Vendredi 9 juin
Jeneraly
Replonger le public dans l’ambiance des années 80 et 90 avec les morceaux de Jeneraly. C’est ce que réservera le vieux carré de Behoririka aux noctambules de la Capitale pour ce vendredi soir. Certainement, les tubes comme « Toaka », « Ilay vehivaviko » séduisent toujours les mélomanes et restent toujours au top des titres malagasy les plus appréciés. Consciente de l’envoûtement de ses fans, la nouvelle génération du groupe Jeneraly a décidé de les satisfaire en effectuant un cabaret, ce soir à partir de 20h 30 au Piment Café de Behoririka.
Naël
Naël, l’interprète de « Fa nagnino », est encore aujourd’hui l’artiste masculin préféré des jeunes. Il a conquis ses fans grâce à son charisme et ses morceaux. Ce soir, le chanteur sera sur la scène du Karibotel Twenty Six, Analakely pour interpréter ses plus grands classiques, notamment « Hiaretako avao », « Tsy miova », ou encore « Jarina »,… Le show débutera à 19h 30. L’artiste et ses musiciens vous réservent une soirée de pur son de la musique actuelle, en particulier pour ceux qui décident de sortir dans le centre-ville.
Oladad
Chaque vendredi soir, la salle du restaurant Les Cygnes à Mandrosoa-Ivato organise une soirée musicale avec des artistes, Dj ou un groupe de renom. Cette fois-ci, le propriétaire des lieux invite le groupe Oladad pour animer l’assistance. Ainsi, ce groupe originaire de la Province de Fianarantsoa y sera attendu ce soir vers 21h. Avec les Oladad aux commandes, ça va chauffer à fond du côté d’Ivato et ses alentours en ce vendredi joli, malgré le temps hivernal.
Festival des films européens
Une occasion rare à saisir pour les cinéphiles de la ville des mille. La salle de cinéma Cinepax, en collaboration avec la délégation de l’Union européenne à Madagascar, l’Union des Comores, l’Institut français de Madagascar (IFM) et le Goethe-Zentrum Antananarivo, présente l’événement « Festival des films européens ». Des séances de projection de films se tiendront ainsi au Cinepax Madagascar, l’une des salles ayant une meilleure réputation dans la ville d’Antananarivo. Pour ce faire, une dizaine de films longs-métrages et sept courts-métrages seront programmés pour satisfaire les cinéphiles malagasy. L’événement se tiendra à partir d’aujourd’hui jusqu’au 11 juin. Des films européens et un film malagasy seront au menu durant tout ce week-end. L’entrée sera gratuite.
Samedi 10 juin
Gims
Le grand jour approche. Après son concert avorté le 12 novembre dernier, Gims sera de retour au pays. L’interprète de « Sapé comme jamais » a décidé de reporter son unique concert à Madagascar, en invoquant des problèmes personnels. Cependant, le chanteur avait martelé que ce n’était qu’une partie remise et qu’il regagnera la Grande île. Sept mois plus tard, la bonne nouvelle arrive enfin. Gims sera bel et bien dans la Capitale. Il fera un show demain au stade Barea, Mahamasina. Le spectacle débutera à 18h où des artistes locaux tels que Ceasar, Mr Sayda et Naël se chargeront de chauffer la scène en première partie. Fidèle à son style, Gims sera dans nos murs pour un concert aux allures d’une grande fête.
Dimanche 11 juin
S.O.S pour Anja
Anja appelle à l’aide pour une évacuation sanitaire. L’ancien mannequin, figurant et aujourd’hui formateur en mannequinat de l’agence Lolita, Anja Andriantiana, continue de lutter contre sa maladie. Atteint d’un cancer, il n’a pas voulu donner davantage d’informations y afférentes. Cependant, l’on sait qu’il est atteint de cette maladie depuis le début de l’année 2022 et qu’il devra poursuivre son traitement à l’extérieur. Pourtant, Anja a besoin d’aide venant de ses amis et des bonnes personnes de bonne volonté pour financer son départ. A cet effet, afin de le soutenir, des chanteurs et humoristes effectueront un concert le dimanche 11 juin à partir de 14h au Pavé, Antaninarenina. Agrad & Skaiz, Meizah, Avanji Jangobo, Arnold, Askin et Tsota viendront sur les lieux pour enflammer le show. Les « Fou Hehy », Sombianiaina et Etsetra Etsetra se chargeront de faire rire l’assistance.
Kiaka
Le public aura de quoi s’occuper pour cette fin du week-end et il y en aura pour tous les goûts. Ce dimanche, le théâtre de verdure d’Antsahamanitra sera le lieu de rendez-vous des amateurs de rock à l’occasion de la célébration des 37 années de scène du groupe Kiaka. A cet effet, Nini et ses compères vont aligner leurs titres les plus connus durant toute une après-midi. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années 90 va avoir droit à une soirée des plus enflammées. Il est vrai que les membres du groupe « Kiaka » ont pris quelques rides. Cependant, ils ont su conserver une fougue et autant d’énergie lors de chaque concert. La formation continue à électriser l’assistance avec une aisance naturelle. Bref, même après 37 années de carrière, le groupe Kiaka continue de faire rêver ses fans.
Si.R
La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) a remercié, mercredi juin 2023, le Maroc pour avoir accueilli à Bouznika (du 22 mai au 6 juin) la réunion de la Commission mixte libyenne "6+6", qui a abouti à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielle et parlementaires prévues en fin d’année dans le pays.
Dans un communiqué, la Mission a dit apprécier les efforts déployés par la Commission 6+6 chargée par la Chambre des représentants et le Conseil d'État libyens de préparer les lois électorales, tout remerciant le gouvernement du Royaume du Maroc d’avoir accueilli la Commission.
La MANUL a, par ailleurs, dit prendre note du résultat du travail de la Commission 6+6 à Bouznika, en reconnaissant que des "éléments importants des lois électorales et des questions connexes nécessitent l'adhésion et le soutien d'un large éventail d'institutions libyennes, de représentants de la société civile, y compris des femmes et des jeunes, et d'acteurs politiques et de sécurité, pour permettre la tenue d'élections inclusives, crédibles et réussies".
À ce titre, la Mission a souligné qu’elle continuera de travailler avec toutes les institutions libyennes compétentes, y compris le Conseil présidentiel, pour faciliter un processus entre tous les acteurs "afin d'aborder les éléments contestés du cadre électoral, obtenir l'accord politique nécessaire sur la voie des élections et permettre des règles du jeu équitables pour tous les candidats".
Dans ce cadre, la MANUL appelle tous les acteurs libyens à s'engager, dans un esprit de compromis, à régler toutes les questions en suspens et à créer un environnement plus sûr et plus propice à la tenue d'élections en 2023, tout en réaffirmant, conformément à son mandat, son attachement à la tenue d'élections "transparentes, inclusives et crédibles pour permettre au peuple libyen de choisir librement ses représentants et renouveler la légitimité des institutions du pays".
Plus tôt dans la journée, les Nations Unies, par la voix du porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, ont exprimé leurs remerciements au Maroc pour ses efforts de facilitation visant à parvenir à des compromis sur les lois électorales entre les parties libyennes.
L’accord définitif au sujet de ces lois sera débattu dans les prochains jours en présence des présidents de la Chambre des représentants et du conseil d’État libyens, avait indiqué Jalal Shwehdi, membre de la Chambre des représentants, lors de la séance de clôture des travaux de la commission 6+6, à laquelle ont pris part, Omar Abu Lifa, membre du Haut conseil d’État et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.
Le Maroc poursuit ses efforts en vue de trouver une solution définitive à la crise libyenne de sorte à garantir l’unité, la stabilité et le progrès de la Libye, en soutenant ses actions visant à organiser des élections dans un cadre global, inclusif et pragmatique.
La réunion de Bouznika s’inscrit dans le prolongement de la série de rencontres qu’abrite le Royaume, réunissant les différentes parties libyennes en vue d’approfondir le dialogue sur les voies et moyens à même de mener au règlement de la crise dans ce pays, suivant une approche qui fournit l’espace idoine pour le dialogue et la concertation constructive.
Ces réunions avaient donné lieu à d’importants accords favorables au processus de règlement, à leur tête l’accord de Skhirat (2015), l’accord entre le président de la Chambre des représentants, Akila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khalid El Machri en octobre 2022 sur la mise en œuvre des résultats du processus de Bouznika concernant les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif.
Le Maroc considère que le règlement de la question de la légitimité en Libye ne peut avoir lieu qu’à travers des élections présidentielles et législatives qui permettront au peuple libyen de choisir à qui confier le pouvoir de la gouvernance politique dans le pays.
La vieeco
Ce jour, un opérateur de cash-point aura à répondre de ses actes pour circulation de faux billets. Il a voulu tromper son collègue exerçant à Talatamaty, qui a appelé rapidement les gendarmes pour arrêter le suspect.
Car sur une somme d'un montant total de 1,6 million d'ariary que ce dernier a voulu expédier ou déposer dans son propre compte via un cash-point de Bel-Air Talatamaty, la moitié de celle-ci, soit les 800 000 ariary n'étaient constitués que de fausses coupures. Cela s'est produit mardi dernier dans cette banlieue du nord de la Capitale. Et pourtant, le suspect, un homme de 25 ans est également un opérateur de mobile money de son état. Seulement, il n'habite pas la ville mais vient plutôt de la localité de Marotampona, dans le District de Fenoarivobe où il possède son propre cash-point.
Mais grâce à sa vigilance, son homologue exerçant à Bel-Air Talatamaty a décelé assez rapidement la supercherie.
En vérifiant bien les billets prévus à mettre en dépôt, l'opérateur victime découvre qu'une bonne partie des liquidités était fausse. Du coup, la victime a informé la Gendarmerie de Talatamaty qui a dépêché ses éléments sur place pour arrêter immédiatement le suspect. "L'opérateur victime a réalisé que certaines coupures de banque, que l'autre a cherché à mettre en dépôt, n'étaient que des photocopies des billets authentiques", explique une source auprès de la brigade de la Gendarmerie à Talatamaty.
Il était clair que le propriétaire du cash-point de Fenoarivobe aurait simplement cherché à créditer son propre compte grâce à cette méthode pas très catholique. Il reste à savoir s’il s’agissait d’un acte isolé, ou bien si l’homme a agi pour le compte d’un nébuleux réseau de faussaires.
D'après toujours l'information, ce serait la première fois que le suspect s'était comporté ainsi, du moins lors de ses déplacements en ville. Ce qui laisse croire que le concerné serait inconnu des services de Police et de la Gendarmerie.
Généralement, le réseau de faussaires opèrent dans les villes des Régions. Et la dernière saisie en date remonte en janvier dernier à Manakara. A l'époque, des suspects avaient sur eux une somme similaire que précédemment, soit 1,6 million d’ariary. Ils en ont utilisé quelques billets pour un achat. Mais le commerçant, qui a eu également le bon réflexe de vérifier, a appelé rapidement la Police, qui a réussi à attraper les suspects avec leur sac bourré de faux billets.
Le faux monnayage des billets de banque nationaux entraine une sanction qui se traduit à des travaux forcés à perpétuité, comme le prévoit le code pénal.
Franck R.
La Logistique pétrolière SA (PLSA) prête main forte à l’Etat pour mettre fin au délestage. Il faut rester optimiste. Le délestage fait souffrir. Mais il est sur le point de déguerpir. C’est l’un des messages- clés du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, hier à l’ouverture de la deuxième édition du Salon de l’électricité et des hydrocarbures qui se tient au Palais national de la Culture et des Sports à Mahamasina jusqu’à demain.
La solution au problème de ravitaillement en fuel lourd pour faire fonctionner les centrales thermiques de la JIRAMA est en cours. Antananarivo et ses environs ont besoin d’une moyenne journalière de 15 camions-citernes. Ces temps-ci, suite à un problème technique au port de Toamasina, seulement 5-6 camions-citernes ont été en activité.
Le déséquilibre ainsi créé a causé l’épuisement rapide des réserves, d’où l’impératif du délestage sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) et ailleurs qui fait râler les usagers. Mais la situation devrait connaître une nette amélioration à partir d’aujourd’hui ou demain, selon les dires du ministre.
Une dizaine de camions-citernes de la LPSA sont venus en renfort pour l’acheminement du fuel lourd à Antananarivo. Ces moyens de transport ont encore eu besoin de reconditionnement technique. Ceux de cette société sont faits pour le gasoil, l’essence et le pétrole. Leur préparation a donc pris des jours. Ils auraient dû entrer en route dès jeudi soir ou ce jour au plus tard, selon les précisions du haut responsable ministériel et le directeur général de la LPSA.
L’approvisionnement en électricité sur le RIA et dans le reste du pays devrait retourner à la normale à partir de ce week-end. Le ministre Solo Andriamanampisoa prévient quand même. Des coupures pourraient avoir lieu de temps à autre. « Les gens ont tendance à confondre coupure d’électricité et délestage. Les coupures sont impératives lorsqu’il y a des interventions à réaliser sur les infrastructures », souligne-t-il.
Une solution pragmatique au problème de délestage existe à portée de main. Les réservoirs d’eau de Tsiazompaniry et d’Antelomita sont d’un secours précieux à ce propos. Mais le Gouvernement s’est gardé de mettre les mains aux vannes. La raison en est toute simple. L’utilisation inopportune des stocks de ces barrages créera un autre problème encore plus grave que le délestage lui-même.
Si les réserves tarissent vite, Antananarivo et ses périphéries risquent d’être privées d’eau durant la saison sèche à partir du mois d’août. En théorie, la saison d’étiage précède la campagne électorale cette année. Toute prise de décision irréfléchie pourrait donc coûter cher à l’ensemble du processus électoral. Les zones concernées sont hautement stratégiques au plan électoral.
M.R.
Le tableau de chasse du régime Orange s’enrichit en nombre et en qualité de « butins ». Avant-hier, entre autres, le Code minier. Hier, la loi sur les investissements. Aujourd’hui, « la Loi Edgard ». Etc. La refondation est en marche. La relance économique, en dépit de certains blocages, bouge. Après tout, il est permis d’espérer ! Dans la mesure où le climat des affaires se normalise progressivement, il faut toujours croire en un lendemain prometteur.Quelques départements ministériels affichent un dynamisme certain. Des ministres tentent de suivre le rythme imposé par le chef dans la mise en œuvre voire la concrétisation du velirano. Le Chef de l’Etat ne dévie point du cap à atteindre.
Le cadre légal du monde des affaires s’étoffe en s’améliorant. Quelques-uns des membres du Gouvernement travaillent d’arrache- pied si d’autres somnolent quelque part. Le Président n’a pas eu tort s’il ne plaisante point « Que ceux ou celles qui ne parviendront pas à suivre, qu’ils ou qu’elles quittent la barque !» Un sérieux avertissement sinon un vif rappel à l’ordre lancé urbi et orbi.
L’anarchie totale régnait dans l’exploitation minière à Madagasikara. Il n’existe aucune réglementation de nature à gérer le domaine. La Grande île regorge de ressources minières. L’absence d’un cadre légal favorise le pillage ou la mise à sac au profit des hors-la-loi souvent des étrangers profitant de la gabegie. A Ilakaka, immense périmètre d’exploitation, c’est le bordel total. L’ancien Code minier, rendu caduc par le temps, laisse au tout venant, des aventuriers sans scrupule qui s’enrichissent au détriment des intérêts majeurs du pays. La présence d’un nouveau Code minier qui vient d’être voté à la deuxième lecture contribuera à mettre de l’ordre dans ce domaine stratégique pour l’économie nationale.
Le pays attend depuis belle lurette d’un cadre visible et officiel pour gérer les financements relatifs aux investissements à Madagasikara. Chaque dirigeant qui s’installe promet de « pondre » un Code des investissements mais niet. Les opérateurs sinon les investisseurs nationaux et internationaux attendent mais en vain la règle du jeu concernant les investissements à Madagasikara. En fait, un pays qui ne dispose pas d’un cadre légal régissant les investissements perd en crédibilité. Aucun investisseur, en interne ou externe, ne va risquer à s’engager dans un pays qui manque de visibilité en termes d’opérations financières. Honneur à l’équipe d’Edgard Razafindravahy d’avoir réussi à échauder une loi sur les investissements à Madagasikara. Aux opérateurs économiques de mettre la main dans la pâte.
Toujours par le biais du département de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), les députés viennent de voter une loi traçant au clair le pourtour des activités rurales et artisanales dans le cadre des coopératives. En effet, la « Loi Edgard » permet efficacement d’intégrer les produits sur terrain dans des circuits de commercialisation locale et même internationale. Il s’agit ainsi d’une grande révolution afin de recadrer voire refonder l’économie rurale. « La loi Edgard » n’est pas nouvelle en soi, toutefois, elle a le mérite d’accompagner et d’encadrer les acteurs économiques ruraux souvent oubliés sinon ignorés.Les efforts pour la relance économique post –Covid19 sont en bonne voie. Dans d’autres secteurs comme le tourisme, les choses commencent aussi à bouger.Il va falloir continuer sans relâche !
Ndrianaivo
Wassim Gharmoul, co-fondateur de l’agence Obélisque, une agence de recrutement de joueurs internationaux, est attendu au pays du 18 au 25 juin prochain. Dans le cadre de son projet « Madagascar terre de football », LNR Sport Management, agence de sport et de carrière des joueurs, organise un évènement de recrutement durant lequel l’invité pourra observer et recruter des joueurs au terrain annexe du stade Barea. Les joueurs cibles de ce recrutement sont entre la tranche d’âge de 18 à 21 ans. C’est-à-dire, qu’ils sont nés entre 2002 et 2005, sans club ou déjà membres d’un club. L’inscription est déjà ouverte en ligne directement sur la page Facebook de Kintana Academy ou de Jet Kintana. Le droit d’inscription est de 2000 ariary pour garantir le sérieux des joueurs.
« LNR Sport Management est un agence de gestion de carrière des joueurs des Barea, et d’organisation événementielle de match sport. Comme le cas de Berajo, c’est nous qui assurons la gestion de carrière et image des joueurs. Le football malagasy est en plein essor, et il est temps que tous les clubs bénéficient de nos talents de toutes les catégories et même ceux qui sont en Province. Ils auront la chance de se faire recruter par un agent international de l’Obélisque pour les championnats en Amérique du nord, en MLS et en championnat de Canada et en Tunisie. Il viendra détecter des joueurs à Madagascar durant cet évènement », explique Lova Ramisamanana. « Au moins, il envisage de recruter trois joueurs pour cette édition donc, nos jeunes n’ont rien à perdre de lui montrer leur talent pour tenter leur chance », rajoute notre interlocuteur. En quelque sorte c’est comme le concours de télé crochet sauf que les joueurs doivent faire parler leur talent sur le terrain pour convaincre le recruteur.
Durant son passage au pays, cet agent de renom international organisera aussi des séances de partage d’expériences pour les clubs et simple personne au stade Barea le mardi 20 juin de 9h à 12h. Comme le thème de la conférence est « Comment transférer vos joueurs à l’étranger », il va diriger ses auditeurs comment vendre et négocier un joueur dans les clubs étrangers. Cette conférence est surtout destinée aux dirigeants de club, écoles de football et académies de football. Un droit de cent cinquante mille ariary pour les clubs et académies et de deux cent mille ariary pour le public est requis pour pouvoir participer à la conférence.
Rappelons qu’à travers son projet, LNR Sport Management est en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que la Fédération malagasy de football.
Des joueurs de l’Orange Pro League, concernés par la tranche d’âge, auront un créneau avec le recruteur, et de même pour les Barea U20, le mardi 20 juin. La session de détection des autres joueurs est programmée entre le mercredi 21 au vendredi 23 juin.
Elias Fanomezantsoa
La prochaine réunion du panel ad hoc de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) sur le cacao fin, se tiendra à Antananarivo, Madagascar, les 13 et 14 juin 2023. La candidature de la Grande-île pour héberger les travaux du panel d’experts sur le cacao fin avait été prise au siège de cette organisation mondiale, créée en 1973 et composée des pays producteurs et consommateurs de cacao, en septembre de l’année dernière. La pertinence du dossier de Madagascar lui avait valu ce choix des membres de l’ICCO. Madagascar a toujours œuvré pour le développement et l’amélioration de la filière cacao dans un objectif prioritaire de qualité et de durabilité, et bénéficie actuellement du label « cacao fin à 100% ». L’organisation de cette réunion a été confiée au Conseil national du cacao (CNC), une organisation d’utilité publique à Madagascar ayant pour vocation la gestion et l’organisation de la filière cacao. Cette réunion extrêmement confidentielle établira la mise à jour de la liste des pays inscrits à l’annexe C de l’Accord international de 2010 sur le cacao (AIC) et la révision de leurs parts d’exportation de fèves de cacao fin.
Exposition
Le panel sera formé de douze experts des secteurs public et privé, représentant les principales régions productrices et consommatrices de cacao. Il accueillera les délégués des pays membres de l’ICCO, les délégués non membres et les membres du secrétariat de l’ICCO. A l’échelle nationale, l’ensemble des différents départements ministériels concernés, les membres du Conseil national du cacao et les acteurs de la filière cacao à Madagascar prendront part à cet événement incontournable. Autour de cet événement, le CNC organise une exposition ouverte au grand public, qui se tiendra du 12 au 14 juin 2023 au toit de Tana, Hôtel Carlton Anosy à Antananarivo. Cette exposition présentera la chaîne de valeur du cacao dans son exploitation à Madagascar et mettra en lumière les initiatives de durabilité et de commerce équitable mises en place pour préserver l'environnement et garantir la protection des travailleurs. Elle sensibilisera également sur la filière du cacao et permettra la découverte des saveurs uniques. A l’issue du panel ad hoc, un bilan sera communiqué avec l’ensemble des informations mises à jour concernant la filière cacao à l’échelle mondiale. La précédente édition s’était tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en avril 2019.
Recueillis par Lalaina A.
Quels murs seront les prochains à chuter ? Telle est la devise du concours « Falling Walls Lab Madagascar ». Il s’agit d’un évènement organisé par l’Office allemand d’échanges universitaires ou « DAAD Lektorat Madagascar », en collaboration avec l’université d’Antananarivo, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’ambassade d’Allemagne dans le pays. 15 candidats ont été sélectionnés pour présenter chacun leur projet axé sur la manière de briser les murs de la pollution plastique. Chacun a pu arguer pendant 3 minutes et en anglais sur ses idées afin de convaincre un jury interdisciplinaire composé d’experts de différentes universités et institutions.
Après quelques heures de concours et de délibération, Larissa Falimanana a été sacrée lauréate de cette 4ème édition du lab régional d’Antananarivo. Intitulé « Breaking the wall of fruits and plastic waste », son projet ambitionne de transformer les déchets provenant des fruits en bioplastique. Cette jeune chimiste-biologiste de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo représentera Madagascar à la finale internationale. Celle-ci se tiendra le 7 novembre prochain à Berlin, lors de la prestigieuse conférence scientifique « Falling Walls Science Summit ». DAAD Lektorat Madagascar prendra entièrement en charge le voyage et le séjour en Allemagne de la gagnante nationale.
La finale nationale s’est tenue le 2 juin dernier à l’hôtel de ville d’Analakely. Un évènement honoré de la présence de diverses personnalités, dont l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne à Madagascar, en la personne de Michael Häusler et de son épouse, ou encore des responsables auprès de la CUA, de l’Université d’Antananarivo ou encore ceux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Outre le public dans la salle, les internautes ont également pu suivre en direct l’évènement sur les pages Facebook « Les infos de l’Université d’Antananarivo » et « Falling Walls Lab Madagascar ». Hormis la présentation des 15 projets, le public a pu assister à un concert de l’artiste MONI, un live-painting de l’artiste Natoa Rasolonjatovo ainsi qu’un partage des alumni des dernières éditions sur l’avancée de leurs projets.
P.R.
Les ministres ont présenté leur rapport d’activités devant les députés, il y a quelques jours. Cette présentation devait être suivie d’un débat. Rendez-vous a été fixé par les députés pour hier et aujourd’hui. Hier, à l’heure prévue, les députés ont décidé de reporter cette rencontre. Après trois quarts d’heure d’échanges parfois houleux entre les députés, ceux-ci ont décidé le report dudit débat à une date non encore connue. Durant leurs prises de parole, de nombreux députés ont demandé à passer au vote pour le report, voire l’annulation de cette rencontre avec les membres du Gouvernement. Le nombre insuffisant de membres du bureau permanent installés au perchoir a notamment été avancé comme argument à cette demande. En effet, à l’ouverture de la séance, seul le vice-président de l’Assemblée nationale, pour la Province de Fianarantsoa, Jean Brunelle Razafintsiandraofa, était présent au perchoir, en tant que président de séance. Il y a été rejoint quelques minutes plus tard par la vice-présidente de la Chambre basse pour Antsiranana, Jocelyne Rahelihanta. Un rajout qui n’a pas suffi à contenter des députés réclamant la présence de trois membres du bureau permanent au perchoir. Pour ces députés, l’absence des membres du bureau permanent représente un affront envers les invités que sont les membres du Gouvernement. Ces élus ont ainsi usé de certains mots forts envers les membres du Bureau permanent, allant jusqu’à demander une réunion pour discuter d’une éventuelle dissolution de celui-ci. L’arrivée au cours des débats du premier questeur, Jean Michel Henri, à la tribune n’a pas changé les choses. Les députés majoritaires dans la salle ont continué à demander l’annulation de la rencontre. Après les échanges, 35 députés sur la cinquantaine présents dans la salle ont levé la main pour demander ce report. Il semble clair que les députés majoritaires ne souhaitaient pas la tenue de ce débat.
La rédaction