lundi, 05 décembre 2022

LA UNE DU 06 DECEMBRE 2022

Publié dans La Une

Le championnat de Madagascar de golf début officiellement ce jour au Golf International du Rova à  Andakana. Les pros ouvriront le bal jusqu’à jeudi 8 décembre. Ils seront ensuite suivis par amateurs,  1ère série, 2ème série, 3ème série, les seniors, super seniors ainsi que les juniors les 9, 10 et 11 décembre. Ces derniers seront répartis en deux pour les moins de 12 ans et ceux entre 13 et 16 ans.

Publié dans Sport

Alors que de fortes pluies s’abattaient sur la Capitale, la RN1 menant à l’Ouest avait été le théâtre d’une série de drames liés aux accidents de la circulation, dimanche soir dernier. Ces accidents ont coûté la vie à deux personnes, souvent dans des circonstances dramatiques, et dans deux endroits différents. A commencer par celui survenu du côté d’Ambodisaha, dans la Commune d’Ambatomirahavavy. L’accident impliquait un minibus Mercedes-benz 307 de la ligne 138, qui faisait du spécial et qui transportait des membres d'une famille. 

Publié dans Société

L’irresponsabilité des marchands n’a plus de limite et ils font ce qu’ils veulent en ce début du mois de décembre. Leur dernier fait d’armes est l’occupation de la voie rapide de l’axe Anosibe-Anosizato. Par conséquent, la circulation des véhicules est fortement au ralenti, ce qui entraîne des embouteillages monstres.

Publié dans Société
lundi, 05 décembre 2022

Quid du sort de l’environnement !

Le pays se dégrade. Un constat amer pour tout  citoyen jaloux de l’avenir de la Nation. A en croire l’article dûment élaboré par notre confrère tout récemment «  Destruction de l’environnement » (vendredi 2 décembre), la machine environnementale de la Grande île tourne à la vitesse marche arrière. Un article qui se doit vivement d’interpeller tous les acteurs de développement du pays dont entre autres les autorités publiques, les élus, la Société civile, les mouvements associatifs, les lanceurs d’information, les simples citoyens, la communauté de base, etc.

Publié dans Editorial

Pour plus d’efficacité. C’est en ce sens que le Conseil d’administration de la compagnie nationale d’eau et d’électricité compte remettre de l’ordre dans le système de gestion de la JIRAMA. A commencer, entre autres par la refonte totale de l’organigramme de la compagnie. « Ce n’est pas normal pour un responsable posté à Antsirabe de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour résoudre un souci d’ordre technique ou d’ordre managérial à Morondava. C’est en partie à cause de cela que nous avons décidé cette refonte radicale de notre organisation », explique Solo Andriamanampisoa, président du Conseil d’administration (PCA) de la compagnie.

Publié dans Economie

Après 30 années d’existence, le groupe Da Hopp est toujours derrière le micro. L’un des icônes du hip-hop, catégorisé « old school » peaufine actuellement son concert unique après avoir officialisé en mois de septembre dernier son partenariat avec la fameuse maison de production Ivenco, promoteur d’artistes et de talents malagasy. Il s’agit d’un partenariat marquant un nouveau départ pour ce groupe mythique.

Publié dans Culture

Pour une grande première dans l'histoire des jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l'Océan indien (CJSOI), Madagascar brille par son absence. Organisés tous les deux ans par la CJSOI, les jeux éponymes concernent le sud-ouest de l'Océan Indien, c'est-à-dire Djibouti, les Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, les Seychelles et La Réunion. À la différence des Jeux des îles de l'océan Indien, qui concernent les sportifs confirmés, ils ne s'adressent qu'aux jeunes de la région. Les jeux de la CJSOI se déroulent cette année à l'île Maurice. La cérémonie d'ouverture a eu lieu dimanche. Par ailleurs, les compétitions ont commencé hier. Une fête à laquelle Madagascar ne prendra pas part.

Les organisateurs ont annoncé le forfait de la Grande île. Aucune explication n’a cependant été fournie par les autorités malgaches contactées. Des sources officieuses rapportent des agitations de dernière heure de responsables malgaches. Ces derniers se seraient hâtés pour envoyer nos athlètes à l'île sœur avant le début de la grand-messe, mais c'était trop tard. Madagascar ne figurait plus dans les plans des responsables mauriciens. En effet, les délais d'engagement seraient largement dépassés. 

Ce forfait est incompréhensible. Le Conseil des ministres de juillet dernier avait approuvé une communication verbale au titre du ministère des Sports relative à la participation de Madagascar à ces Jeux de la CJSOI.  Le même Conseil des ministres avait approuvé la tenue et la prise en charge des dépenses liées à l'organisation de la sixième édition des Championnats nationaux de l'Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires et des agents de l'État à Toliara du 20 août au 4 septembre derniers. Une manifestation qui s'est déroulée sans encombre. Pourquoi l'organisation du départ des athlètes malgaches pour les jeux des CJSOI n'a pas suivi le même chemin ?

Une honte

Avec ce forfait, Madagascar se drape de ridicule car étant la seule à ne pas participer à ces jeux. Beaucoup ont également une pensée pour les athlètes malgaches dont certains se seront préparés pendant plus d'un an. Des sanctions sont ainsi attendues à l’encontre des responsables de cette situation déplorable. 

Madagascar va devoir désormais porter le poids du regard de ses voisins. La Grande île n’est pas capable d'organiser le départ de ses sportifs à Maurice. Elle qui doit pourtant organiser et accueillir les Jeux des Îles de l'océan Indien l'hiver prochain. Des Jeux qui ne démarrent d’ailleurs pas du bon pied. Rien en effet ne semble encore avoir commencé jusqu'ici en vue d'accueillir ces Jeux, les troisièmes organisés par Madagascar après ceux de 1990 et de 2007. 

Madagascar pourra compter sur des projets présidentiels a défaut de ceux du ministère des Sports. Les appartements construits à Ivato devraient être prêts et pourront servir de Village des jeux. Le stade de Mahamasina doté d'une piste en tartan sera également apte à accueillir les compétitions d'athlétisme. Mais quid des autres sports? Les infrastructures pour la natation ou pour le football, qui ne pourra se tenir à Mahamasina si ce stade est dédié à l’athlétisme, sont sujettes à questionnement.

Aucun début de rénovation des sites probables n'a pour l'heure été annoncée. Ne parlons même pas des nouvelles infrastructures. Après la finale de l’Afrobasket U18 en août dernier, le ministre des Sports avait annoncé la création d’un nouveau gymnase d’une capacité de 8.000 places avant les Jeux des îles. A sept mois de l’échéance, aucun coup de pelle n’a encore résonné. 

Quid aussi de la préparation des athlètes ? Le Conseil des ministres cité plus haut avait approuvé, le même jour, le programme de regroupement des athlètes malgaches pour l'année 2022 dans le cadre de la préparation de la 11e édition des Jeux Des Îles de l’Océan Indien, concernant 1175 athlètes. Une poignée de fédérations seulement a annoncé le début d'un regroupement à l'heure actuelle. Une situation qui n'augure rien de bon pour le sport malgache. Notons que Madagascar va accueillir une réunion des membres du Conseil Iinternational des jeux, la semaine prochaine, à propos des Jeux des îles...

 

La Rédaction

Publié dans Politique

De passage à Paris, l'ancien ministre et président du parti malgache MMM a évoqué sa préoccupation que les prochaines listes électorales en vue des présidentielles et autres élections de 2023 soient réalisées « dans les meilleures conditions possibles ». Il plaide aussi pour l'établissement d'une bonne gouvernance, mesure phare pour l'avenir du pays.

AfricaPresse.Paris (+) : Monsieur le président du MMM, le parti Malagasy Miara Miainga, vous faites étape à Paris en route pour Madagascar après un voyage au Panama, où vous avez participé au congrès de l'Internationale centriste. Quel message avez-vous voulu porter aux Latinos ?

Hajo Andrianainarivelo (=) : « En fait notre Parti MMM est membre de l'Internationale centriste. Le Comité Exécutif s'est donc déroulé au Panama pour prendre certaines résolutions sur les affaires nationales et internationales. Et Madagascar était représenté par notre parti. Parmi les points de discussions figuraient les élections dans le monde et plus particulièrement en Afrique. Nous y avons relaté les problèmes rencontrés aujourd'hui par Madagascar dans la préparation de l'élection présidentielle de 2023, qui devrait être une élection démocratique et inclusive, mais surtout une élection qui devrait renforcer la démocratie à Madagascar. »

(+) : Plus précisément… ?

(=) : « Nous avons demandé le soutien de l'Internationale centriste pour que la refonte de la liste électorale en cours à Madagascar se déroule dans les meilleures conditions possibles. À savoir, sur le plan technique, un logiciel audité par un organisme indépendant et, sur le plan juridique, que la loi électorale puisse répondre aux normes internationales et surtout aux recommandations faites par les partenaires techniques et financiers de Madagascar, ainsi que par l'ensemble des acteurs politiques du pays. Tout cela pour que l'on parvienne l'année prochaine à une élection sans contestation et, encore une fois, transparente et inclusive. »

(+) : Vous évoquez l'élection présidentielle de novembre 2023 ?

(=) : « Oui, l'élection présidentielle est prévue en novembre 2023, mais il y aura aussi les élections communales parce que les mandats des maires et des conseillers communaux arrivent à leur terme l'année prochaine. »

(+) : Quel est concrètement le problème des listes électorales à Madagascar ?

(=) : « La dernière refonte de la liste électorale remonte à 2012. Elle a été réalisée dans des conditions difficiles parce que nous étions en période de transition, donc sous sanctions de la communauté internationale. Aujourd'hui, nous pensons que cette refonte devrait s'aligner sur les normes internationales requises, mais surtout suivre l'évolution technologique, c'est-à-dire faire en sorte que l'on puisse avoir maintenant une base de données nationale, consultable par tout le monde, via Internet ou un autre moyen, et donc une liste électorale la plus transparente possible pour éviter ce qui est arrivé dans le passé : des oublis, des doublons, des noms fictifs… Notre parti MMM a donc proposé que dans un premier temps, l'on audite le logiciel et dans un deuxième temps, d'éditer des listes électorales alphanumériques, mais aussi d'y faire figurer la photo de chaque électeur. C'est faisable dans un pays où nous n'avons que 13 millions d'électeurs. Parce que vous savez aussi bien que moi que dans certains villages, beaucoup de gens ne savent encore ni lire ni écrire, mais reconnaîtront quand même le visage des gens. Donc sur le plan technologique, c'est faisable. Sur le plan juridique, des améliorations doivent être apportées à la loi électorale pour une réelle indépendance de la Commission Électorale Nationale Indépendante, comme entre autres le pouvoir de proposer la date des élections et un budget autonome. Le Gouvernement, de son côté, doit mettre en place selon les dispositions législatives l'ANRCM (l'Autorité Nationale de Régulation de la Communication Médiatisée).»

(+) : Dans la perspective de l'élection présidentielle, quelles sont les mesures phares que votre parti MMM préconise pour enfin commencer à sortir Madagascar de la grande pauvreté, voire de la misère que l'on connaît dans les provinces du Sud ?

(=) : « Je pense que l'une des mesures phares pour Madagascar, et qui englobera pas mal de choses, c'est d'établir une bonne gouvernance. Cette gouvernance est administrative, elle est économique, elle est dans la vie quotidienne… Depuis sa création, notre parti le MMM prône la décentralisation comme méthode de gouvernance. Et nous pensons qu'en appliquant cette méthode de gestion et de gouvernance, nous allons résoudre une grande partie des problèmes du pays - qui est immense, avec ses 587 000 km2, c'est quand même la troisième plus grande île au monde - et donnerons de l'espoir aux jeunes et à tous les intervenants, tous les acteurs du pays. Parce que la décentralisation vous permet de responsabiliser chacun à son niveau, quel que soit son statut. Et notre approche est précisément de responsabiliser chaque citoyen, chaque responsable malgache par rapport à l'avenir du pays : des Collectivités décentralisées à l'Administration centrale… Cela dit, les problèmes sont effectivement immenses, dans tous les domaines, mais il va falloir prioriser. Et nous pensons que la gouvernance est la première chose à améliorer. Cela inclut aussi tout ce qui est lutte contre la corruption, contre les trafics en tous genres, et donc une administration et justice indépendantes. Cela exige d'avoir une vision claire sur l'avenir des jeunes, sur le capital humain. La décentralisation devrait permettre à chacun d'avoir une responsabilité, que ce soit au niveau de l'éducation, des écoles et universités, des centres de santé de base et hôpitaux, parce que le capital humain est primordial pour l'avenir d'un pays. Il y a un millier de problèmes à résoudre, mais le plus important, c'est surtout cette volonté de vouloir changer les choses et de faire en sorte qu'il y ait une gouvernance moderne dans le pays, dans tous les domaines. L'objectif est de sortir de l'extrême pauvreté les 82% de Malgaches qui s'y trouvent aujourd'hui, selon les dernières statistiques. »

(+) : Qui soutient Madagascar dans ses efforts pour accéder au développement ?

(=) : « En fait, Madagascar est soutenue par tout le monde, il n'y a pas de doute à ce sujet. Mais c'est d'abord à nous, Malgaches, de penser l'avenir du pays de nos enfants. C'est à nous de prendre nos responsabilités et de faire en sorte que ce soutien apporté par les uns et les autres, qu'il soit conséquent ou pas, puisse être transformé en vrais projets de développement pour le peuple malgache. La responsabilité nous incombe de convaincre les partenaires de Madagascar à faire un peu plus par la suite. Mais si nous-mêmes à Madagascar, ne faisons pas cet effort, ce sera vain, même si l'on déverse des milliards de dollars sur Madagascar. Le travail doit être effectué par nous-mêmes. Et le message et le débat qu'on vous annonce ici, c'est de dire à nos amis à l'étranger, quels qu'ils soient, de continuer à aider Madagascar, de croire en Madagascar, même si c'est parfois compliqué pour eux, et surtout donc d'être vigilants sur le fait que cette aide puisse vraiment apporter le vrai développement et pérenniser la démocratie dans le pays. Mais encore une fois, c'est à nous, Malgaches, de prendre notre destin en main. Nos amis, on l'espère, seront toujours là pour appuyer cette démarche. »

(+) : Avez-vous une attente particulière vis-à-vis de la France ?

(=) : « Oui ! Que la France continue à croire à Madagascar et que la France tienne sa place dans la coopération avec notre pays. Une coopération que l'on espère privilégiée car nous sommes liés par une histoire commune. C'est comme une famille, et quoi que l'on en dise, l'essentiel, est que la famille reste unie, dans le succès comme dans les difficultés. Mais bien sûr, on espère que dans la coopération entre la France et Madagascar, ce sera toujours un succès. »

(+) : Serez-vous candidat à l'élection présidentielle de novembre 2023 ?

(=) : « C'est le congrès du MMM qui décidera du candidat qu'il va présenter ou soutenir »

(+) : Quand aura lieu le congrès ?

(=) : « Le congrès du parti aura lieu durant le premier semestre de l'année prochaine, mais c'est aussi au parti de décider de la date.»

 

Alfred MIGNOT, AfricaPresse.Paris (APP)

Publié dans Politique

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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