Don de l’Ambassade de l’Inde. Le Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA) vient de recevoir 50 ordinateurs du dernier cri « Intel Core i5, 10ème génération » pour équiper son laboratoire d’informatique et de langues. Il s’agit d’un accomplissement de l’une des annonces faites par le Président de l’Inde, Ram NathKovind, lors de son passage à Madagascar en 2018, à en croire l’Ambassadeur Abhay Kumar. « Ces matériels contribueront à susciter l’intérêt des élèves pour l’apprentissage numérique (…) J’espère que le laboratoire informatique servira de moyen habilitant pour les enfants qui choisissent d’étudier les technologies de l’information et des domaines connexes », déclare cet Ambassadeur de l’Inde dans le pays. C’était hier lors de la cérémonie de remise officielle des équipements.
Présente au LMA à cette occasion, la ministre de l’Education nationale (MEN), en la personne de Marie Michelle Sahondrarimalala, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers le donateur. « L’amélioration de la qualité de l’éducation figure parmi les priorités de l’Etat en ce moment. De nombreux efforts sont déployés pour ce faire, mais les soutiens comme ceux du Gouvernement de l’Inde sont les bienvenus », a-t-elle affirmé. La ministre de tutelle s’est également adressé aux élèves du LMA de veiller à l’entretien de ces nouveaux équipements. Par ailleurs, le numéro Un du MEN a félicité les lycéens et les enseignants pour les bons résultats scolaires enregistrés au sein de cet établissement, le plus grand lycée de Madagascar d’aujourd’hui. Il enregistre 3 672 élèves inscrits et 170 enseignants.
Patricia R.


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mardi, 12 avril 2022

La une du 13 avril 2022

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Difficile. Convaincre les parents à intégrer leurs enfants dans les centres d’accueil et de prise en charge des enfants en situation des rues reste laborieux pour les acteurs. « Dans la plupart des cas, les enfants sont considérés comme des objets pour mendier. Les envoyer dans les centres réduit l’argent encaissé par leurs parents, c’est pourquoi ils en deviennent réticents », avance Ando Nomenjanahary, présidente de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE). Une fois qu’ils sont admis, l’éducation des enfants des rues à respecter l’hygiène et la discipline constitue un autre combat, d’après les acteurs. Cela prend plusieurs semaines, voire des mois, avant qu’ils s’habituent à une nouvelle vie dans un nouvel environnement.
15 sur les 59 associations et ONG membres de la PFSCE œuvrent dans la prise en charge des enfants des rues. Autrement dit, une quinzaine de centres d’accueil sont opérationnels à Antananarivo, outre ceux gérés par d’autres organismes.  Pour l’ONG Manda, 2 centres sont localisés à Tsiadana, un autre à Ambatobe et le dernier à Ambohijanaka. « La sélection des enfants à accueillir dans les centres se fait notamment la nuit puisque ceux qui dorment dans les rues en sont prioritaires. Dans la journée, ceux qui mendient ou qui vendent des sachets plastiques dans les rues avant de rentrer chez eux sont détectés. Aussi, certaines cibles consultent directement les centres, à leur initiative ou convaincues par leurs amis. Dans tous les cas, des enquêtes et descentes chez eux se font avant toute admission », informe Miarintsoa Razakaniaina, de l’ONG Manda, parmi les 4 entités qui mettent en œuvre le projet « Sandratra » en faveur des enfants des rues. Les résultats de ce projet semblent palpables, si l’on tient compte des chiffres en 2021, avec 359 enfants des rues scolarisés et 251 remis à niveau ainsi que 404 jeunes en parcours d'insertion professionnelle.
La journée internationale des enfants en situation de rues, célébrée hier, a été une occasion de regrouper les acteurs pour se connaître et présenter leurs activités pour une meilleure coordination. C’était également le moment d’interpeller les autorités, acteurs et citoyens face à la situation alarmante endurée par ces enfants, notamment la violence sous toutes ses formes, faute de protection. Certaines autorités présentes à la table ronde d’hier à Anosy, entre autres celle représentant la Commune urbaine d’Antananarivo, se sont engagées à renforcer leurs activités en faveur de ces enfants défavorisés. Notons qu’aucune statistique n’est disponible après 2018. Avant, l’on a répertorié 12 000 enfants des rues âgés de moins de 15 ans dans la Capitale, des statistiques obtenues lors de la campagne de vaccination antipolio. Ces chiffres ont surement augmenté ces dernières années, avec la crise sanitaire et économique liée à la Covid- 19. De plus, les gens des rues ne jouissent pas de la planification familiale et ont de nombreux enfants…
Patricia Ramavonirina  

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Le sang a giclé sur un tronçon de la RN4 reliant Maevatanàna et Kandreho, vers 20h lundi soir dernier. Des coupeurs de route, armés jusqu’aux dents, et au nombre de six, ont attaqué un véhicule transportant six personnes. La pluie de balles qui a arrosé la voiture, a fait une victime, en la personne d’un chef de famille, et non moins homme d’affaires de la Région. Il allait rejoindre son foyer à Antafia, un hameau situé sur la route de Kandreho où l’équipe a également envisagé de faire une livraison de boissons, lorsque la voiture, dans laquelle la victime a voyagé à côté de ces autres personnes dont des membres de sa famille, était tombée dans cette embuscade meurtrière. D’après la Gendarmerie, les assaillants ont particulièrement visé le chef de famille avec leurs tirs. Mais à la différence des autres et précédents assauts de ce genre, les agresseurs n’ont pas touché aux autres occupants de la voiture. Car avant qu’ils ne quittent l’endroit, ces malfrats s’étaient contentés uniquement de faire main basse sur, en tout et pour tout, l’arme et le portable trouvés sur l’homme d’affaires. « Sur le tard, et lors de l’enquête préliminaire d’une partie des membres du gang arrêtés par la Gendarmerie, ces derniers ont expliqué que leur geste a été dicté par un esprit de vengeance », déclare le commandant de la circonscription de Gendarmerie. Revenons aux faits. Peu après l’assaut, l’alerte fut donnée et l’information était parvenue jusqu’au commandant de la CIRGN de Gendarmerie de Mahajanga. Ce dernier a ordonné rapidement l’ouverture d’une enquête tandis que des éléments de la Gendarmerie furent dépêchés sur place pour les recherches. C’était dans ces circonstances que les trois assaillants impliqués dans l’affaire furent finalement arrêtés, grâce à la collaboration entre les Forces de défense et le fokonolona. Mais cela ne veut pas dire que l’enquête sur cette affaire est désormais terminée. Loin s’en faut car beaucoup restent encore à faire, du moins afin de retrouver les autres bandits qui ont réussi à prendre la fuite.
F.R.

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Réajustement avantageux. C’est en ce sens que l’on pourrait définir les ambitions de la deuxième phase du projet « Miarina by Fihariana » qui vient d’être présenté, hier à Ankorondrano à l’occasion d’un compte rendu effectué par les responsables de la première phase du projet. A la base, le crédit Miarina était essentiellement destiné à répondre aux attentes du secteur privé de manière à ce que ce dernier puisse avoir la possibilité de recourir à un crédit à taux réduit de moitié pour survivre et faire vivre leurs ressources humaines durant la crise de la Covid où les activités ont été ralenties ou stoppées nettes pour certains. Miarina, à l’époque, s’adressait alors uniquement à des entreprises en mal de trésorerie en guise de fonds de roulement en complément des finances des entreprises. A présent, avec un retour progressif des activités à la normale, Miarina dans sa phase numéro 2 se donne alors comme ambition d’offrir un crédit pour investissement à l’endroit des entreprises dont les besoins correspondent à cela. Après la survie, les entreprises peuvent à présent penser au développement de leurs activités grâce à ce crédit à hauteur de 8% du taux d’intérêt. Avec ce taux réajusté et une période de remboursement s’étalant à vingt-quatre mois, le prêt de la banque permet également aux clients de jouir d’un différé de six mois, concernant l’échéance de remboursement. L’assouplissement des procédures d’octroi du prêt, le raccourcissement du délai de traitement et le déblocage rapide sont de mise pour alléger les entreprises dans leurs démarches, compte tenu de l’urgence. Les clients de la banque qui ont une ligne de crédit à court terme ou les entreprises en difficulté ayant d’autres formes d’engagement en cours peuvent ainsi bénéficier des mesures particulières qui ont été prises pour répondre à leurs demandes exceptionnelles. « Nous avons décidé de prendre ce tournant en accordant des crédits pour investissement afin de booster la relance des activités des PME. Par ailleurs, le taux de casse assez faible enregistré pour la phase 1 de Miarina nous a encouragé en ce sens », s’enthousiasme Valérie Zafindravaka, secrétaire exécutif de Fihariana. En effet, le taux de casse enregistré ne dépasse pas les 5% pour la première phase du projet qui a pourtant pu bénéficier à près d’un millier d’entreprises avec une enveloppe de plus de 60 milliards d’ariary. Dans le projet Miarina, les autorités, à travers le programme Fihariana, se sont associées avec les banques BOA et BNI Madagascar. Ainsi, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection. Cependant, certains opérateurs expliquent qu’ils rencontrent certaines difficultés sur ces critères d’éligibilité dans le programme. Pour leur part, les responsables du programme sont toujours prêts à continuer les discussions au niveau sectoriel avec les groupements professionnels, afin d’adapter la solution de financement par rapport au profil de ces derniers. Par ailleurs, pour élargir la portée de ces solutions de financement, des partenariats sont actuellement concoctés avec les institutions financières.
Hary Rakoto

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mardi, 12 avril 2022

Par quelle voie ?

 L’IRD colmate les brèches. Beaucoup plus en profondeur, le TGV, le noyau central de la plateforme présidentielle, tente de recoller le pot cassé.
Comme toute formation politique au pouvoir, l’IRD en particulier le TGV n’échappe pas à la règle de la … division, de la scission et de l’éclatement. Sous d’autres cieux, la maladie de la scission gangrène tous les partis au pouvoir. En France, la droite et la gauche qui régnaient tour à tour durant cette 5ème République n’ont pas survécu pour cause le conflit interne qui a fini par morceler et ne parviennent plus à se tenir debout sur l’échiquier politique de l’Hexagone. Les scores moribonds, obtenus par le porte-flambeau de la droite traditionnelle et le représentant de la gauche classique lors de la dernière élection, en témoignent. Evidemment, sauf revirement de situation, ils disparaitront du radar.
Le mal-être mine en profondeur la formation présidentielle. Un état qui entre en contradiction frontale avec la situation réelle. L’IRD a gagné haut la main les élections de 2018-2019 à savoir présidentielle, parlementaire et communale/municipale, sur toute l’étendue du territoire national. Une victoire écrasante qui, à quelque exception près, recueillait la reconnaissance de l’ensemble de la classe politique nationale et surtout la caution de la communauté internationale. Enfin, une onction populaire que tout dirigeant a besoin dans l’exercice de ses fonctions au sommet de l’Etat.
Dans les hauteurs du pouvoir, au sein de l’Exécutif, la dissension causant des frictions ne pouvait plus être dissimulée. Un élément de poids de l’ARMADA quitte avec éclat la barque. Le MMM abandonne la mouvance soutenant dès le début le Président Rajoelina. L’AVI réintègre pleinement la famille après avoir brandi un moment la menace de départ.
A l’Assemblée nationale, l’IRD détient la majorité écrasante, elle aussi !  Mais, c’est à l’intérieur de ce temple de la démocratie que surgit le démon de la division, frappant de plein fouet le groupe parlementaire dominant. Le TGV en pâtit le plus. Le député de l’Ikongo, un baron du parti, sort de ses gonds et manifeste publiquement son désaccord avec l’état-major de ce parti fondé par le Président.
En somme, c’est la dislocation ! Alors, comment faire pour tout réparer ? Quelle voie doit-on emprunter ? Par où commencer ? Une chose s’impose, il faut par tous les moyens qu’on arrive à ressouder l’équipe.
Si l’IRD, en particulier le TGV, compte aller loin, il n’existe pas d’autres issues autres que le règlement par le dialogue et les discussions franches et honnêtes entre les parties en litige. Si les ténors de la plateforme présidentielle ne sont pas capables de discuter autour d’une table, il est inutile de continuer ensemble le même chemin. En tout cas, il faut éviter d’opter la voie de l’ancien régime HVM. Afin de retenir au bercail les brebis galeuses, les tenants du régime Bleu faisaient usage des espèces sonnantes et trébuchantes. Les fameuses « mallettes et tablettes » ! Pratique totalement absurde qui non seulement gaspille les deniers publics mais aussi un geste qui fait honte à l’éthique politique et à la démocratie.
Le rendez-vous de 2023 se rapproche à la vitesse grand V. Les descentes sur terrain pour redynamiser la troupe dans l’optique de sauver l’unité sont de mise.
Ndrianaivo
 

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Tous les critères ne sont pas encore remplis. La fête de Pâques approche à grand pas. Comme chaque année, c’est une occasion pour les transporteurs de combler les pertes accumulées auparavant. Profitant du nombre élevé des voyageurs qui quittent la ville, ils augmentent les tarifs, allant de 50 à 150 %. Les axes Antananarivo-Antsirabe, Antananarivo-Moramanga et Toamasina figurent parmi les premières lignes concernées par cette hausse.
Pour la gare Maki d’Andohatapenaka, aucune hausse des frais n’est encore prévue pour cette semaine de Pâques. « Bien évidemment, une réunion a été effectuée concernant cette hausse des frais à partir de cette semaine. Mais toutes les conditions ne sont pas encore réunies », soutient le directeur général de la Gare Maki Andohatapenaka. Selon son explication, il fallait une quinzaine de jours pour avertir les voyageurs, selon la convention entre le ministère de tutelle et les transporteurs. Cependant, le week-end pascal arrivera dans 4 jours. Ainsi, la prise de décision devrait passer par plusieurs hiérarchies, entre autres le ministère de tutelle et l’Agence des transports terrestres (ATT). Et si une hausse des tarifs devrait avoir lieu, elle ne sera pas temporaire mais définitive. « Une fois que l’augmentation est validée, les nouveaux tarifs entreront en vigueur. Nous avons prévu une hausse définitive, mais pas seulement durant la fêtes de Pâques. La dernière hausse des frais de transport a eu lieu en 2013 »,  poursuit-il.
Par contre, une hausse temporaire des frais est prévue au stationnement de « Fasan’ny Karàna », selon un communiqué publié par le comité de gestion de la gare. Cette décision a été prise afin de gérer le transport des voyageurs, avant et après les fêtes. Des véhicules devront rouler à vide pour récupérer les voyageurs. Pour Antsirabe, le tarif variera aux alentours de 10 000 à 15 000 ariary, tandis qu’il sera de 5 000 à 8 000 ariary pour Ambatolampy. Cependant, les tarifs reviendront à la normale le mardi 19 avril prochain.
Samedi dernier, une délégation menée sous l’égide de Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports et de la Météorologie ainsi qu’une équipe de l’ATT se sont rendues auprès de 8 gares routières privées et publiques desservant les zones régionales et nationales pour constater de visu les organisations sur place et envisager des améliorations. A cette occasion, ces autorités ont remarqué des écarts au niveau de la gestion de ces lieux. Si d’autres gares routières ont réussi à offrir de meilleurs services, quelques-uns doivent encore franchir d’importantes étapes. Le besoin urgent de moderniser ces gares routières à travers un partage d’expériences et de compétences a été donc mis en évidence. Ces responsables n’ont pas également manqué de rappeler l’application des gestes barrières sanitaires contre la Covid-19.
Recueillis par Anatra R.


Publié dans Société


L’affaire concernant la tentative de trafic, et qui s’est finalement soldée par la saisie de 7 kilos d'or au cours de la semaine dernière, précisément le 8 avril dernier à Anjajavy, dans le District d’Analalava, connaît une évolution. Actuellement, les trois présumés trafiquants arrêtés, dans le cadre de l’enquête sur celle-ci, sont interrogés à la section de recherche criminelle de Gendarmerie de Fiadanana. “Les éléments de Gendarmerie ont escorté les suspects jusque dans la Capitale, où ils y ont débarqué lundi dernier”, déclare une source auprès du groupement de Gendarmerie de la Sofia. Au moment où nous voulons nous enquérir un peu plus d’informations quant à la progression de l’enquête au niveau de Fiadanana, cette section affirme n’avoir pas encore instruit le dossier, du moins jusque vers la soirée d’hier.
Parallèlement à cela, l’or saisi fut remis à la Banque centrale de Madagascar, dans la Capitale même, depuis. Et notre source de préciser que les trafiquants supposés sont bel et bien des Malagasy, et non d’autres comme certaines sources l’ont avancé.
Revenons dans les faits. C’est le commandant en personne de groupement de cette Région, en l’occurrence le colonel Lys Odon Randriamidona qui rapportait l’information   concernant la saisie des sept kilos d’or à Anjajavy, District d’Analalava, Région de Sofia, le 8 avril dernier. De sources convergentes, des informations sur cette tentative de trafic des ressources minières du pays, ne lui ont pas échappé. Du coup, il a donné l’ordre aux éléments de la Gendarmerie afin qu’ils se rendent sur les lieux. C’était dans ces circonstances que les trois personnes suspectes ont été arrêtées. Pendant que les deux d’entre elles attendaient déjà sur un hors-bord sur les rives d’Anjajavy, la troisième, elle, était arrivée à l’endroit en moto avec la cargaison, confie cet officier supérieur de la Gendarmerie nationale. Aussitôt après, les trois suspects furent placés en garde à vue prolongée pour la nécessité de l'enquête, procédure qui devait préluder à leur récent transfert à Fiadanana. 
F.Roland

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Les festivités reviennent en effervescence. Après deux années de disette, le bain de foule fera son retour durant ce week-end. Et oui, réduits par contrainte au silence en raison des restrictions sanitaire liées à la Covid-19, les événements pour le week-end pascal ont bien l’intention de frapper un grand coup pour leur grand retour. Comme les éditions qui se sont déroulées auparavant mais sans le coronavirus, les fêtes s’annoncent encore de plus percutantes et surprenantes. Quoi de plus normal pour se défouler après ces deux ans de confinement. Comme à l’accoutumée, on peut s’attendre à des bousculades sur les lieux de spectacle. Que ce soit à Antsonjombe pour le grand concert « Donan’ny samy ngeza », le concert considéré comme l’événement le plus attendu du lundi des Pâques, animé par plusieurs artistes de renom, à l’instar de Tence Mena, Dadi Love, Big MJ,  Malm et Nael. Sans oublier les défoulements qui se tiendront à Ivato, Talatamaty et dans toutes les périphéries de la capitale, ou encore dans la ville d’eaux avec le Star Tour, ou bien sur les terrasses des restaurants, les salles de cabaret, dans les boîtes de nuit. Bref, diverses animations vont résonner à l’occasion de la fête pascale. Des manifestations auxquelles le public sera attendu massivement. Pour les organisateurs, afin de compenser le manque à gagner de ces dernières années, ils ont mis tout en œuvre et vont sortir les grands moyens pour satisfaire le public, que ce soit du côté des lumières, sonorisations et surtout la sécurité des lieux. Bref, pour ce grand retour des festivités, les fêtards seront certainement gâtés et bien servis.

Soucis
Certes, le public avait longtemps attendu ce grand moment. Cependant, il faut souligner que le virus circule encore dans la Grande île. Bien que les responsables aillent mettre en œuvre des dispositions pour mieux respecter les barrières sanitaires, la question se pose si lors des festivités en plein air, ils pourront gérer la bousculade, faire laver les mains de chaque individu avec du gel alcoolique et obliger le public à porter un masque. Certes, le confinement est sorite de la touche, mais le port du masque demeure toujours obligatoire pour l'instant. Mais ces derniers temps, on remarque que beaucoup ont choisi de ne plus le mettre. Le vrai souci est que ce retour du bain de foule ne pourrait-il pas faire remonter le nombre de cas positifs de Covid-19 ? Une autre affaire à suivre !
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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