circonstances, toute l’équipe de la Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de la famille et proches de Bezara Ernest à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
dimanche, 06 novembre 2022

Velirano, un atout !

Quoi qu’on dise, les XIII points du Velirano s’érigent en porte de sortie incontournable vers la relance du pays. Un atout pour se débarrasser du cercle vicieux de la pauvreté !
La paix et la sécurité, la première priorité ! Une évidence en soi, reconnue comme telle ! Aucun projet de développement n’aboutira dans une atmosphère de trouble sinon d’instabilité. Il faudra essentiellement asseoir un climat de paix et de sureté. Seulement voilà,  assurer une atmosphère de paix et de sécurité de façon permanente dans un pays aussi vaste que la France, la Belgique et le Luxembourg réunis relève d’un exercice de combattant, d’un défi colossal. Les tenants du pouvoir en place ne lésinent sur les moyens, financiers et armements de pointe, afin d’éradiquer l’insécurité sous toutes ses formes. Les Forces de la défense et de la sécurité foncent à bloc de manière à ce que bandits et dahalo soient mis hors d’état de nuire. Un idéal très difficile à atteindre mais pas impossible. On perd des vies des deux côtés mais on n’a pas le choix. On ne doit pas laisser la Grande île aux mains des malfrats. L’œuvre de la relance nécessite le règne de l’ordre, de la paix et de la sécurité. Le combat pour instaurer le climat de paix et de sécurité n’est pas l’apanage du Fanjakana et des FDS uniquement, c’est une responsabilité qui incombe à tout le monde !
L’énergie et l’eau potable pour tous, le second point du Velirano, s’imposent également comme une priorité et une urgence au même titre que la paix et la sécurité. Depuis toujours, le besoin en énergie et surtout les incohérences dans la production pèsent lourdement sur les efforts de relance en particulier économique. La société nationale, la JIRAMA, chargée de la production d’énergie à Madagasikara, éprouve toutes les difficultés pour répondre aux attentes des usagers. Le manque d’eau potable notamment dans certaines zones comme le Sud du pays, fait souffrir à la longueur de l’année les populations. Il s’agit donc d’un défi de taille auquel les dirigeants n’ont pas, non plus, de choix.
La lutte contre la corruption et l’instauration d’une Justice équitable, le troisième point, s’érigent aussi en obligation que les responsables étatiques ne peuvent pas défiler. L’échec de la bataille contre la corruption et celui contre l’instauration d’une Justice équitable ouvrent la voie à une grande avenue tout droit à l’impunité qui est, en fait, l’ennemi numéro un du développement durable du pays.
Les dix autres points du Velirano incarnent les dix autres priorités auxquelles dirigeants et citoyens et citoyennes du pays doivent conjointement affronter. La santé, l’éducation, l’autosuffisance  alimentaire, etc.  ne peuvent pas non plus attendre. Au final, les XIII points du Velirano, les treize travaux d’Hercule, sont en fait des priorités et des urgences. Tout est urgent à Madagasikara. 
La quatrième année du mandat tire à sa fin, le taux de réalisation du Velirano atteint les 50 % et plus. A eux s’ajoutent les chantiers en cours ainsi que les imminents projets. En tout, ils remontent à 80 %. Une performance encourageante.
Le Plan pour l’Emergence de Madagasikara, PEM, qui venait d’être présenté au public dont les opérateurs économiques, les 29 et 30 octobre au CCI Ivato, trouva au Velirano sa source principale.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Mettre en valeur les entrepreneurs proposant des produits ou services innovants, associés à l’utilisation croissante du mobile, et qui répondent aux besoins sanitaires, agricoles, éducatifs, énergétiques, commerciaux ou industriels des populations locales ayant des opportunités prometteuses en termes d’impact sociétal, c’est en ce sens que Le Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et Moyen-Orient (POESAM) a désigné, vendredi dernier à Ankorondrano, les lauréats malagasy. Cette année, plus de 125 candidatures ont été enregistrées au concours national. 8 finalistes se sont ensuite présentés devant le grand jury composé de 13 personnalités économiques et institutionnelles, dans les locaux d'Orange Digital Center à Ankorondrano, afin de défendre leur projet lors d'un Pitch. Pour cette édition, le premier prix, un chèque de huit millions d’ariary, a été décerné à Sehatra.com qui est une plateforme de concert en ligne qui propose à des associations à but social ou environnemental de faire une levée de fonds, et propose à la diaspora de se divertir tout en contribuant à des œuvres sociales et environnementales à Madagascar. Le Cours d’appui virtuel ou CAV a pu se placer en deuxième position, une plateforme de formation 100% en ligne à Madagascar. Les cours que propose CAV Madagascar comprennent des leçons écrites, des vidéos explicatives de qualité, divers exercices, ainsi qu’une bibliothèque virtuelle. SKILL of the WORLD et Wonboard – 3ème prix ex-aequo, respectivement un site Internet doublé d’une application mobile qui propose pour chaque territoire d’Afrique des offres d’emplois sur les territoires pour les talents d’Afrique et une plateforme digitale qui utilise les nouvelles technologies dans la préparation et l’aide à l’insertion professionnelle et met à disposition des entreprises un vivier de talents qualifiés et opérationnels.
Soutien aux jeunes
En tout, ils ont été huit finalistes à bénéficier d’un accompagnement entrepreneurial au sein d’Orange Fab, dans les locaux d’Orange Digital Center Madagascar à Ankorondrano. Programme d’accélération de start-up incluant hébergement, formation à l’entrepreneuriat et mentoring spécialisé, Orange Fab s’adresse aux entrepreneurs et potentiels entrepreneurs à travers des formations pour amener leurs projets à maturité et fiabiliser leur développement technologique et commercial. Le dispositif a incubé 17 startups depuis son lancement en 2019. « Le numérique fait d’ailleurs partie intégrante de notre ADN, et notre programme pour l'entrepreneuriat est aligné aux objectifs du développement durable (ODD). Nous sommes en phase avec la vision de l’Etat malagasy. A travers un certain nombre de programmes, chez Orange Madagascar, nous menons des actions en faveur de l’insertion des jeunes et de l’entrepreneuriat », explique Frédéric Debord. Une façon pour ce responsable de souligner qu’Orange Madagascar travaille à faire de l’innovation technologique un vecteur de développement humain et économique durable. Pour cela, l'opérateur crée sans cesse de nouveaux services simplifiant le quotidien de chacun, en collaborant étroitement avec les acteurs de l’innovation pour plus de créativité, d’efficacité et d’impact économique.


Hary Rakoto

Publié dans Economie


Belle prise de la Police de l’air et des frontières ou PAF, à l’aéroport international d’Ivato, le soir du 2 novembre dernier. La passagère d’un vol extérieur, une Sud-africaine de 36 ans fut arrêtée sur- le- champ, et à peine eut-elle débarqué au pays. En cause : elle a transporté un kilo d’héroïne et un autre d’amphétamine dans sa valise. Après l’enquête préliminaire, la mule sud-africaine était déférée au Parquet, au cours du week-end dernier, procédure à l’issue de laquelle cette instance judiciaire d’Anosy l’avait fait placer sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora.
Revenons aux faits. Le soir du 2 novembre dernier, la PAF d’Ivato a informé la brigade des stupéfiants d’Anosy, cet autre service de police chargé spécialement d’enquêter sur les affaires de drogue sur le sort de cette passeuse sud-africaine. En effet, cette dernière a caché les drogues dures dans sa valise. La brigade des stupéfiants a pris l’affaire en main, du moins pour la poursuite de l’enquête. Une fois arrivés sur place, les enquêteurs de ce service anti-drogue de la Police ont procédé à toutes les vérifications et autres contrôles nécessaires sur le produit qu’a transporté la mule sud-africaine. Les différents tests ont révélé qu’il s’agit bel et bien de drogues dures : de l’amphétamine mais surtout aussi de l’héroïne.
Du coup, les agents de la brigade des stupéfiants ont emmené la mule à leur bureau où ils l’ont soumise à un interrogatoire. Durant celui-ci, elle a fait l’aveu, arguant que la drogue viendrait de l’Afrique du Sud, et que ce serait son amoureux qui aurait glissé l’héroïne et l’amphétamine dans ses affaires, donc à son insu, du moins selon toujours ses déclarations. La mule a pris un vol d’Ethiopian Airlines pour rejoindre la Grande-île.
Déjà en septembre dernier, une ressortissante kenyane de 29 ans avait été arrêtée à l’aéroport d’Ivato avec près de 5kg d’héroïne et elle était également arrivée à bord d’un avion de cette même compagnie éthiopienne. Matière à réflexion.
Franck R.
 

Publié dans Société



Sponsor de la Semaine de l’éducation aux médias et à l’information (SEMI), Canal+ Madagascar a également apporté son soutien pour l’opérationnalisation de la plateforme en ligne TASK, le pôle emploi et stage en communication et culture. Onjatiana Razafindrakoto, directrice générale de cette entreprise, a par ailleurs figuré dans la liste des panélistes, lesquels ont partagé leurs connaissances et suggestions au sujet du piratage. Elle nous livre plus de détails sur ces sujets dans cette interview.

La Vérité (*) : Qu’est ce qui explique votre présence remarquée à la première édition de la SEMI ?
DG de Canal+ Madagascar (=) : Il s’agit d’un évènement mondial qui nous concerne directement, en tant que groupe international œuvrant dans la communication et les médias. La Semaine de l’éducation aux médias et à l’information s’avère très importante puisqu’il y a une multitude d’informations qui circulent depuis le développement de l’Internet. C’est indispensable de remettre cet aspect éducation sur la consommation et sur la diffusion des informations. Tout peut partir des malentendus pouvant provoquer des dégâts monstrueux, tout cela à cause d’une mauvaise info. On a besoin de se recentrer sur l’éducation. Une désinformation peut détruire beaucoup de choses, des gens, des vies, des carrières. Il ne faut pas que les médias soient un outil pour détruire ou pour désinformer. Ils doivent rester un instrument pour que les gens puissent s’ouvrir au monde. Nous voulons véhiculer cela et ne pas raconter n’importe quoi.
(*) : Pourquoi avez-vous insisté sur le piratage lors de votre intervention à l’un des panels du colloque ?
(=) : Ce qui dit piratage dit vol. Il n’existe pas dans le monde une personne qui se lève le matin en se disant : je vais travailler gratuitement sans être rémunéré. Pour notre groupe, des personnes travaillent sur tout ce qui est diffusé sur nos chaînes, que ce soient des contenus télévisés, cinématographiques ou encore des émissions musicales, reportages, etc. Le fait de consommer ou de propager le piratage, c’est anéantir ces travailleurs. Je représente aujourd’hui le gros canal, avec beaucoup de producteurs indépendants qui travaillent avec nous. A l’exemple de la chaîne Novegasy, aucune production Canal+ n’y est diffusée. Ce sont les producteurs indépendants malagasy qui signent un contrat avec nous. On achète leurs œuvres, on les diffuse et on s’engage à les protéger. Même les reportages diffusés sur les chaînes sont souvent achetés chez des reporters indépendants. Le football, l’un des contenus les plus piratés au monde, coûte cher. Bref, tout ce qu’on diffuse a un prix et les consommateurs des pirates tuent leurs propres compatriotes.
(*) : Que comptez-vous faire face au pullulement de la télé par Internet en ce moment ?
(=) : La télé par Internet, connu sous l’appellation « IPTV », fait partie des cas de piratages qui existent depuis longtemps et partout dans le monde. Des mesures ont déjà été prises et seront renforcées dans les semaines à venir. Cela fait un moment qu’on travaille sur le sujet. Les mesures ne s’appliqueront pas uniquement au niveau national mais aussi au niveau international puisque les têtes de réseau se trouvent souvent à l’étranger. Ils n’ont pas de salariés, ne payent rien, ni impôts ni taxes ni recettes fiscales pour le pays. C’est triste que les consommateurs nourrissent des personnes qui ne contribuent pas au développement économique du pays. Quoi qu’il en soit, le piratage ne nous empêchera pas de nous développer et de créer de la valeur dans les pays où on est présent. On a une filière, des salariés, des productions locales, cette empreinte locale fait la force du groupe. On soutient des évènements, des artistes, des producteurs locaux, l’éducation, les droits de la femme, les droits des PSH. On aimerait perdurer.
(*) : En quoi consiste votre soutien pour la plateforme TASK, aux cotés du ministère de tutelle ?
(=) : La communication et la culture constituent notre secteur d’activité, une des raisons de notre soutien pour la plateforme TASK. C’est une vraie innovation technologique apportée par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) pour Madagascar. Aucune plateforme reliant les employeurs et les demandeurs d’emploi n’existait auparavant. Quand nous cherchons des talents, soit on fait de la publication sur Facebook, soit on fait appel à des sociétés de recrutement. La plateforme est pratique, on pourra y mettre nos propositions d’emploi et avoir des candidatures déjà présélectionnées. Tous les pays développés disposent d’un pôle emploi ou d’un site Internet regroupant toutes les offres d’emploi, tous secteurs confondus. J’espère que les autres secteurs vont suivre l’initiative du MCC parce que la démarche est compliquée tant pour les demandeurs que les recruteurs. Il y a énormément de débauchage faute d’une plateforme légale, considérée comme une « concurrence déloyale ». Cette plateforme va réguler naturellement le marché de l’emploi entre l’offre et la demande et va permettre à des personnes d’aller cibler les domaines et les métiers qu’ils aimeraient réellement faire.
Propos recueillis par Patricia Ramavonirina




Publié dans Société


Festivités sur les requins -baleines, réhabilitation de routes, augmentation de liaisons aériennes, mesures fiscales incitatives pour les investisseurs. Le Président de la République Andry Rajoelina ne chôme pas. Il est sur tous les fronts pour faire de Madagascar une destination touristique pour les Malagasy et les étrangers. Ces dernières semaines, en particulier, sont extrêmement denses en actions de communication et de promotions de la destination.
 C’est dans ce cadre que le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse, accompagnés d’une forte délégation gouvernementale, sont descendus à Nosy Be en fin de semaine dernière. Une descente destinée notamment à  montrer la volonté du régime actuel à soutenir le développement du secteur du tourisme.
L’occasion également pour le Chef de l’Etat de procéder à plusieurs inaugurations d’infrastructures routières. Des infrastructures qui contribuent au développement du tourisme car devant permettre de faciliter l’accès aux sites touristiques. C’est dans cet ordre d’idée qu’il annonce aussi la réhabilitation prochaine de la route Hell-Ville – Andilana.
Durant sa descente dans l’île aux parfums, surnom donné à Nosy Be, le numéro un du pays a également inauguré une centrale solaire de la JIRAMA. Une infrastructure qui doit permettre de réduire le nombre de coupures d’électricité à Nosy Be et réduire ainsi la gêne pour les touristes, mais également de diminuer in fine le prix de l’électricité et inciter ainsi les investisseurs. Le Président de la République annonce la venue de responsables de la compagnie aérienne Emirates pour discuter des faisabilités de relier Dubaï à Nosy Be, lors de son discours vendredi dernier lors de l’inauguration de la route reliant l’aéroport de Fascène à Madiro. Cela devrait faciliter l’accès des touristes étrangers à Nosy Be.
Il a affirmé également avoir donné des consignes au ministère du Tourisme pour faire connaître ce festival Marokintana, qu’il souhaite voir devenir l’équivalent pour Nosy Be de ce que le festival des baleines est pour Sainte-Marie. Pour participer aux actions de communication des initiateurs de ce festival, le couple présidentiel a participé samedi à un safari dans les mers de Nosy Be pour voir les requins-baleines.
Une semaine auparavant, des mesures incitatives  pour les investisseurs, notamment dans le domaine du tourisme, avaient été annoncées par le Président de la République au cours du forum national des investissements pour l’Emergence de Madagascar. Des mesures parmi lesquelles on compte notamment l’exonération de la TVA pour la mise en place  des complexes hôteliers et touristiques, pour les matériels et équipements en vue de la mise en place des parcs d’attraction dont les parcs aquatiques, l’exonération de la TVA et  exemption des droits de douane pour l’importation des bateaux de croisière, catamarans, montgolfières.  C’est dans ce cadre également qu’il a annoncé l’exonération de taxes pour les investisseurs qui souhaiteraient notamment importer des animaux tels que les girafes, des zèbres ou encore des éléphants, pour développer le tourisme safari.
L.A.

Publié dans Politique


« Demain, tu franchiras la frontière. Demain, tu entameras ta marche. Demain, tu fouleras une terre qui est  la tienne. Tu palperas des sables qui sont  les tiens. Demain, tu embrasseras un sol qui fait partie intégrante de ton cher pays ». C’est fort de l’avis juridique de la Cour internationale de Justice qui avait reconnu l’existence de liens d’allégeance entre les sultans du Maroc et les tribus du Sahara qu’avec ces mots, extraits de son discours du 5 novembre 1975, que feu Sa Majesté le Roi Hassan II donna le signal de départ de la glorieuse Marche verte.
Le lendemain, 6 novembre 1975, 350 000 Marocaines et Marocains, issus de toutes les régions du Royaume et brandissant face au colonisateur de l’époque, comme seules armes le Coran et le drapeau national, ont entamé l’une des épopées de l’histoire du Maroc.
La Marche verte, que d’aucuns considèrent comme une expression du génie et de la sagesse de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, représente ce lien inébranlable entre un peuple et son souverain mais aussi la conviction de toute une Nation de la justesse de la cause du parachèvement de son intégrité territoriale.
Quarante-sept ans après, et sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain s’est transformé en un immense chantier grâce, notamment, au Nouveau plan de développement des Provinces du Sud.
Ce nouveau plan de développement, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015 et doté d’un budget de 8 milliards de dollars, se veut un accélérateur du développement et de l’intégration socio-économique du Sahara marocain. Il vise à faire des Provinces du Sud du Maroc, à travers de nombreux projets structurants en matière d’infrastructures routière, portuaire, universitaire, touristique et culturelle, un pôle de prospérité et de rayonnement national, régional et continental.
Cette dynamique en matière de développement et les importantes réalisations qui en découlent se trouvent confortées et appuyées, aujourd’hui, par une dynamique politique grâce aux multiples percées de la diplomatie marocaine au sujet du différend régional autour du Sahara marocain.
Aujourd’hui, 90 pays apportent leur plein soutien au plan d’autonomie pour le Sahara présenté par le Royaume du Maroc en 2007. En outre, une trentaine de pays frères africains et arabes, d’Amérique Latine et des Caraïbes ont ouvert des Consulats généraux dans les villes de Laayoune et de Dakhla; scellant ainsi leur reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

 Les différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui qualifient l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara de base sérieuse et crédible pour la résolution de ce différend régional, ont été confortées par  la résolution 2654 du 27 octobre 2022 dudit Conseil qui appuie l’approche marocaine basée sur la légalité internationale, la volonté de la population et la réalité sur le terrain.
La résolution 2654 appelle, également, l’ensemble des parties à demeurer engagées dans le processus des tables-rondes, seul format de discussion de nature à mener à une résolution du différend régional autour du Sahara marocain dans un esprit de réalisme et de pragmatisme sur la base du compromis et dans le cadre de l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara dont la prééminence a été réaffirmée sans ambiguïté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Mohammed Benjilany
Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc

Publié dans Politique

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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