L’équipe nationale malagasy de basketball moins de 19ans s’est offert un beau cadeau à la veille de la fête nationale. Les « Ankoay » gagnent leur deuxième match de groupe 83-66 face au Liban. Une victoire historique du basketball malagasy et du sport malagasy en général. Une première victoire du sport collectif dans une compétition mondiale que les Ankoay U19 ont inscrite au Olah Gabor Arena de Debrecen, Hongrie ce dimanche 25 juin. Et cerise sur le gâteau, deux Malagasy figurent dans le top performances de la deuxième journée. Après deux journées de compétition, Lovasoa Andriatsarafara figure en tête, devant Mathias M’Madi, avec 22 points (14 rebonds) et 3 passes décisives tandis que son compatriote se trouve en seconde position avec 34 points (7 rebonds). Mais M’Madi reste le meilleur marqueur de ce mondial U19 avec 64 points marqués après deux matches.
Horrible et inadmissible ! C'est ce qu’on puisse dire à propos de ces enlèvements associés à un double meurtre survenus vendredi soir dernier à Amparafaravola. La cible : une petite famille de Sahamamy, une petite Commune de la région. Non contents de la résistance que leur a opposé l'aîné de la fratrie de ladite famille de trois enfants, les ravisseurs ont ouvert le feu sur le premier, le tuant sur le coup. Lorsque le chef de famille a voulu voir ce qui s'était passé, les bandits n'ont pas hésité non plus à lui tirer dessus.
77,10 %. Tel est le taux de réussite enregistré pour la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville. Autrement dit, environ 8 candidats sur 10 ont décroché leur premier diplôme officiel cette année. Ce taux a augmenté d'environ 3 % par rapport à celui de l'année dernière, affiché à 75,20 %. Pour les autres CISCO de la Direction régionale de l'Education nationale (DREN) d'Analamanga, le taux de réussite s'est également amélioré. 84,24 % des candidats ont été admis pour Antananarivo Avaradrano, contre 83,74 % pour Antananarivo Atsimondrano. Les résultats ont été disponibles depuis le week-end dernier, non seulement pour les CISCO dans la Capitale et périphéries, mais aussi pour la plupart d'entre elles reparties dans les quatre coins de l'île. Seulement une dizaine de Circonscriptions, situées dans les zones isolées, n'ont pas pu sortir les résultats en fin de semaine, d'après une source auprès du MEN.
Dans ce pays qui est le nôtre, une étrange impression d’anarchie permanente se dégage. L’impression de voir un engin à trois vitesses dont l’absence de synergie entre l’une et l’autre handicape la machine et ainsi que son bon fonctionnement.
La première vitesse, comme son nom l’indique tire. Telle une locomotive qui tracte les rames et fait avancer vers l’avant le train. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, en véritable locomotive, tire les « wagons » à une vitesse grand « V » sans précipitation aucune. Tout est urgent dans ce pays. Seulement voilà, certaines « rames » ne parviennent pas à suivre le rythme.
Inquiétant. D’une simple cigarette jusqu’à un sac de riz, en passant par les pâtes et autres produits de première nécessité, le portefeuille des familles à revenu faible ou moyen se retrouve dans le désarroi. En effet, le dernier rapport concernant l’indice des prix à la consommation régional, publié par l’Institut national des statistiques (INSTAT), notamment pour la Région d’Analamanga est sans
appel. A tous les niveaux, les hausses de prix à la consommation sont observées. Certes, moins important dans tel ou tel secteur mais dans d’autres, l’augmentation des prix s’avère être intenable pour le cas de la plupart des ménages à revenu modeste. En effet, en variation en glissement annuel, dernièrement, les prix à la consommation à Antananarivo ont augmenté de 9,49 %. Les prix de l’énergie affichent des hausses importantes de 11,43 %. Par rapport à l’année précédente, les prix des PPN ont augmenté de 8,19 %, et ceux du riz ont haussé de 4,50 %.
Course de « kalesa » sur la RN 1
Une autre façon de célébrer la fête de l'indépendance
Si les uns ont brandi les lampions, les autres organisent des bals. Du côté de la RN 1, on a préféré faire la course de « kalesa » hier. En effet, plusieurs Communes sur cet axe ont été le théâtre de cette course improvisée et bien originale. L'événement a regroupé plusieurs centaines de participants, petits et grands.
On pouvait y voir des petits véhicules comme on a l'habitude d'observer chaque jour, mais il y avait également des « kalesa » qui ont été créées spécialement pour l'occasion. Ces vrais « concept cars » ont été fabriqués par des étudiants de Vontovorona ou des élèves de lycée technique.
Une brise de spiritualité a soufflé sur le stade Barea de Mahamasina, dimanche dernier. L’événement « Antsam-piderana ho an’ ny firenena » a mobilisé non seulement une foule considérable, mais surtout un nombre impressionnant de chrétiens venus en famille pour louer en chants le Seigneur. « Antsam-piderana ho an’ny firenena » a littéralement réussi à transformer le stade Barea en un gigantesque palais de louange, et ce grâce à l’implication totale des différents artistes sollicités pour faire monter l’offrande de reconnaissance de la Nation à l’Eternel.
« Malagasy miray hina, Madagasikara mandroso », tel est le thème choisi à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar ainsi que la 63ème année de création des Forces Armées. Les événements qui ont été organisés à l’occasion de la fête nationale n’ont pas détonné avec ce thème. Hier, le stade Barea Mahamasina était plein à craquer d’une foule enthousiaste et plus patriote que jamais pour assister au traditionnel défilé militaire. Des citoyens qui n’ont pas manqué de brandir avec fierté le drapeau « Maitso – Fotsy – Mena », principal symbole de la souveraineté nationale. En une journée, les Malagasy ont fait abstraction des soucis quotidiens pour laisser place à la joie et l’allégresse.
Ils sont encore très jeunes ! Mais la mort a fauché ces habitants d'Ambaniala Itaosy à la suite d'un effroyable accident de la circulation survenue sur la route Digue, à la hauteur d'Anosipatrana, samedi dernier. Sur place, des corps gisant au sol. Partout du sang et des débris. Ils, ce sont donc ces deux jeunes garçons de 14 ans chacun et qui ont été d'abord transportés d'urgence à l'hôpital « manarapenitra » d'Andohatapenaka pour les premiers soins. L'un d'eux n'a plus émergé de son coma après que le scooter qu'il a piloté, était brusquement tombé nez-à-nez avec un camion, qui roulait à contresens. Quant à l'autre jeune homme, qui a accompagné le premier, il a finalement succombé des suites de ses graves blessures dans une unité de soins de l'HJRA, et ce, en dépit des tentatives des médecins pour le maintenir en vie.