jeudi, 28 avril 2022

La une du 29 avril 2022

Publié dans La Une
jeudi, 28 avril 2022

Agenda du week-end

Vendredi 29 avril
Arison Vonjy
Il ne se produit que rarement mais quand l’occasion se présente, il ne laisse rien au hasard. Ce soir, avec son talent et sa voix exceptionnelle, Arison Vonjy va encore une fois de plus conquérir les mélomanes et les noctambules de la Capitale. Avec ce grand artiste et ses complices de scène, tous les rendez-vous se valent effectivement. Et selon eux, stupéfier le public n’est pas une option mais une obligation. Tous ceux qui viendront au Piment Café de Behoririka vont sans aucun doute passer un vendredi magnifique.
Malm
De la musique urbaine au menu avec Malm Martiora. Cette coqueluche des jeunes tient désormais une place dans le showbiz de l’industrie musicale de la Grande île. Depuis le début de ce mois d’avril, le chanteur a fait plusieurs apparitions scéniques. Cette fois-ci, Malm et ses compères de scène seront à l’Ethnika, situé dans l’enceinte d’Urbania Gallery à Analakely, pour finir en beauté cette semaine avec leurs fans. Une occasion de les voir performer en « live » pour toute une soirée. Les festivités débuteront à 21 heures tapantes.
Silo & Mahery
L’une des soirées de ce vendredi « joli » à ne pas manquer sans aucun prétexte. Une affiche exceptionnelle avec Silo, un musicien instrumentiste de renom, et Mahery - l’une des plus belles voix masculines de la Grande île. Ce soir, ces deux artistes se partageront la scène du Pavé Antaninarenina pour interpréter les morceaux du regret chanteur Gabhy, du groupe Jeneraly, à partir de 21h. Le « line-up » s’annonce déjà éclectique, notamment avec du bon son et des improvisations à n’en plus finir. Un événement qui promet d’être nostalgique. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.
Lion Hill
La star actuelle de la musique urbaine Lion Hill sera à l’Oxygen Lounge Bar, Antanimena,  ce soir à partir de 19h. Cette soirée promet des étincelles puisque le chanteur est une star adulée par les amateurs de RnB et d’Afro musique. Une réjouissance qui promet de durer jusque très tard dans la nuit. Des tubes comme « Ampy anahy », « Hikeo » ou encore « Lamban’akoho »,… seront sûrement entonnés en chœur par le public. Il est temps de retrouver de la bonne vibration avec certainement des jolies nanas qui se tortillent comme de belles déesses.
Samedi 30 avril
Tempo Gaigy
Ils font partie de ces « Boys band » qui mettaient les jeunes dans tous leurs états il y a plus d’une vingtaine d’années. Le groupe « Tempo Gaigy » avait certainement laissé son emprunt dans le monde de l’industrie musicale malagasy avec des looks ravageurs et le sens du rythme. C’était  l’époque des « Backstreet boys » et des « Worlds Apart » et « Tempo Gaigy » faisait presque aussi bien qu’eux. Aujourd’hui, le groupe reste toujours opérationnel malgré le fait que les deux autres membres du groupe sont absents. Faniry et Pôpôly, quant à eux, continuent de suivre le chemin de la scène. Demain soir à 19h, le groupe sera au restaurant Le Zoma, sis à Antaninandro, le temps d’un cabaret acoustique. Pour les fans de la première heure qui sont devenus aujourd’hui de jeunes adultes, ce sera un vrai bonheur de revoir ce groupe sur scène qui n’a rien perdu de son sens du spectacle.
Mason’Aloka
« Mason’Aloka » est un groupe qui commence à être connu du microcosme du rap. Il a gagné une place importante et une grande notoriété même si ses apparitions en public sont très rares. Ainsi, une occasion de le voir sur scène se présente ce soir à partir de 20h au No Comment Bar, Isoraka. Ce sera une belle occasion à ne pas manquer car les prochaines prestations de ce groupe ne seront pas pour tout de suite. Avis aux amateurs de la musique rap !
Mr Sayda
L’interprète du nouveau tube « Voay » qui cartonne dans les stations radio et les réseaux sociaux continue d’arpenter les différentes scènes de la Capitale. Après avoir enflammé la scène du Casc PK0 Soarano le week-end dernier, Mr Sayda sera de nouveau à l’affiche du restaurant Les Cygnes à Mandrosoa Ivato, demain soir à 21 heures. Un rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte pour ceux qui ne l’ont jamais vu à l’œuvre, surtout pour les fans qui se trouvent dans cette zone. Au programme, les « Tia anao aho », « Vokatry ny foko », « Tara loatra », ou encore son titre « Ampianaro aho » seront à fredonner à haute voix dans la salle. Une soirée « roots » et de variété qui promet d’être mémorable et qui s’annonce chaude. Cette fois-ci, Mr Sayda sera accompagné par deux Dj, à savoir Dj Nike et Dj Hervino.
Si.R

Publié dans Culture
jeudi, 28 avril 2022

Pronostic vital engagé

Le TIM passerait de vie à trépas ! Cadres dirigeants vieillissants, le parti Tiako i Madagasikara (TIM), fondé et jalousement dirigé par l’ancien Chef de l’Etat Marc Ravalomanana, serait en danger de mort. Tel un patient en situation grave admis en salle de réanimation, le pronostic vital étant engagé, le TIM risque fort de succomber. La fougue du jeune et visionnaire locataire d’Iavoloha, à l’allure d’un TGV, est tellement vertigineuse, qu’il risque de ne pas survivre. Au fur et à mesure où l’échéance cruciale de 2023 approche, elle déclenche une puissante onde de choc qui menace d’emporter certaines formations politiques.
Insolite en son genre, Ravalomanana cherche des alliés pour affronter ensemble 2023. Conscient de la vulnérabilité de sa force ou de son incapacité à tenir tête seul la majorité au pouvoir en particulier le Tanora malaGasy Vanona (TGV), le TIM se démène auprès des autres membres de l’Opposition afin de l’épauler. Un cas rare dans le comportement de Ravalo d’avouer publiquement son impuissance à se mesurer seul devant qui que ce soit !
Le parti TIM, créé seulement il y a vingt ans tout au plus, n’est pas si vieux que cela. Le véritable problème réside dans la manière avec laquelle son président fondateur le dirige. Le leadership dépassé dans le temps de Ravalo qui ne donne aucune marge de manœuvre à ses lieutenants de s’épanouir, ne laissant aucune chance de faire apparaitre la relève, détruit l’avenir du parti. Ramose, en authentique dictateur, ne partage à personne la direction du parti. L’homme qui vieillit, 73 ans, écarte toute idée de collégialité. Il tient seul, à lui seul, la barre. Imprévisible, il décide seul ! Tout dépend de ses sautes d’humeur !
Les jeunes lieutenants sinon les jeunes loups aux dents longues, fidèles jusqu’au dernier moment, ne supportent plus les « caprices » du Big Boss. Des fidèles compagnons à l’instar de Me Hanitra ou de Razara Piera et bien d’autres claquent la porte tout simplement parce qu’on ne peut plus continuer avec.  Cette manière rétrograde de Ravalomanana, de diriger son parti, affaiblit la formation qu’il a créée et use également le Monsieur. Certes, les défaites successives déstabilisent l’état-major du parti. En public, Ravalomanana ne s’avoue pas vaincu ou perdant mais en réalité, il ne dispose plus la pleine capacité physique et intellectuelle d’affronter le pire !
En face de lui, le jeune « intrépide » et courageux, locataire d’Iavoloha et archi-favori de 2023 ne minimise point les enjeux et le défis à relever. Rajoelina Andry brise le roc de la peur. Zandry kely n’est pas du genre à sous-estimer ses adversaires. Il ne minimise point les forces de frappe de l’ennemi. Il prend très au sérieux le soin d’entretenir son « jardin politique » et ne compte jamais à aucun moment de décevoir le peuple qui l’a fait roi. C’est un adversaire redoutable, jeune et fonceur, que Ravalo craint en son âme et conscience et qu’il évite d’affronter seul.
Qu’on le veuille ou non, Ravalo a fait son époque. Il est grand temps qu’il se retire et laisse la place aux jeunes générations de continuer la route à leur … guise ! Mais c’est une éventualité très difficile à envisager. D’où la mort certaine du parti !
Ndrianaivo

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La flambée des prix alimentaires, engendrée par la guerre en Ukraine, accroit les risques de « troubles sociaux » sur le continent africain, a alerté hier le Fonds monétaire international, dans un rapport régional intitulé « un nouveau choc et une faible marge de manœuvre ».  « Nous sommes très inquiets de la récente flambée des prix des aliments et du carburant » sur le continent, a commenté auprès d’une agence de presse étrangère le directeur du département Afrique au FMI, Abebe Aemro Selassie, relevant des risques de « protestations sociales ». « Ce choc frappe de manière extrêmement ciblée les plus pauvres, en faisant augmenter les prix alimentaires, ceux des carburants et du transport en général, et au bout de la chaîne les producteurs de biens et services qui rehaussent leurs prix », a-t-il poursuivi. La flambée des prix des denrées alimentaires est sans précédent : ils ont atteint un nouveau record en mars et effacé le précédent plus haut de 2011, selon l'indice de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui inclut les tarifs des huiles végétales, des céréales ou des produits laitiers. La progression des prix du blé est « particulièrement préoccupante », écrit le FMI dans son rapport. Car l'Afrique sub-saharienne importe 85 % de sa consommation de la céréale, avec des montants particulièrement élevés dans quelques pays. Plus largement, les importations de blé, riz et de maïs représentent plus de 40 % des calories consommées chaque jour par les habitants du Botswana, du Lesotho, de Maurice et du Cap Vert, détaille un graphique de l'organisation internationale, qui voit parmi les pays les plus fragilisés par l'insécurité alimentaire, Madagascar, la République démocratique du Congo et les Etats autour du Sahel. Cette augmentation est due à la guerre en Ukraine. Le conflit engendre en effet des chocs sur le marché des céréales et des huiles végétales.
Deux mois après le début de la guerre en Ukraine et alors que le conflit ne montre pas de signe d'accalmie, « la hausse des prix des denrées alimentaires exacerbera l'insécurité alimentaire et les tensions sociales », craint le FMI. C'est justement une forte augmentation des prix des aliments de base qui avait précédé les « émeutes de la faim » de 2008, des mouvements de protestations plus ou moins violents dans une trentaine de pays, en Afrique mais aussi dans les Caraïbes.

Publié dans Politique


La hausse imminente et inévitable du prix du carburant, à cause de la situation mondiale, pousse l’opinion publique à se tourner vers les alternatives de proximité à l’instar de la production locale comme l’huile lourde de Tsimiroro. En effet, depuis l’implantation de la société Madagascar Oil, l’idée a été évoquée et invoquée avec insistance. Pourquoi la JIRAMA n’utilise-t-elle pas du fuel lourd pour alléger ses dépenses financières dans l’achat de carburant auprès de ses fournisseurs, dont certains lui vendent après de l’électricité à un prix de revient excessif. Pour être revendue à ses abonnés à un prix d’achat en deçà du coût de revient. Mais pour l’instant, les négociations entre les autorités, la société pétrolière et les clients font barrage dans la mesure où jusqu’à présent aucun contrat d’achat probant n’est encore sorti. Notamment à cause des lacunes en termes de garantie de paiement venant des clients potentiels de Madagascar Oil. D’autant plus que l’huile lourde de Tsimiroro est prête à l’emploi et à l’approvisionnement du marché local de Madagascar. Elle a été testée avec succès à la centrale thermique de la JIRAMA et à l’usine producteur de ciment HOLCIM. De plus, Madagascar Oil utilise l’huile lourde depuis toujours sur son site pour produire la vapeur servant à faciliter l’extraction de la matière des entrailles de la terre. Cette production transformable en fioul lourd sans raffinage pourrait alimenter les générateurs de la JIRAMA pour un prix bien inférieur au combustible importé, selon l’exploitant. Mais la route et le port d’évacuation font encore défaut. Les contrats signés dès 2017 entre la JIRAMA, Madagascar Oil et l’Etat demeurent inutilisés à cause des phases de négociation qui pataugent. « Nous avons mené des tests en 2016 et cette année avec les machines de la JIRAMA avec des résultats concluants. D’ailleurs, la JIRAMA a confirmé l’existence de cet essai probant. Cependant, on n’est pas encore arrivé au stade du contrat. Il faut deux parties pour signer un contrat» évoquait Russell J. Kelly, le CEO à l’occasion d’une cérémonie marquant la prise de poste de ce responsable l’année dernière. Madagascar est aujourd’hui en quête de marché. Le stock actuel s’évalue à plus de 157 000 barils, et le montant de l’investissement engagé jusqu’à ce jour, à plus de 500 millions USD. Autant dire que les possibilités d’exploitation de la production locale sont présentes. Ce qui constitue d’ailleurs sa principale débouchée dans la mesure où le besoin local en matière d’huile lourde est encore assez faible. Sur ce point, 80% du besoin national sont essentiellement assurés par la compagnie nationale d’eau et d’électricité, les 20% restants représentent alors le besoin des rares grandes industries de la Grande île.
Hary Rakoto

Publié dans Economie



Retour sur le terrain ! A quelques jours seulement de son voyage à Washington DC, le Président Andry Rajoelina reprend les déplacements dans les Régions. Avant de démarrer sa tournée, le PRM rencontrera le groupement d’entreprises du secteur privé au Palais présidentiel d’Iavoloha ce jour dans la matinée. Une rencontre qui fera office de concertation en vue d’étudier les possibilités et les pourcentages dans le cadre d’une hausse de salaire des employés privés. Rappelons qu’en début de semaine, lors d’une mise au point sur les grandes lignes de son voyage à Washington, le Chef de l’Etat avait annoncé une hausse de salaire imminente pour les fonctionnaires de l’Etat. Le Président avait également assuré que les employés du secteur privé ne seront pas en reste et bénéficieront du même privilège à l’issue d’une consultation du patronat.
Après cette rencontre, le numéro un de l’Exécutif mettra le cap sur Antsirabe, capitale de la Région de Vakinankaratra où il procédera à une série d’inaugurations d’infrastructures. Parmi lesdites infrastructures, la maison de la Communication et de la Culture dans la ville d’eau. Une réalisation sous tutelle du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) et qui profitera aussi bien aux artistes qu’aux professionnels des médias. Durant la journée de samedi, le Président et sa délégation prendront la direction de Morondava, Région de Menabe, toujours pour inaugurer de nouvelles réalisations dans le cadre de ses « Velirano », dont le nouvel hôpital « Manara – penitra ». La tournée présidentielle s’achèvera dimanche à Miandrivazo où se tiendra une cérémonie religieuse à l’occasion de l’inauguration de la cathédrale Saint Joseph.
La Rédaction

Publié dans Politique



Les dates sont fixées. Le « rallye historique de régularité », 1ère édition, organisé par le club Madacox aura lieu les 28 et 29 mai prochains. Le rallye de régularité aura une distance de 450 km reliant Tana- Antsirabe-Ampefy-Tana.
Un rallye de régularité est un rallye automobile où l'objectif est de s'approcher le plus possible d'un temps idéal pour effectuer un trajet défini.
Ces compétitions sont réservées à des anciens véhicules de rallye ou utilitaires plus de 39 ans ou au minimum sortis en 1996.  La vitesse moyenne est généralement inférieure à 50 km/h. Quatre catégories seront autorisées : pour les voitures « Old », avant 1960, légende pour les voitures avant 1971, vintage pour les voitures avant 1982 et les voitures classiques avant 1989.
L’inscription débutera ce vendredi 29 avril durant la réunion technique qui aura lieu au Radisson Blu Hôtel à Ankorondra Est à 19h et sera clôturée le 16 mai prochain.
Comme l’objectif principal est de privilégier le bonheur de rouler dans une atmosphère conviviale, effectivement, tout enfant plus de 10ans pourra participer à la course en tant que copilote. Ce sera l’occasion pour les passionnés de vitesse de faire un début dans le rallye et d’y prendre goût. Aucun équipage n’aura le droit de faire de reconnaissance que le jour de la course. Une roadbook leur sera distribuée en guise de guide sur le parcours. Pour cela, un cours de lecture de roadbook est déjà disponible dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport


Elle s’appelait Elisabeth. Elle avait 25 ans. Elle venait de Maroantsetra. Elle a étudié à l’ISMATEC, ou Institut des sciences médicales de l'administration et de technologie pour devenir Paramed. Elle, c’est cette jeune femme dont le corps sans vie et renfermé dans un sac fut retrouvé dans un dépotoir du secteur d’Androva, quartier de Mangarivotra à Mahajanga, dimanche dernier. Cependant, la victime semble n’avoir aucun proche domicilié dans la Cité des Fleurs.
Il a fallu donc tout ce temps pour que l’identité de la victime ait été finalement connue. C’était un sans-abri qui, en fouillant dans les déchets dans l’espoir de trouver des bouteilles usagées, a découvert le sac suspect, en premier. En vérifiant et palpant ce qu’il renfermait, l’inconnu réalisait, non sans stupeur qu’il s’agissait d’un corps humain. Du coup, il a alerté les passants, lesquels, à leur tour, ont informé le Fokontany. Rapidement, les agents du bureau municipal d’hygiène (BMH) ainsi que les sapeurs-pompiers étaient venus sur place, pour constater de visu. Depuis, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital d’Androva. En même temps que cela, la direction régionale de Police de Boeny a démarré une enquête.
Actuellement, cette dernière suit encore son cours. Et que l’hypothèse d’un assassinat, du moins pour l’instant, semble la plus plausible. A preuve, le BMH signale des traces de bleus probablement causées par des coups que son tortionnaire a assenés à la victime. Cette affaire rend la population locale plus que jamais prudente. Et on ignore ce qu’a donné l’enquête de voisinage que les Forces de l’ordre effectuent actuellement. Bien qu’aucune arrestation n’ait été encore signalée, l’on croit fermement que, avec l’évolution de l’affaire, la Police serait sur la bonne voie, surtout après que l’identité de la jeune femme avait été finalement révélée.
Pour l’heure, toute une zone d’ombre plane encore sur sa vie privée. Les enquêteurs auront du pain sur la planche pour démêler l’écheveau de cette affaire.
Franck R.

Publié dans Politique



Le verdict est tombé dans la matinée d’hier. William Randriasamoelison et son fils Mevantsoa Randriasamoelison écopent chacun de 2 ans d’emprisonnement ferme, suite à l’affaire d’agressions sexuelles à répétition dont ils sont inculpés. Cette condamnation s’accompagne également d’une amende de 500 000 ariary. Ce « Mpiandry », premier responsable d’un « Toby » à Fiaferana a été, rappelons-le, accusé d’avoir perpétré des agressions sexuelles sur F., une jeune femme de 21 ans qui vivait chez lui depuis un an. Il a même fini par la violer au début du mois d’avril, après les attouchements répétitifs depuis le mois de novembre dernier, d’après les témoignages de la victime et de la plaignante, qui n’est autre que son enseignante et sa confidente. Le fils de cet homme d’église a également commis des agressions sexuelles envers la jeune femme qui passera son examen du baccalauréat cette année.
Cette peine affligée aux agresseurs sexuels défraie la chronique depuis hier. Ceci d’autant plus que la sanction attribuée à un auteur de viol étant de 5 ans d’emprisonnement ferme au minimum, ainsi que des années de travaux forcés dans les circonstances aggravantes. Dans cette affaire, le violeur n’est autre que le père d’accueil de la victime. « Nous avons demandé 10 millions d’ariary d’amende. Sa réduction à 500 000 ariary m’écœure. Cette somme ne couvre même pas nos frais de déplacement de ces dernières semaines, les analyses ou encore le traitement médical et psychologique que suit F., sans parler de ses frais de scolarité et autres dépenses. Pour nous, c’est un genre d’humiliation », nous confie M.R., plaignante. « Nous n’allons pas en rester là, surtout suite à cette peine insignifiante. Les mensonges avancés par les témoins des condamnés ont semblé marcher, contrairement aux preuves que nous avons constituées. C’est inacceptable, voire injuste », ajoute-t-elle.
Pour leur part, les internautes s’insurgent face à cette décision de justice. « Maintenant, un violeur qui détruit la vie d’une jeune fille est condamné à 2 ans de prison, contre 10 ans pour un enseignant qui a brisé les vitres d’un établissement scolaire », ont-ils clamé. « Ce verdict pourrait encourager les violeurs à perpétrer les actes, puisqu’ils sont mal sanctionnés », avancent d’autres. « Apparemment, la corruption a eu raison sur la Justice », se désolent certains. La société civile, quant à elle, s’attriste de cette décision. « Deux ans d’emprisonnement et 500 000 ariary sont-ils le prix à payer pour un viol à Madagascar ? Les violeurs peuvent-ils s’en sortir aussi facilement ? Dans tous les cas, nous sommes contre cette légère peine, laquelle devrait être révisée en tenant compte des dommages », lance Mbolatiana Raveloarimisa, du mouvement « Nifin’Akanga ». « Nous avons entendu dire que des interventions "religieuses" ont eu lieu dans le traitement de cette affaire. Il faudrait bien séparer la loi, la Justice et la religion, lesquelles ne doivent pas s’entremêler », poursuit-elle. La société civile va rester aux côtés des victimes, lesquelles ne sont pas seules pour affronter les combats…
La Rédaction

Publié dans Société

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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