vendredi, 16 décembre 2022

La une du 17 décembre 2022

Publié dans La Une



Après deux jours de procès, sans doute l'un des plus attendus au cours de ces deux dernières années, la Cour criminelle ordinaire (CCO) du Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo a finalement donné son verdict, et au prix de 7 heures de délibération, pour trancher le sort de tous ceux qui ont orbité autour de l'évasion le 31 décembre 2020 de 73,5 kg de lingots d'or du pays en Afrique du Sud. Aussi, le verdict tombe : l'ex-DG de l'Aviation civile de Madagascar (ACM) a été acquitté, l'ex-SG est frappé d'une amende de 10 millions d'ariary, tandis que les trois passeurs en Afrique du Sud ont été condamnés à 10 ans ferme et sont frappés également d'un mandat d'arrêt. En général, les accusés nommés Mammodo, Regasy et Zava sont coupables pour avoir perçu des gains découlant d'un abus de fonction, de faux et usage de faux, de détention et transport illicites de lingots d'or, soit un cumul de peine de 10 ans ferme, associé à un mandat d'arrêt, et enfin d'une amende solidairement de 52 milliards d'ariary.

Notons au passage que la personne soupçonnée comme ayant supposément commandité ce trafic, a notamment bénéficié d'un non-lieu, soit une fin de poursuite. D'ailleurs, le conseil de cet accusé qui est ainsi jugé par contumace, a surtout soulevé cette question de non-lieu, pour convaincre le juge du côté bancal de l'accusation. Et surtout, la défense, dans son ensemble, a martelé qu'on n'a même pas pu voir, de visu, ces lingots d'or pour qu'on puisse constituer les charges contre tous les accusés. Après l'affaire Mbola Rajaonah, le procès d'hier a également vu se dérouler des débats à l'audience à n'en douter, des plus houleux. Car si les 18 accusés se relayaient devant la barre pour rejeter l'accusation devant le président de la Cour, cette procédure n'a pris fin que vers 1h du matin, jeudi dernier. Après cela, les plaidoiries des avocats de la défense ont immédiatement repris leurs droits. De toute façon, la Justice, après avoir décidé l'interruption du cours des débats au beau milieu de la nuit, n'a décidé de sa reprise que le lendemain. Ainsi, la journée d'hier a été exceptionnellement réservée au reste de ces plaidoiries marathons, qui n'ont pris fin que vers 17h, hier. Commençaient les délibérations à huis clos où le juge et les assesseurs ont dû éplucher les charges qui pèsent sur les accusés, et ce, au cas par cas.

Pour revenir brièvement dans les plaidoiries des avocats de la défense pour tenter de blanchir leurs clients respectifs, celle qui a été déballée par le conseil de l'ex-SG de l'Aviation civile de Madagascar constitue probablement le clou de ce procès. Elle a montré à quel point les positions des deux hommes, c'est-à-dire l'ex-SG et l'ex-DG, principaux suspects dans l'affaire, sont diamétralement opposées. Mais globalement, les arguments de défense ont été presque identiques. L'avocat d'un agent aéroportuaire impliqué, ou le premier responsable de la fouille des bagages des passagers de l'avion, a affirmé ne pas comprendre pourquoi on accuse son client de faute professionnelle, motif évoqué pour que la Justice l'a retenu. Or, cet agent en cause aurait eu simplement le malheur de se placer, à peine quelques secondes devant la caméra de surveillance, masquant ainsi les mouvements des passagers suspects de l'avion appartenant à la compagnie aérienne privée STA Madagascar.

Franck R.

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« Non, le Gouvernement de la Banque centrale de Madagascar n’a pas démissionné ! ». Contrairement aux rumeurs qui circulent depuis jeudi et qui persistaient jusqu’à hier, le gouverneur de la BCM, Henri Rabarijohn est toujours à son poste. Cette information émanant d’une source sûre balaie d’un revers de main les affirmations gratuites et autres spéculations qui ont lancé cette fausse nouvelle. En effet, plusieurs publications sur les réseaux sociaux – notamment celle d’une dénommée Irène Andriamampandry – ont véhiculé cette hypothétique démission du numéro un de la BCM. Certaines informations sont allées plus loin en prédisant que le successeur du gouverneur serait déjà connu lors d’une nomination au prochain Conseil des ministres. En tout cas, le principal concerné demeure fidèle à son poste et n’envisage nullement de démissionner.

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9000 plaintes de violences basées sur le genre (VBG). Les centres d’écoute et de conseils juridique répartis dans tout Madagascar enregistrent ce nombre pour cette année. Pour sa part, la Brigade féminine de proximité (BFP) auprès de la Police nationale note également une hausse du nombre de cas de VBG dénoncés. « L’on enregistre environ 350 cas de violences économiques, 250 cas de violences physiques, 270 cas de violences psychologiques et verbales ainsi que 30 cas de violences sexuelles entre le mois de janvier et novembre de cette année. Ces chiffres ont augmenté par rapport à ceux de 2021. Une hausse qui pourrait s’expliquer par les impacts de nos activités de sensibilisation et d’appel à la dénonciation auprès des communautés. Les victimes commencent à briser le silence », rapporte l’officier de Police Nirina Christine Razafiarisoa, commandant de la BFP à Antananarivo. Les personnes dépendantes d’autrui, notamment les femmes, constituent les premières victimes de violences. Mais des hommes en souffrent également.
Bon nombre de victimes de VBG ont encore du mal à dénoncer leurs maux, malgré la hausse des cas enregistrés. Face à cette situation, la Police nationale compte renforcer les activités de prévention et de vulgarisation des procédures pour les dénonciations. « Nous ne sommes pas là pour briser un couple, détruire le « fihavanana » ou autres. Nous sommes là pour lutter contre toute forme de violence. Quand il s’agit d’un crime, nous encourageons et accompagnons les victimes à porter plainte et porter l’affaire devant la Justice », informe le commissaire Ny Aina Randriambelo, directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique.
Renforcement des sanctions
Après l’adoption de la loi sur la lutte contre les VBG, le ministère de la Justice applique actuellement la politique pénale y afférente, à en croire Raby Savatsarah, secrétaire générale. La chaîne pénale anti-VBG est opérationnelle depuis le tribunal de première instance jusqu’à la Cour suprême, notamment pour s’assurer du renforcement des sanctions. « Après les plaintes et enquêtes menées, la détention des auteurs est obligatoire si les preuves sont tangibles. Si les suspects sont relâchés, nous faisons une opposition », ajoute cette responsable. Pour sa part, le ministre de la Santé publique en la personne du Pr Zely Andriamanantany exprime son engagement à soutenir la lutte contre les violences. Pour preuve, les 40 000 agents communautaires répartis dans tout Madagascar vont renforcer les sensibilisations, en renfort aux éléments de la BFP et des autres acteurs.
Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG, l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina en partenariat avec les acteurs issus des institutions publiques et du secteur privé a organisé, hier à l’Arena Ivandry, une grande campagne de sensibilisation. « Les cas de violences au sein de la communauté sont encore fréquents alors que bon nombre d’habitants ne savent que faire, où aller ? Raison pour laquelle les acteurs se sont regroupés pour cet évènement », avance Gentiane Randrianisa, directeur du centre de prise en charge intégré des victimes de VBG à Mahamasina. Sous le thème « luttons ensemble contre les VBG », c’était une occasion de renforcer les sensibilisations, d’écouter les témoignages des victimes ou encore de présenter les procédures de signalement et de dénonciation. Plusieurs associations féminines, dont celles des épouses de militaires, gendarmes, policiers et agents pénitentiaires ou encore les femmes dans les Forces de l’ordre, y étaient au rendez-vous. Les scouts et étudiants d’universités étaient aussi présents.
Recueillis par Patricia Ramavonirina






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Bonne nouvelle. Madagascar entre de nouveau  dans le cercle des pays bénéficiaires du Millenium Challenge Corporation (MCC).  Evincée de ce programme de subvention non-remboursable de l’administration américaine  sur les grands projets, la Grande île  a été retenue suite à l’évaluation faite par le Conseil.
La réintégration de Madagascar est loin d’être un hasard ou d’une faveur mais fruit des efforts consentis par le régime actuel.  C’est l’explication  donnée par Alice Patterson Albright, présidente du MCC, lors de sa rencontre avec le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina,  à la dernière journée du 2e sommet USA-Afrique à Washington.  Le MCC a jugé en effet que Madagascar  a rempli les indicateurs de sélection  de son éligibilité. « C’est le fruit du travail effectué depuis l’avènement du régime ainsi que les innovations apportées dans certaines domaines de l’administration telles que la mise en place de l’Open data dans la gestion de la finance publique et  la création de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI).  Les efforts doivent être maintenus ou même améliorés », se réjouit le Président malagasy face à la presse. 
Libertés civiles, contrôle de la corruption, efficacité des pouvoirs publics, Etat de droit et  liberté d’information constituent les critères de sélection en matière de la bonne gouvernance. La notation dans le volet économique est faite sur l’inflation, qualité de la régulation, création d’entreprises, politique commerciale. Le renforcement du capital humain à travers les dépenses dans l’éducation primaire et le taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles, figure en pôle position des critères de sélection établi par le Conseil du MCC et du gouvernement américain pour bénéficier dans une période de cinq ans de la subvention non remboursable de 100 à 500 millions de dollars.
La Rédaction

 

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Un réveillon exceptionnel pour bien terminer cette année 2022. Au pays, la nuit du 31 décembre est toujours une fête familiale. C’est l’occasion de bien s’habiller, de manger des mets fins et de souhaiter une bonne année à ses proches. Cette année, la fête sera encore unique. Comme tous les ans, l’hôtel Carlton à Anosy se met en mode « live » pour le réveillon et annonce les couleurs pour cette fin d’année. Ainsi, Carlton et Louvto Company, en collaboration avec Airtel Madagascar, viennent d’informer le public de l’organisation d’un concert géant, le 31 décembre prochain à partir de 20h à l’hôtel Carlton, Anosy.
Ce concert, baptisé « The prestigious time », sera l’occasion de fêter la nuit de la Saint Sylvestre en compagnie de Jaojoby, le roi du « salegy », le célèbre groupe d’orchestre Faniry Tana Group ainsi que le Dj de renom Cyemci. Un grand rendez-vous que le public attend d’ailleurs avec beaucoup d’enthousiasme. Pour annoncer un avant-goût de leur « réveillon magique », les organisateurs et ces artistes invités ont publié un clip vidéo de quatre minutes dans lequel ils ont improvisé un medley des tubes des années 90-2000 ainsi qu’une chanson de Jaojoby. En outre, les organisateurs ont sorti les grands plats et ont tout mis en œuvre pour que le public soit bien servi et rassasié durant ce moment féerique. Ainsi, un repas gastronomique et un buffet à volonté seront à la disposition des clients. « Pour finir cette année en beauté et dans la joie, toute l’équipe va concocter quelque chose de spécial. Non seulement, nous allons faire plaisir à tous ceux qui seront présents grâce à des animations musicales, mais nous allons en même temps leur proposer un buffet spécialement conçu pour l’événement. Bref, beaucoup de belles surprises attendent les invités. Les festivités ne se termineront au petit matin », ont déclaré les organisateurs. Du coup, Carlton et Louvto Company promettent une soirée à la hauteur des attentes du public. Pour ceux qui veulent assister à cette nuit de la Saint-Sylvestre, les billets déjà sont disponibles chez les boutiques Mass’in - La City Ivandry, Akoor Digue et Smart Tanjombato, ou en ligne sur « www.ticketplace.io », au Carlton Anosy ou bien sur la page Facebook de la platefome de réservation en ligne « Ticketplace ».
Sitraka Rakotobe

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Délai dépassé. Selon les dernières déclarations du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, deux opérateurs, exportateurs de vanille, ont été traduits en justice pour ne pas avoir effectué la procédure de rapatriement des devises récoltées sur les ventes de l’or vert à l’extérieur. En tout, les devises non rapatriées par ces opérateurs ont été estimées à près de trois milliards et demi d’ariary. Selon le ministre Edgard Razafindravahy, l’étau se resserre autour des exportateurs qui - malgré le fait d’avoir pu bénéficier du fameux sésame qu’est l’agrément d’exportation - n’ont toujours pas respecté les délais de rapatriement imposés par les autorités à savoir le ministère du Commerce ainsi que le ministère de l’Economie. En effet, selon l’arrêté N°8211-2014 du 10 février 2017 relatif au délai de rapatriement des devises nées des exportations de marchandises. Les délais légaux de rapatriement sont actuellement de 90 jours pour les exportateurs ordinaires et 190 jours pour les entreprises franches, mais ces délais ne sont pas respectés. Quelques exportateurs de vanille téméraires bravent toujours ainsi ce deadline de trois mois suggéré par les autorités compétentes et tentent de jouer sur la variation du marché des devises pour gagner un maximum de profit. Pour l’instant, ils ne sont que deux sur les soixante-dix à avoir été sanctionnés par des poursuites judiciaires. D’autres suivront aussi cette voie d’après les explications des responsables du ministère du Commerce si jamais ils ne respectent pas les délais impartis.

Manque de rigueur

Une manière de  dénoncer le manque de rigueur de certains opérateurs qui ne prennent même pas la peine de respecter les calendriers alors qu’ils ont été choisis parmi des centaines de professionnels. Une rigueur que le MICC entend respecter  dans  la gestion de la  filière vanille, actuellement en pleine réforme. A commencer par le traitement des demandes d’agrément. « Seuls ceux qui remplissent les conditions réglementaires seront, le cas échéant, agréés », expliquaient le ministre lors de l’attribution de ces agréments. Parmi ces conditions figure en premier lieu  le respect du  prix minimum de 75.000 ariary le kilo  de la vanille mais aussi et surtout le respect des fameux délais de rapatriement. Quoiqu’il en soit, le MICC affiche plus que jamais sa volonté d’assainir la filière vanille.  Un assainissement qui  passe  aussi par  le respect du prix minimum à l’exportation de 250 USD le kilo.  Le ministère a mis en place une batterie de mesures pour faire respecter cette obligation.  C’est ainsi par exemple que dorénavant les commissions convenues parfois d’une manière frauduleuse entre l’exportateur et l’acheteur international ne seront plus acceptées. « Le rapatriement des devises se fera sur la base des 250 USD le  kilo et pas moins »,  a martelé le ministre Edgard Razafindravahy qui poursuit sa bataille pour l’assainissement de  la filière vanille. D’ailleurs, les exportateurs ont tous signé un engagement sur l’honneur relatif à l’application de toutes les conditions imposées par  les réglementations en vigueur 

Hary Rakoto

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Cette année, l’équipage Frédéric Rabekoto et Mick Ratrimoarinosy d’Auto Diffusion a aligné quatre victoires pour la saison 2022. En effet, la dernière victoire de cet équipage remonte à la 7ème manche du championnat, le rallye Bosch CT Motors. En somme, Frédéric Rabekoto et Mick Ratrimoanosy finissent vice-champions de Madagascar de rallye.
Notons qu’à quelques jours de cette dernière manche, la voiture de l’équipage Fred – Mick avait fait quelques tonneaux au slalom XXL Energy.
Réparée en 4 jours, la voiture passe les essais sans problème mardi avant le Jour J et d’aller au bout de cette victoire improbable, vu la situation traversée quelques jours auparavant.
Durant la première section, l’équipage Fred-Mick bataillait pour finir en deuxième position avec 31 secondes derrière Mika Rasoamaromaka. Devançant ainsi Mathieu Andrianjafy et Andry Tahina, leurs principaux adversaires au championnat, 42 secondes derrière.
A partir de l’ES7, les frères Rasoamaromaka ont quitté la  course, au bénéfice de l’équipage de l’Auto Diffusion.
La Subaru d’Auto Diffusion gagne le rallye Bosch CT Motors avec une avance de plus de deux minutes sur son concurrent direct, mais n’accumule pas suffisamment de points pour emporter le championnat dans la foulée. Mathieu et Andry Tahina est sacré avec 0,6 point devant l’équipage Autodiffusion au général.
Il y aura certainement des projets pour 2023, mais pour l’instant, l’heure est aux réjouissances, pour ce titre de vice-champions de Madagascar.
Recueillis par E.F

 

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Une lésion de la moelle épinière. La situation est devenue de plus en plus critique pour Raherinirina Sedera, un petit garçon de 13 ans, atteint d’une balle perdue en raison de l’insécurité à Salazamay, Toamasina. Le recours à l’intervention chirurgicale n’est plus une solution pour cet enfant. Il est atteint de la paraplégie ou paralysie des deux membres inférieurs. « Si nous insistons encore sur une intervention, cela pourrait engendrer une autre complication », explique le Professeur Mamin’ny Aina Rajaonanahary, directeur d’établissement du CHUJRA Ampefiloha. Or, la balle est toujours dans son corps bien qu’elle ne soit pas coincée dans sa colonne vertébrale. Les résultats des analyses ont avancé qu’il serait condamné à s’asseoir sur un fauteuil roulant.
Il y a quelques semaines, Sedera a été autorisé à rentrer chez lui. Or, dans la nuit du mercredi, il a été de nouveau hospitalisé. Il est devenu incapable d’uriner. Ses jambes sont gonflées et contiennent ainsi du sang coagulé. « Cela résulte de la lésion au niveau de sa moelle épinière. Désormais, celle-ci ne pourra plus transmettre des ordres de mouvements à ses muscles. Les paralysies s’associent de façon presque systématique à des troubles sensitifs et des troubles de la commande de l’appareil urinaire », continue le Professeur. Sedera est déjà pris en charge et une sonde vésicale à demeure a été installée jusqu’à ce qu’il soit bien rétabli. Il est sous haute surveillance et c’est le Gouvernement à travers le ministère de la Santé publique qui prend en charge son traitement, depuis le centre hospitalier de Toamasina jusqu’à l’évacuation à l’HJRA et son deuxième admission. Bientôt, Sedera devrait effectuer un autre scanner afin de définir toutes les précautions et sa surveillance une fois qu’il sortira de l’hôpital.
En rappel, ce garçon a été victime d’une balle perdue des assaillants lors d’un kidnapping qui s’est produit à Salazamay Toamasina, le 3 novembre dernier. La fusillade s’est produite devant le lieu où sa mère vendait des légumes. Afin de l’aider durant son hospitalisation, une opération « téléthon » a été réalisée à Toamasina. En quelques jours seulement, une somme de plus de 2 millions d’ariary a été collectée.
Anatra R.



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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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