La Commission de l’océan Indien (COI) est présidée actuellement par Madagascar. C’est dans ce sens que le ministre malagasy des Affaires étrangères, le Général Richard Rakotonirina, a convoqué un Conseil des ministres extraordinaire en distanciel de ladite commission le 22 décembre dernier. A ce conseil en visioconférence, le ministre malagasy a annoncé l’intention de Madagascar d’organiser un Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement dans le courant de l’année prochaine. Le Conseil des ministres, selon le communiqué, a pris note de cette annonce faite par Madagascar ainsi que l’adoption d’un nouveau règlement intérieur de la COI.
Par ailleurs, deux points ont figuré à l’ordre du jour de ce Conseil des ministres extraordinaire à savoir évolutions institutionnelles et priorités de la présidence en exercice.
Évolution institutionnelle
Le Conseil des ministres a ainsi validé les grandes lignes du nouveau plan de développement stratégique (PDS) de l’organisation. Le PDS, dont la version finale sera soumise aux prochaines réunions des instances, a pour thème central “L’Indianocéanie en partage”. Il s’articulera autour de quatre axes qui ciblent une Indianocéanie : de résilience, de paix et de sécurité, d’échanges économiques et commerciaux renforcés, d’épanouissement humain et disposant d’une COI à l’architecture et partenariale modernisée.
Outre le PDS, cette session extraordinaire a été l’occasion de confirmer les appuis institutionnels de l’Union européenne et de l’Agence française de développement. En effet, l’UE octroie un appui en subvention de fonctionnement de 2,9 millions d’euros dont le contrat de subvention a été signé à la suite du Conseil des ministres. En complément, l’AFD a confirmé son soutien à hauteur de 6 millions d’euros. Ces appuis, au travers du projet “COI Horizon 2030” permettront à la COI de disposer de moyens renforcés pour traduire en actions les missions élargies confiées par les Etats membres et inscrites dans le PDS.
Priorités de la présidence en exercice
La présidence en exercice et le secrétariat général ont présenté les avancées sur trois priorités. En matière de sécurité alimentaire, le Conseil des ministres a pris note des actions en cours pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, notamment dans le cadre du projet SANOI financé par l’UE. Il s’agit notamment des actions de relance d’une filière régionale de semences conduites avec les centres nationaux de recherche CIRAD / FOFIFA / FAREI ainsi que le démarrage de quatre projets de subvention pour appuyer la production agricole et la promotion des pratiques agroécologiques à Madagascar et aux Comores. En complément, des actions de proximité pour la sensibilisation aux bonnes pratiques de nutrition à travers deux projets de subvention à Madagascar ont été lancées et le projet participe aussi au renforcement des laboratoires pour les normes SPS
En ce qui concerne la sécurité maritime, tous les membres du Conseil ont souligné l’importance de cette action emblématique de la COI. Avec l’appui de l’UE, la COI a mis en place une architecture régionale de sécurité maritime. Le Conseil des ministres a validé les grands axes d’un nouveau programme MASE pour accélérer l’opérationnalisation de l’architecture régionale.
En matière de relance économique, la COI a mis en place un comité technique régional sur la connectivité maritime qui comprend des représentants des États membres et des pays côtiers d’Afrique orientale. Une feuille de route est mise en place. Le Conseil des ministres a mandaté la COI afin de rechercher des financements pour poursuivre cette activité devant déboucher à une amélioration du service régional de transport maritime.
Enfin, le Conseil des ministres a souhaité apporté une attention particulière à la jeunesse. Ainsi, ils ont approuvé l’intégration d’une dimension “jeunesse” dans toutes les initiatives portées par la COI.
Ont pris part à cette session extraordinaire convoquée par Madagascar, le ministre malagasy des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Diaspora de l’Union des Comores,  Alan Ganoo, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international de la République de Maurice, Jean Claude Brunet, ambassadeur représentant la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Claude Morel, ambassadeur représentant le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme de la République des Seychelles, Wilfrid Bertile, conseiller régional de la Région Réunion, et Gilles Hubert, vice-président du Département de La Réunion.
Les membres observateurs et partenaires ont également répondu présent en l’occurrence des représentants de l’Union européenne, de l’Agence française de développement, de l’Inde, de la Chine, du Japon, des Nations unies, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de l’Ordre souverain de Malte, de la Banque mondiale ou encore de Cap Business océan Indien.
Recueillis par la Rédaction

Publié dans Politique
lundi, 26 décembre 2022

La une du 27 décembre 2022

Publié dans La Une


Une ambiance de fête qui mettra la voix masculine à l’honneur et réunira les jeunes fêtards de la Capitale. Plusieurs concerts sont prévus à Tanà durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Le concert « Big Bounce », réalisé par Dago Style avec Booster et Dix Zéro Neuf, fait partie de ceux que les jeunes devront noter dans leur agenda. Une foule immense sera ainsi attendue dans l’antre du Cask Pk0, Soarano ce samedi 31 décembre à partir de 18h. Avec des têtes d’affiche ahurissantes, un évènement placé sous le signe de la bonne humeur, mais également afin de finir l’année en fête et d’accueillir la nouvelle année 2023 en beauté, ce spectacle s’annonce riche en ambiance et couleurs musicales. A l’animation, il y aura des artistes les plus populaires de la musique urbaine pour chauffer l’ambiance à bloc. Le public retrouvera sur scène Tsota - l’interprète de la chanson « Mahazo tsirony », Madmax - le chanteur de « Love nivadiky money » ainsi que les cinq garçons de FSC Music.
Selon les organisateurs, il y aura deux pistes et ambiances différentes, mais tout cela permettra toujours de réunir toutes les générations, le temps d’un grand concert de musique et de fête. Il s’agit d’une affiche ahurissante et que les internautes qualifient du jamais-vu, surtout que depuis cette année, les fêtes sont de retour après la levée des restrictions sanitaires. Pour la première fois, ces artistes partageront la même scène et interpréteront leurs chansons les plus connues. Afin de mettre totalement l’assistance dans une ambiance explosive, les organisateurs prévoient plus de 8 heures de show non-stop, durant lequel petits et grands pourront communier avec leurs chanteurs urbains préférés. D’ailleurs, l’agence Dix Zéro Neuf a employé les grands moyens pour faire de ce show un moment inédit.
De ce fait, mises à part les prestations de ces chanteurs, les organisateurs ont fait appel à des Dj de renom. Sous les spots lights, les Dj Gouty, Stitch Bams et Mister J vont tout mettre en œuvre pour faire monter la température et chauffer à bloc l’assistance qui viendra certainement en masse pour remplir les lieux. Du haut de leurs pupitres, ils vont lancer des bombes les unes après les autres, incitant les jeunes à danser dans une ambiance ultra positive. Comme d’habitude, ces trois ambianceurs auront la tâche d’offrir un « DJ set » unique qui correspond à la nuit de la Saint-Sylvestre.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
lundi, 26 décembre 2022

De l’autosuffisance

S’il est un domaine par où chaque pays dit en développement ou « pays pauvre » tout court  bute c’est l’autosuffisance. En fait, atteindre le niveau d’autosuffisance dans tous les domaines relève d’un parcours de combattant que seules les Nations dites de « grandes puissances » peuvent se le permettre d’endosser l’habit. De l’autosuffisance financière à l’autosuffisance technique ou technologique en passant par l’autosuffisance militaire pour atterrir à l’autosuffisance alimentaire !
Etre autosuffisant signifie avoir l’indépendance ou l’autonomie d’action dans un domaine précis. L’autosuffisance financière traduit une disponibilité d’une marge de manœuvre financière sans avoir à recourir sinon avoir la contrainte de passer par le circuit des prêts ou d’assistance financière auprès des pays tiers, des organismes dispensateurs de crédits tels le FMI ou la Banque mondiale ou d’autres Banques (BAD) ou la Banque européennes, etc., des bailleurs de fonds directs privés ou traditionnels. Il s’agit d’un défi majeur auquel les pays d’un niveau économique aléatoire comme Madagasikara éprouveront toujours de grandes difficultés pour le maîtriser. Quand un pays dispose les moyens matériels et financiers de sa politique de développement nécessaires, on peut le dire sans hésitation qu’il est autosuffisant. Mis à part les Etats riches en pétrodollars à l’instar des pays du Golfe persique, seule une poignée de pays qualifiés de « puissants » ou de « grande puissance » peuvent avoir les moyens suffisants pour accroître davantage leurs richesses. Entre autres, les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, l’Angleterre ayant la possibilité de venir en aide financièrement aux autres.
De l’autosuffisance technologique. C’est un domaine privilégié des pays dits « développés ». Ils ont l’apanage des progrès scientifiques hérités des grandes découvertes des XVIII ème et XIX ème siècles. En effet, la maîtrise des avancées et des progrès de la science et de la technologie offrent aux pays dits « avancés » l’opportunité d’avoir entre leur main les grands moyens techniques et technologiques leur permettant de dominer le monde. Et de là, on franchit le seuil de l’autosuffisance technique et technologique. Un avantage non négligeable conférant au niveau des pays puissants.
De l’autosuffisance militaire. Il va de soi que l’autosuffisance financière et technologique conduit les pays riches à la puissance militaire sur le plan mondial. Et le marché des armes est une source de puissance économique et financière que seuls les grands pays riches et développés ont l’apanage de la faire.
De l’autosuffisance alimentaire. Le point culminant sur lequel repose le concept d’autosuffisance revient à l’autosuffisance alimentaire. Le point d’achoppement de tous les pays en développement ou plutôt pauvres. Des pays émergents comme l’Inde, le Brésil, le Viet Nam, le Pakistan ont atteint d’une manière ou une autre leur autosuffisance alimentaire. A l’état actuel de leur situation, ils nourrissent la population locale et parviennent à exporter certains produits alimentaires comme les céréales ou autres. Un pays est donc dit autosuffisant alimentairement quand il est capable de nourrir son propre peuple et a les moyens d’exporter.
Madagasikara se débat jusqu’à présent à se débarrasser du cercle vicieux de la dépendance alimentaire. Autosuffisante dans les années 70-80, la Grande île recule et ne parvient plus à nourrir sa population.
Le Chef de l’Etat Rajoelina se donne un défi personnel à « libérer » le pays de cette dépendance humiliante au plus tard en 2025.

Publié dans Editorial



L'enjeu de taille. Le coup d'envoi de la grand-messe de Judo national sera donné demain 28 décembre.  La compétition s’étalera sur deux jours au Gymnase couvert d’Ankorondrano. Pas moins de 300 judokas issus de toutes les ligues régionales seront attendus durant la joute.
 Les catégories minimes, cadets, juniors et seniors vont s'affronter pendant ces deux jours de  compétition.
Ce sommet  national clôturera la saison 2022. Ce rendez-vous servira également de détection des athlètes susceptibles  de composer l’ossature de l’équipe nationale  en vue des jeux des îles de l’océan Indien qui auront lieu dans le pays du 23 août au 5 septembre 2023.
Toutes les grosses pointures de la discipline seront donc attendues pour défendre leur statut dans cette compétition.  Si on ne cite que Laura Rasoanaivo, championne d’Afrique en titre et tenant du titre senior et vainqueur de la coupe de Madagascar.
On attend aussi le retour de Lova Mahaisoa, le médaillé de bronze  au championnat d’Afrique, qui est de retour d’un tournoi international au Japon chez les moins de 73kg garçons.
La compétition sera régie par les règlements et l’arbitrage de la Fédération internationale.  Dans chaque catégorie,  les combattants devront s’affronter dans deux combats à élimination directe. Chaque club  devra engager un arbitre pour 5 combattants engagés. Le titre ne sera mis en jeu que si le strict minimum de clubs engagés dans une catégorie est respecté.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


 
 Le 21 décembre 2022, la Banque mondiale a approuvé  un crédit de 250 millions de dollars pour aider le Gouvernement de Madagascar à accroître l'accès des ménages extrêmement pauvres aux services de filets sociaux de sécurité, à développer le système national de protection sociale et à promouvoir la résilience aux chocs. C'est ce que rapporte un communiqué officiel. Ce nouveau projet sera mis en œuvre sur une période d'environ quatre ans et ciblera les ménages extrêmement pauvres dans l'ensemble des 23 Régions du pays. Au total, au moins 3 millions de personnes, soit 13% des ménages extrêmement pauvres, bénéficieront du projet.
Le projet de filets sociaux de sécurité et de résilience à Madagascar assurera la continuité des programmes de filets sociaux de sécurité de base et de réponse aux crises dont bénéficient les ménages pauvres et vulnérables et fournira des ressources pour une modeste augmentation de la couverture des programmes, y compris les transferts monétaires pour le développement humain, les activités de filets sociaux productifs, et les réponses rapides et flexibles aux chocs en catastrophes naturelles, crises pandémiques ou économiques sur la base des déclarations de besoin des autorités nationales, selon la Banque mondiale.
« Ces dernières années, Madagascar a été confronté à une série implacable de chocs économiques, climatiques et sanitaires qui ont porté un sérieux coup à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Les filets sociaux de sécurité ont toujours été en première ligne pour aider les personnes les plus vulnérables à faire face à ces chocs et à devenir plus résilientes », a déclaré Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar. « Nous sommes très heureux d'intensifier nos programmes de protection sociale pour un impact plus important et qu'il s'agisse désormais d'un programme national soutenu par un registre social national que d'autres secteurs utiliseront pour atteindre les plus vulnérables. »
Le développement d'un registre social national utilisé par de multiples secteurs fait partie des innovations que ce projet apportera. Ce registre social pilote sera mis à l'échelle dans le cadre de ce projet et permettra au Gouvernement de coordonner les programmes sociaux entre les secteurs, les acteurs de la mise en œuvre et les sources de financement, tout en offrant aux programmes un ciblage de haute qualité.
Le projet permettra d'accroître la couverture des programmes de filets sociaux de sécurité réguliers tout en permettant d'augmenter temporairement la portée des filets de sécurité en cas de crise. Ce projet capitalise sur l'impact positif des programmes de protection sociale mené à Madagascar ces dernières années sur la réduction de l'extrême pauvreté et le renforcement du capital humain grâce à l'amélioration de la scolarisation et de la nutrition des enfants des ménages bénéficiaires.


Publié dans Politique


Cette fois-ci, la Police publie son bilan officiel du week-end de Noël, dans la Capitale. Ainsi, deux personnes ont trouvé la mort dont la première, un homme, encore dans la force de l’âge qui s’est fait tragiquement électrocuter à Betongolo, samedi dernier. Le drame s’est produit durant une averse où la victime a emprunté un passage derrière le stade, histoire de rendre visite à une personne de sa connaissance habitant le périmètre. Par méconnaissance, il n’aurait pas su que le poteau auquel il s’adossait alors est parcouru par le courant. « Seuls, les habitants du quartier savent cette situation. Puisque le malheureux est étranger du secteur, il a alors accidentellement pris appui à ce poteau, et fut électrocuté », relate une source. Son électrocution fut telle que le courant n’a pas voulu lâcher la victime, qui a pourtant réussi à donner l’alerte. Mais  par crainte d’être électrocutés également, les témoins qui ont assisté à cette scène atroce n’ont trouvé quoi faire pour sauver le malheureux qui a agonisé dans des circonstances effroyables. Ce danger existe sur les lieux depuis six mois déjà, sans qu’aucune mesure et autre précaution n’aient été envisagées. De source hospitalière, on ne lui connaît encore aucun proche, alors que le BMH a transporté sa dépouille à la morgue de l’HJRA.
L’autre personne tuée, qui est également un homme encore jeune, a reçu un coup de couteau lors d’une rixe associée à une beuverie, dimanche dernier. Cela s’est passé cette fois-ci dans un quartier du 2e Arrondissement. A propos justement, la Police a dû procéder à au moins 54 arrestations pour ce genre de situation associant à la fois la violence et voies de fait, dans la nuit du 24 à 25 décembre derniers.
Dans les détails, les suspects en cause ont été arrêtés pour attaque à main armée dont quatre d’entre eux le furent par la Compagnie urbaine d’intervention, un pour agression associée à l’utilisation d’objet tranchant, deux pour vol et cambriolage, 11 pour vol ayant trait au pickpocket, 9 pour vol simple, 7 pour menus vols, un pour vol de moto, deux pour trafic de stupéfiants, 13 pour défaut de papiers d’identité, enfin 4 pour état d’ivresse sur la voie publique.
Mais les accidents de la circulation ont fait également des victimes. D’après les statistiques de la Brigade des accidents (BAC) de Tsaralalàna, on a enregistré 9 cas. Ces derniers se répartissent comme suit : un fut catégorifié accident mortel, quatre sont des accidents dits corporels, enfin quatre autres sont matériels. Si trois cas relèvent de l’alcool au volant, seul un est un accident banal.
Franck R.

 

 

Publié dans Société


200 agents de la Société municipale d’assainissement (SMA) sont mobilisés pour assurer la propreté de la ville des mille avant les fêtes de fin d’année. Selon le directeur général de ce département, le colonel Ravoavy Jaona Andrianaivo, environ 1.800 tonnes d’ordures sont à enlever après le week-end de Noël. Outre le fait que cette période correspond à l’abondance des fruits, plusieurs ménages effectuent un grand nettoyage. A cet effet, tous les bacs à ordures sont pleins ou débordés. Pour le centre-ville, les commerçants ambulants et les noctambules sont les premiers responsables de ces ordures qui s’entassent à chaque coin de rue. Ces gens quittent leurs lieux d’activité sans prendre la peine de ramasser les débris de cartons et de sachets, les restes de légumes et fruits, les bouteilles en plastique et cannettes. Les fortes pluies ne font qu’aggraver la situation. Par conséquent, les agents de nettoyage sont contraints de travailler de jour comme de nuit pour enlever les tonnes d’ordures dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Par rapport aux jours ordinaires, la quantité des déchets à collecter est doublée.
La gestion des déchets à Antananarivo est un challenge récurent qui persiste depuis plusieurs décennies. Ce problème est lié à l’augmentation constante des habitants ainsi qu’au non- respect des normes et organisations mises en place, entre autres les horaires de dépôt des déchets. A plusieurs reprises, les citoyens se plaignent de l’amoncellement des ordures dans la Capitale. Cependant, ils ignorent leur part de responsabilité car certains ne se soucient pas des travaux acharnés des nettoyeurs, et ce malgré le manque d’équipements qui pèse sur eux.
En rappel, afin de faciliter le ramassage des ordures, la Commune urbaine d’Antananarivo, en collaboration avec ses partenaires, mise sur le recyclage de ces déchets ménagers. Un site pilote est prévu être installé à Andralanitra. La mise en place de cette usine devra également être suivie de mesures d’accompagnement comme le renforcement en nombre des bacs à ordures.
Anatra R.



Publié dans Société

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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