47 % des enfants âgés de 5 à 17 ans à Madagascar étaient impliqués dans diverses formes de travail des enfants en 2018. 32 % d’entre eux étaient engagés dans des conditions de travail dangereuses. Ils sont environ 10 000 à travailler dans l'exploitation du mica dans le Sud de Madagascar, selon le rapport 2019 de "Child Labour in Madagascar's Mica Sector" de Terre des Hommes, Pays-Bas. Ces enfants commencent à s'impliquer dans l'exploitation du mica dès l'âge de cinq ans. Certains accompagnent leurs parents tandis que d'autres sont obligés de contribuer au revenu de leur famille. Les familles vivant dans les villages isolés où l'on extrait le mica n'ont souvent pas accès aux services sociaux de base comme l'éducation, à l'eau et aux soins de santé. Reconnaissant l'urgence et l'importance de s'attaquer au travail des enfants, l'Alliance Joining Forces, composée des six plus grandes ONG internationales axées sur les enfants, a élaboré un projet intitulé "Agir contre le travail des enfants (ACTE)".
Nouvelle prestation. Les pensionnés de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) vont désormais bénéficier d’une protection sociale supplémentaire qu’est la couverture médicale nationale. Cette prestation donne accès à des services de santé de qualité ainsi que des médicaments essentiels aux adhérents retraités de la CNaPS. Elle s’ajoute ainsi aux régimes existants depuis 60 ans, à savoir la pension de retraite, les rentes en cas d’accident de travail et maladies professionnelles ou encore les allocations familiales. Tous les pensionnés de la CNaPS, notamment les plus vulnérables ayant rempli des conditions d’éligibilité, pourront en bénéficier. Parmi ces conditions figure la régularisation de 60 trimestres de cotisation avant septembre 2016. Les bénéficiaires ne doivent bénéficier de rentes d’invalidité et ne peuvent être membres d’une quelconque mutuelle de santé. Ceux qui touchent une pension trimestrielle inférieure à 419 400 ariary, soit 169 700 ariary par mois, peuvent également jouir de cette couverture médicale.
Les arrestations des personnes accusées d’être impliquées dans le trafic de drogue s’enchaînent dans la Capitale. C'était le cas le 9 juin dernier où la Police a interpellé trois personnes à Mandriambero - Ambohidratrimo. Deux d'entre elles sont d’origine nigériane de 37 ans chacune tandis que la troisième est une jeune Malagasy de 20 ans. Déférés au Parquet d’Anosy hier, les trois suspects ont été placés en détention provisoire à Antanimora.
« Passer outre » et « se faire victimiser », tels sont les modes opératoires à la mode en cette période pré-électorale. Des pratiques politiquement incorrectes mises en branle par certains futurs prétendants au trône du Palais d’Iavoloha.
Tout part de ce fameux « communiqué du 31 mars » signé par le ministre de l’Intérieur Justin Tokely selon quoi, toute réunion à caractère politique sur la place publique est interdite et cela pour maintenir l’ordre public. Un communiqué qui a déchainé le tollé général tant auprès de la classe politique évoluant dans l’Opposition locale qui l’accuse de porter l’image d’une « dictature renforcée » que sur le plan international qui a réagi fermement. En effet, certaines chancelleries à l’instar de l’Union européenne, de l’Allemagne, des Etats-Unis, de la France, du Japon, du Royaume Uni, de la Suisse et de la Norvège ont publié un communiqué conjoint condamnant ledit communiqué du Gouvernement malagasy comme étant une entrave flagrante dit-on aux fondamentaux de la démocratie à Madagasikara. Et voilà un autre « communiqué » provoquant à son tour de vives réactions de la part de certains observateurs jaloux de l’indépendance et de la souveraineté du pays. De toute façon, tous les régimes successifs du pays et tous les gouvernements de tous les Etats du monde libre et souverain en ont déjà fait usage et continuent ainsi pour des motifs qu’ils jugent impératifs. A quoi bon de jaser ou de fantasmer là-dessus !
Le drame a frappé la localité d’Antanimbomanga située dans le District de Tsaratanàna. Deux hommes ont été ensevelis sous terre en tentant de trouver de l’or. Le site aurifère du Fokontany de Manjarisoa d’où a eu lieu la tragédie est actuellement l’objet d’une véritable ruée vers l’or après la découverte d’un nouveau filon.
Les deux hommes sont descendus dans un puits d’une profondeur de 7 mètres. Pour des raisons encore inconnues, les parois se sont effondrés sur eux. Le fokonolona a prévenu la Gendarmerie de Tsaratanàna dès l’accident tout en faisant son possible pour secourir les malheureux.
A chaque mois de juin, les festivités ne manquent pas au calendrier. Dans quelques jours, la Grande île célèbrera la fête de l’Indépendance en fanfare. Bien avant cela, un autre grand événement attendra le public de la Capitale. Il s’agit de la fête de la musique organisée par L'Alliance française d'Antananarivo, en collaboration avec Telma, qui sera festoyée le 17 au 23 juin. Et cette fois-ci, la grande fête se déroulera hors du centre-ville. Car, si la fête de la musique a été organisée dans les locaux de l'Alliance française d’Andavamamba durant les précédentes éditions, cette année, elle sera délocalisée dans les Communes de Tanjombato et d'Andoharanofotsy afin de se rapprocher encore plus de la population d'Antananarivo.
« La justice sociale pour tous ». C’est le thème du sommet mondial de haut niveau sur la création d’une coalition mondiale pour la justice sociale qui s’ouvre aujourd’hui à Genève (Suisse). Ce sommet de deux jours, qui se déroule au Palais des Nations, verra la participation de 17 chefs d’Etat dont le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina.
Des images insoutenables où le sang a giclé ! Cela s'est produit vers le milieu de l'après-midi à Anosizato, hier. Un véhicule tout-terrain de fabrication coréenne a subitement dévié de sa trajectoire pour foncer ensuite sur des piétons, qui ont arpenté tranquillement le trottoir. L'un de ces derniers est mort sur le coup tandis que deux autres ont eu les jambes broyées. Les malheureux auraient été comprimés entre le véhicule et un mur, entraînant une effusion de sang. Les victimes sont encore des hommes dans la force de l'âge.