vendredi, 16 juin 2023

Pari gagné !


La Commission électorale nationale indépendante (CENI) se trouve en phase de gagner son pari. En effet, le staff de la Commission nationale dirigée par son président Dama Arsène Andrianarisedo, lors d’un point de presse au siège à Alarobia, fait état de l’arrêtage définitif de la liste électorale et fait part du chiffre de 10 768 135 en guise de nombre d’électeurs inscrits sur la liste arrêtée le 10 juin.
Ayant débuté le 1er octobre 2022, la refonte de la liste électorale et la révision du registre électoral national arrivent à leur terme le 10 juin 2023.Un parcours d’environ huit mois non sans embûches et  parsemé de pièges ! Des difficultés parfois dures à contourner ! Des blocages de toutes sortes ! Des bâtons dans les roues à éviter à chaque tournant ! Les commissaires nationaux ont dû batailler fort. Il leur a fallu surmonter les obstacles en interne et en externe.
En fait, il y a eu de vifs débats au sein de la Commission sur les démarches à suivre. Il a fallu surmonter certaines divergences d’approche. Faut-il reconnaitre que refondre totalement la liste électorale et revoir le registre électoral national relèvent d’un défi de taille et constituent un enjeu politique national de grande envergure. De la pertinence de ces deux outils de base dépend la crédibilité du scrutin.
Le travail de refonte totale de la liste électorale et celui de la révision du registre électoral national intéressent au plus haut niveau les acteurs politiques du pays notamment ceux de l’Opposition et ainsi que les partenaires techniques et financiers de la Grande île. De concert, ils pointent du doigt la démarche adoptée et émettent de sérieuses réserves sur la sincérité du vote au départ des actions de la CENI. Dans la foulée, la composition des membres de la HCC et ceux de la CENI, principales entités en charge des élections à Madagasikara, fait polémique. Ils sont taxés d’être très ou trop proches du régime et de ce fait, ils mettent en réserve sinon doutent à l’indépendance effective de ces institutions. Bref, c’est la crédibilité elle-même de l’élection à venir qui est en jeu !
En tout cas, la CENI n’est pas encore sortie de l’auberge, pas encore au bout de ses peines. Il y a l’étape suivante incontournable qui n’est point des moindres  à savoir les vérifications finales. Et le tout devra se finaliser le 20 juillet 2023.  Ainsi, les listes électorales seront acheminées vers les Fokontany de sorte que les citoyens recensés puissent vérifier leurs noms qu’ils soient réellement inscrits. Pour leur part, les démembrements de la CENI au niveau des Districts tels les CED et les CID procéderont aux derniers traitements avant de faire parvenir leurs fichiers électoraux au Centre national de traitements des données informatiques (CNTDI) afin d’être consolidés. Et finalement, le registre électoral national sera établi le 20 juillet 2023, date sus-mentionnée.
Jusqu’à la date d’aujourd’hui, il faut honnêtement admettre que la Commission électorale nationale indépendante a effectué un travail de Titan. Malgré les critiques récurrentes qui frisent le harcèlement et l’acharnement des détracteurs, l’équipe de Dama Arsène Andrianarisedo ainsi que les démembrements à l’échelle nationale ont pu réaliser un gros travail qui mérite la reconnaissance nationale. Certainement, ils sont en phase de réussir le pari.
Ndrianaivo

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Soutien. La scène théâtrale locale vient de recevoir un appui précieux de la Fondation SODIAT. En effet, afin que ce domaine reste toujours vivant, le Groupe Andriantsitohaina Médias (GAM) et la Fondation SODIAT viennent d’octroyer chacun un montant de 6 millions d'ariary à la « Tropy Jeannette ». Un soutien financier qui permettra à ladite troupe de couvrir les charges liées à la logistique, les décors, l'habillage ou encore les opérations de communication pour la représentation gratuite que la troupe effectuera ce dimanche 18 juin  sur le Parvis de l'Hôtel de ville, Analakely. La signature de la convention a eu lieu le vendredi 16 juin dans les locaux du GAM sis à Antanimena. Un appui somme toute naturel pour le Groupe Andriantsitohaina Médias (NewsMada, Les Nouvelles, Taratra, Bôjy, Alliance 92, Perspectives, Niag, Niag Digital, Hello) dont le cœur de métier est la communication et qui a toujours été un fervent défenseur des arts et de la culture malagasy.
Rappelons que depuis sa création en 2022, ce n’est pas pour la première fois que la Fondation SODIAT offre son soutien aux artistes locaux. Celle-ci est déjà intervenue dans un certain nombre d'activités dont l'éducation et le développement durable. Elle ajoute une corde à son arc en soutenant la « Tropy Jeannette ». Tsiory Ravaloson, leader et metteur en scène de la troupe, se réjouit de cet appui octroyé par les deux entités dans la réalisation de son objectif qui est de faire redorer le blason du théâtre malagasy. Effectivement, l’objectif de la « Tropy Jeannette » est de promouvoir le théâtre auprès du public. Et avec cette aide dont elle vient de bénéficier,  elle fera une représentation ce dimanche au Parvis de l'Hôtel de ville, Analakely. Le lieu lui est d'ailleurs mis à disposition gratuitement grâce à la Commune urbaine d'Antananarivo. La troupe empruntera à cette occasion tous les codes du théâtre. En particulier, ses membres joueront la pièce théâtrale écrite par Rakoto de Monplaisir. Une œuvre intitulée « HM » et qui sera tapissée des compositions d'Andrianary Ratianarivo.
Si.R

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Parmi les participants au salon de partage de connaissances à Mombasa (Kenya), du 13 au 16 juin. C3 Madagascar y a pu présenter ses expériences en matière de gestion de la pêche à petite échelle. Ceci aux côtés du ministère de la Pêche et de l’Economie bleue ainsi que de différents acteurs du domaine. L’association a pu partager ses réalisations, leçons apprises et bonnes pratiques sur le projet de la pêche artisanale durable au sein des communautés du Nord de Madagascar. En fait, C3 a reçu une subvention de l’Union européenne à travers le programme ECOFISH, organisateur de l’événement. Des informations précieuses ont été présentées et discutées au cours de ce salon de partage des connaissances et chaque pays a pu prendre ce qui convenait à la gestion durable de la pêche au niveau de sa Nation puisque « La pêche et l'aquaculture à petite échelle jouent un rôle vital dans les économies côtières de l'Afrique, avec une production annuelle de poissons s'élevant à environ 5,2 millions de tonnes et une valeur d'environ 5,4 milliards de dollars américains », d’après Dev Phokeer, directeur de la Commission de l'océan Indien. Ceci pour dire que l'économie bleue et la pêche durable font partie des clés pour le développement d'un pays.
« La Région Afrique dispose d'une richesse de connaissances et d'expériences dans différents secteurs de l'économie bleue. Cependant, la documentation et la diffusion des expériences de la Région sont limitées », a reconnu Fatuma Adan, chef de mission auprès de la République du Kenya-IGAD. « Nous nous attendons à ce qu'un mécanisme de mise en réseau très fort soit développé au cours de ce salon de partage de connaissances et d'expériences qui sera efficace dans le partage des meilleures pratiques. Mais il est également important de souligner que dans le processus, nous assurions la durabilité des résultats de ces actions », a poursuivi Madev Balloo, chef de projet au sein de l’Union européenne. Notons que le salon continental au Kenya a réuni des experts, des professionnels et des enthousiastes dans le domaine de la pêche et de la conservation de l'environnement pour échanger des idées, des expériences et des bonnes pratiques…
Recueillis par P.R.




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Il n’y a pas un jour sans que les abonnés de la compagnie d’eau et d’électricité ne se plaignent des coupures de courant à longue durée, lesquelles causent des pertes économiques énormes. Pourtant, les clients ne sont pas encore au bout de leur peine.
En effet, c’est l’hiver et la période sèche s’accompagne également du tarissement des cours d’eau. Cela va durer jusqu’en octobre prochain au minimum. Durant cette période, les délestages feront encore partie du quotidien des Malagasy.
Les centrales hydrauliques vont diminuer leur production au fur et à mesure que l’hiver avance. Les centrales comme Andekaleka, principal pourvoyeur du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), vont ainsi avoir des difficultés jusqu’à l’arrivée des prochaines pluies. Les centrales hybrides, à l’instar de celui de Farahantsana, auront aussi une baisse de leur production.
La JIRAMA n’est pas sortie de l’auberge. Actuellement, la centrale d’Andekaleka accuse déjà une baisse de production. L’eau du barrage est à un niveau déjà en dessous de la normale. Le débit de l’eau qui sert à pousser les turbines n’est plus que de 31 m3 par seconde, s'il était encore à 46 m3/sec au même moment en 2022. Les précipitations étaient moins abondantes cette année, malgré le passage des cyclones. Les rivières qui alimentent les barrages hydrauliques se tarissent rapidement sans avoir atteint leur niveau maximum.
Le boulanger qui n’arrive pas à sortir à temps le pain le matin, les coiffeurs qui ont leur matériel endommagé, le poissonnier qui a vu ses marchandises fondre au cours de la nuit et qui sont devenues invendables le matin. Chacun d’eux doit ainsi composer avec l’inéluctabilité des coupures de courant.
La JIRAMA a annoncé que des solutions à court et à long terme sont déjà en cours. Le problème d’étiage est inhérent aux centrales hydrauliques. Madagascar n’est pas le seul pays concerné. C’est surtout le changement climatique et la rareté des précipitations qui changent le débit des rivières. La destruction de l’environnement a aussi des impacts réels sur l’énergie.
La multiplication de centrales marchant à l’énergie solaire fait partie des solutions avancées par la compagnie. Elle compte mettre en place des centrales solaires dans 32 Districts. Des mini-centraux hydrauliques seront aussi construits sur 46 sites. Marchant à l’énergie fossile, la centrale thermique d’Ambohimanambola verra sa capacité de production augmenter à 105 MW.
Dans la Grande île, la majorité des centrales marchent encore au fuel. Alors que ce dernier coûte cher et son prix dépend des circonstances internationales. La JIRAMA, en perpétuel déficit budgétaire, doit encore vendre à perte pour l’instant. En plus d’acheter le carburant, hormis le coût du loyer des groupes thermiques, il y a aussi le problème de l’approvisionnement du fuel dans plusieurs Districts dont les voies de communication sont très pénibles.
Une excuse de plus pour cacher l’incapacité de la société à gérer et à assurer son rôle, disent certains. « Ce genre de situation est déjà connu depuis des lustres. L’environnement est malade depuis un bon moment et la rareté de la pluie est un fait avéré et ce n’est plus à démontrer. Le vrai problème ici, c’est l’inexistence de vision des dirigeants, ou l’incapacité à réaliser leurs objectifs. Il n’y a que la visibilité et les coups de pub ici et là. Rien que de la poudre aux yeux », a confié un ancien client qui a basculé dans l’énergie solaire et s’est désabonné de la JIRAMA.
Effectivement, le carburant est conçu à palier les difficultés financières de la JIRAMA et sa capacité de gérer la compagnie. Les centrales hydrauliques sont handicapées par des problèmes environnementaux qui sont la cause de la baisse du niveau des cours d’eau. Sans eau, privées de son principal moteur, les centrales hydrauliques ne représentent qu’un handicap, plutôt qu’une solution. Des mesures d’accompagnement sur la restauration de l’environnement, au moins au niveau des sources d’eau, comme la plantation massive d’arbres le long des rivières et la construction de bassins de rétention d’eau pour éviter l’évaporation rapide de l’eau, sont essentielles. Les campagnes de sensibilisation de la population doivent également primer.
Nikki Razaf


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vendredi, 16 juin 2023

La une du 17 juin 2023

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Le coach Fidy Rabearisoa et son équipe continuent à faire des étincelles en Europe. Après avoir débuté en fanfare sa tournée européenne à Paris, le groupe « Tana Gospel Choir » (TGC) poursuit son épopée musicale et enchaîne les retrouvailles avec les amateurs du chant gospel à l’étranger. Un moment très attendu par les diasporas malagasy depuis un long moment. En effet, la troupe TGC sera bel et bien attendue dans la ville de Stuttgart, en Allemagne à la fin de ce week-end pour poursuivre sa tournée. Ils feront un spectacle à Saint Nikolaus Kirche ce dimanche 18 juin, toujours sous le thème « Misandrata ianao ».
Ainsi, comme il a été annoncé, le groupe « Tana Gospel Choir » marquera cette année 2023 d’une pierre blanche avec une tournée internationale. Depuis le début de cette semaine, le leader du groupe, Fidy Rabearisoa a déjà communiqué de nombreuses dates pour la suite de leur tournée. « TGC Eurotour 2023 » est une bonne nouvelle pour les membres de la diaspora malagasy puisque ces deux dernières années, le programme de ce groupe était chargé de quelques apparitions scéniques à Madagascar, notamment dans les églises, foyers ou encore sur les grandes scènes telles que le théâtre de verdure d’Antsahamanitra, l’esplanade de Toamasina.
A cet effet, les fans sont sollicités pour venir partager des moments qui promettent d’être édifiants, porteurs d’un grand espoir et de réconfort spirituel. Il s’agit d’une tournée européenne destinée pour tout le monde, mais non pas uniquement pour les chrétiens. A cette occasion, TGC entonnera des chants gospel tantôt traditionnels, et tantôt du gospel moderne dont certains morceaux sont bien connus du grand public, notamment « Misaora an’i Jehovah, « Mandrakizay », « Anao ny dera » ou encore « Lehibe Jehovah », sans oublier les morceaux évangéliques en version française et anglaise.
Récemment, les membres du TGC ont aussi entamé un spectacle en live baptisé « Street performance ». Là, ils ont chanté en a capella et en pleine rue leur titre « Tsy misy soa ahy ». L’idée était de se rapprocher davantage au public, mais également de partager la bonne parole dans les rues, tout cela avec la musique gospel. Une performance réussie puisque de nombreux passants sont restés figés à les voir en œuvre. Le groupe TGC continue à prouver que le chant gospel véhicule une véritable émotion et un enthousiasme communicatif, créant ainsi un rythme de fête et de joie, en se rapprochant avec le Christ. Des valeurs que TGC partage avec générosité et complicité depuis des années et interprète toujours avec autant de passion.
Si.R

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Opportunité pour la digitalisation. C’est en ce sens qu’a été conduite hier auà l’hôtel Carlton, Anosy, la cérémonie pour le lancement officiel du programme « Miary Digital ». A l’heure actuelle, miser sur le digital n’est plus une recommandation mais une nécessité pour les entreprises. Dans un contexte où l’Internet est devenu incontournable, le comportement des consommateurs a changé et l’e-commerce atteint son paroxysme. Une marque, quel que soit son secteur d’activité, a donc tout intérêt à se digitaliser et à se tenir à jour des dernières tendances. Ainsi, en continuité logique du programme « Miary » du projet PIC (Pôle intégré de croissance) qui vise la croissance des activités économiques à travers l’augmentation de la productivité, des exportations et des chiffres d'affaires, ainsi que la création d'entreprises et la création d'emplois, cette version digitale s’adresse plutôt aux porteurs de projet et de startups du secteur numérique malagasy. L’idée étant de leur offrir une opportunité de participer à un programme d’incubation et de bénéficier d’un financement de démarrage. Incubation qui durera entre 6 et 12 mois et consistera à mettre à disposition des porteurs de projets et des startups, des services de développement de leurs entreprises, des formations et des accompagnements pour développer leurs projets. Les appuis fournis par les incubateurs inclueront également un programme de mentoring et de réseautage.

Projets impactants

La phase pilote du programme se déroulera dans la Région d’Analamanga, en partenariat avec des incubateurs reconnus, à l’instar de NextA, Orange Digital Center ou encore Zafy Tody. L’idée étant d’appuyer une quarantaine de startup par cohorte. Et pour commencer, deux cohortes seront lancées simultanément. Ce sera aux incubateurs d’assurer la sélection compétitive des porteurs de projet et startup, puis leur incubation et le renforcement de leurs capacités à bâtir des entreprises du numérique qui se développent.

« Miary Digital » s’adresse ainsi aux porteurs de projets de nationalité malagasy, âgé de 21 ans au mnimum et résidant dans la Région d’Analamanga. En ce qui concerne la particularité des projets, ces derniers devront être innovants et ayant comme cœur de leur « business model » une solution digitale dans divers domaines pertinents au développement de Madagascar. La participation des femmes et les solutions digitales ayant un impact positif sur le climat sont fortement encouragées. Pour rappel, depuis sa création en 2017, le programme Miary accompagne et finance des projets initiés par de jeunes entrepreneurs dans les domaines de l’agribusiness et du tourisme. Jusqu’ici, 324 jeunes répartis dans les Régions de DIANA, Anosy, Atsimo-Andrefana, Sainte-Marie, en ont directement bénéficié, et 579 emplois ont été créés.

La Rédaction

Publié dans Economie


Le Président de la République Andry Rajoelina est un citoyen Malgache à part entière. La précision est de la porte-parole du Gouvernement.
Lors de l’émission Tsy Ho Tompon-trano mihono sur les stations publiques, Lalatiana Rakotondrazafy, porte-parole du Gouvernement, a tenu à répondre à l’Opposition. Depuis quelques jours, cette dernière martèle que l’actuel Président malgache a perdu sa nationalité malgache, conformément aux dispositions de la Constitution malgache et du code de la nationalité malgache qui stipule en son article 42 que « Perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère». Qu’en conséquence, l’acquisition volontaire de la nationalité française par l’actuel Chef de l’Etat Andry Rajoelina en Novembre 2014 aurait dû invalider sa candidature en 2018 et de facto rendre caduque sa mandature actuelle.
Pour la porte-parole du Gouvernement, la perte de nationalité telle qu’indiquée dans le Code de nationalité est indépendante des conditions inscrites aux articles 43 et suivants du même texte. Elle rappelle entre autres que la perte de nationalité est ainsi subordonnée à demande du concerné et une autorisation du Gouvernement malgache. Dans la pratique, cette perte de nationalité est actée par un décret pris par le Président de la République, rajoute-t-elle. Dans le cas actuel, aucune décision dans ce sens n’a été prise, ce qui signifie donc que Rajoelina a donc tous ses droits et est citoyen Malgache à part entière.
Pour ce qui est des critiques sur la candidature du binational Rajoelina à la présidentielle de 2018, la porte-parole du Gouvernement y réplique l’article 46 de la Constitution qui dispose que « Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malagasy ». Lalatiana Rakotondrazafy explique que la Constitution ne prévoit pas de disposition autour de ceux qui ont une seconde autre nationalité que Malagasy. Qu’en la matière, le candidat Andry Rajoelina est un citoyen Malgache à part entière, il a le droit de déposer sa candidature. Et la ministre de rappeler par ailleurs à ce titre que nombre de dirigeants anciens ou actuels du pays sont binationaux.
 Peur au ventre
La candidature de Rajoelina, son élection en 2018 et sa mandature ne sauraient par ailleurs être remises en cause, sur la base de sa naturalisation en 2014, explique la porte-parole du Gouvernement. Il faut selon elle considérer l’article 6 du code de la nationalité malgache, lequel indique en effet que  « Les actes accomplis par une personne ou les droits acquis par des tiers sur le fondement de la nationalité apparente ne pourront être contestés pour le motif qu’une nationalité autre aura été acquise ou révélée».
En tout cas, la publication des informations sur le Chef de l’Etat serait loin d’être fortuite, intervenant en effet quelques jours seulement après que le Président français Emmanuel Macron a affirmé la volonté de la France de soutenir le processus électoral à Madagascar, de l’avis de la porte-parole. Cette déclaration vient en effet mettre fin à tout suspense autour de la tenue de l’élection présidentielle à Madagascar, de l’avis de bon nombre d’observateurs. Un scrutin qui verra sans l’ombre d’un doute la candidature du Président Rajoelina qui visera un second mandat.
Ce scénario est craint au plus haut point par l’Opposition et sait qu’elle risque de ne pas faire le poids face à l’actuel locataire d’Iavoloha dont la popularité reste quoiqu’en dise certains encore très haute. A preuve, les récentes démonstrations de force dans l’Atsimo Andrefana ou dans l’Analanjirofo. Agiter le sujet de la perte de nationalité Malagasy du Chef de l’Etat serait ainsi une nouvelle tentative d’empêcher la candidature de celui-ci. A preuve, souligne-t-elle, les déclarations faites hier par des partis d’opposition remettant en cause l’engagement du Chef de l’Etat envers la Nation Malagasy.
Faut-il par ailleurs remarquer, selon la porte parole du Gouvernement que le sujet de la double nationalité du Chef de l’Etat n’est pas nouveau, même si il n’a jamais abordé le sujet de front. La directrice de cabinet affirme toutefois, dans des propos rapportés par le Journal Le Monde, que le PRM assume sa double nationalité. Pour la ministre, polémiquer sur ce sujet est l’apanage de politiciens qui n’ont pas un programme de fond sur lequel débattre.
La Rédaction


Publié dans Politique


Le professeur René de Roland Lily-Arison a reçu mercredi le prix National Geographic Society/Buffett Awards à Washington DC, aux Etats-Unis, devant une assistance composée de sommités scientifiques. Le chercheur malagasy a ainsi porté au firmament le flambeau de Madagascar en cette veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance.
Conjointement, la National Geographic Society et la Howard G. Buffett Foundation décernent chaque année ce prix à un héros de la conservation de la nature en Afrique et à un autre en Amérique latine. Cette année, leur choix a porté sur la personne du Pr René de Roland Lily-Arison, au titre de l’Afrique, et sur le latino-américain José Briceño Linares.
Biologiste de formation, le héros malagasy est un professeur titulaire des universités. Ornithologue de renom international, il enseigne à l’université de Toliara, à l’université d’Antananarivo et sous d’autres cieux. Le grand spécialiste des rapaces dont raffolent les super riches des pays du Golf arabo-musulman a réalisé des travaux remarquables en matière de conservation de la nature dans son pays.
De multiples réalisations scientifiques
Depuis 2004, il est le directeur national de l’ONG Peregrine Fund à Madagascar qu’il a rejoint en 1992. Son habilitation à diriger des recherches (HDR) intitulée « Les oiseaux endémiques, outils de la conservation » présentée en 2010 en dit long sur ses compétences dans son domaine d’expertise. Il est à l’origine de la découverte et de la redécouverte d’un certain nombre d’espèces d’oiseaux endémiques de l’île et aussi de deux lémuriens, l’animal emblématique de la Grande île.
Le chercheur a révolutionné la conservation à Madagascar. Des observateurs avertis se mettent d’accord à le dire. Les interventions sur le terrain du Pr René de Roland Lily-Arison connaissent sans conteste un succès complet. En effet, il a contribué à la création de cinq aires protégées d’une surface totale de 430 000 ha. Leur préservation profite de façon significative à la conservation des espèces rares et aux populations souveraines par la mise en œuvre des projets de développement local.
Bien entendu, l’attribution du prix est une consécration pour le récipiendaire qui, grâce à son exploit exceptionnel, œuvre pour le bien-être de la population malagasy, et donc, pour l’humanité. Le prix est un beau cadeau pour ce père de famille humble, brillant et patriote mais aussi pour tous les pères malagasy dont il a fait scintiller l’image sur la scène internationale.
M.R.

Publié dans Politique


Les Barea de Madagascar accueilleront les Blacks Stars de Ghana demain dimanche 18 juin à 17h au Stade Barea Mahamasina. Un match comptant pour la cinquième journée des qualifications à la Coupe d’Afrique des Nations de Côte d’Ivoire 2023.
Le sélectionneur national Romuald Rakotondrabe évoque des joueurs en forme. Il a choisi de ne pas faire un saut dans l’inconnu. D’ailleurs, la moitié de son effectif est composée par les joueurs locaux issus des Barea A’, au dernier CHAN d’Algérie.
En renfort, des nouveaux joueurs mais également des anciens sont de retour dans sa liste. Si on ne cite que les revenants Carolus, Fabien Boyer, Romain Métanire qui est là pour donner l’expérience aux jeunes.
Le coach des Barea reconnaît bien qu’il fera face à une équipe de taille et difficile à battre mais il a confiance en ses joueurs bien motivés à retrouver les couleurs internationales.
Rappelons le Ghana reste leader au classement avec 8 points  tandis que Madagascar, déjà éliminé, reste la lanterne rouge du groupe E. La République centrafricaine deuxième (7points) et l’Angola, troisième, compte 5points.
Après l’entraînement officiel ouvert au public, hier au stade de Barea, coach Rôrô  a réaffirmé que ses joueurs sont tous en forme physiquement, prêts à tenir tête aux Blacks Stars. Un dernier entraînement officiel est prévu ce jour à 16h, avant la conférence de presse des deux équipes au Stade Barea.
Le match sera retransmis en direct sur la chaîne nationale. En parallèle, Telma Madagascar le partenaire Gold du football malagasy, organisera aussi des live sur Facebook.
Rappelons que les billets de la rencontre sont déjà en vente  au Jumbo Score Ankorondrano et en ligne jusqu’à ce jour à  17h. Le jour J, la vente des billets se fera devant le jardin du Lac Anosy près du Cercle Franco-Malagasy (CFM).
Elias Fanomezantsoa


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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