La 21ème  édition du Championnat d’Afrique seniors de karaté couplée à la 13ème édition chez les juniors et la 5ème chez les cadets s'est déroulée du 28 novembre au 4 décembre 2022 à Durban en Afrique du Sud. Classé 14ème, juste derrière  le Nigeria (trois médailles de bronze), la Guinée, Côte-d’Ivoire, Madagascar termine 14ème avec deux médailles de bronze.
La sélection malagasy de karaté s’est distinguée lors du Championnat d’Afrique qui s’est déroulé du 28 novembre au 4 décembre à Durban (Afrique du Sud), en occupant la 14ème place avec 2 médailles de bronze.
Les 9 karatékas dirigés par Solofonirina Barijaona Andrianavomanana - représentant respectivement les catégories senior, U21, junior et cadet - ont réussi ainsi à rafler deux médailles de bronze.
Madagascar a ouvert son tableau de médailles par celle de bronze en kata grâce à Manda Andrianaho  chez les cadets garçons et de  Fabio Lee Rabemanantsoa s’adjugeant la troisième marche du podium dans le kata catégorie junior garçon.
Ornellah Andrianivoh, cadette moins de 54 kg, finit 5ème en kumite et même performance pour Patrick Rijaharitiana senior +de 75kg. Le capitaine Mamy Patrick se trouve à la 9e place de sa catégorie. Et pour couronner le tout, l’entraîneur national  Felana Ainamampionona a été certifié coach kumite et kata. Un résultat satisfaisant pour le président de la Fédération car les efforts commencent à payer, selon ses dires.
A l’issue de cette joute africaine, la Fédération dirigée par Solofonirina Barijaona Andrianavomanana était la seule à porter les couleurs de Madagascar. C’est l’instance nationale formelle aux yeux de l’international, jusqu’à preuve du contraire. Car contrairement à ce qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux, les deux délégations malagasy présentes à Durban n’ont jamais été fusionnées. Comme on ne mélange pas les bons fruits avec les mauvais, l’équipe dirigée par Emile Ratefinanahary a été intégrée dans la compétition mais portait le statut de WKF attribué aux combattants réfugiés ou sans titre.
A noter que la première place est revenue à l’Egypte avec 32 médailles dont 19 d’or, 5 d’argent et 8 de bronze. La deuxième au Maroc avec neuf or et la troisième place est revenue à l’Algérie avec 15 médailles, dont 5 d’or, 6 d’argent et 4 de bronze.
De son côté, la Tunisie s’est contentée de la 4ème place avec 11 médailles avec 3 d’or, 3 d’argent et 5 de bronze.
Près de 400 athlètes de 22 pays africains ont pris part à cet événement sportif continental organisé par l’Union des Fédérations Africaines de Karaté (UFAK).
La dernière édition des Championnats UFAK a eu lieu l’année dernière en Egypte.
E.F.






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vendredi, 09 décembre 2022

La une du 10 décembre 2022

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Le cadavre d’un résident, un homme encore jeune, a été retrouvé à son propre domicile à Imerimanjaka Dorodosy. Cette triste et découverte macabre remonte le 27 octobre dernier dans cette même localité. A n’en douter une seconde, la victime qui vivait seule, a été mortellement agressée. Depuis, la Brigade criminelle (BC5) de la Police à Anosy n’a pas chômé pour jeter la lumière sur cette affaire. C’était dans ces circonstances que ses fins limiers ont pu finalement remonter la piste de deux suspects dans l’affaire. D’ailleurs, ces derniers ont été arrêtés récemment à la fois à Ankatso et Talatamaty. Et à l’issue de leur déferrement, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy, depuis. Et c’est l’un des suspects qui aurait donc commandité le meurtre.
Mais qu’est-ce qui s’est passé de si horrible pour que les inculpés soient poussés à intenter ainsi à la vie de cet homme solitaire avec trois coups de couteau ? La décortication sommaire des faits par les enquêteurs a permis de savoir que l’un des présumés meurtriers n’est autre que le meilleur ami de la victime. Et que le premier avait l’habitude de rendre visite à cette seconde. Mais au fil du temps, la relation entre les deux hommes s’est dégradée. D’après une précision établie par une source policière, l’hôte, c’est-à-dire le défunt résident de Dorodosy aurait à la fois mené la vie dure à son camarade, histoire de chercher à le chasser indirectement de sa vie. A cette première situation devait s’ajouter une affaire de jalousie.
Dépité et exacerbé par l’attitude de son ami, le visiteur connu pour son assiduité à voir le premier, a alors décidé de l’éliminer simplement. Puisqu’il réalise que la tâche sera difficile, et qu’il ne pourra jamais le faire seul, le principal suspect dans l’affaire a alors sollicité l’aide d’un autre homme de sa connaissance pour commettre l’assassinat. De toute façon, les deux larrons ont fait l’aveu. Mais niais comme ils le sont, ces derniers ont pensé que leur crime n’allait être jamais dévoilé. Et chacun d’entre eux a alors continué de vivre tranquillement, comme si de rien n’était et jusqu’à ce que les hommes de la BC5 ne les ont finalement démasqués.
Franck R.

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La culture urbaine a pris d’assaut la ville des mille depuis jeudi, dans le cadre de la sixième édition du Festival « Zaza Rap Taiza ». La star franco-congolaise Youssoupha, Nuttea, Busta Flex, Noémie, Grodash,… sont parmi les invités de marque lors de cette manifestation jugée comme l’événement rap en cette fin d’année. Quelques-uns parmi ces invités ont déposé leurs valises mercredi, tandis que le rappeur Youssoupha a débarqué au pays jeudi soir. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Antanimena, ces rappeurs se disent être prêts à surprendre le public malagasy. En effet, ils ont exprimé toute leur gratitude et leur admiration de pouvoir partager leurs talents et savoir-faire avec le public et les artistes malagasy.

Mis à part Busta Flex qui a déjà rencontré les Tananariviens il y a 20 ans de cela, Nuttea, Sir Samuel et Cie se sont réjoui de cette première apparition à Madagascar et promettent de faire de ce festival bien plus qu’un concert de hip-hop, mais également un outil puissant pour l’éducation des jeunes, comme les organisateurs ont voulu depuis la création de cet évènement. Aussi, les showcases avec les artistes invités ont démarré jeudi soir avec une première participation de Sir Samuel. En outre, le rappeur le plus attendu qu’est Youssoupha a rencontré le public malagasy, hier soir au Palais des Sports. Pour la première fois dans sa carrière, ce rappeur a interprété en chair et en os ses morceaux les plus connus, notamment « Entourage », « L’effet Papillon », « Polaroïd Expérience », « Menace de Mort », « Mon Roi » et bien d’autres, des titres que les fans n’ont pu visionner auparavant que sur leur Smartphone et lecteur Dvd.

Grâce à ce festival organisé par l’association ZRT (« Zaza Rap Taiza »), en collaboration avec Kolontsaina Mainty, ainsi que des sponsors comme MadAlarme, Telma Madagascar, Hôtel Radisson Blu,… les adeptes du rap malagasy ont eu l’opportunité de voir le prince parolier Youssoupha et les autres invités. Des fans qui, pour la première fois, ont pu communier face-à-face avec des stars internationales sur scène. Rappelons que Blacko, chanteur français de rap, roots et reggae, ne pouvait finalement pas venir en raison de problèmes personnels. Les festivités se clôtureront ce soir avec de nombreuses prestations assurées par des rappeurs locaux et internationaux.
  
Si.R

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La motion de censure enclenchée par les députés avortée au dernier moment. Le Gouvernement Ntsay Christian peut souffler un bon coup. Cependant, même si elle n’a pas abouti, cette initiative a révélé des tensions qui existent entre le Gouvernement et des députés de la majorité à l’Assemblée nationale, qui ne se sentent pas estimés et écoutés. « Il y a une certaine incompréhension, un malaise entre l’Exécutif et les députés », estime Fetra Rakotondrasoa, député de la majorité présidentielle au cours d’un entretien, parlant de la décision de certains de ses collègues à Tsimbazaza.  «  Cette incompréhension et cette frustration se sont installées progressivement du côté de la majorité. De nombreuses demandes des députés qui ont trait à des desiderata de la population dans les Districts afin de résoudre les difficultés quotidiennes semblent ne pas être entendues au niveau du Gouvernement. Cette situation est répétitive. Ces demandes reviennent à chaque face à face », poursuit le député élu dans le District de Miarinarivo. Aussi, des membres de la Chambre basse ont estimé qu’il fallait sanctionner le Gouvernement par rapport à la non-mise en œuvre des desiderata de la population, estime notre interlocuteur. 
Le député Fetra Rakotondrasoa souligne à cet effet le rôle pris par le Président de la République Andry Rajoelina pour désamorcer la situation. Il dit que les mots du Chef de l’Etat rapportés dans le compte rendu du dernier Conseil des ministres ont apporté les assurances nécessaires pour les députés. Ces derniers seraient désormais convaincus que la solution ne passe pas forcément par une motion de censure. «  Le dialogue entre les deux parties n'est pas clos. Il doit rester ouvert afin de  permettre d’aplanir d’éventuelles divergences. Une motion de censure contre le Gouvernement constitue le dernier recours sur le plan politique pour montrer un mécontentement », reconnaît en outre le parlementaire IRD. Il insiste ainsi sur l’importance de ce dialogue.  « C’est un manque de dialogue couplé à la frustration vis-à-vis des agissements de certains ministres ainsi que la situation dans les Districts qui ont vraisemblablement poussé les députés à user de leurs prérogatives », renchérit le député. Et lui d’évacuer également toute question d’intérêt personnel des députés derrière l’initiative de motion de censure. «  Il est vrai que les députés ont des difficultés, mais il ne s’agit pas ici de questions de sous, comme entendu ici et là. Si l’on prend en compte toutes les responsabilités endossées par les députés, ce salaire n’est pas suffisant. Mais ce n'est définitivement pas le sujet aujourd'hui", conclut-il.
La Rédaction

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En cette deuxième semaine du mois de décembre, les marchés et les rues de la Capitale vibrent déjà au son de Noël. Les jouets, les objets de décoration et autres volatiles jonchent les trottoirs. Cependant, les marchandises peinent à trouver preneurs. En effet, les acheteurs sont encore rares.
« On espérait se faire un peu de bénéfice durant les fêtes de fin d’année, mais actuellement on arrive à peine à écouler quelques articles par jour. La vente des jouets et des sapins artificiels ne marche pas très fort. C’est sur les décorations et les guirlandes qu’on se fait un peu d’argent », affirme un marchand ambulant.
L’impact post-Covid se fait encore ressentir dans la poche des Malagasy si bien que les priorités ont aussi changé, en mettant au second plan les fêtes pour l’instant. « Le coût de la vie a tellement augmenté que je ne peux pas faire des dépenses superflues. Il faut d’abord se concentrer sur la nourriture et les factures ainsi que le loyer. Cela ne sert à rien de faire la fête si demain, on sera endetté jusqu’au cou », explique un père de famille. Il a ajouté : « On verra ce que l’on pourrait faire. On fera quand même des efforts pour les enfants en leur offrant des jouets. Mais il n’y aura pas un nouveau sapin cette année, c’est sûr. On va utiliser celui de l’année dernière. Il en est de même pour les objets de décoration ».
Pourtant, au premier regard, les jouets étalés au marché sont dans la majorité des produits « made in China » et leurs prix sont abordables malgré leur fragilité. Il y a aussi des jouets de seconde main, un peu plus coûteux, mais qui attirent aussi beaucoup de parents. Le problème est lié au faible pouvoir d’achat, combiné à une hausse généralisée des prix, ce qui génère cette réticence à consommer des produits non vitaux.
Du côté des volailles, le constat est aussi amer. Dorés au soleil, les volatiles ne se vendent pas beaucoup. Pas plus que d’habitude en tout cas. Ce sont encore les restaurateurs et les gargotiers qui achètent en ce moment afin d’assurer leurs commandes journalières.
« Les temps sont durs. Autrefois, la quantité des produits disponibles n’arrivait pas à satisfaire la demande en cette période de l’année. Ce sont encore les personnes aisées qui peuvent acheter une dinde. Mais des malins font aussi une cotisation pour acheter rien qu’une seule dinde pour plusieurs ménages. On espère que cette tendance va évoluer plus tard », soupira une marchande du côté du marché de la Petite Vitesse.
Le prix des volailles a connu une hausse conséquente. Ces produits ne sont plus accessibles à toutes les bourses. Les gens préfèrent préparer un repas simple, mais en famille pour les fêtes. « Une dinde est vendue de 120.000 à 180.000 ariary la dinde, 80.000 à 100.000 ariary pour une oie adulte. A ces prix-là, on préfère s’en passer. Avec cette somme, on peut faire mieux. Même si avoir de la volaille à table pour Noël est une tradition, ce ne sera plus possible avec la hausse des prix actuelle. Un peu de pattes, des légumes sautés et beaucoup de fruits, c’est le programme à la maison pour les fêtes de fin d’année. Cependant, les friandises seront aussi mises en avant pour les enfants », concède une mère de famille en train de faire des courses.
Effectivement, la hausse des prix a des impacts non négligeables dans la célébration des fêtes de fin d’année. Cela a modifié les traditions dans beaucoup de familles. Nombreux ménages ne privilégient que les dépenses incontournables. En bref, pour la majorité des Malagasy, en cette veille de Noël, les jouets sont bien par milliers, mais pas l’argent.
Nikki Razaf

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Le Sommet des dirigeants Etats-Unis - Afrique aura lieu du 13 au 15 décembre prochain à Washington (USA). Marie Christina Kolo fait partie de la délégation malagasy. Elle partagera son point de vue sur les problèmes de l’environnement à Madagascar. « Je défends les droits de l'homme et les aspects sexospécifiques du changement climatique, alors que mon pays subit des sécheresses consécutives qui entravent l'accès à la nourriture pour des millions de personnes », a-t-elle dévoilé. Cette ancienne bénéficiaire du programme « Young African Leaders Initiative » (YALI 2017) est parmi les 100 femmes inspirantes et influentes du monde entier pour l’année 2022, selon une liste dévoilée par la chaîne britannique BBC. Elle est aussi la lauréate du prix « Leadership Impact Award » en 2017 et 2022.
Marie Christina Kolo est la directrice régionale de l’Organisation non gouvernementale (ONG) « People Power Inclusion ». Son entreprise sociale, dénommée « Green’N’Kool », est une plateforme nationale de premier plan œuvrant pour la justice climatique. En tant que survivante des violences basées sur le genre, elle a également fondé le mouvement « Women Break the Silence » qui lutte contre la culture du viol.
Après 2021, Asonele Kotu, œuvrant dans l’entrepreneuriat social, voulait que son propre implant contraceptif soit retiré. N'ayant trouvé personne pour l'aider, elle a fondé la startup « FemConnect ». Celle-ci fournit des solutions technologiques pour atténuer la pauvreté menstruelle et réduire les grossesses chez les adolescentes. La plateforme permet aux utilisateurs d'accéder à la télémédecine sexuelle et reproductive sans stigmatisation ni discrimination, ainsi qu'aux produits d'hygiène féminine et aux contraceptifs. Elle milite pour l'éradication de la pauvreté menstruelle et l'amélioration de l'accès à des soins de santé de qualité, en particulier chez les jeunes à risque et ceux des communautés marginalisées et mal desservies. Hier, elle a rencontré l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Claire Pierangelo.
Le Sommet des dirigeants Etats-Unis - Afrique s'appuiera sur des valeurs communes qui consistent à  promouvoir davantage un nouvel engagement économique, renforcer l'engagement des Etats-Unis et de l'Afrique en faveur de la démocratie et des droits humains, atténuer les impacts de la Covid-19 et des futures pandémies, travailler en collaboration afin d'améliorer la santé régionale et mondiale, promouvoir la sécurité alimentaire, faire progresser la paix et la sécurité, répondre à la crise climatique et accroître les liens avec la diaspora.
Recueillis par Anatra R.



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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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