Trentième pays membre. La Grande île rejoint la Coalition pour des infrastructures résilientes aux catastrophes ou CDRI. Cette coalition vise à promouvoir la résilience des systèmes d'infrastructure nouveaux et existants face au climat et aux risques de catastrophe à l'appui du développement durable. Autrement dit, elle promeut le développement rapide d’infrastructures résilientes pour répondre aux impératifs des objectifs de développement durable, notamment d'élargir l'accès universel aux services de base, permettant la prospérité et le travail décent. La CDRI représente un partenariat de gouvernements nationaux, d’agences et de programmes des Nations unies, de banques multilatérales de développement et de mécanismes de financement, du secteur privé et d'institutions du savoir.
Madagascar est le 30ème pays membre de la CDRI, laquelle regroupe 23 Gouvernements nationaux et 7 organisations, selon les derniers chiffres de ce mois d’avril 2022. « Je suis ravi que Madagascar ait rejoint la Coalition pour une infrastructure résiliente aux catastrophes. Cela l’aidera à mieux se préparer aux catastrophes naturelles telles que les cyclones auxquels elle est confrontée presque chaque année », a déclaré Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans le pays. En intégrant la CDRI, Madagascar sera désormais en mesure de travailler avec d’autres membres de la coalition afin de promouvoir des infrastructures résilientes. « Nous sommes impatients de travailler ensemble pour promouvoir les infrastructures résilientes et créer un avenir sûr, résilient et durable à l'échelle mondiale », a avancé la coalition dans son récent Tweet annonçant l’intégration de Madagascar.
A titre de rappel, les derniers cyclones de passage à Madagascar à la fin janvier et au début février, en particulier Batsirai, ont occasionné des dégâts considérables, soit plus d’une centaine de décès, près de 145 000 sinistrés ainsi que des milliers d’habitations détruites, outre les autres infrastructures endommagées. La construction d’infrastructures résiliences constitue une issue, du moins pour alléger les dommages. Dernièrement, la Norvège a octroyé un million de dollars pour la construction et la réhabilitation de 44 salles de classe endommagées par les cyclones. Les travaux se feront via l’approche « Haute intensité de main-d’œuvre » (HIMO), structurée de l’Organisation internationale du travail (OIT), pour des infrastructures durables et anticycloniques, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale. Pour sa part, le Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat via l’ANALOGH (Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat) a déjà lancé cette année la phase pilote de la construction de cases aux normes anticycloniques dans les zones côtières. Dans tous les cas, la mise en place de ces constructions anticycloniques nécessite davantage d’implication et d’investissements venant des autorités, ainsi que des bailleurs et partenaires.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Les faits remontent vers 5h du matin, le 4 avril dernier, près des Arcades à Analakely. Là, une fourgonnette Peugeot Partner, immatriculée 1688 MC, a été volée. Les auteurs du forfait ont profité de l’état du conducteur, qui aurait passé, la veille, une soirée bien trop arrosée, selon une source auprès de la Gendarmerie. Sans autre forme du procès, les voleurs, au nombre de deux, l’ont fait dégager du poste de conduite, pour l’abandonner sur place pendant qu’ils se sont emparés de la clé du véhicule. Par la suite, les suspects se sont enfuis avec la fourgonnette en direction de l’Est, précisément à Anjozorobe, via Manjakandriana.

Vers midi, hier, l’affaire a connu un rebondissement. Le commandant de la brigade de gendarmerie d’Andriampamaky fut informé sur le fait que la Peugeot suspecte passait sur la voie reliant les Communes rurales d’Ambohitseheno et celle d’Andriampamaky, ces localités du District de Manjakandriana. Du coup, la Gendarmerie a alors placé un barrage routier au PK 43, le long de la RN3 à Andriampamaky. C’était dans ces circonstances, et à ce même endroit que la Peugeot Partner, laquelle les gendarmes ont soupçonné d’avoir fait un délit de fuite après un accident, du moins au début, fut donc interceptée. A son volant, un suspect de 18 ans, ce résident de Mandrangobato II. Les gendarmes l’ont arrêté sur-le- champ. « Lors de son arrestation à ce barrage, le jeune homme a déclaré qu’il venait de faire un accident à Ambatolampikely, et que c’est la Police qui a fait le constat, selon ses dires. Or, la Police qui recherche justement la trace de la Peugeot après une plainte du propriétaire, n’y est pas présente et les gendarmes de ladite localité nient l’existence d’un accident. De plus, il y eut un échange d’informations entre la compagnie de gendarmerie de l’Imerina centrale et la Sûreté urbaine de la police à Tsaralalàna pour l’enquête », confie le commandant de compagnie de l’Imerina centrale.

Depuis le jour où les autorités signalent sa disparition, un avis de recherche a circulé sur les réseaux sociaux à propos de cette voiture, du moins pour tenter d’obtenir sa traçabilité. Lors de son audition, le jeune suspect reconnait finalement qu’il a volé la voiture. Il est actuellement placé en garde à vue, en attendant son déferrement. Il a également avoué d’avoir commis ce vol avec la complicité de son oncle, ce dernier étant encore recherché actuellement.

Franck R.

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vendredi, 08 avril 2022

La une du 09 avril 2022

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Avancement rassurant. C’est de cette manière que Didier Payern, directeur général de la Société NEHO a décrit son dernier entretien avec le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, avant-hier. Un rendez-vous durant lequel ce responsable a discuté des moyens d’optimisation du projet de manière à ce que toutes les parties prenantes y trouvent leurs comptes. Autant dire que les négociations qui auront longuement duré sont ainsi sur le point d’aboutir d’après les impressions du DG de la société NEHO qui a pour mission de réaliser et d’exploiter l’aménagement hydroélectrique de Sahofika et qui n’est autre qu’un consortium composé des sociétés Eiffage, Themis, Eranove et HIER.
Pour rappel, la signature du document synthétisant les principaux termes du contrat de construction de la future centrale hydroélectrique de Sahofika a été effectuée l’année dernière, si l’adjudication du projet à l’endroit de NEHO est déjà effective depuis 2016. Cela a fait l’objet de négociations intensives et très techniques, ce qui nous a permis de revoir à la baisse l’investissement et ainsi réduire le prix final du kilowattheure auprès des consommateurs. Ainsi, les hypothèses du tarif moyen sur les 25 ans, initialement de 5,90 cents d’euros/kWh a été ramené à 4,96 cents d’euros/kWh. Les contrats de construction ont ainsi pu être réalisés l’année dernière après que le consortium ait finalement accepté de réduire le coût du kilowattheure prévu dans les précédents accords, tout en intégrant l’Etat à hauteur d’un cinquième du capital du projet.
En effet, la centrale hydroélectrique de Sahofika sera installée sur le fleuve Onive et aura une capacité de 192 MW, extensible jusqu'à 300 MW et bénéficiera du Réseau interconnecté Antananarivo-Toamasina et Fianarantsoa. Le coût total de l’investissement pour ce projet s’élève à 900 millions d’euros, incluant les frais financiers. Si au départ, la concession était de 35 ans, celle-ci a été ramenée à 25 ans et cela pour une meilleure souveraineté de la gestion de l’énergie propre à Madagascar sur le long terme. En plus, la centrale hydroélectrique de Sahofika s'intègre également dans la réalisation du Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar qui vise l’interconnexion des trois grands réseaux électriques de Madagascar (Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa). Ceci en vue de fiabiliser la fourniture d’électricité, faciliter l’intégration des centres de production et contribuer à réduire le coût de production de l’énergie électrique. La configuration du site et le génie civil retenu permettront d’équiper la centrale avec une puissance de 300 MW dès que les besoins en énergie du pays le nécessitent.
Par ailleurs, le projet inclut également les lignes d’évacuation de l’énergie, le site de relocalisation et l’ensemble des infrastructures nécessaires à sa construction ou à son exploitation, à l’instar des routes d’accès, les lignes de service, les camps temporaires et les bâtiments définitifs, les zones d’emprunt et de déblais.
Hary Rakoto

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Une rencontre aux allures de demande d’explications ! Le ministre de la Défense nationale, le Général Léon Rakotonirina, a reçu une délégation composée de l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Giovanni Di Girolamo ainsi que plusieurs représentants des pays membres de l’UE, hier à son bureau à Ampahibe. D’après les informations émanant du ministère de la Défense, la rencontre a été tenue à la demande de la partie européenne. Selon les mêmes informations, des sujets de coopération ainsi que des échanges concernant les relations de Madagascar avec les autres pays ont été au cœur des discussions. Tout porte à croire que la rencontre est étroitement liée à la guerre en Ukraine qui demeure au cœur de l’actualité brûlante au niveau mondial.
En effet, l’entrevue survient à quelques jours de la publication d’informations, dans les médias, selon lesquelles l’Etat malagasy a signé un accord de coopération militaire avec la Russie. Une coopération que le ministre de la Défense a confirmé tout comme son déplacement à Moscou au mois de janvier, date à laquelle l’accord qu’il qualifie d’« ordinaire » aurait été conclu. Le MDN a ainsi livré des explications sur ledit accord. Ce fut l’occasion pour le numéro un des Forces armées de réitérer que « Madagascar est ouvert à tous les pays avec lesquels les dirigeants ont conclu des accords de coopération en matière de diplomatie et de défense ».
Le ministre de préciser également que les liens de coopération avec la Russie remonte déjà à plus d’une cinquantaine d’années, c’est-à-dire depuis la période de l’Union soviétique. D’ailleurs, une grande partie des équipements militaires utilisés par l’Armée malagasy provient de la Russie et ce dans le cadre de cette collaboration. Le patron d’Ampahibe ne manque pas de conforter la position « non alignée » de l’Etat malagasy par rapport à la situation en Ukraine. Les évènements de ces derniers jours montrent, une fois de plus, les pressions qui pèsent sur le Gouvernement malagasy par rapport à sa position vis-à-vis de la Russie et de la guerre engagée en terre ukrainienne.
Sandra R.

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vendredi, 08 avril 2022

Jour J – 1 !

L’heure fatidique sonne ! Ou du moins va sonner dans quelques heures ! Les Français iront sans faute aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle demain dimanche 10 avril. Français de la France métropolitaine, des TOM-DOM, les résidents officiels et les naturalisés  éparpillés dans le monde auront à choisir pour ce 1er tour entre 12 candidats dont quatre femmes et huit hommes et ce, afin de déterminer les deux candidats qui seront en lice pour le 2ème tour dans quinze jours soit le 24 avril.
Il est bon de souligner que cette élection du dimanche est le onzième scrutin au  suffrage direct de la Vème République en France. Tradition établie dans les pays en pratique effective aux vertus démocratiques à savoir le recours à un deuxième tour. Autrement, dans certains Etats autocratiquement démocratiques, le cas de Soudan ou certains pays Latino-américains ou asiatiques, à titre d’exemple, l’élection d’un Chef d’Etat n’est qu’une simple lettre à la Poste où il n’y a aucun enjeu et les scores obtenus avoisinent les 90%.
Qu’on se le dise, cet évènement crucial qui concerne la vie politique au sommet de l’Etat en France touche, de près ou de loin, Madagasikara. Loin de nous l’intention sinon la volonté de  s’immiscer dans une affaire strictement interne touchant un Etat souverain comme la France. Seulement, étant entendu le lien historique qui unit Madagasikara et la France, le résultat d’une telle consultation de haut niveau impacte toujours à la relation bilatérale entre les deux pays. Qu’on le veuille ou non, Madagasikara et la France sont condamnés à gérer d’une façon ou d’une autre leur relation de manière à ce que chacun puisse défendre et mettre en relief leurs intérêts réciproques et respectifs. De toutes les façons, quand la France éternue, Madagasikara sent la fébrilité !  Quand la Grande île tousse, la Métropole s’inquiète ! En 1972, au moment fort des mouvements de contestation des étudiants, la France n’avait pas la conscience tranquille en raison de ses nombreux ressortissants résidant au pays et surtout par rapport à ses intérêts de taille colossale en jeu dans la Grande île. D’ailleurs, « Mai 72 » malagasy ne fut que le prolongement de « Mai 68 » en France.
Pour ne citer qu’un dossier qui attend fermement le résultat du scrutin du 10 avril en France, il y en a le sort réservé aux îles Eparses ! Les autorités françaises viennent de faire confirmer que le second round des négociations relatives aux îles Eparses auront lieu dans le courant de juin de cette année c’est-à-dire après l’élection présidentielle en France. Jusqu’à ce jour, observateurs et presse de la place anticipent avec certitude l’éventualité d’un second tour entre Macron et Marine Le Pen. Dans le cas de figure où le Président- candidat l’emporte, il y aura donc la chance d’évoquer la tenue de la négociation. Mais, dans le contraire où la candidate du Rassemblement National ravirait la victoire, adieu veau vache cochon ! Ceci étant, on attend avec grand intérêt le dénouement de ce rendez-vous capital du peuple français.
Nous nous gardons d’émettre un avis quel qu’il soit. Il s’agit d’une affaire strictement  interne  française. Toutefois, elle nous concerne indirectement et qu’on n’est point indifférent sur la suite à donner.


Publié dans Editorial



Après une longue attente des passionnés, la Fédération internationale de football (FIFA) s’est enfin prononcée concernant la guerre intestine qui ronge la Fédération malagasy de football (FMF). L’instance mondiale du ballon rond met donc fin à la partie en mettant un à terme aux altercations qui divisent en deux clans les membres de la Fédération. Tout devrait dorénavant reprendre son cours normal. Et l’instance dirigeante devra s’atteler en priorité sur la préparation de l’équipe nationale et ce, en vue de la qualification des Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu en Côte d’Ivoire en 2023. D’ailleurs, ces troubles au sein de la FMF ont eu un impact négatif sur les résultats des Barea lors des éliminatoires de la Coupe du monde, tout comme l’absence de préparation aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, en sont la preuve. Alors que la première journée et celle deuxième sont programmées en juin, la possibilité d’une qualification ou pas sera déjà connue en septembre pour la troisième journée.
D’après un communiqué de la FIFA, du 7 avril dernier, Victorien Andrianony est confirmé président intérim de la FMF.
« Tenant compte de l’information officielle reçu par nos instances faisant état de l’arrestation du président élu de la FMF, M. Raoul Rabekoto Arizaka, il y a lieu de s’accorder sur l’application de l’article 43 al.1 des statuts de la FMF selon lequel « Cas de vacance ou d’empêchement dûment constaté du président, ses fonctions sont exercées par le vice- président ». Ainsi et suivant en la matière, nous estimons que l’intérim de la présidence de la FMF doit être assurée par le 1er vice-président de la FMF, M. Victorien Andrianony », annonce le communiqué.
Tenant compte de cette décision de la FIFA, on peut dire donc que cette dernière reconnaît l’arrestation de Raoul Arizaka Rabekoto à Bénin. Ce qui signifie la fin prématurément de son mandat à la présidence de la FMF avant l’élection.
En outre, l’exclusion des quatre membres du comité exécutif à savoir, Alfred Andriamanampisoa (deuxième vice-président et président de la commission compétition), Erick Raveloarison (président de la commission technique, Alexandre Lay Mein (président de la commission Beach soccer) et Sandrine Michela Andriatsimialona (présidente de la commission football féminin) par  Raoul a été rejetée par la FIFA.
L’instance internationale de football considère que « la décision de révocation des quatre membres du comité exécutif … est dépourvue de tout fondement légal, en l’absence de disposition statuaire claire octroyant un tel pouvoir …au président ».
Etant donné qu’il est dans la prérogative du Comité exécutif, la FIFA se prive de s’ingérer dans le fond de l’organisation interne de l’administration de la FMF.  « En revanche, nous demandons au comité exécutif de la FMF de s’assurer que de telles décisions ne perturbent pas le cours normal des affaires de la FMF et qu’une passation de service en bonne et due forme soit effectuée le cas échéant. », toujours, selon le communiqué de la FIFA. Celle-ci recommande dans son communiqué que « les signataires bancaires soient, en sus de membres désignés du comité exécutif, un cadre administratif de la FMF pour garantir qu’un tel pouvoir ne soit pas détenu par un seul ou même organe au sein de la FMF ».
 Au vu de ces résolutions, les instances internationales de football FIFA et la CAF informent qu’une mission conjointe sera dépêchée à Antananarivo afin d’accompagner la FMF dans les étapes clés de cette transition. Les détails seront communiqués dès que possible.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport
vendredi, 08 avril 2022

La « Vérité » de la semaine

Prix plafond affichés
Les techniciens du MICC et les opérateurs branchés dans le commerce et la distribution auprès des consommateurs sont parvenus à se mettre d’accord sur les prix maxima des PPN sur le marché. Un grand pas de réaliser vers le contrôle des prix. D’après le ministère, ces prix plafonds négociés avec les opérateurs de divers horizons seront valables pour une durée de trois mois. Une nouvelle table ronde déterminera la suite à donner après.
Recomposition de l’équipe rapprochée du Président
Le Chef de l’Etat a pris soin de revoir la composition du cercle restreint qui l’entoure. Une mesure de prudence et de vigilance que tout chef ne manque pas de prendre en pareille circonstance. Il a décidé de nommer Baomiavotse Raharinirina, ex-ministre de l’Environnement, comme directeur de cabinet pour suppléer Lova Hasinirina Ranoromaro mutée à la tête de la Direction de la communication et des Relations publiques et en même temps sa porte-parole qui remplace Soatiana Rajoelisoa.
Le second round de la négociation sur les îles Eparses aura lieu !
Il convient de faire état que les autorités françaises confirment que la seconde étape, tant attendue, de la négociation sur les îles Eparses va avoir lieu en juin de cette année en France. Seulement voilà, elle dépend tout de même du résultat définitif du scrutin du 10 avril (premier tour) et du 24 avril (second tour). Qui vivra, verra !
Un banal Traité militaire
Le récent Traité militaire signé entre Madagasikara et la Russie en début d’année n’est qu’un simple Traité comme tant d’autres qu’un Etat signe avec un autre. Le Général Richard Rakotonirina, ministre de la MDN, balaie d’un seul revers les rumeurs fantaisistes selon quoi le Traité aurait un lien direct avec la guerre en Ukraine. Archifaux !

Publié dans Politique


Madagascar regorge de talents, particulièrement sur le plan musical. Grâce à leurs talents et leur savoir-faire en musique, nos deux sopranos Aniana Malalaharisoa et Mino Rakotoarisoa ont été sélectionnées dans le grand concours prestigieux « Africa Lyric’s Opera » qui s’est déroulé depuis hier pour une première sélection et se terminera demain. L’objectif étant de permettre à la soprano, Patricia Petibon, présidente du jury et ses treize membres de désigner le ou la lauréate de la compétition. Ainsi, nos candidates auront le privilège de faire découvrir les vrais talents de la Grande île.
Mino Rakotoarisoa et Aniana Malalaharisoa ne sont plus à présenter dans le domaine de la musique classique à Madagascar. Elles sont en lice avec 18 autres participants de 12 nationalités différentes lors des demi-finales qui ont commencé depuis hier à la Porte Dorée à Paris. Cette première sélection, prometteuse, montre une prédominance des voix d’Afrique centrale et de l’ouest, en cohérence avec la tradition musicale de ces Régions.
Evoque
Lancée en 2007, Africa Lyric’s Opera est une initiative de l’organisation de solidarité internationale « Women of Africa », une association qui veut valoriser l'opéra dans sa diversité, avec notamment à son actif l'organisation de plusieurs concerts à Paris. Elle vise également  à promouvoir l’opéra dans sa diversité par la mise en lumière d’artistes africains et de la diaspora africaine. Ce concours s’inscrit pleinement dans cette démarche et a pour objectif de faire découvrir de nouvelles voix aux professionnels de l’art lyrique ainsi qu’au grand public. Une vingtaine de candidats ont participé aux dernières étapes du concours face à un jury présidé par la soprano Patricia Petibon, composé de directeurs d’opéra, de chefs d’orchestre, de professionnels et d’artistes lyriques durant ces deux jours de compétition. Le ou la lauréate participera par la suite à la soirée au profit des jeunes artistes lyriques africains. Il s’agit d’un concert d’opéra et de chants traditionnels de l’Afrique qui se déroulera au Théâtre des Champs-Elysées le 16 avril prochain. Souhaitons à nos deux sopranos d’inscrire leurs noms en gagnant ce prestigieux concours.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture



Avis favorables. Pour les citoyens interrogés dans le cadre d’une enquête menée par l’ONG Ivorary, les « Velirano » relatifs au sport et à l’éducation sont sur de bons rails. La lutte contre la Covid et la santé en général sont également saluées.
En effet, dans le cadre du Projet d’Appui aux gouvernements ouverts francophones avec le soutien de l’AFD et mis en œuvre par Expertise France et CFI, l’ONG Ivorary met en place le projet BAROCI ou Baromètre Citoyen. Le projet vise à évaluer les politiques publiques et les 13 « Velirano » ou engagements présidentiels, y compris le contexte de la Covid-19. L’objectif général du projet est de faire un suivi-évaluation des réalisations relatives aux promesses électorales inscrites dans le Plan émergence de Madagascar et le Plan multisectoriel d'urgence. Dans le cadre de ce projet, des enquêtes ont été menées auprès d'un échantillon représentatif de la perception des gens. Il a été demandé aux personnes enquêtées si les « Velirano » répondaient aux attentes citoyennes et si les objectifs ont été atteints, précise Hery Rason de l’ONG Ivorary. Le rapport final du projet publié hier est édifiant. Bien que les « Velirano » soient pertinents, c’est-à-dire qu’ils répondent aux attentes, il s'avère par contre que le Gouvernement a été peu efficace, dans l'atteinte de la mise en œuvre desdits engagements. Des collaborateurs qui n'arrivent pas à suivre le rythme voulu par le Président de la République ou encore un contexte peu propice avec la pandémie de Covid-19 et les cyclones sont avancés notamment pour expliquer cet état de lieu.
Les performances enregistrées dans la réalisation de certains « Velirano » ont toutefois été notées positivement par la population. Notamment le « Velirano » 13 relatif à la jeunesse et au sport. Une performance imputable notamment au phénomène Barea, la construction des stades, et en général, les investissements importants effectués dans le domaine. Les citoyens ont également donné une note positive au Gouvernement par rapport à la gestion de la pandémie de Covid-19. Le choix donné aux citoyens de se faire vacciner est salué à cet égard. Le fait que Madagascar a été relativement épargné par la pandémie, eu égard à la situation dans d'autres pays dans le monde, explique également la note positive du Gouvernement. Le « Velirano » relatif à l'éducation pour tous, lui aussi, est évalué positivement par la population. Et ce notamment en raison de la construction ou réhabilitation de nombreuses écoles dans le pays. En revanche, les « Velirano » 9, 6 et 7 sont négativement perçus par la population. Il s'agit notamment du « Velirano » relatif à l'autosuffisance alimentaire, le « Velirano » relatif à l'emploi et celui concernant la lutte contre la corruption. Enfin, si le rapport note la sévérité des interrogés par rapport à la réalisation des « Velirano », il n'en demeure pas moins que 53% des interrogés entendent voter pour l'actuel Président pour la prochaine élection présidentielle.
La Rédaction


Publié dans Politique

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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