jeudi, 21 avril 2022

La une du 22 avril 2022

Publié dans La Une
jeudi, 21 avril 2022

Agenda du week-end

Vendredi 22 avril
Dah’Mama
Comme l’accoutumée, Le Glacier, sis à Analakely, a déjà préparé votre vendredi joli. Pour ce soir, ce sera au tour de Dah’Mama de se produire sur la scène. Pour ceux qui la connaissent déjà, cette artiste détient l’art de créer une ambiance chaleureuse avec ses chansons. Une occasion pour apprécier cette grande dame de la musique malagasy à l’œuvre. Avis aux noctambules d’Analakely et ses environs. Le rendez-vous est donné à partir de 21h.
Ifanihy
Ce grand spécialiste de chansons à texte répond toujours présent malgré ses rares apparitions publiques. A la fois auteur-compositeur, interprète et guitariste, Ifanihy se sent encore capable d'émerveiller l’assistance à chacune de ses prestations. Se produisant souvent en solo avec sa voix et sa guitare, son instrument de prédilection,  l’artiste aux multiples inspirations reste une référence en matière d'animation en version « cabaret » programmée dans des salles. Ce soir à partir de 19h, il sera au Kami Lounge, Ampasapito.
Tence Mena
En compagnie de cette énergique et dynamique artiste, les chaudes retrouvailles régneront durant toute une soirée en cette fin de semaine. Tence Mena, la reine du style « mipoapoaka », sera de nouveau à l’animation. A preuve, sa dernière composition intitulée « Confession » fait un énorme tabac sur les ondes de la radio et sur les chaînes de télévision. Hortencia Maroanjara, plus connue donc par Tence Mena comme nom d’artiste, n'a pas fini de surprendre ses fans qui, à leur tour, lui témoignent leur soutien. Riche d'un potentiel varié, énergique par sa chorégraphie et puissante par sa voix, l’artiste reste une référence à part entière en matière d'animation. Au lieu d'entendre les échos le lendemain, il vaut mieux être présent ce soir à l’O2xygen, Immeuble Aloe à Antanimena pour vibrer avec ses sons. Reconnue pour être une véritable bête de scène une fois devant son public, Tence Mena reste inégalable et inépuisable.     
Oza Jérome
Qui ne se souvenait pas du fameux tube « Voalazara », une chanson ancrée dans le patrimoine musicale malagasy. Après avoir effectué une série de concerts dans les périphéries de la Capitale, Oza Jérome, considéré comme l’un des membres notoires du fameux groupe « Kaimba tena izy », effectuera un cabaret ce soir à 21h au Jao’s Pub, Ambohipo. Durant quelques tours d’horloge, ce grand chanteur va ravir ses fans d’antan mais également ceux de la nouvelle génération. A la fois performant et inégalable, ce grand monsieur du « Kaiamba n’a rien perdu de sa verve et de son talent. Voilà maintenant depuis quatre décennies que le chanteur Oza Jérôme traîne dans ses valises une belle série de succès. « Tambitamby lava », « Mbola ho avy », « Fotsy hely » ou encore « Tsy anjara » sont autant d'airs gravés dans la mémoire et le cœur des amoureux de textes finement ciselés et habilement mis en bouche. A noter que le groupe Jaojoby l’accompagnera sur scène durant sa prestation.
Mr Sayda
L’interprète du nouveau tube  « Voay » qui cartonne dans les stations radiophoniques et les réseaux sociaux continue d’arpenter les différentes scènes de la Capitale. Après avoir participé à de nombreux concert durant la fête de Pâques, Mr Sayda sera l’affiche du Casc PK Zéro Soarano,  ce soir à 19h 30. Un rendez-vous à ne pas rater sous aucun prétexte pour ceux qui ne l’ont jamais vu à l’œuvre, surtout les fans qui se trouvent dans cette zone. Au programme, les « Tia anao aho », « Vokatry ny foko », « Tara loatra », ou encore son titre « Ampianaro aho » seront à fredonner à haute voix dans la salle. Une soirée « roots » et de variété qui promet d’être mémorable et qui s’annonce chaude. L’artiste sera accompagné par le Dj Cyemci lors de cette soirée.
Samedi 23 avril
Rija Ramanantoanina
« Hay ve ka nisy », « Fiainana kely ». Dès qu’on entend ces morceaux, le nom de Rija Ramanantoanina nous vient tout de suite à l’esprit. Des chansons indémodables qui sont restés dans la bouche des auditeurs jusqu’à aujourd’hui. Encore une fois, ce crooner qui n’a rien perdu de son charme et de son talent se produira au restaurant Le Carnivore, sis à Ambatonakanga pour le plus grand plaisir des mélomanes. Les premiers tons se retentiront à partir de 20h. Un rendez-vous qui s’annonce prometteur de joie et d’allégresse. Comme d’habitude, le chanteur se prépare actuellement à égayer encore plus son public avec cette aura de générosité qui lui est propre. Il charmera une fois encore la gent féminine et inspirera les hommes à travers ses chansons romantiques. A noter que le « dress code » de la soirée est le noir et blanc.
Si.R


Publié dans Culture



Verdict attendu le 28 avril prochain. Le procès du « Mpiandry », responsable d’un « Toby » à Antananarivo Avaradrano, et de son fils, s’est tenu dans la matinée d’hier au Tribunal d’Anosy. Une audience ouverte au public qui a duré environ une heure. Le père et son fils sont, rappelons-le, accusés d’avoir commis des agressions sexuelles à répétition sur F., une jeune femme de 21 ans qui vit chez eux depuis une année. Cette victime a fait une crise de spasmophilie en pleine audience. « Elle a été inconsciente pendant quelques minutes, lors de son interrogation devant la barre, à cause des pressions et des tentatives de déstabilisation de la partie des accusés. A cela s’ajoute la présence de la foule, puisque la salle a été pleine à craquer », relate M.R., prof et confidente de F., qui a porté l’affaire devant les autorités. Par conséquent, les personnes debout dans la salle ont été priées de sortir, tandis que celles assises ont pu suivre jusqu’au bout le procès.
Outre les impacts psychologiques et le traumatisme de la victime à cause des attouchements sexuels à répétition, ses analyses médicales ont également révélé des déchirures suite à son récent viol. Pourtant, « les accusés ont, devant la barre, continué de nier en bloc et jusqu’au bout leurs inculpations, tout comme le cas durant leur déferrement au Parquet, le 14 avril dernier », rapporte maître Narindra Andriamananony, l’une des avocates qui ont plaidé la cause de la victime, aux côtés du maître Karen Ralambovelo. Les suspects ont renforcé les arguments, en insistant sur le fait que F., a un copain et que c’est lui qui l’a abusé sexuellement. L’un de leurs témoins, qui n’est autre que leur domestique, a confirmé ce fait. Parmi les arguments avancés par la partie des accusés figure aussi les vacances familiales dans la campagne et que F., y était. « Cependant, la victime a confirmé qu’elle est aussitôt rentrée avec son père d’accueil en ville. La fiche de présence de son établissement a prouvé qu’elle suivait les cours en classe durant les vacances de Toussaint. Ils ont menti pour se disculper », avance M.R.
Le « Mpiandry » et son fils ont demandé une liberté provisoire, mais leur requête a été rejetée. Les accusés sont retournés à Antanimora, où ils sont placés sous mandat de dépôt depuis le 14 avril dernier. Pour sa part, la victime s’abrite dans un autre endroit pour sa sécurité physique et psychologique. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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La campagne d’inscription pour le tournoi national du sport d’entretien des fonctionnaires est déjà lancée. Cette année, la ville hôte du rendez-vous annuel de tous les agents publics dans tout Madagascar sera Morondava le 20 août au 4 septembre. Pour pouvoir se qualifier, un passage au championnat régional est obligatoire pour chaque équipe désirant de se rendre au national. La campagne de l’ASIEF régionale a été lancée depuis le 9 avril dernier pour quelques disciplines tandis que d’autres n’ont pas encore commencé. Ce qui fait la particularité de cette édition, hormis la Commune urbaine d’Antananarivo, des Municipalités et Communes riveraines ont aussi rejoint la compétition comme celles de Tanjombato et d’Ankazobe.

La saison vient d’être inaugurée pour les championnats régionaux, et beaucoup de ministères lancent déjà la campagne d’inscription pour Effectivement, on s’attend à accueillir la participation de 15 000 fonctionnaires durant le tournoi national, explique Jean Aimée Andrianarison alias John Love, président de l’ASIEF. Il y aura 21 disciplines avec l’arrivée du football féminin, le judo, le « fanorona » et le kung fu. Les sports de plage s’ajouteront à la liste.
L’objectif pour cette année est de réaliser zéro faute en matière d’organisation. Nous avons décidé d’écarter les Employés de courte durée (ECD) et les ELD (Employés de longue durée) de la compétition par mesure de précaution. Le principal objectif est de lutter contre l’utilisation de mercenaires commise par certains directeurs de sport au sein de quelques ministères.
E.F.


Publié dans Sport


Approbation de la demande de dérogation pour l’exécution des travaux de remblai sur le site situé à Andavamamba. Dans le cadre de l’assainissement et du curage du canal C3, du confortement des berges, des digues de l’Ikopa et de la Sisaony, le Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR) entend procéder à la construction d’un nouveau quartier à Andavamamba. Le Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier a déjà approuvé le remblai afin que les travaux puissent enfin commencer. D’ailleurs, l’assainissement ne pourra commencer qu’une fois que les ménages concernés rejoignent leur nouvelle demeure. Comme convenu, les logements sociaux seront répartis en 3 catégories de blocs avec un étage R+1 composé de 87 appartements. 84 ménages, soit plus de 300 personnes, sont impactés par le projet de réhabilitation du canal C3. Ainsi, ce nouveau quartier sera composé de quelques infrastructures comme un marché, un lavoir et un système d'adduction d’eau potable. 

La réhabilitation concerne le canal qui mesure environ 4,8 km et longeant le bassin-tampon d'Anosibe jusqu'à la station de pompage d’Ambodimita. C’est l'une des zones d'intervention du projet. Les 12 km du canal seront curés pour une remise au gabarit. Au niveau du canal C3 urbain et du canal de Jonction, les berges seront aménagées par la réalisation de murets de maçonnerie permettant une circulation, soit piétonne soit motorisée, selon les secteurs. Des infrastructures de mobilité, comme des passerelles, seront également créées en lieu et place de celles existantes actuellement. Les aménagements seront conçus en intégrant les enjeux liés aux groupes vulnérables.

En rappel, le projet PRODUIR vise à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et la résilience aux inondations des populations vivant dans certains quartiers défavorisés d’Antananarivo. L’autre objectif consiste à faire évoluer les capacités des acteurs afin de répondre rapidement et efficacement à une situation d’urgence et de crise. Le projet se concentre principalement sur l’amélioration du système de drainage en vue de la protection contre les inondations des quartiers vulnérables, le lancement d’activités-clés qui aideraient les institutions à résoudre les problèmes liés au développement urbain.
Anatra R.

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Malgré le contexte sur la sécurité des investissements qui prévaut actuellement dans le pays et un peu partout dans le monde, la plupart des opérateurs pétroliers opérant dans la Grande île sont partis de leur pays d’origine pour venir à Madagascar. D’après le compte rendu du Conseil des ministres d’avant-hier, le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures a approuvé le renouvellement d’une douzaine de licences de plusieurs opérateurs majeurs dont Vitogaz, Galana, Jovena, Total, Vivo ou encore Mocoh et la logistique pétrolière. Le coût total de ces renouvellements s’élèverait à 19 millions de dollars que ces opérateurs reverseront à l’Etat selon l’estimation annoncée avant-hier par les autorités. Pour rappel, le secteur pétrolier aval à Madagascar est entièrement libéralisé à l’heure actuelle. Sa gestion est assurée par des opérateurs privés. Le ministère de l’Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures est chargé de la définition de la politique en matière d’hydrocarbures, et l’Office malagasy des hydrocarbures (OMH), organe de régulation placé sous sa tutelle, assure la supervision, la réglementation et le contrôle du secteur. Les activités d’importation, de transformation, de transport, de stockage et de vente des hydrocarbures sur le territoire de la République de Madagascar sont ouvertes à toute personne physique de nationalité malagasy ou étrangère ou à toute personne morale constituée en société de droit malagasy. L’exercice de chaque activité relative au secteur pétrolier aval nécessite l’acquisition d’une licence d’exploitation des hydrocarbures, octroyée par le ministère chargé des Hydrocarbures et moyennant le paiement d’un droit d’octroi suivant le type de licence demandée. Par exemple pour l’importation d’hydrocarbure, le droit d’octroi s’élève à 80 000 dollars pour une durée de 7 ans et qui sera renouvelable moyennant une somme équivalent à la moitié de ce droit d’octroi. Pour l’importation de lubrifiant, ce droit d’octroi s’élève à 50 000 dollars pour une durée de 5 ans renouvelable. Pour le raffinage, les droits coûtent 600 000 dollars aux opérateurs pour une convention de 20 ans renouvelable moyennant la moitié de cette somme. Pendant la durée de validité de cette licence, les titulaires de licence de stockage sont tenus de disposer à tout moment, dans chaque circonscription définie par l’OMH, d’une capacité moyenne de stockage au moins égale à la 12ème de la quantité totale des produits stockés ou commercialisés dans la circonscription correspondante. Tandis que le titulaire de licence de distribution doit détenir dans chaque circonscription un stock de sécurité de 21 jours et un stock outil de chacun des produits qu’il commercialise. Par ailleurs, les prix des produits et les marges sont déterminés librement par les titulaires de licence selon le principe de l’offre et de la demande. Pour les 3 produits pétroliers vendus au niveau des stations-service à savoir le supercarburant (SP95), le pétrole lampant (PL), et le gasoil (GO), en vertu de la loi sur la concurrence, les prix de ces produits sont actuellement administrés avec application d’un système de lissage.  
Hary Rakoto


Publié dans Economie
jeudi, 21 avril 2022

Crucial rendez-vous !

A la demande de Madagasikara, le rendez-vous avec les grands décideurs des Institutions de Bretton Woods a bel et bien eu lieu à Washington (Etats-Unis). Tant décriée par les détracteurs du régime, la rencontre d’importance cruciale pour l’avenir du pays, entre le Chef de l’Etat et le président du groupe de la Banque mondiale (BM) David Malpasset, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva, se déroulait au siège de la BM comme il se devait, dans une ambiance des plus cordiales. « Convocation », banalisent les uns, « demande d’explication », ironisent les autres, la réunion de travail débouche à des résultats positifs, mieux que les attentes escomptées.
Le Chef de l’Etat Rajoelina, accompagné du grand argentier malagasy, dans ses plaidoiries, a mis tout le paquet pour défendre la cause nationale en direction des financements des projets routiers, de la réponse à la pandémie et pour un engagement de décaissement en vue de la reconstruction post-cyclonique. Les deux chefs des deux institutions financières à savoir le groupe de la BM et du FMI ont été tout ouïs. La preuve, ils n’ont pas hésité, après de sérieuses négociations, de mettre la main dans la poche. Notons ce fait insolite, le président David Malpass et la directrice générale Kristalina Georgieva se trouvaient autour d’une même table avec le Président Rajoelina et discutaient ensemble. Incontestablement, il s’agit d’une grande première dans les relations avec les deux instances de Bretton Woods.
Le groupe de la Banque mondiale alloue à l’endroit de Madagasikara un montant total de 415 millions de dollars répartis en divers secteurs d’activités et cela dans le cadre du Programme national de redressement (PNR) dûment présenté à Washington avec des arguments en béton.
Et quand la chance sourit, elle vous ouvre la porte à d’autres opportunités. Au lendemain de la rencontre, unique en son genre, avec les patrons de la Banque et du Fonds, le Président de la République malagasy a eu l’occasion d’avoir une autre opportunité en l’occurrence l’entrevue avec l’administratrice de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), toujours à Washington. Un organisme public sous l’autorité directe de l’administration américaine chargée du développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde. C’est l’un des partenaires stratégiques de la Grande île en particulier dans l’accompagnement pour affronter les problèmes chroniques dans le Sud du pays. L’audience a abouti à l’octroi de nouveaux financements. Des aides additionnelles de 13,9 millions de dollars pour concrétiser des projets dans le secteur de l’environnement de concert avec le privé et de 11,2 millions de dollars pour la résilience de la population. Au fait, ces financements s’ajoutent à ceux déjà octroyés pour accompagner le pays vers le développement couvrant la période de 2021 à 2025 pour un montant total de un milliard de dollars. Quel malheur pour les détracteurs traditionnels de « Zandry kely ». Ils s’attendaient à un fiasco du rendez-vous mais non à un voyage comblé de succès.
Un voyage qui exprime l’excellence des relations entre la Grande île et les grandes instances de financement internationales. Un voyage qui témoigne la confiance et le crédit que les bailleurs traditionnels accordent à l’endroit des dirigeants du régime Orange. Enfin bref, un crucial rendez-vous qui conforte l’assurance pour un avenir prometteur au profit des 25 millions de Malagasy.
Ndrianaivo



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« Nous sommes dans une urgence extrême du point de vue écologique ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), l’ambassadeur de France à Madagascar et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) reconnaissent ce fait. Une des raisons pour laquelle l’AFD va financer la suite du projet « Talaky », axé sur la préservation des écosystèmes et des forêts dans les Régions du Sud de Madagascar. La suite de ce projet, baptisé « Talaky Be », est actuellement en préparation. 25 Communes du Sud en seront concernées, contre 7 durant le précédent projet, soit une mise en œuvre sur une plus grande échelle. « Nous avons convaincu nos partenaires de l’Union européenne de nous accompagner dans ce projet qui est en train d’être défini pour un montant estimé entre 30 et 40 millions d’euros. Après l’achèvement de l’étude de faisabilité, nous engageons la concertation avec l’ensemble des parties prenantes qui devraient intervenir avant la fin de cette année », informe Yves Quicquiro, directeur de l’AFD.
Mis en œuvre de 2018 à 2022 par deux ONG, le projet « Talaky » a contribué à la préservation des écosystèmes forestiers naturels et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales avoisinant les forêts. En parallèle, le projet a pu développer des alternatives durables à l’exploitation des ressources forestières pour répondre aux besoins de la population. Il a fait des collectivités locales des acteurs clés dans l’aménagement du territoire. « Les besoins sont immenses. L’urgence est là et c’est de plus en plus une priorité internationale mais aussi une priorité pour nos deux pays. Nous avons beaucoup de choses à faire dans tous les domaines, que ce soit dans la biodiversité, la lutte contre le changement climatique et autres », avance Christophe Bouchard, ambassadeur de la France dans le pays. « Tous les efforts et projets réalisés seront poursuivis et améliorés », ajoute Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Une rencontre entre le numéro Un du MEDD, l’ambassadeur de France et le directeur de l’AFD s’est tenue hier à Antsahavola. Une occasion de discuter de la poursuite de collaboration entre la France et Madagascar, notamment en matière de protection de l’environnement et la mise en place d’un développement depuis la base, à travers les projets du MEDD et de l’AFD. Les projets « Talaky Be » et « Kobaby » en font partie. Pour information, l’AFD a pu financer 112 projets en 15 ans. Le responsable de cette agence française n’a pas manqué d’exprimer sa volonté de collaborer dans les années à venir.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Publié dans Société


Les députés du TIM n’hésitent plus à étaler les déchirements en interne sur la place publique. Le président du groupement parlementaire du TIM à l’Assemblée nationale s’est lâché dans une interview accordée à une station de télévision privée de la Capitale, dénonçant le cavalier seul de certains députés dissidents sur lesquels il brandit des sanctions contre ces personnes qu’il qualifie pourtant d’ « amis ». Etalant les secrets d’alcôve de la famille TIM à la Chambre basse, le député Fetra Ralambozafimbololona confirme l’existence d’un projet ou d’une démarche de certains « amis » de mettre en place un nouveau groupement parlementaire dénommée « Miara-manonja ». Les « amis » dont il est fait référence ne seraient autres que les députés Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier Arrondissement de la Capitale, Fidèle Razara Pierre, élu à Ambatondrazaka et consorts. Selon le président du groupement parlementaire TIM à Tsimbazaza, cette démarche n’a pas été concertée, n’a pas eu l’aval du bureau politique du parti TIM, du groupement parlementaire et surtout du président du parti, l’ex-Chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
Au cours de cette conférence de presse surréaliste, le député élu dans le cinquième Arrondissement de la Capitale va plus loin et brandit la menace d’une déchéance contre ses amis si ces derniers allaient jusqu’au bout de leurs démarches. Et ce, conformément aux termes de l’article 72 alinéa premier de la Constitution, « durant son mandat, le député ne peut, sous peine de déchéance, changer de groupe politique pour adhérer à un nouveau groupe, autre que celui au nom duquel il s’est fait élire». Les informations faisant état de scission au sein du parti de l’ancien Président Marc Ravalomanana ne datent pas d’hier. L’an dernier, les députés Fidèle Razara Piera, Hanitra Razafimanantsoa et Rodin Rakotomanjato avaient déjà pris leur distance vis-à-vis de leurs collègues députés, créant une autre émission quotidienne « Miara-manonja » diffusée sur des chaînes autres que celles où est diffusée l’ « originale ». L’apparition du duo de parlementaires, Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razara Piera, considérés comme figures emblématiques du parti « Tiako i Madagasikara », auprès des autres députés de cette formation politique lors d’une rencontre en fin d’année dernière, n’aura donc été que du feu de paille. Si des questions pouvaient encore se poser s’il s’agissait d’une véritable scission ou d’une stratégie d’action, la déclaration du président du groupement parlementaire confirme une bonne fois pour toute la scission au sein des rangs du TIM. Le grand patron de cette écurie politique d’en remettre d’ailleurs une couche hier, au cours d’une rencontre avec d’anciens hauts responsables et élus sous son régime, sur l’importance entre autres du respect des directives données…
La rédaction

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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