Un bain de sang évité de justesse, hier à Mahamasina. Il était environ 20h30 lorsqu'une voiture noire de marque Volkswagen roule à toute vitesse en provenance du rond-point situé à proximité du poste de Police du 3ème Arrondissement. Après avoir dépassé un véhicule, le conducteur poursuit sa course folle en zigzagant et, n’arrivant visiblement plus à maîtriser son volant, fonce droit sur un groupe de marchands ambulants assis sur la partie droite de la chaussée. Un choc violent durant lequel quatre personnes ont été percutées et mises à terre. Au final, deux d’entre elles ont été blessées, dont un jeune vendeur de café ambulant, âgé de 16 ans, gravement touché au bras et à la main ainsi qu’une mère de famille qui serait une cliente. Un conducteur de taxi-moto stationné sur le lieu de l’ accident a pu s’échapper à toute vitesse tandis que son deux – roues a été percuté. Grâce à une mobilisation rapide des marchands, les blessés ont été aussitôt transportés à l’hôpital pour des soins d’urgence. Arrivé un peu plus tôt en début de soirée, l’accident aurait pu se terminer en bain de sang. L’endroit étant situé à proximité de l’arrêt de bus à Mahamasina où une longue file d’usagers est souvent observée.
D’après plusieurs témoins qui ont assisté à la scène, le chauffard avait encore tenté d’engager la marche arrière. « La roue arrière droite de sa voiture a été crevée par les débris de l’accident et il n’a pu se dérober », assure un des marchands. Contraint de sortir de son véhicule, le conducteur, âgé d’environ la cinquantaine, était encore en état d’ivresse. Pire, une bouteille de bière trônait fièrement sur la chaise côté passager de son véhicule. L’homme a aussitôt été encerclé par les marchands qui l’ont empêché de quitter les lieux. Malgré son état d’ébriété avancé, le chauffard a encore pris de haut les agents de Police qui ont effectué le constat de l’accident. Sous la pression des marchands, il finit par obtempérer et accepta de suivre les agents. Ce genre d’incident qui aurait pu coûter la vie à de nombreux innocents, prouve, une fois de plus, l’irresponsabilité de certains conducteurs qui font fi de toutes mesures de prudence sur la route.
S.R.
Parmi les doléances de la population adressées au Président de la République, il y a une semaine. L’adduction d’eau constitue une nécessité pour la plupart des Fokontany de Mananara-Nord et Maroantsetra. Le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène ainsi que celui de l’Agriculture y a fait une descente le 11 et 12 juin derniers, suite aux instructions du Chef d’Etat. « Après les études techniques visant à respecter la protection et la salubrité de l’eau, l’approvisionnement en eau potable de ce centre de santé est tout à fait faisable », a indiqué le ministre Fidiniavo Ravokatra, lors de la visite du CSB II d’Analanampotsy. Une étude y afférente se fera incessamment afin d’accélérer les travaux et parallèlement l’opérationnalité du nouveau CSB.
Pour le Fokontany Ambatomilona, une infrastructure implantée à 43m de hauteur pourrait alimenter en eau toute la ville de Mananara. Elle fera l’objet d’extension pour accroître le nombre de bénéficiaires, avec une durée de vie de 15 ans en projection de la croissance démographique. Le budget y afférent sera entièrement alloué par l’Etat. Avec plus de 45km de tuyaux implantés, les Communes voisines de Mananara seront desservies par l’eau qui y provient, non seulement pour la consommation mais aussi pour l’agriculture et l’élevage. Mananara-Nord dispose, notons-le, de ressources en eau conséquentes quoique leur maîtrise et usage nécessitent un effort considérable pour que la population puisse en jouir. De plus, le soleil peut y être exploité pour avoir l’énergie nécessaire au fonctionnement des infrastructures en eau.
La délégation a enchaîné la visite à Maroantsetra, hier, par une réunion avec les 20 maires du District d’Analanjirofo. Une occasion pour les élus d’évoquer les problèmes liés à la non- adduction d’eau potable dans leurs localités. C’est le cas pour la Commune urbaine où la majorité de la population utilise des puits alors que ces derniers risquent d’être inondés en période de pluies. La mise en place d’une unité de désalinisation constitue la principale solution proposée par le numéro un du MEAH. Un projet qui sera concrétisé par les partenaires. Pour 13 Communes dudit District, la réhabilitation des infrastructures en eau existantes étant l’issue, vu que le projet en charge d’adduction d’eau a pris fin en 2018. Des experts en matière de gestion d’infrastructures seront recrutés par voie d’appel d’offres pour ce faire. Quant aux 7 Communes sans infrastructures en eau, une étude sera menée pour en construire. Pour information, plusieurs Communes de Maroantsetra ont reçu une certification de zéro défécation à l’air libre…
Recueillis par P.R.
Faire revivre les bons moments avec ses fans à travers un concert de nostalgie hip hop. Tel est l’objectif du groupe Da Hopp à l’occasion du concert « Good Life » qui se tiendra au Louvre Antaninarenina ce vendredi 16 juin à partir de 20 h. Le dernier concert du groupe remonte à l’année dernière, plus précisément le 10 décembre 2022, date à laquelle le trio a sorti son second album « Madafaka ». Six mois plus tard, l’un des groupe icônes du hip hop musique et catégorisé « old-school » et peaufine un autre concert. Une retrouvaille inédite que le trio réserve à son public et permette à la nouvelle génération de le découvrir. A noter que le groupe Da Hopp sera toujours accompagné par des musiciens pendant le show. Et cerise sur le gâteau, le rappeur Doubl’Enn sera également de la partie. Evidemment, ils seront sur scène pour faire écouter les nouvelles chansons de l’album « Madafaka », le deuxième du groupe après la sortie de « Fanantenana en 2003. Un album qui comporte 15 titres et un bonus. Dans quelques titres, les fans pourront encore entendre les textes et la voix du rappeur Blaz (membre du Da hopp disparu en 2014). « Madafaka » verra également la participation de Raintelo, MBL, Kilowatt, Dj Natty… ainsi que la collaboration avec les rappeurs Takodah, Cuchy MBK… Après trente années de musique rap, la volonté de continuer reste présente pour le trio. Da Hopp continue à produire de la musique qui inspire et élève tout en restant fidèle à ses racines.
Exceptionnel
Le concert de ce vendredi représente par conséquent l'ultime chance de (re)voir le groupe sur scène. Une occasion donc à ne pas laisser passer. Pour la petite histoire, les membres de Da Hopp ont tous passé leur adolescence dans la cité d’Antsahabe où en 1992 ils ont fondé un collectif de danseurs urbains, d’abord nommé MM Boyz, suite à la mode du hip-hop au début des années 90. Influencés par les grands rappeurs de la côte Est des USA, ils décident de se lancer dans la discipline en 1995 et le groupe est baptisé Da Hopp, inspiré de The Hope (l’espoir en anglais). Ils sont considérés comme parmi les tout premiers rappeurs malagasy et gagnent rapidement en popularité auprès des jeunes de l’époque. Un groupe qui fouille et cherche toujours les bons mots pour donner de l’espoir aux jeunes et à toujours avoir un œil porté vers le futur malgré les tracas du présent. Composé de six membres à ses débuts, Da Hopp est aujourd’hui un trio composé de Tax, Ben J et Jento et s’associe désormais avec la maison de production Ivenco.
Sitraka Rakotobe
Outil de tromperie ! Attrape-nigaud ! Tremplin de développement ! A chacun son « vous voulez », de chacun son choix. Le scrutin présidentiel approche à grand pas. Dans quatre mois et des miettes, les Malagasy choisiront l’homme fort qui va prendre en main la destinée du pays pour les cinq ans à venir.
La « décentralisation », ce mot magique, objet de convoitise et instrument de leurre pour certains politiciens sans scrupule et outil de développement pour d’autres, trône sur le piédestal du débat.
Etant vu l’immensité de la Grande île, l’administration et le contrôle du territoire relèvent d’un défi. Depuis la nuit des temps, Madagasikara fut fractionné en d’innombrables petits royaumes entre les mains des roitelets qui passaient l’essentiel de leur temps à se guerroyer. Sur les Hautes Terres centrales, en Imerina exactement, l’unification du royaume fit l’objet de bataille permanente. Andriamasinavalona (1675-1710) a réussi à l’unifier. Mais, il a commis une grave erreur d’avoir morcelé son royaume à ses quatre fils. Une imprudence qui lui a coûté cher. Il fallait attendre son arrière-petit-fils, un certain Andrianampoinimerina (1787-1810) pour réunifier définitivement l’Imerina. L’entreprise royale d’unification allait s’étendre sur la Grande île. Une grandiose œuvre que son digne fils Laidama va continuer jusqu’à la mer. A partir de Radama 1er, des gouverneurs ont assuré l’administration territoriale au nom du roi ou de la reine non sans problèmes. Ce fut l’ancêtre de la décentralisation à Madagasikara.
Le régime colonial aurait connu le même problème à administrer et à contrôler le grand territoire de la colonie. Le schéma de l’administration territoriale de la Métropole fut calqué à Madagasikara. Mais, Antananarivo, le noyau central du pouvoir colonial aurait toujours du mal à cerner l’immensité de la Grande île. La décentralisation ou la déconcentration en provinces ou en districts jusqu’aux cantons s’érigeait en chemin incontournable. Le schéma colonial fut repris texto par les nouveaux dirigeants à l’avènement de la République. De la Première République jusqu’à nos jours, la Quatrième, la décentralisation demeure un sujet de débat, un objet de tromperie et une promesse non tenue. C’est un chantier toujours ouvert que les dirigeants successifs ne parviennent pas à contourner. Bref, un défi et un enjeu de taille !
A l’approche de l’élection du premier magistrat du pays, le vieux débat sur une vraie décentralisation refait surface. Les candidats potentiels non déclarés souvent en manque de programme sinon de projet social sérieux et bien défini et surtout réalisable prend à la volée la « décentralisation » pour appâter les naïfs.
Sans conteste, la décentralisation est un moyen efficace et plus rapide pour développer le pays notamment pour la Grande île qui dispose d’un vaste territoire requérant d’un concept de répartition territoriale jouissant des compétences effectives de directions des affaires régionales. Jusque-là, l’échec vient de la tendance trop encline de la Capitale à tout gérer et à tout centraliser entre autres les finances publiques.
L’esprit des Treize Points du Velirano consiste à asseoir la décentralisation effective comme étant l’outil de base pour réaliser le décollage de Madagasikara. En effet, pour un vaste pays comme la Grande île, la décentralisation effective est la pièce maîtresse des actions à entreprendre.
Toujours est-il qu’il faudra souligner que le concept est une chose et la mise en pratique en est une autre.
Ndrianaivo
Un sixième mois joyeux à l’horizon cette année avec la fête des pères ce dimanche 18 juin, ainsi que la fête de l’indépendance de Madagascar qui arrive à grands pas. La société « Baolai » qui célèbre son 20ème anniversaire cette année, est déjà en pleine préparation de ces réjouissances.
« Pour fêter dans la liesse ce festif mois de juin, des machines à laver transparentes (8 et 9 kg) neuves sont déjà disponibles pour tous. Et nos Laser Tv de 100 pouces, Smart Tv et Télé Led compris entre 32 et 85 pouces (avec une garantie d’1 an) sont en tarif promotionnel dans tous nos show – rooms de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina. Et pour leur fête de ce dimanche, les papas seront gâtés avec la multitude d’articles de premier choix que l’on trouve chez nous », d' après un responsable. Comme les subwoofers, Laser Tv 120 pouces (avec une garantie d’1 an), tables de mixage, climatiseurs, réfrigérateurs (froid actif 135 heures après le délestage), synthétiseurs, fours à gaz et électrique, machines à café à capsule, mini radio baffle bluetooth solaire, panneaux solaires mono et polychristallins, … Les détails sont à découvrir sur le site web et la page facebook : baolai et au 033 37 188 88 ( heures de bureau). Cette année, le 63ème anniversaire du retour de l’indépendance de la Grande île pourra se fêter dans l’allégresse grâce à la société « Baolai ».
Victime d'un abus sexuel depuis 4 ans. Une fillette de 12 ans a été violée par son père biologique, après que ses parents ont divorcé en 2019, c'est-à-dire depuis ses 8 ans. Et la mère n'était au courant que depuis peu de temps, lorsque sa fille a avoué la vérité. Selon cette dernière, son père la menaçait de mort, si elle raconte son comportement diabolique à quiconque. Elle a été victime d'abus sexuels plus de 20 fois.
" Depuis que ses parents se sont divorcés en 2019, la mère emmène son enfant voire son père pendant les vacances et le week-end. Comme c'est son père biologique, personne ni la mère ne se doutait de rien, alors que sa progéniture vivait un enfer depuis tout ce temps-là", se lamente un proche de la victime.
Après que la fille a avoué, la mère a porté plainte. Le père a pris la fuite mais a été arrêté à Farafangana, mercredi dernier. Il a été déféré jeudi au Parquet et placé sous mandat de dépôt à Mananjary. L’affaire sera jugée devant le tribunal le 6 juillet prochain.
D’un autre côté, l'affaire de viol d''une fille de 12 ans et mise enceinte par son beau-père a pris une autre tournure. Après que ce dernier a été emprisonné provisoirement à Vatomandry, sa femme a été aussi placée sous mandat de dépôt. Cette dernière a été accusée de complicité. La mère a connu la grossesse de sa fille, mais l'a cachée et n'a pas dénoncé non plus le crime de son mari.
Selon notre source, c'est la communauté qui a alerté la direction régionale de la population à Vatomandry. Et de suite a effectué une descente et arrêté l'auteur du viol. Actuellement, la fille a été accueillie par un travailleur social, puisqu'elle ne peut plus rester dans un centre d'accueil, vu sa situation. D'une part, son âge et de l'autre sa vulnérabilité." Son état est très fragile. Elle ne peut pas faire un effort, et même la qualité de la nourriture et les boissons qu'elle prend sont sous surveillance. D'ici peu, elle sera transférée dans la Capitale pour une césarienne.
Ces deniers temps, le viol des fillettes a pris de l'ampleur dans le pays.
Anatra R.
Le 44ème Rallye international de Madagascar change de nom et devient le Grand Rallye de Madagascar. Comptant pour la deuxième manche du championnat de Madagascar de Rallye 2023, la course se tiendra les 16, 17 et 18 juin. Au total, douze épreuves spéciales de 213,18km sont au programme avec des liaisons longues de 195,04km.
« Vu l’absence des participants étrangers au rendez-vous depuis quelques années, les clubs se sont accordés à changer le nom de la course. Mais il se pourra que le RIM revient dans 1 an ou deux. Des négociations sont en cours avec la ligue de Rallye de La Réunion. Par ailleurs, des pilotes malagasy pourront faire le déplacement à La Réunion au Rallye Tour et en échange, les pilotes réunionnais viennent à Madagascar. Par contre, rien ne change sur l’aspect du RIM avec ses 213km de distance. Cette année, la course couvrira les alentours de l'axe RN4 avec des nouveaux parcours », explique Jeannot Rabekoto, président du club ASACM, organisateur. La particularité du Grand Rallye de Madagascar de cette année c’est qu’il reliera les axes Toliara, Mahajanga, Toamasina.
Par rapport à l’acte de sabotage de l’année dernière dont le commanditaire n’a jamais été dévoilé, la Fédération prendra encore plus de précaution pour la sécurité des voitures dans les parcs fermés. Ce dernier sera installé à Andohatapenaka, au Canal Olympia pour tous les équipages. Une agence de sécurité a été aussi engagée.
32 équipages se sont engagés sur la grille de départ. Parmi les inscrits, on signale le retour des frères Mika Rasoamaromaka (Peugeot 206) et Faniry Rasoamaromaka (Peugeot 208).
A l'issue de la première manche, le Rallye Motul FMMSAM, c'est Frédéric Rabekoto de l’équipe Autodiffusion qui occupe la 1ère place du championnat provisoirement, suivi du tenant du titre, Mathieu Andrianjafy et Aro Kiady Rajemison qui est troisième du championnat.
Elias Fanomezantsoa
Les enseignants permanents des universités publiques à Madagascar recevront sous peu la dernière tranche (50%) des heures complémentaires au titre de l’année universitaire 2018-2019. Les vacataires auront aussi la leur (75%). Une enseignante-chercheure à l’université d’Antananarivo le confirme. Elle se demande alors du motif derrière la menace de grève du Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants (SECES) qui, à l’issue de son conseil national des 8 et 9 juin, a donné un ultimatum à l’Etat.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupRes) dit avoir transféré aux trésoreries générales les montants correspondants. Les universités ont donc reçu l’argent et c’est à elles d’organiser le paiement maintenant. Ceci ne relève plus du devoir du ministère. Quant à l’effectivité des cinq projets de décrets sur l’allocation de recherche et d’investigation, sur le reclassement, sur le maintien en activité, sur le recrutement et l’éméritat, trois d’entre eux dépendent de la loi de Finances rectificative. Pourtant, celle-ci n’existe pas cette année. Le ministère de l’Economie et des Finances est donc dans l’impossibilité d’apporter un éclairage sur les impacts budgétaires de ces décrets pour cette année 2023.
Pour les retraités qui sont privés de leurs pensions, le MESupRes a déjà versé les subventions avec les salaires du personnel administratif et technique (PAT). Mais des universités n’ont pas versé les cotisations. L’incohérence a été signalée après que le paiement des salaires des PAT a été imputé au budget général à partir d’août 2022.
Des anciens présidents d’universités en cause
La ministre Elia Béatrice Assoumacou a déjà reçu en audience les concernés pour leur expliquer la démarche suivie en vue de trouver la solution. Celle-ci sera possible seulement après la réception de tous les dossiers. Toutes les universités ont déjà fait parvenir les leurs. Seul celui de l’université d’Antananarivo est attendu à ce stade.
Selon des indiscrétions, une dizaine d’anciens présidents des universités seraient passibles de peine d’emprisonnement si l’enquête sur les destinations de ces cotisations non versées était ouverte. L’affaire sent le détournement de deniers publics.
Dans la même foulée, une communication hebdomadaire sur l’évolution de la situation dans universités existe entre le MESupRes et la présidence du SECES. Le patron de celui-ci est donc bien au courant de tout ce qui se passe. Des observateurs avertis s’interrogent alors si celui-ci est un adepte de la rétention d’informations dans le but de manipuler les autres ou non.
L’heure est aux réformes
Certaines de ces informations étaient en tout cas intégrées dans le rapport fait par la ministre Assoumacou devant l’Assemblée nationale le 26 mai dernier. Elle a parlé devant les représentants du peuple des réformes au sein du département ministériel qui a donné lieu à l’adoption de la loi d’orientation générale du système éducatif à Madagascar ayant eu lieu le 31 janvier 2023.
La loi sur les statuts des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants l’a été également. Ceci étant, le projet de loi portant régime de l’autonomie des universités était passé par le Parlement. La Haute Cour constitutionnelle a déjà donné son avis à ce propos (cf. La Vérité du 12 juin, p. 3).
La ministre a aussi rendu compte de l’attribution des bourses d’études extérieures, de la digitalisation et de la transformation numérique de l’enseignement. En effet, le Centre national de télé-enseignement est à partir de 2022 devenu « université virtuelle de Madagascar » sans pour autant que l’enseignement en présentiel soit entièrement supprimé.
La digitalisation à proprement parler fait partie de la réforme. Elle crée des frictions certes. Mais elle a pour but d’apurer toutes les irrégularités en vertu de la bonne gouvernance et de l’efficacité administrative. Le résultat au mois de mai est à la digitalisation des 40% de la population universitaire (corps enseignant et PAT) et des 25% de la population estudiantine.
M.R.