mardi, 20 juin 2023

La une du 21 juin 2023

Publié dans La Une



Fruit du partenariat entre la STAR et le Consulat de Monaco. Une campagne de distribution de couvertures pour les familles nécessiteuses a été lancée hier dans 10 Fokontany de la ville d’Antananarivo, à savoir Ambohimanandray, Ankorondrano-Andrefana, Ambodiakondro, Ambohibao Iavoloha, Analakely, Ambodifiakarana, Andranonahoatra, Itaosy, Ambohitrarahaba et Sabotsy-Namehana. Les mères célibataires, les veuves ainsi que les personnes vulnérables ayant un enfant de moins de 5 ans sont les privilégiées de cette action sociale, durant laquelle 1.000 couvertures seront distribuées. L’œuvre caritative arrive à point nommé en ce début de la saison hivernale et à la veille de la fête de l’indépendance.
« Cette action sociale est entièrement financée par la STAR et appuyée logistiquement par le Consulat de Monaco pour la distribution dans tous les Fokontany bénéficiaires », informe Seheno Randriambolamanana, directrice de la communication auprès de cette entreprise citoyenne. Pour la première fois, cette action va également être menée dans toutes les zones où sont implantées les exploitations dudit groupe. La dotation de couvertures se fera pour les hautes terres, contre une distribution de produits de première nécessité dans les autres Régions. « Toujours dans le cadre de la célébration de nos 70 ans, 70 foyers par zones ont été choisis suivant des critères définis », ajoute notre source.
A travers cette action, la STAR réaffirme son engagement auprès de la communauté et multiplie chaque année les actions qui visent à alléger les difficultés de la population au quotidien. Cette action sociale entre dans l’axe social des actions RSE (responsabilité sociétale des entreprises) menées par cette entreprise.
P.R.






Publié dans Société



Le Premier ministre Christian Ntsay dénonce le débat actuel autour de la nationalité du Président de la République Andry Rajoelina. Un débat qui pour lui s’apparente à un jeu « malsain ».
« Le Président est Malgache comme les 26 millions d’autres Malgaches », a indiqué le chef du Gouvernement, lors d’une prise de parole en clôture de la séance de questions-réponses au Sénat hier en milieu d’après-midi. « Le patriotisme occupe le cœur, la tête et l’esprit du Président. Donner aux Malgaches un avenir lumineux est sa principale préoccupation », assure Christian Ntsay, dans cette brève allocution prononcée devant les sénateurs et retransmise en direct sur les stations publiques du pays.  Ainsi, pour le numéro deux de l’Exécutif, les débats autour de la nationalité du Président de la République relèvent tout simplement d’ « un jeu malsain ». « Et je tiens ici à condamner de toutes mes forces ce jeu malsain qui n’apporte rien de bien pour le pays et qui se retournera contre ses auteurs dans le futur », dénonce le Premier ministre.
Evoquant la présidentielle, les communales, les législatives et les sénatoriales à venir, le Premier ministre estime qu’il faille laisser l’Exécutif travailler. Il soutient que l’Exécutif se focalise sur la manière de mettre en œuvre ses projets de développement pour le pays. « Le pays a besoin d’apaisement. Les institutions en ont besoin pour effectuer leur mission. Tout un chacun  a une part à prendre dans l’instauration de ce climat d’apaisement. Je ne doute pas que chacun prendra sa part de responsabilité. Car les troubles dans le pays ne sont dans l’intérêt de personne. Les troubles issues de divergences politiques ne sont pas dans l’intérêt des Malgaches », explique le locataire de Mahazoarivo.  Après, dit-il, chaque Malgache aura un libre choix pour élire celui qui va les diriger pour les cinq prochaines années.
En milieu de semaine dernière, l’Opposition au régime actuellement en place polémique sur la nationalité du pays. La directrice de cabinet du Président, la ministre de la Justice et la porte-parole du Gouvernement se sont exprimées dernièrement pour défendre le Chef de l’Etat évoquant autant des raisons juridiques mais aussi morales. Durant son discours dimanche, lors de la cérémonie officielle marquant la réouverture du Rovan’i Madagasikara au grand public à Andohalo, le Président de la République lui-même avait répliqué en affirmant que « personne, qui qu’il soit, n’enlèvera l’amour de la patrie qui coule dans mes veines et dans celles des patriotes, personne n’enlèvera le fait que nous soyons Malagasy, ni ne changera le sang malgache qui coule dans nos veines ».
Recueillis par L.A.





Publié dans Politique
mardi, 20 juin 2023

Fausse piste


Etre ou ne pas être naturalisé Français ou autre ! Où est le problème ? A quoi bon de fantasmer ! Se donner à cœur joie à la dissertation sur un sujet dépassé par les évènements sur la base d’un code périmé sinon désuet relève d’une folie douce, d’un parcours du combattant vers une fausse piste, d’un faux débat.
Rajoelina Andry Nirina, chef de l’Etat malagasy, jouit avec  sa famille d’une double nationalité Malagasy – Français et ce depuis 2014. C’est un choix individuel, en toute liberté et indépendance, qu’il assume pleinement.
A partir de l’ordonnance du 19 octobre 1945 portant code de nationalité française, le législateur à l’aube de l’indépendance (retrouvée) de Madagasikara jugea nécessaire de rédiger un code de nationalité malagasy taillé sur mesure aux réalités géographiques, sociales et politiques de la Grande île. En vertu de l’ordonnance n° 060 – 064 du 22 juillet 1960, l’Etat malagasy se dote d’un code nationalité. Un cadre légal au sein duquel s’inscrivent toutes les modalités et les principes régissant la nationalité au sein de la République malagasy.
Soixante-trois ans après, par la force du temps et suite à l’évolution incontournable des situations, le code de nationalité malagasy tombe en désuétude. Certains articles ne cadrent plus aux exigences des réalités. Entre autres, les articles 42 et 48 qui stipulent, en substance, que tout citoyen malagasy ayant acquis librement sinon à sa demande expresse, une citoyenneté étrangère en l’occurrence française, perd sa citoyenneté malagasy. Ceci étant, le principe de double nationalité n’est pas acquis de droit. Ce qui déchaine actuellement  un débat houleux par presse ou réseaux interposés, à propos du cas de Rajoelina Andry Président de la République malagasy que certains « méchants » ironisent par « Mr le président français de la République malagasy ». En fait, le chef de l’Etat et sa famille ont acquis la naturalisation française depuis 2014. Et de ce fait, d’après ce fameux code de nationalité du 22 juillet 1960, ils perdent, lui et sa famille, la nationalité malagasy. Les détracteurs se nourrissent l’idée de remettre en cause la légalité voire la légitimité de Rajoelina en sa qualité de chef de l’Etat malagasy. D’autres s’acharnent sur la recevabilité de sa candidature pour le prochain scrutin. D’autres encore se croient en position de légitimité en réclamant la déchéance auprès du Parlement. Bref, toute une panoplie d’arguments qui, au final, déraillent de la voie de la raison.
L’histoire nous rappelle que l’aspiration à devenir Français hante certaines élites nationales et cela depuis l’époque coloniale. Un certain Jean Ralaimongo, un célèbre patriote national, tentait à plusieurs reprises d’accéder à la citoyenneté française mais on l’a refusé à chaque fois au détriment de certains « indigènes » dont la nationalité française arrange les intérêts des Vazaha. Ce qui, d’ailleurs, attise sa volonté de combattre le système colonial. En 1960, au retour à la souveraineté nationale, nombre de ces « Vazaha taratasy » ont préféré abandonner leur nationalité … maternelle au profit de la nationalité française. On ne sait pas exactement depuis quand le principe de double nationalité fut acquis.
Où sont les experts en droit, constitutionnel de surcroît, pour apporter un certain nombre d’éclairages. Le code de nationalité du 22 juillet 1960 est-il caduc ou non ? Il ne faut pas laisser le pays s’entredéchirer dans une fausse piste.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Un autre rendez-vous culturel vient s’ajouter aux nombreux festivals qui existent déjà dans Grande île. Après un long moment de réflexion, le chanteur Dadi Love est enfin prêt à lancer un grand défi. En effet, en collaboration avec Telma Madagascar, l’artiste vient d’annoncer la première édition du Festival « Dona Be ». Et ce sera dans la Commune d’Antsohihy que le chanteur et ses collaborateurs vont frapper un grand coup. Durant trois jours, les projecteurs seront exceptionnellement braqués dans cette partie ouest de la Région de Sofia qui accueillera la toute première édition du Festival « Dona Be ». Cet évènement musical se tiendra du 21 au 23 juillet prochain.
Pour ce lancement, le festival a un but bien précis : celui de promouvoir la diversité et les échanges culturels en proposant une programmation riche et diversifiée. D’ailleurs, en s’alliant avec Telma, les responsables souhaitent offrir à chaque Malagasy l’opportunité de vivre une expérience unique, tout en contribuant à la promotion de la culture musicale et au dynamisme de l’économie locale. Ainsi, le festival « Dona Be » propose une programmation riche et diversifiée et promet de faire vibrer le cœur du public au rythme de la musique tropicale, de la danse et de la joie partagée. Plusieurs chanteurs et leurs musiciens vont se relayer sur scène. Le festival sera en conséquence rythmé par la diversité des styles musicaux.
Le bal d’ouverture sera assuré par Tianjama et Dadi Love. Ce dernier étant l’initiateur de l’événement. Plusieurs artistes se succèderont par la suite pour illuminer la scène située sur le grand terrain d’Antsohihy. Il y aura entre autres Ceasar, Wendy Cathalina, Fandrama, Mirasoa, Vilon’Androy ainsi que d’autres chanteurs locaux qui performeront, chacun à leur tour, à travers des prestations spectaculaires. En parallèle, un grand carnaval sillonnera la ville d’Antsohihy et entraînera les artistes, les partenaires ainsi que d’autres associations dans une ambiance joyeuse à travers des déguisements spectaculaires, typiques de la Région. Ces trois jours de festivité seront également marqués par divers jeux et concours ouverts au grand public. Bien plus qu’un évènement musical, c’est tout un écosystème culturel, économique et associatif qui s’ouvre ainsi aux jeunes et à tous les habitants de la ville d’Antsohihy.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture



Des candidats dynamiques, prêts à affronter leur premier examen officiel. La session pour l’obtention du Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) s’est déroulée sans incident majeur, durant la journée d’hier. Les 515.081 candidats en lice ont pu composer dans 14.795 salles issues de 1.995 centres d’examen répartis dans tout Madagascar. 99 parmi les candidats sont en situation de handicap, selon les statistiques émanant du ministère de l’Education nationale (MEN). Parmi tous ces candidats, le doyen - âgé de 70 ans - est inscrit dans la Direction régionale de l’Education (DREN) d’Analamanga. Cette session enregistre également 3 candidats benjamins, âgés de 6 ans, inscrits respectivement dans les DREN de Fitovinany, de Vatovavy et d’Alaotra-Mangoro. Pourtant, les informations émanant de notre source dans la DREN d’Amoron’i Mania notent deux candidats âgés de 5 ans.
Pour sa part, la ministre de l’Education nationale, en la personne de Marie Michelle Sahondrarimalala, a avancé hier que la correction pour le CEPE se fera dès ce jour, après la session d’hier. « Les résultats du premier examen officiel sortiront dans 4 à 10 jours, selon le nombre de feuilles de copies à corriger et l’effectif des candidats inscrits par centre », a-t-elle précisé lors d’une visite de lancement et de dépouillement des sujets, dans la matinée d’hier au collège d’enseignement général (CEG) d’Avaradoha. Cet établissement enregistre 525 candidats, avec peu d’absents durant la session.
Comme chaque année, les parents des candidats ont été les plus enthousiastes, en accompagnant leurs enfants durant la journée. « Il s’agit du premier examen de mon aînée Aina. J’ai pris une journée de permission pour être à son chevet. Nous habitons non loin d’ici, mais je tiens à déjeuner avec elle dans l’enceinte de son centre d’examen pour éviter les allers-retours et un éventuel retard », nous confie Norosoa, la mère d’une candidate inscrite au centre LMA. Ce dernier enregistre 44 absents sur 2.432 élèves inscrits. L’oubli de la convocation et de la carte d’identité scolaire ont été les incidents constatés sur place. Toutefois, des mesures ont été prises afin que les candidats concernés puissent composer. Pour information, 86 agents de la Police nationale ont été mobilisés dans la journée d’hier pour protéger, aider et orienter les élèves…
P.R.



Publié dans Société


Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, assure que les premiers tours de roue du téléphérique auront lieu avant les jeux des îles de l’océan Indien. La précision a été faite au cours d’une descente sur le site où est construite la gare à Anosy pour voir de près l’avancement des travaux de mise en place du projet de transport par câble. Une descente effectuée avec le président directeur général de la société POMA, le leader mondial des transports par câble, actuellement dans nos murs.
Ce galop d’essai du téléphérique concernera la ligne Orange, et uniquement la partie entre la gare à Anosy et la station à Soarano, voire Ankorondrano, selon les explications. « C’est le défi qui a été lancé. Tous les détails techniques seront vérifiés, mais tous les efforts seront faits pour que le premier appareil tourne à cette échéance », assure Gérard Andriamanohisoa. Aujourd’hui, deux mois et quelques jours avant l’ouverture prévue de ces Jeux des îles de l’océan Indien 2023, outre les murs visibles de la gare à Anosy, les socles des deux pylônes situés à Anosy à la sortie de la gare et Ampefiloha sont en place. Les travaux pour l’installation des autres socles se feront progressivement. Le SENVH appelle d’ores et déjà à l’indulgence des usagers des routes pour les quelques désagréments provisoires causés par l’implantation de ces socles et, dans la foulée des pylônes.
L’installation des câbles se fera par drone et ne devrait donc pas causer de désagréments, explique-t-on. A Soarano au niveau du marché « Petite vitesse », l’aménagement d’un site pour accueillir 150 kiosques au norme, prévus pour accueillir les petits commerçants qui pourraient être dérangés par l’installation de la première station, est en cours. Les cabines qui seront utilisées à la fois pour la ligne Orange et la ligne Verte sont en cours d’acheminement vers Madagascar. Un modèle de cabine a d’ailleurs été présenté à la presse hier durant la visite du chantier à Anosy, qui abritera l’une des deux gares de la ligne Orange. L’autre gare est prévue être installée au niveau de l’ARTEC à Ivandry selon le ministre.
Recueillis par L.A.


Publié dans Politique

Surveillé de près. C’est de cette manière qu’Aivo Andrianarivelo, gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BFM) a défini le statut du pays en matière de de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. « La premier point, que les partenaires internationaux ont évoqué au vu des ambitions malagasy d’appliquer le système d’or monétaire, fut la question de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Certes, nous ne sommes pas encore dans cette liste mais il reste compliqué de garder notre position qui, pour l’instant, nous est favorable sans que l’on ne puisse se conformer aux normes du GAFI sur notre politique de lutte contre le blanchiment d’argent », expliquait le gouverneur dans son discours à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle  des célébrations des cinquantenaires de la BFM. Pour rappel, le GAFI est un organisme intergouvernemental qui supervise les tendances mondiales en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Il collabore avec ses Etats membres et les organisations régionales pour élaborer un cadre juridique, réglementaire et opérationnel permettant de lutter contre ces menaces. Dans le cadre de ses efforts, le GAFI gère une liste noire, officiellement connue sous le nom de juridictions à haut risque faisant l’objet d’un appel à l’action, et une liste grise. La liste grise intègre les pays qui se sont engagés à résoudre les lacunes stratégiques de leur politique en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme (LCB-FT).

Propre

Pour l’instant, Madagascar n’est ni dans la liste noire, ni dans la liste grise du GAFI. D’ailleurs, le pays a validé sa loi anti-blanchiment il y a presque un quinquennat déjà. Cependant, selon le Service des renseignements financiers malgache (Samifin), le GAFI aurait avancé des recommandations en vue de l’amélioration modifiant et complétant la loi qui a été validée à ce sujet afin d’être conforme aux normes du GAFI. « Il faudrait que l’on procède à la validation de ces recommandations de modification avant le mois de septembre prochain dans la mesure où une inspection du GAFI sera effectuée dans le pays durant cette période-là. Autrement, il nous sera difficile de maintenir notre statut hors de la fameuse liste grise », argue Aivo Andrianarivelo. Officiellement appelée juridiction soumise à une surveillance renforcée, la liste grise du GAFI comprend des pays dont les régimes LCB-FT présentent des lacunes.  Les pays placés sur la liste grise font l’objet d’une surveillance accrue et doivent travailler avec le GAFI à l’amélioration de leur régime LCB-FT. Pour ce faire, le GAFI les évalue directement ou fait appel à ses organismes régionaux qui rendent compte de leurs progrès en termes de LCB-FT. Surveillance dont Madagascar sera sujette d’ici quelques mois. Bien que le classement sur la liste grise ne soit pas aussi négatif que celui sur la liste noire, les pays figurant sur cette liste peuvent toujours faire l’objet de sanctions économiques de la part d’institutions telles que le FMI et la Banque mondiale et subir des effets négatifs sur leur commerce.

La rédaction

Publié dans Economie

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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