mercredi, 28 juin 2023

Nouveau pacte !

L’Afrique, le continent des pays pauvres tout au plus des pays émergents, lance un cri d’alarme, un SOS de dépit, face aux impacts délétères sinon pervers du changement climatique dont elle est la principale victime. Un cri de détresse des pays comme Madagasikara qui subissent de plein fouet les caprices du climat dus aux comportements irresponsables des grandes nations les plus pollueuses du monde. Un cri de désolation des pauvres, des plus pauvres, à l’endroit des riches, très riches, de bien vouloir revoir leur copie ! Un appel de détresse adressé aux grands pays industrialisés qu’ils tiennent leurs paroles, qu’ils honorent leurs engagements ! En somme, un appel d’urgence au secours !
A l’initiative du président français Emmanuel Macron, une rencontre au sommet pour un nouveau pacte financier mondial s’est ouverte au palais Brongniart (Paris). L’objet central du rendez-vous dans la capitale française consiste à tirer, une fois de plus, la sonnette d’alarme sur les dangers que représente le changement climatique près les pays vulnérables sinon pauvres. Parallèlement, remobiliser la conscience mondiale notamment les pays pollueurs à tenir leurs engagements lors des Conférences des Parties (COP) précédentes pour ne citer à titre d’exemple la COP 27 à Sharm-el-Sheikh (Egypte) en novembre dernier. Au cours de la 21ème Conférence des parties (COP21) en 2015 à Paris, à la demande expresse et poignante des pays vulnérables, victimes du changement climatique, les grands pays pollueurs s’étaient engagés à verser 100 milliards de dollars, par an, au titre d’un Fonds vert afin d’accompagner les pays pauvres dans leurs efforts pour faire face aux aléas de la nature dus au changement climatique. Seulement, depuis Paris (2015) jusqu’au Sharm-el-sheikh (2022), soit sept COP  exactement, il n’y a eu aucun décaissement. De quoi inquiéter au plus haut niveau de perception des problèmes les dirigeants des pays victimes dont entre autres le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry qui, pour la circonstance, s’est érigé en porte-parole des pays vulnérables face à l’inaction ou l’inertie voire à … l’indifférence des grands Etats industrialisés principaux pollueurs de la planète.
Mia Mottley, Premier ministre de Barbade (Caraïbes), a fortement et légitimement raison d’avoir réclamé depuis Sharm-el-sheikh notamment la mise en place d’un nouveau pacte du système financier mondial. Etant dirigeante d’un minuscule Etat sérieusement menacé de disparition à cause des effets pervers du changement climatique, Mia Mottley, la cinquantaine assumée, réclame ou exige, c’est selon, des gestes concrets de la part des grands pollueurs, afin de sauver son pays et tous les pays victimes dont la Grande île. Selon des observateurs, elle endosse l’étoffe d’une « figure écoutée ». Le Sommet mondial de Paris pour un nouveau pacte financier mondial découle de source  de son appel.
Ainsi à Paris, le président français, l’hôte du Sommet, invite les dirigeants du monde à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de ce grand défi pour instaurer un nouveau pacte financier à l’échelle du monde. L’enjeu est de taille dans la mesure où il va falloir mettre sur les rails des arguments en béton pour pouvoir convaincre les grandes nations à s’intégrer, mieux  à s’investir dans le processus.
Le temps des palabres sans suite est révolu. Que chacun prenne ses responsabilités. L’heure de la solidarité mondiale sonne. Il nous faut des actes concrets !
 Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Rassurer quant à la tenue d'élections libres et transparentes. C'est la raison indiquée à la demande faite mardi. Le Président de la République Andry Rajoelina a sollicité l'envoi d'observateurs internationaux pour les différentes échéances électorales dans le pays à commencer par l'élection présidentielle prévue en fin d'année.
L'appel a été formulée par le Chef de l'Etat au Palais d’Iavoloha lors d'une rencontre avec les représentants des partenaires techniques et financiers (PTF) internationaux de Madagascar, dont la France, le Royaume-Uni, la Norvège, la Suisse, l'Allemagne, les États-Unis et le Japon, ainsi que des représentants résidents des Nations Unies, de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale.
L'un des sujets abordés lors de cette réunion  était la mise en place d'un "Basket fund" par les PTF afin de soutenir l'organisation des élections prévues pour cette année 2023. Le Président de la République a souligné que ce fonds constituait avant tout un geste de solidarité et de soutien envers les efforts démocratiques déployés par Madagascar. Il a ainsi cherché à rassurer la communauté internationale  quant à la tenue d'élections libres et transparentes dans le pays. C'est dans cette optique que l'envoi d'observateurs a été sollicité par le Chef de l'Etat.
Cette demande démontre l'engagement du locataire d'Iavoloha pour des élections crédibles, transparentes et inclusives. La présence d'observateurs électoraux internationaux permettra de garantir l'intégrité du processus électoral, de promouvoir la transparence, de renforcer la crédibilité des élections, de promouvoir les normes démocratiques et à favoriser la stabilité politique et la paix sociale. Leur participation contribuera à renforcer la confiance des électeurs, des acteurs politiques et de la communauté internationale dans le processus électoral.
Félicitations
La rencontre était également une occasion pour le Chef de l'Etat de présenter le bilan des réalisations du Gouvernement, les projets en cours, ainsi que les actions qui restent encore à faire pour atteindre l'émergence de Madagascar. L'Etat malagasy a concentré ses efforts dans le renforcement de la présence de l'État au niveau de toutes les Communes, les Districts et les Régions durant ces quatre dernières années, rappelle le Président Rajoelina. Cela s'est traduit notamment par la construction de nombreuses infrastructures répondant aux besoins de la population dans le domaine de l'éducation, la sécurité, ou encore la justice.
Les PTF n'ont pas manqué de féliciter chaleureusement le Gouvernement malagasy pour les projets entrepris dans le secteur énergétique, pour ne citer que les projets structurants de Volobe et Sahofika, ainsi que la mise en place prochainement de parcs solaires au niveau de 37 Districts. Adam Amoumoun, représentant Résident de la Banque africaine de développement a, quant à lui, adressé des félicitations et des encouragements au Gouvernement par rapport aux réformes entamées dernièrement.
« En cette année électorale, c'est compliqué de faire des réformes, mais vous, vous l’avez fait ! Je vous félicite et je vous encourage dans ce sens », a déclaré ce diplomate. L'adoption par le Parlement du nouveau Code des investissements, mais aussi la mise en œuvre de mesures d'incitation fiscales ciblées, a été citée à titre d'exemple. Un message d'encouragement des réformes relatives à la libéralisation du secteur des télécommunications, attendues depuis 12 ans, tout comme l'adoption du nouveau code minier qui permettra à un grand nombre d'opérateurs, que ce soit les petits exploitants ou les grandes entreprises, de sécuriser leur investissement et surtout d'éviter les spéculations, a été adressé.
La Rédaction

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Le samedi 24 juin dernier, le Leo Club Antananarivo Ivolanitra a organisé, en collaboration avec la Circonscription scolaire d'Antananarivo-Renivohitra et la direction régionale de l'Enseignement technique et en partenariat avec la Fondation Sodiat, une journée « Portes ouvertes » au Lycée technique d'Ampefiloha. L'objectif  de cet événement qui s'adressait principalement aux jeunes issus des collèges et des lycées de la Capitale est multiple. Primo, il s’agit d'offrir aux visiteurs un accès gratuit à des dépistages et consultations générales. Secundo, celui d'informer et d'inspirer les jeunes sur les études supérieures et les métiers existants et porteurs d'avenir à Madagascar voire de les sensibiliser à l'entrepreneuriat.  Et tertio, sensibiliser les jeunes sur la santé mentale et l'éducation sexuelle. Des professionnels ont accompagné les visiteurs tout au long de la journée autour de stands et de conférences autour de ces thèmes. Le programme de la journée a ainsi offert des consultations et dépistages du diabète et de la cataracte, des conférences métiers ainsi des conférences sur la lutte contre la toxicomanie, la santé mentale et l'éducation sexuelle. Dans l'optique de continuer à apporter la pierre à l'édifice à la mise en place de l'éducation et la santé inclusives à Madagascar, la Fondation Sodiat a apporté sa contribution à cette journée ‘‘portes ouvertes’’ du Leo Club Antananarivo Ivolanitra. Notons spécialement la participation massive des représentants des dirigeants de chaque entreprise au sein du Groupe Sodiat à travers les stands et surtout à la conférence des métiers durant laquelle ils se sont succédé à la tribune pour une présentation des différents secteurs d’activité et profils recherchés au sein de leurs entreprises et ce pour un partage sur leurs propres parcours académiques et professionnels. Pour Leo Club Antananarivo Ivolanitra cette « dernière œuvre pour clôturer le mandat 2022-2023 » aura été un succès. «  Grâce à nos nombreux contributeurs, nous avons été en mesure de réaliser une belle œuvre à l’intention des jeunes d’Antananarivo et de soutenir l’éducation et la santé inclusives à Madagascar », souligne cette organisation de jeunes parrainée par le Lions Clubs International qui, à l'instar d'autres Leo Clubs, encourage les jeunes à développer des qualités de leadership en participant à des actions sociales.

Lalaina Andriamampionona

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La lutte menée par la douane malagasy contre le trafic de tortues endémiques du pays a fait récemment jeter quatre personnes en prison, précisément à Tsiafahy. C'est le cas d'un Israélien qui fut arrêté par les douaniers de l'aéroport international d'Ivato. Ces derniers l'ont surpris avec 59 bébés tortues au moment de son embarquement. Sitôt après son déferrement mardi dernier, l'Israélien fut placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy.
Parallèlement, trois autres présumés trafiquants, cette fois-ci des Malagasy ont été également incarcérés. L'une, puisqu'il s'agit d'une femme, a rejoint le chemin de la maison centrale d'Antanimora tandis que les deux hommes de ce mini-réseau furent mis en détention à Tsiafahy, du moins à titre provisoire.
D'après une information douanière, les trois pratiquent des ventes prohibées et en ligne de ces tortues.
Cette affaire a montré que le réseau aurait changé de méthode pour revendre les cheloniens à sa clientèle.
Mais grâce aux efforts de la Police via son service de la cybercriminalité, de la douane, du ministère de l'Environnement et du Développement durable pour combattre les braconnages et le trafic de tortues endémiques du pays, ces présumés trafiquants ont pu être démasqués à temps.
La loi nationale en vigueur et le CITES interdisent formellent le trafic, le braconnage ainsi que la consommation de la chair de ces reptiles du pays. D'ailleurs, la ministre Vina Marie-Orléa, en sa qualité de président adjoint de CITES Madagascar, avait particulièrement insisté sur ce point.
F.R.

Publié dans Politique
mercredi, 28 juin 2023

La une du 29 juin 2023

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Une chanteuse qui  construit doucement mais sûrement sa carrière artistique tout en se consacrant à ses études. Après des semaines de composition et de répétition, la pépite malagasy qui brille sur le sol français a finalement sorti son premier single personnel baptisé «  Tu rayonnes ». De plus, une grande nouvelle, Anisha travaille sur son premier album. Rappelons qu’elle a déjà à son actif un seul single écrit par l’artiste Camelia Jordana baptisé « De là-haut » sorti au mois de mai dernier. Depuis l’annonce de sa victoire, les fans n’attendent plus que la sortie d’un premier album. Après des  mois de suspense, la star malagasy qui vit en France a enfin dévoilé une date du lancement de cet album tant attendu et ce, prévu pour le mois d’octobre. A noter que c’était en novembre 2022 qu’elle a reçu son sacre. Cependant, Anisha a pris le temps qu’il faut pour sa sortie. Comme les grands artistes, elle participe activement à l’écriture mais également aux arrangements musicaux des titres. Un album qui aura des influences folk, des ballades pop-rock mais surtout de nombreuses collaborations avec d’autres artistes. La jeune femme a annoncé que ce sera un album 100% en langue française. Il est à rappeler qu’en remportant la Star Academy,  Anisha a eu un contrat avec la maison de disques Sony Music Entertainment ainsi qu’un chèque de 100 000 euros. Une grande victoire qui a prouvé qu’une fois de plus la jeunesse malagasy peut faire des miracles  dotée de talent. Anisha commence à baigner sereinement dans une carrière artistique internationale. Le commencement  d’une grande aventure musicale. Elle commence à  tracer son avenir dans l’industrie de la musique  car depuis  sa participation à  la Star Academy, Anisha a pu bénéficier d'un coup de projecteur. En effet, lors des primes, plusieurs artistes ont déjà exprimé leur souhait de collaborer avec elle, à l'instar de Slimane qui lui a proposé de le rejoindre dans sa tournée, ou de Claudio Capéo, qui l'a invitée pour une collaboration sur son prochain album. Côté étude la jeune s’apprête à rendre ses mémoires en master 2.  Pour Anisha, l’aventure ne fait que commencer et tout laisse à croire que le meilleur reste  à venir. A noter que son morceau « Tu rayonnes » est déjà disponible sur toutes les plateformes de musique.
Sitraka Rakotobe

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Après quatre jours de cauchemar et passés en enfer, les 8 passagers du petit canot à moteur furent finalement retrouvés, donc sauvés de la mort. Le sauvetage s'est déroulé mardi après-midi dernier au large d'Ampolahambe, Commune d'Ambanizana, District de Maroantsetra. La Commune des environs de Masoala en question, est à cheval entre Maroantsetra et Antalaha. Mais on peut dire que sans cette importante mobilisation de moyens et de personnel des différentes entités navales et maritimes, on peut dire que ces indisciplinés, puisque c'est le cas de le dire, seraient déjà morts. Mais les concernés ont eu aussi la vie sauve grâce au 3 litres de miel que l'unique passagère de l'embarcation a emmené avec elle. Ils l'ont avalé à petites gorgées pendant leurs quatre jours de danger et de conditions extrêmes.
Sitôt l'opération de sauvetage terminé, les secours ont acheminé les victimes sur la terre ferme, à Ampolahambe où le Fokonolona leur a donné à manger.
Hier matin, les huit passagers du canot ont été emmenés à Maroantsetra où ils ont été soumis à un examen médical. Leur état n'est pas à craindre. Leurs proches se sont rendus sur place. Ils étaient en liesse.
Mais revenons sur l' insistance de ces huit personnes à prendre encore la mer, malgré le danger et surtout l'interdiction de l'Agence portuaire maritime et fluviale (APMF).
De prime abord, la pirogue est prévue pour transporter du bétail et du fret, et non des passagers. Le 24 juin dernier, les 8 indiscplinés de la mer ont voulu rejoindre Antsiraka sise à Soanierana-Ivongo via Lokintsy à Sainte-Marie. Or, l'APMF de cette île a déjà sorti une note interdisant toute navigation en mer, à cause de la dégradation météorologique.
Mais brûlant de passer le 26 juin en famille, les 6 passagers clandestins, le commandant de bord répondant au nom de Gaëtan et son second ont alors cherché tous les moyens pour partir encore.
Afin d'échapper donc au contrôle des agents de l'APMF de Lokintsy, les clandestins ont rejoint Maromandia pour le trajet par trop risqué que périlleux, et censé les conduire à Antsiraka. Mais les conditions étaient tellement mauvaises qu'elles ont provoqué cette panne moteur. Dès lors, la frêle embarcation était partie à la dérive, emporté par la forte houle. Samedi après-midi dernier, elle fut localisée dans la zone maritime d'Ambodiatafana à Sainte-Marie.
Le commandant a lancé un appel de détresse à l'Apmf de Sainte-Marie. Or, ce fut impossible pour la vedette de secours de se lancer en mer avec des vagues de 3 mètres. Ce n'était que le dimanche matin suivant que la vedette a pu finalement naviguer en vue de rechercher le canot en détresse. Mais faute d'équipement et autres instruments de bord permettant de repérer sa position, la vedette de l'Apmf a dû rentrer bredouille, toujours dimanche dernier. Entre-temps, le préfet de Sainte-Marie a lancé un appel à tous les opérateurs économiques de Mananara-Nord, et possédant de plus puissants bateaux pour participer aux secours.
En cause, le canot des victimes aurait vogué vers cette ville. De leur côté, les Organisations mixtes de conception ou OMC de Maroantsetra, de Soanieràna-Ivongo, de Sainte-Marie et de Mananara-Nord étaient en état d'alerte maximale. Pendant cela, les communications avec les occupants du petit navire à la dérive, n'ont pas cessé de se dégrader. Cependant, on a essayé de maintenir à tout prix le contact téléphonique avec les victimes. Le commandant, lui, a donné sa dernière position, qui était estimée se situer dans un triangle formé de Masoala, Maroantsetra, Tanambe et Mananara-Nord. Et que lui, et les autres étaieny affamés et épuisés à force de pagayer avec leurs mains. C'était dans ces circonstances que le gouvernement a décidé d'envoyer un hélicoptère pour participer aux recherches. Le survol par celui-ci des zones estimatives où le canot était censé voguer au gré des vents et des vagues, était payant. Le 27 juin dernier, le canot fut finalement repéré au large d'Ampolahambe. Et on connaît la suite de l'affaire qui s'est dénouée de manière positive.
Franck R./Kamy

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L’hiver s’installe. Malgré un début timide, le froid va sévir pendant la fin de semaine dans les villes des régions centrales et notamment à Antananarivo.
En effet, le service de la météorologie malagasy a annoncé une baisse généralisée des températures et surtout les parties centrales de Madagascar. Le thermomètre affichera 2°C par exemple à Antsirabe en moyenne pour les minimales, dans la Capitale, il ne fera pas très chaud non plus avec 7 à 10 °C. Des pics de 4°C seront prévus à Tanà la nuit.
La nuit, des températures avoisinant le zéro degré ont été même enregistrées dans les Districts d’Antanifotsy, Ambatolampy et Ambalavao. Des régions réputées comme les plus froides de la Grande île. A Antsirabe, le contenu des châteaux d’eau a même gelé sous le coup du froid.
« Quelle fut notre surprise, le matin en voulant prendre la douche, l’eau ne coulait plus.Au début, on pensait que c’était une défaillance au niveau des canalisations ou de l’installation. Après une courte inspection, on a constaté que l’eau contenue dans les seaux a gelé. Cela nous a fait déduire que celui du réservoir était aussi dans le même état. Il a fallu attendre des heures pour que l’eau coule à nouveau», déclara Faustin A, un habitant de la ville d’Eaux sur l’extrême froid qui y règne actuellement.
Contrairement aux réservoirs d’eau apparents, les eaux des puits ne sont pas gelées vu qu’ils se trouvent à une certaine profondeur et arrivent à garder leur état liquide.
Ce froid glacial est la conséquence du passage d’un système frontal au Sud du pays. Un fort vent d’alizé va aussi s’ajouter à cela demain et façonner la météo pendant plusieurs jours.
Les trois derniers jours de la semaine seront marqués par des brouillards matinaux sur les hauts plateaux. Ils ne se dissiperont que tardivement. Ailleurs, le soleil sera au rendez-vous.
Nikki Razaf

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Dupée. Une foule immense s’est rassemblée devant les portes de la société QMM à Taolagnaro pour réclamer les compensations qui leur ont été promises par une association locale. Cette association qui s’est présentée à la population locale comme étant un soi-disant porte-parole de la société minière. Pourtant, concernant le paiement de ces compensations, QMM a déjà annoncé au mois de mars dernier avoir versé la totalité pour les pêcheurs et les usufruitiers, suite au conflit ayant opposé les deux parties durant des mois, l’année dernière. Pour rappel, Plus de 5 000 bénéficiaires dont des usufruitiers et pêcheurs confondus ont perçu leurs compensations financières d’après le calendrier établi. Ces compensations sont relatives aux préjudices subis par les communautés locales et liés aux activités de QMM. Le montant total de la somme distribuée sur ce processus de compensation s’élève à plus de 11 milliards d’ariary. Ledit processus a duré sept semaines et la dernière séance de paiement a eu lieu en mars dernier. Un paiement que l’association a fait miroiter à une grande partie de la population de la zone rurale de Taolagnaro qui ne faisait pourtant pas partie des bénéficiaires de base. De plus, un accord a été déjà trouvé, l’année dernière, pour mettre fin aux différends relatifs aux questions foncières sur les terrains exploités par la compagnie.
Blocage
La liste finale des bénéficiaires éligibles à ces compensations a été établie par les commissions mixtes dirigées par la Région Anosy et composées des représentants des plaignants de l’époque, des chefs traditionnels locaux, de la société civile et des directions techniques régionales concernées. « Le jour de la fête nationale, moment d'unité et de partage, des actes de violence et de déstabilisation de la paix sociale ont eu lieu dans la Région Anosy. Des intrusions et barrages illégaux ont été enregistrés sur la voie et aux alentours du site minier de QMM. Cela fait suite au blocage de deux installations routières à proximité de QMM, depuis le lundi 26 juin. Nous déplorons ces événements alors que cette période est dédiée à la concorde et à la célébration de nos valeurs. QMM condamne fermement toute violence. Nous appelons au calme et au dialogue », expliquent les responsables de QMM. Pour garantir la sécurité des personnes et des installations, QMM a décidé de suspendre temporairement ses activités, dans l'attente d'un retour au calme garantissant la sécurité des salariés. Près de 300 d'entre eux sont actuellement bloqués sur le site depuis bientôt 24h. Et de rajouter : « Nous voulons assurer notre soutien à leurs familles, et sommes déterminés à garantir leur sécurité ». QMM en appelle à la responsabilité de chacun, pour préserver un climat de paix, et renforce sa détermination à maintenir un dialogue serein et exempt de toute menace pour les communautés, les employés et des infrastructures. Sur le plan des dialogues, la société reste toujours ouverte, selon les responsables.
 

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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